Pas croyable, ces mathers n'écoutent rien et n'en font qu'à leur tête. Tu te facepalmerais presque la tête là. Mais tu souris, ravis de voir leur motivation ce soir. Ils y mettent du leur et tu ne peux clairement pas leur reprocher. Si Abel est lent et que Silas a le temps de piocher en le devançant, le barbu fini par se réveiller et piocher dans la boîte. Un action, hallelujah. Tu te lèves de ta chaise comme si c'était the nouvelle. Comme si ton équipe de football vient de mettre le but décisif qui fait aller l'équipe en final, voir gagner la coupe du monde. Ouais, t'es contente. Plus qu'à espérer qu'il tombe sur un truc plus mouvementé que ce qui a déjà eut.

Action, vérité, action, vérité….boooorring. Je baille presque aux corneilles, déçu que mes potes ne soient pas trop présent hors mis Louison qui est carrément bizarre depuis quelques temps. Alors je bois et bois jusqu’à ce que Silas débarque et s’installe juste en face. Mon attention est ravivé et je lui souris, mais est rapidement interrompu par cette nana qui débarque de nulle part et l’embrasse sur la joue. J’hausse un sourcil et me mordille la lèvre. « Elle est canon ta pote Silas, tu nous présentes? » Je mate Dina sans me gêner, game on Silas.

@Dina J. Ricci @Louison Scorsese @A. Silas Rothschild

IN

Action ou vérité. Le thème de la soirée ne me réjouit évidemment pas, je m'attends presque à débarquer dans une soirée pyjamas où les nanas se goinffreraient de pop corn dans leurs super combinaisons polaire licorne, renard et autres bestioles "trooop mignonnes". Pathétique. Mais à mon grand soulagement, nous sommes chez les Mather et chez nous, pas de pop corn, c'est leurs bouteilles de vodka que les filles portent à leurs lèvres et cette simple pensée a suffit à me traîner jusque ici. Les soirées privées avec un paquet de gens dont je me fous royalement en règle générale, ça ne m'intéresse pas. Mais ce soir, j'ai besoin de prendre l'air, de me noyer dans leurs conneries de jeu d'adolescents, de ne plus penser à rien.
J'entre en arborant mon légendaire air nonchalant, les mains dans les poches de mon jean's coupé sur-mesure. Je suis en retard. Je suis toujours en retard. Mes cheveux sont coiffés minutieusement afin de donner l'impression qu'ils ne le sont pas. Ma veste de costard noir, mais décontractée tranche avec ma chemise blanche, juste assez ajustée pour ne pas avoir besoin de deviner que je suis un habitué de la salle de sport. Je balaie d'un oeil désintéressé les quelques personnes déjà présentes. Les nanas sont mignonnes, évidemment, les Mather sont les plus belles. Je fais un signe de tête en accordant un bref sourire aux étudiants que j'apprécie et je me fond dans la masse en ne manquant pas d'attraper un verre de whisky. Je fais tournoyer mon verre entre mes doigts en feignant d'écouter les défis stupides de mes camarades, je ne plongerai jamais la main dans cette foutue boîte, jamais.

En bonne gamine indécente que tu es, tu aimes déjà le goût de cette soirée à peine avoir mit les pieds ici. Tu fais ton entrée après tout le monde, pour ne pas changer tes habitudes de garce arrogante sur les bords. Et pour couronner le tout, tu viens remuer le couteau dans la plaie d'un ex à la rancœur inégalable. Silas. Faut croire que t'aimes ça, t'amuser de la douleur, du passé, la modeler de tes petits doigts habiles pour en faire ce que tu veux et, observer les réactions de loin. T'essayes de te faire pardonner, à ta manière, même si au fond tu sais qu'il n'est pas prêt à céder, à tirer un trait sur cette histoire déchue que t'as bêtement souillé. Tu souris quand la voix de la blonde près de lui retentit, tendant la main vers elle, satisfaite du compliment. - J'suis capable encore de me présenter seule.. Regard en coin à Silas, avant de serrer la main de la blonde. - La garce infidèle pour certain, ou Dina pour tout le monde. Que tu lances en guise de réponse, envoyant un pique acide à Silas au passage. - J'ai pas de verre, je reviens. Tu dis avant de t'éclipser, tournant les talons vers le bar où tu te servais un whisky sans glace, ouais, tu préfères pour ne pas abîmer le goût brûlant du liquide. Et ton regard se pose vers un brun (Basile), posé pas très loin, à l'écart des autres. - Timide ? Que tu demandes le sourire moqueur au coin des lèvres, ramenant ton verre à l'extrémité de ta bouche pour en boire une gorgée.

• J'vais fumer, j'vais boire, j'vais me retourner la tête à en perdre connaissance. C'est complètement débile d'être aussi con que moi à ce niveau-là, n'ayant pour seul but que la défonce et planer. Putain, mais qu'est-ce que j'ai fait pour en arriver là ? Pour être ce genre de mec ? A quel moment dans ma vie j'ai merdé ? Au début pauvre con... Rien que le fait d'être né c'était une erreur. Mais tranquille, vie avec, t'es habitué aux erreurs, profite, bois, fume, baise, éclate toi la tête pour oublier ton passé, pour oublier tout ce qui a pu t'arriver, et va de l'avant. Continue de vivre au jour le jour, et peut-être qu'un beau matin, tu réussiras à te projeter. Me mettre en sous-vêtement, c'est le papier que je venais de tirer, ou plutôt l'action inscrite dessus. Heureusement que j'ai mis quelque chose aujourd'hui." C'est faux, je mets des boxers tous les jours, mais ici, qui le sait ? Personne. Alors je fini par enlever mes vêtements, pull, t-shirt, jean chaussette que j'ai hésité à garder par peur d'avoir froid au pied, et une fois terminé, j'attends, comme ça, à moitié à poil, le seul pour le moment. Sauf que ça ne va pas durer. "Hey la nouvelle, à toi de jouer." Je ne la connaissais pas, cette @Dina J. Ricci, alors voyons voir de quoi elle était capable. •

