les talons qui claquent. t'es pas habituée à être en hauteur. tu viens au bar, t'as besoin d'une coupe de champagne. ton verre est déjà vide. melchior discute avec plusieurs de ses amis, toi t'as préféré lui laisser un peu d'espace. parce que tu n'es pas celle qui étouffe, tu es celle qui a besoin d'espace. coupe de champagne de nouveau pleine, tu regardes un peu autour de toi. finalement, tu connais pas mal de monde ici. tu marches tranquillement, t'as besoin de fumer en plus de boire. tu files dehors. paquet de cigarettes que tu sors de ton soutien gorge. t'essayes d'être discrète. tu l'apportes à tes lèvres et tu te rends compte que tu n'as pas prit ton feu. " arf... " les épaules qui retombent. t'observes autour de toi et tu vois de la fumé qui s'évapore. tu marches jusqu'à ce petit recoin. regards qui se captent. " tu te caches ? " sourire retrouvé. tu le connais maintenant. " t'as du feu ? "  

robe trop longue et trop grande. tu t'emmêles un peu les pinceaux. t'es pas habituée à tout cela, toi, c'est la simplicité qui te définit pourtant ce soir. t'as fait un effort, cette tenue (identique à mon avatar), ces talons, cette coupe de cheveux. tu t'es coupé les cheveux pour l'occasion. un carré que t'as fait toi même. cette silhouette, tu la reconnaissais. destin qui se mêle à la soirée. tu lui demandes du feu. sourire rieur qui s'affiche. " non je cherche un endroit calme et on dirais que toi aussi " il te lance le feu que tu attrapes au vol. heureusement pour toi, t'es habile. tu bois la coupe de champagne d'un cul sec et tu la poses sur le ballot de paille. cigarette au lèvre que tu allumes. visage qui se penche en arrière pour faire évacuer la fumée dans les airs. " t'as du goût scott. la chemise te va bien " allez c'est cadeau. tu t'appuies sur le ballot sans t'y assoir. " ça va ? tu passes une bonne soirée ? "

ce mec, tu ne le connaissais que très peu. premier abord catastrophique, t'avais su voir un truc qui te plaisait finalement chez lui. les mots qui frappent, les paroles qui s'enchainent. jeu interminable entre lui et toi. tu ne t'ennuies pas. le dos contre le ballot de paille, tu tournes ta tête. cigarette entre tes doigts, tu sembles surprise qu'il est remarqué. " nouvelle vie, nouvelle coupe. " tu souris et tu l'observes. " quoi ? t'aimes pas ? " poison apporté de nouveau à tes lèvres, tu recraches la fumé en l'observant à ton tour. plus précisément et sans te cacher. tu le détailles, il est bien habillé. chemise qui laisse apparaitre des onces de tatouages. corps qui se devine facilement. tu ne dis rien, tu gardes tes critiques pour toi. il serait trop content de les entendre. " menacer tout de suite." tu râles " figure toi, qu'il est venu à moi sans prévenir. charmant et ignorant " sourire sur tes lèvres. cette rencontre aussi charmante qu'étrange était resté dans ta tête. ce mec... il était gentil. un vrai gentil, celui qu'il ne faut pas blessé. c'est ce que tu ressentais. " c'est un vrai gentil. " tu l'observes de nouveau. " jsuis étonné de pas te voir danser scott," tu croises tes bras contre toi. " je suis persuadée que t'as un balai dans le cul quand tu danses " tu le regardes, tu gardes ton sérieux parce que tu ne veux pas rire toute suite.  

