La charmante présidente Ashleigh venait de décliner mon offre car elle était prise mais ça ne m'arrêtait pas. Me rapprochant d'elle, je lui glissais dans l'oreille suavement : "Ton petit ami ? Mais je le vois pas, il est où ?" lui répondis-je moqueur et amusé. Personne m'impressionnait, même les anciens Mather pouvaient se rhabiller. La voix douce et délicate d'une charmante inconnue égaillait ma soirée (Iris). Elle répondit farouchement à la proposition qu'avait refusé Ashleigh. "C'est quand tu veux bébé mais comment t'appelles-tu ? " m'approchant un peu plus près d'elle. Et voilà que la belle Ashleigh se dénude sous nos yeux. "Quel corps ! " lui adressais-je, un clin d'oeil en coin. Et elle demande à ce qu'on se dénude tous. Je n'avais pas besoin de tirer une carte 'action' pour me laisser tenter. Je commence donc par enlever ma chemise et sous celle-ci se cachait un corps musclé. "Cap ! A toi, je veux bien voir ce qui se cache sous ce haut" m'adressant à cette charmante inconnue (Iris).

Mettez des mathers qui se déshabillent, des drames qui se jouent, des choses sérieuses, quoi. Et regardez ces deux idiots. Alan est insupportable, j'vous assure. Mais, ça n'empêchera pas Scarlett d'en rajouter une couche dans sa journée. C'est facile avec lui, suffit de contredire tout ce qu'il dit, de rire quand il se fait mal, et de l'emmerder sur tout ce qu'il est possible de faire. Il faut un certain talent, certes. Scar pousse un espèce de cri bizarre quand elle veut parler -pour changer-, et qu'on l'en empêche d'un petit four. S’étouffe à moitié avec. En fait des caisses. « J'aurai pu mourir ! » J'ai préféré manger le petit four, d'accord. La gourmandise l'emporte sur la mort. Quand à la suite, c'est plutôt la tienne qui approche, de mort. Ouvre les yeux plus grands, ses prunelles émeraudes le fixant, toutes rondes. « Alan veut nous faire un strip-tease ! » Qu'elle lance à la volée, alors qu'un mec commence à se déshabiller. Putain, c'est quoi ce bordel ? « J'espère que t'as rien contre le fait de dormir dehors. » Esquisse un sourire, s'approchant du visage adverse. Souffle un : « Il pleut cette nuit, ça tombe bien. » Il est pas impossible que ton matelas passe par la fenêtre d'ici peu. Genre, ce soir.  

Arrête donc de crier ! Tu n'allais pas mourir à cause d'un simple petit four et si j'avais dû te tuer, ce serait fait depuis longtemps. Ton timbre de voix est des plus agaçant et je me demande comment je fais pour le supporter chaque jour, tu pourrais littéralement me faire saigner des oreilles... " Ça me ferait des vacances au moins ! ", répondais-je à son exagération.  Un sourire en coin s'allongea sur mon visage lorsqu'elle osa faire part à toute l'assemblée que je voulais faire un strip-tease comme certains l'ont déjà fait ce soir. Pour ma part, je m'en passerais, je ne suis pas encore assez bourré pour ça et je me contentais donc de bouger mon index de droite à gauche à la vue de tous pour leur faire comprendre que cela n'arriverait pas. Continuant son petit jeu de provocation, ma coloc m'informa que ce soir, je dormirais dehors. " Pas moyen rouquine !!! ", m'exclamais-je alors que je plongeais mon regard dans le sien plein de malice, comme pour la défier une énième fois. De toute façon, aucune chance qu'elle parvienne à m'empêcher de rentrer à notre coloc ce soir, je suis bien trop fort pour elle. Il n'y a rien à faire, je la domine ! Me saisissant de la boite avec les papiers à l’intérieur, je lui tendais la boîte tandis que je lui confiais: " Je crois que tu n'as pas encore joué. Ne me dis pas que tu as la frousse ma petite rouquemoute ? "

