Oh, je l’adore celle-là. « Pardon madame la présidente! Allez, j’vous raconte et je laisse Basile choisir la prochaine victime! » Je lève mon verre à ce dernier toujours près du bar et le bois d’un trait avant de croiser la jambe et de plonger mon regard dans celui de Silas assit en face de moi. « Alors mon rêve érotique le plus récent concernait monsieur Rothschild ici présent… Pour une fois, il n’avait pas l’odeur d’une autre personne sur lui, rien que la mienne. Le visage dans mon cou, ses lèvres traçant une ligne de mon oreille à ma clavicule, ses mains retenant les miennes au-dessus de ma tête, sa queue profondément enfouis dans ma chatte… Mmh, rien de mieux. » J’suis consciente de la vividité de mes paroles, mais c’est le jeu non? Autant y jouer jusqu’au bout… « Vous voulez plus de détail? » Je prends un air innocent, mais tout le monde ici sait très bien que je suis loin de l’être –innocente.

@Ashleigh H. Strauss @A. Silas Rothschild

Pour une fois, que Serah convoitait quelqu’un que Silas ne voulait plus, il n’allait certainement pas s’en plaindre. Il a encore ce goût amer dans la bouche au sujet de leur escapade autour du monde et disons qu’il s’est bien fait avoir. Prenant une nouvelle gorgée de sa boisson, il regarda Serah alors qu’elle prenait la parole pour compter son rêve érotique. Ça serait mentir de dire que jeune Rothschild n’était pas intéressé par les paroles dites de la demoiselle. Bien malgré lui, il se lécha les lèvres, essayant d’imaginer la scène. « Dommage que ce soit juste un rêve alors, mais il pourrait facilement devenir réalité. » Quoi que la soi-disant odeur d’une autre, il y a peu de chance. La fille qui rendra monogame Silas n’est pas encore de ce monde, sinon elle n’a pas encore réussi à user entièrement de son pouvoir de séduction sur lui.

@Serah Bushnell

Tu sentais l'ironie puante sortant de la bouche de ton ex, de celui que t'as brisé, assez pour qu'il en devienne une autre personne. Tu froisses la bouche, t'approchant de son oreille pour y susurrer quelques mots. - Tout à l'heure, pourquoi pas.. Que tu dis à moitié avec humour. Parce que, clairement, tu serais pas contre une dernière fois avec Silas. À peine ces quelques mots dis, tu t'échappes un peu plus loin te verser un verre avant d'être désigné pour la suite du jeu. Tu relèves ton défi dans la minute suivante, ton regard croise celui de Basile pendant ta petite danse, et tu peux carrément lire au fond de ses prunelles sombres les pensées indécentes qui lui traverse l'esprit. Tu souris, ramenant la boite jusqu'à lui, sa menace t'arrachant un petit rire au passage. Ouvrant légèrement la bouche, claquant des dents pour mimer une morsure tout près de sa joue avant de reculer et de le laisser sagement piocher. Mais, Silas en décide autrement, pointant Serah à son tour qui pioche aussi un papier. Ça te donnait presque le tournis à force, et t'entends les questions de la bouche d'Ash. Souriante, curieuse, tu dévores Basile littéralement des yeux, hâte d'entendre sa réponse sauf que.. C'est Serah qui prend la parole. Tu te retournes instinctivement vers la blonde, le sourire que t'avais aux lèvres s'effacent au fur et à mesure qu'elle débite ses mots. Tu serres les dents, passant nerveusement ta langue sur l'email de tes dents alors que tu comprends bien rapidement qu'elle raconte sa nuit torride avec ton ex. - C'est sale, tu baises plus avec amour depuis que j'suis partie ou quoi ? Que tu lances à Silas, accompagné d'un regard de travers. Ouais, t'as la rage au fond de la gorge, les poings qui se serrent malgré toi.

L'impatience de Miss Bushnell nous vaut une petite réprimande de la présidente la plus sexy qui soit. Visiblement, elle était trop pressée de nous raconter ses fantasmes bidons. On ne change pas une équipe qui gagne et Serah restait très vaginalement sociable. Je lui lève mon verre en retour avec un air narquois pendant que Dina laisse entrevoir une pointe de jalousie derrière son sarcasme. Je souris. Finalement, j'ai bien fait de venir à cette soirée. C'est à mon tour. Est-ce que j'utilise des objets sexuels ? Il n'y a bien que les Mather pour poser des questions aussi tordues. Je finis le whisky qui stagnait dans mon verre depuis déjà trop longtemps d'une seule traite. Je jette un œil à Louve qui arbore son putain de sourire rempli d'arrogance, je passe près d'elle, j'attrape sa bière et la porte à mes lèvres avant de la lui rendre tout en lui murmurant assez discrètement pour que personne d'autre qu'elle ne puisse l'entendre : - Pose ce 18ème verre où tes Louboutin vont pas tarder à être recouvertes de ton vomi. Après m'être suffisament approché du reste du groupe, je m'éclaircis la gorge en haussant un sourcil - En fait, j'en ai, mais elles jouissent toujours avant que je puisse avoir le temps de les sortir. J'adresse un discret clin d’œil à Serah à qui ça rappellera certainement des souvenirs. - Louve dis-je d'une voix plus froide que je ne l'aurais cru, à toi si t'es encore capable d'aligner trois foutus mots. Je pose sans aucune délicatesse la boîte devant elle et me resserre un whisky.