sa passe... tu pourrais être vexé mais son avis n'est pas si important que ça. toi ça te plait, c'est le plus important. femme qui s'assume pleinement, tu n'as besoin de rien n'y personne pour t'indiquer la marche à suivre. tu savoures cette petite pause même si tu n'as rien à dire sur cette soirée. harvard faisait les choses en grand et tu te prosternais face à ses idées. " ouai, un vrai gentil " le genre de mec qui ne court pas les rues, celui avec qui tu n'es pas habitué à jouer. celui qu'il faut préserver et ne pas blesser. s'était le sentiment qui émanait de toi quand tu pensais à lui. " soit pas jaloux, je suis sûr qu'il pourrait aider " l'hôpital qui se fout de la charité. t'es loin d'être bonne ollie, tu le sais et sa te convient. tes défauts rebutent. soit on t'apprécies soit on ne t'aime pas. la demi mesure n'existe pas. tu croises les bras contre toi, le vent fait frissonner ton épiderme. ton duvet se redresse et ce regard tu le captes aussi. les yeux qui distinguent tes formes. sourire qui ne se retire pas mais qui s'étire à sa remarque. il est fort. tu ne dis rien, tu reprends une bouffé de ton oxygène à toi. tu plisses les yeux, parce que tu réfléchis. tu peux pas jouer ce soir, pas avec lui. pourtant, t'es pas du genre à renoncer ollie. il s'avachit sur la ballot de paille et te demande son briquet. ce mec est dangereux mais tu l'es tout autant. " ne joue pas à un jeu ou tu pourrais finir par te bruler scott. parce que croit moi, les règles avec moi sa n'existe pas. " prévention. mise en garde. briquet que tu mets dans le creux de tes seins. retenue par ton soutien gorge et ta poitrine trop comprimé. " si t'as besoin de ton briquet, tu sais ou chercher. " cigarettes que tu approches de nouveau à tes lèvres. là t'es fière de toi.      

" avec toi, je me méfie. " t'es diabolique scott. identique. tu sembles être comme lui, des objectifs différents mais une manière de vivre très similaire. des esprits qui s'échauffent à la première résistance. t'adores ça. merci coda. cette façon d'agir, tu la dois à celui à qui tu as donné ton coeur, ta confiance. tu n'as pas toujours été comme sa. autrefois, tu vivais pour ressentir les choses. l'amour, l'amitié, la liberté. aujourd'hui, l'amour n'est que jeu et défaut. tu te protèges avec ces défauts que tu dévoiles immédiatement. tes mimiques s'affichent sur ton visage. tu réfléchis, tu prends ce temps là, chose que tu ne fais habituellement pas. t'es une meuf d'action, la raison, tu la laisses pour les autres. briquet que tu places entre ta poitrine. tu le testes, tu cherches ses limites, pour mieux attaquer. sourire espiègle sur les lèvres, tu aspires le poison en attendant sa réaction. tu ne mises pas, tu attends. " tu hésites ? " euphorie presque perceptible et qui s'éteint aussitôt. il se redresse et se laisse tomber sur le sol. tu l'observes tout en continuant de fumer.  corps qui s'approche, qui s'arrête face à toi. il poursuit. sa phrase, il ne l'avait pas finit. il attaquait. tu ne dis plus rien, tu préfères attendre. sa main se lève et ses yeux te transpercent. doigts qui s'aventurent. épiderme qui se redresse. réceptive. il prends l'objectif et retourne sur son perchoir. t'écrases ta cigarette et tu gardes le mégot dans la main. ton regard qui s'aventure sur le côté. tu pourrais t'arrêter là, mais il est hors de question que tu partes là dessus. corps qui s'approche, jupe longue qui traine par terre. tu fais face à ton adversaire, tes mains écartes ses cuisses pour venir te glisser entre. il est haut, assez haut pour que ses jambes encerclent le haut de ton buste. le visage qui se relève pour planter tes billes dans les siennes. " hm. " tu le touches pas mais ta position est suffisante pour enflammer son esprit. dents qui acèrent tes lèvres. " sa on s'en fiche " tu marques une pose, t'observes " j'hésite "  mot que tu reprends pour le piquer, une nouvelle fois. dominant contre dominant " entre la faculté que tu as, à penser que tu es irrésistible  " et la tu plisses encore les yeux. " ou le faite que tu n'es jamais eu une adversaire assez forte pour te résister totalement. " des mains qui se posent sur ses genoux. " tu viens d'accepter ce jeu scott. "