• Je suis ici pour à la fois m'amuser et à la fois me prouver à moi même que je ne suis pas obligé de coucher avec n'importe quel mather présente ici. On va voir si j'ai réellement changé, ce que je pense, mais j'ai envie de voir, d'avoir la tentation sous les yeux et pouvoir lui dire non, désolé, je suis déjà en couple. Jamais de ma vie c'est une phrase que j'ai sorti, il y a un début à tout non ? Bref, @Ashleigh H. Strauss" fait comme indiqué sur son papier, et elle se retrouve en soutif, plutôt agréable à regarder je dois l'avouer, mais je la taquine, chose qu'elle fait, elle aussi. Comme deux cons au milieu de la salle sans leurs vêtements, elle me fait savoir qu'elle pourrait enlever le bas, qu'on pourrait même tous finir à poil. Haussant les épaules, c'est pas quelque chose qui va me déranger. "J'suis pas pudique je t'ai dit... Tant qu'une bite ne vient pas se frotter contre ma jambe quand j'vais me servir un verre, ça me dérange pas moi..." Surtout que si on finit tous à poil, on sait très bien que ça va partir en grosse orgie ici, putain, qu'est-ce qu'on est en train de foutre en fait ? •

Tu t’ennuierais. Y a qu'à voir le silence de la chambre quand j'ai eu cette espèce de foutue extinction de voix y a quelques semaines. J'avais bien essayé de t'insulter en écrivant sur des feuilles, mais y a pas à dire, ça fait pas le même effet que ma voix qui braille. J'te sors mon plus beau timbre. Mes plus belles répliques. Ma plus mauvaise humeur. Plus besoin de faire de la boxe, avec toi contre qui j'peux me défouler. « Ben alors, tu veux pas montrer ton corps de sportif du dimanche à tout le monde ? » Touche son bras, entre deux de ses doigts. Fait la fille impressionnée, ouvrant la bouche bêtement. « Tu fais du ping pong ? » Pour être aussi musclé, faut au moins faire ce genre de sport super viril. Hum ? Ouais, j'me fous de ta gueule, pour changer. Parce que j'ai deviné que t'allais m'insulter de « rouquemoute », cette insulte dépassée depuis dix ans. Parce que ça m'fait serrer la mâchoire. Parce que c'est pas l’appellation que je préfère, ça m'rappelle pas les meilleurs souvenirs de mes années scolaires. « J'ai joué, t'as juste pas fais attention. » Qu'elle tente de s'en sortir, se pincant les lèvres ; des lèvres qu'elle plonge dans son verre. La vérité ? J'me vois pas me déshabiller, parler de mes fantasmes, devant des inconnus. Mais ça, compte pas sur moi pour le formuler à haute voix.  

Non mais n'importe quoi celle-là ! V'la qu'elle se fout de ma gueule maintenant ! J'aurais pu lui signaler qu'attaquer le physique, c'est vraiment bas mais vu le nombre de fois où je vanne sa couleur de cheveux, je ne suis pas forcément le mieux placé pour ça. Son attitude de fille impressionnée, glissant ses doigts sur mon bras, me fit rire. J'ai pas mal d'auto-dérision, elle aussi, et c'est pour cela que l'on peut se permettre de se taquiner à longueur de journée. Aux yeux des gens, on se déteste, mais nous deux, on sait très bien ce qu'il en est. J'aurais du mal à me séparer de ma coloc dorénavant, ses sales habitudes et nos disputes me manquerait. Je rigole alors qu'elle me prends une nouvelle fois pour un con. Non tu n'as pas jouée rouquine ! Mais c'est pas grave, si tu as peur, je comprends parfaitement. " Apparemment faut que quelqu'un te montre ce qu'est le courage ! ", m'exclamais-je fièrement, le menton relevé avec exagération alors que je plongeais une nouvelle fois ma main dans la boite.