Un léger ricanement t’échappe alors que tu vois le parisien se dresser face à toi en piquant ta bière. Ce qu’il peut être drôle, quand même. T’aurais juré que deux minutes plus tôt, deux grognasses lui collaient au fion. Et là, comme par magie, il vient te lancer sa petite morale. « Ben alors mon cœur, tu bois dans mon verre et tu me fais une colère devant tes prétendantes ? » que tu chuchotes en retour. Et à peine a-t-il relâché ta bière que t’en bois une nouvelle gorgée, comme pour le provoquer. Qu’est-ce que ça peut bien lui faire si tu finis la soirée à l’envers ? Mais qu’importe. T’écoutes ce qu’il répond à la question qu’on lui a posé, à propos d’objets sexuels qu’il aurait bien au chaud chez lui. T’aurais été prête à mettre ton bras à couper qu’il vanterait, comme à son habitude, ses prouesses sexuelles pour justifier le fait qu’il n’en ait pas ou n’en utilise pas. Bingo. Toujours aussi modeste, le type. Mais tu dois bien avouer qu’il sait y faire pour y avoir goûté. Au moment où t’entends ton nom, tu peux pas t’empêcher de masquer un léger sursaut du fait que t’étais un peu paumée dans tes pensées. L’alcool sûrement. Entre autres choses. « Avec plaisir. Et je vois pas du tout de quoi tu parles, tu dois délirer. » que tu répliques à son pic. C’est pas ton petit coup dans le nez qui va t’empêcher de faire ce qu’on te demande. Alors tu plonges ta main dans la boîte qu’il t’a brusquement jetée et t’en tires un bout de papier.

Silas se lèche les lèvres et je sais que j’ai touché une corde sensible. Il ne pourra tout simplement pas oublier cette magnifique description. Ça se trouve, il y repensera peut-être même ce soir quand il sera en tête à tête avec sa main droite. « Dommage que ce soit juste un rêve alors, mais il pourrait facilement devenir réalité. » Eh voilà, qu’est-ce que j’disais? Tout d’suite, on a droit à des réactions dans la salle et, étrangement, c’est la voix de Dina qui se fait entendre la première. « C'est sale, tu baises plus avec amour depuis que j'suis partie ou quoi ? » Je rigole sans même m’en cacher. Alors ils ne sont plus ensemble, mais la miss est jalouse? Je note. Vient donc le tour de notre Basile international et, bien sûr, il en profite pour vanter ses mérites, ne manquant pas de me faire un clin d’œil que je lui retourne, pouvant témoigner de ses paroles sans problème. Je reporte finalement mon attention sur Silas, peu intéressé d’entendre cette joute vocale entre Basile et Louve. « Alors, t’as des plans pour ce soir? »

@Basile Mulliez @Dina J. Ricci @A. Silas Rothschild

• Me mettre en boxer ça ne me dérange pas, au final c'est comme si j'étais en short de plage et que le bruit des mouettes et des vagues étaient remplacé par le bruit des personnes présentent ici. Je le fais, sans me poser de question, sans me demander ce que les gens pourraient en penser, je m'en branle, tout simplement, n'ayant aucun problème avec mon corps. Corps qui se fait doucement critiquer par @Dina J. Ricci. Haussement d'épaule, levage de sourcil rapide, je la détaille rapidement de haut en bas, et je réplique. "J'te retourne le compliment, ça m'a pas l'air si exceptionnel tout ça." Bien qu'elle soit plutôt agréable à regarder, j'vais pas non plus lui envoyer des fleurs et la caresser dans le sens du poil. Enfin, elle finit par tirer son bout de papier, et elle se retrouve à devoir faire une danse du ventre. Ah ouais, d'accord. Je la vois venir vers moi comme si j'étais une barre de pole dance, très bien, c'est pas si désagréable. Je la laisse faire, j'fais rien de mal moi, et puis ça dure que quelques secondes, rien de bien fou. "Mon avis reste toujours le même..." Que je lâche attrapant mon verre pour en boire une gorgée. Ouais, faut boire pour se vider l'esprit. •

Malgré tout ce que pense Silas au sujet de Dina, cette dernière a toujours eu le don de le déstabiliser et c’est encore le cas aujourd’hui. Alors, avec son simple, tout à l’heure, pourquoi pas, il eu un léger mouvement de recul accompagner d’un frisson. C’était assez mélangé dans sa tête. Même si cette fille la répugne amèrement depuis qu’elle la rendue cocu il y a quelques années, il la trouve magnifique tout de même et il ne pourra certainement pas oublier ses dons, ses manières d’être au lit. Il ne peut pas ignorer que c’est une tigresse, mais malgré tout, Silas fait comme si de rien était, puisque la vérité ne sortira jamais de sa belle gueule. « C’est quoi, t’es jalouse ? Tu veux t’joindre à nous ? S’en est presque pathétique… T’avais juste à pas faire ta chatte en chaleur. » Il pouvait bien lui dire ce qui lui passait par la tête, Silas. Oui, il le pouvait, mais ça ne l’empêchait pas, que ce petit jeu entre eux, l’excitait tout de même. Il ne s’intéressait pas plus que cela à ce qui se passait alentour de lui, non, les feux femmes à ses côtés étaient beaucoup plus intéressantes. Alors, il regarda de nouveau Serah, qui venait de lui adresser de nouveau la parole. « Ce soir ? J’sais pas trop… Pour l’instant, j’compte bien me déchirer jusqu’à en perdre l’usage de la parole et j’verrai ce qui s’offre à moi. Pourquoi ? T’as quelque chose à proposer ? » Ouais, cette soirée devenait de plus en plus intéressante. Et le pire qui arrive, c’est qu’il reparte seul dans sa chambre universitaire et ça ne serait pas la mort non plus.

@Dina J. Ricci @Serah Bushnell