Tu viens tout juste de te poser au bar, à moitié intriguée par le brun solitaire qui sirote doucement son verre de sky. Et tu te retournes vers le brouhaha derrière toi, regardant un mec se foutre à poil, et tu ris instinctivement. Probablement pour le jeu, ou peut-être qu'il aime tout simplement s'exhiber. Peu importe, tu admires le spectacle d'un coin de l'œil quand le gigolo en question te pointe du doigt, te nommant "la nouvelle", et tu arques un sourcil dans sa direction. T'inspire, t'expire bruyamment avant de te retourner vers le brun dont tu connais pas encore l'identité (Basile). - Je reviens, apparement la boite m'appelle.. Tu bois encore une gorgée avant d'abandonner ton verre près de lui, et te dirigeant vers la fameuse boîte où se trouvait les petits papiers qui détermineraient mon sort avec le fruit du hasard. - Un peu de muscu ne te ferais pas de mal au passage ! Tu balances moqueuse au type en sous vêtement face à toi. Et sans réfléchir, tu glisses ta main à l'intérieur, jouant avec les papiers avant d'en tirer un au sort.

D'un air amusé, je tends l'oreille sur quelques bribes de conversations, les exs, les futurs exs, les exs futurs exs. Qui couche avec qui ? Ici, tout le monde couche avec tout le monde. Les verts sont des joueurs, des électrons libres qui détestent les règles et le conformisme. Imprévisibles, sans limite, n'ayant peur de rien et dire que réunir tout ce beau monde dans une seule et même pièce abondante d'alcool et de fumée est une initiative risquée est un putain d'euphémisme. On l'aime le risque, on l'éffleure chaque heure de chaque jour, c'est comme ça qu'on reste en vie.
Je regarde le liquide brun faire de jolis vagues au fond du verre avec lequel je joue et j'ai presque envie de me noyer dedans. Une petite blonde vient m'arracher à mes rêveries en s'installant à mes côtés (Dina). ll me semble l'avoir déjà croisé sur le campus, mais je n'ai pas retenu son  prénom. Elle se sert un whisky sans glace, téméraire. Ses yeux se plantent dans les  miens, percutants. Son attitude m'arrache un demi-sourire amusé. - Timide ? me glisse-t-elle.  En haussant un sourcil, je lève mon verre à santé avant de le porter doucement à mes lèvres sans quitter son regard. Visiblement, elle ne me connaît pas encore. - Sauvage que je lui réponds dans un murmure à peine audible. Dans la foulée, elle se dirige vers la boîte de Pandore d'un pas assuré après s'être faite interpellée par un Mather à moitié à poil. Je lève les yeux au ciel en me demandant pour l'énième fois ce que je peux bien foutre ici. De loin, j'attends avec curiosité le papier qui sera attribué à la blondinette. Pourvu que ça égaye un peu la soirée, à quelques minutes près c'est elle qui aurait pu finir en sous-vêtements.

Depuis ta libération, t’as l’impression que chaque jour se ressemble. Et principalement lorsque tu dois mettre les pieds chez ce psy avec lequel ton père t’a pris des dizaines et des dizaines de rendez-vous, de peur de. T’as eu droit au même traitement que Marin sur ce coup-là. Mais tu dois bien avouer que quelque part, ça te fait du bien de vider ton sac à une personne lambda, qui connaissait rien de toi avant ça. Mais il n’empêche que le reste du temps, tu restes cloîtrée dans l’appart de ton frère, à ressasser les quelques jours passés en isolement. Et depuis, t’as pas eu le cran de mettre les pieds dehors. Mais aujourd’hui, t’as décidé que ce serait différent. L’envie de voguer, d’autant plus en sachant que la Mather organisait une petite soirée qui risquait d’être particulièrement croustillante. A moins qu’elle se termine mal, comme ça a été le cas un mois plus tôt. Et quand t’y penses, ça te fout une boule au ventre. Tu te demandes si ce serait une bonne idée, avant de filer te préparer. Tu te laisses pas le choix au final ; tu te dis que tu vas quand même pas finir ton année cloîtrée chez ton frère, à te planquer de tout. Ca t’a peut-être rendue un tant soit peu parano, mais chaque jour, t’aggraves ta situation. T’as enfilé une robe plutôt moulante qui t’arrive à mi-cuisses, de couleur rouge, d’humeur provocante sans doute. Et avant de débarquer à la fameuse soirée, tu t’es arrêtée en chemin pour boire un verre. Ou plusieurs au vu de ton léger manque d’équilibre lorsque tu rejoins tous les étudiants présents. Tu fais un signe de la main général en guise de salutation, sans trop prêter attention aux gens déjà présents, ton premier réflexe étant d’attraper un verre de bière. Et ce n’est qu’une fois la première gorgée descendue que tu daignes jeter un œil à ceux qui t’entourent. T’arrives à entrevoir Ashleigh et une chevelure brune qui t’est étrangement familière…