pénombre qui s'installe dans les ruelles de boston. tu n'as pas trouvé meilleure idée que de mettre ton jogging pour allez courir une petite heure. il est tard, assez tard pour avoir l'impression d'être totalement seul. casque sur les oreilles, tu te coupes volontairement du monde pour te focaliser sur cette envie. celle d'allez dans ce bar, cette envie totalement folle d'affronter l'homme responsable de la disparition de ton père. tes foulées sont rapides. tu ne t'attardes pas, tu cours au point de manquer quelques respirations. ton cerveau, lui, cartographie le chemin que tu es en train de prendre. tu t'arrêtes devant ce bar. celui qui t'obsède depuis plusieurs jours. regard qui s'attarde au loin sur ces inconnus. tu ne connais aucun visage mais tu devines facilement qu'ils ne sont pas de ton milieu. tu n'entends pas la personne qui s'approche de toi. trop concentrer pour faire attention. craquement qui te rappelle à ta réalité. tu sursautes en arrière en voyant juste à côté de toi, cette silhouette. " putain ! " mauvaise. inconnu(e) masqué par la pénombre, tu l'observes.  

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C

armella devrait être en repos. Ce sont davantage des « vacances », mais comme elle ne supporte pas ce terme (la rendant malade), elle se trouve dans la pénombre, a surveillé un individu ayant pénétré un bar. Il n’est pas concerné par l’enquête en cours, mais par une autre, qu’elle garde sous le coude. Les affaires non élucidées sont devenues son obsession depuis qu’elle a trop de temps libre, depuis son arrivée à Boston. Alors, elle le suit, à plus de temps, afin de le traquer. Elle se moque bien qu’il soit un immense homme d’affaires ou que sait-elle encore, elle doit l’anéantir s’il se trouve être impliqué et c’est bien ce qu’elle s’imagine. Seulement, il y a certains types d’hommes qui s’imaginent hors de tout. Loin des lois, de la justice. Ils pensent. Avoir trop de pouvoirs, mais elle ne voit pas les choses ainsi, la brune. Alors, sa capuche présente sur sa tête, se trouvant dissimuler afin qu’on ne puisse jamais la reconnaître, même si on l’aperçoit, elle s’approche davantage du lieu, quand une joggeuse s’arrête non loin devant elle. Carmella n’a aucune idée de qu’il s’agit, seulement tandis qu’elle marche par mégarde sur un papier au sol, elle sursaute et lâche un « putain » de surprise, l’inconnue. « Je suis navrée. » L’enquêtrice à la criminelle prononce à voix basse. « Je ne désirais pas vous faire peur. » Ses sourcils se froncent et elle lui demande : « Comptez-vous rentrer dans ce… lieu, vêtue de cette façon ? » Cet endroit semble réserver à une certaine élite, une dont elle, Carmella, ne fait clairement pas partie.

paraitre... c'est ce que tu fais depuis que tu es rentrée à cuba. tu ne parles plus de ton père, t'ignores les questions trop centrer sur tes recherches. tu t'éloignes volontairement des autres, parce que tu sais ce que tu encoures à venir ici. danger que tu ressens au plus profond de toi. tu sais très bien que tu devrais t'arrêter. seulement, il t'es impossible de le faire. tu l'observes. tu analyses au loins chaque trait de son visage. si tu ne savais pas certaine chose, ce mec aurait pu attirer ta sympathie. bruit sourd qui se propage dans tes oreilles, tu te retournes . voix suave qui s'élève. une femme, tu plisses les yeux et l'analyse sans aucune retenu. tu regardes furtivement le bar. " non, non. je pensais avoir reconnu quelqu'un mais je me suis trompée. " simple, tu ne comptes pas dire la vérité. tu la maquilles comme tu peux. " et vous vous comptez y allez comme ça ? " inconnue qui semble, elle aussi se mouvoir dans le noir.  

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L

a brune est censée se trouver en vacances, mais depuis qu’elle a abandonné " sa vie " à Washington, elle ne parvient pas à tenir sans agir ; sans travailler. Alors, elle traque les criminels même lorsqu’elle se trouve en congé, quitte à se faire taper sur les doigts par ses supérieurs. Mais celui lui importe peu, à Carmella, tant que justice est rendue. Bien entendu, elle ne pénétra pas le bar ce soir, elle se contente d’observer, mais il viendra un moment où elle ne pourra plus rester dans le noir : il faudra agir. Ses contacts sont bons, depuis le temps. Elle sait qui appeler afin que l’on fasse une descente. Ses relations sont sûres, au sein de la police. Seulement, ce soir, elle se fait avoir en marchant sur un papier. Une inconnue la remarque et étrangement, la brune ne pense pas que sa présence soit un hasard. Cherche-t-elle une tierce personne ? Il lui semble que oui, mais elle ne peut en être certaine. « Ah. Je vois. » Elle se contente alors de répondre, sa capuche toujours présente sur sa tête tandis que la joggeuse semble la dévisager. « Moi ? » Un sourire fend son visage. « Oh, non. Je ne compte pas entrer. » Il étire ses traits. « Disons que je… » L’enquêtrice se pince les lèvres. « Je fais quelques petites recherches, rien de plus. » Il ne faut pas que la jeune femme comprenne ce qu’elle est, de ce fait, elle reprend après quelques secondes, pour que cela paraisse naturel et non précipité : « J’aimerais faire une fête dans un bar, mais je connais mal Boston. J'errais et j’ai remarqué qu’il y en avait dans le coin, mais je ne pense pas pouvoir faire une soirée dans celui-là, même en montrant patte blanche. » C’est sans doute un mensonge bien ridicule en apparence, mais il lui semble plausible et à sa manière d’être, de parler, sans démontrer la moindre once de nervosité, c’est tout à fait crédible. Carmella est douée pour dissimuler la vérité, et cela, généralement bien mieux que ce soir.