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la journée allait être bien rempli. aujourd'hui, tu devais passer ton oral d'admission pour harvard. une légère pointe d'anxiété voyait le jour. habituellement, tu n'es pas si matinale. là, ce matin, tu as décidé d'aller courir. t'as besoin d'évacuer, tu serais bien aller surfer mais t'as pas le temps pour cela. un peu de course à pied ne te fera pas de mal. tu passes devant ce centre de don. tu t'arrêtes, le souffle saccadé, tes mains qui encadrent ta taille. tu as toujours donné ton sang ollie, un habitude que tu as prit très jeune. un soutien au malade et une petite participation de rien du tout pour toi. tu arrêtes ta course et file à l'intérieur de l'hôpital. tu viens à l'accueil, prends ce fameux formulaire. tu n'as pas mangé et tu viens de courir, t'es pas sûr que sa passe mais tu tentes. t'es assise, tranquillement. c'est pas la première fois que tu fais sa, mais l'administration est tellement différente d'hôpital à hôpital. assise, tu notes et ton regard s'arrête sur cette fille à côté de toi. " première fois ? " @Rebecca Walsh-D'Arcy

Les journées étaient longues et se ressemblaient. J’avais tenté de travailler un peu, d’aider Bradley avec une affaire, mais ce n’était pas passé avec Milo. J’avais abandonné et je me retrouvais donc de nouveau au chômage, en année sabbatique, en convalescence. Peu importe comment on voyait cela. Mais l’idée de convalescence m’allait bien. Il semblerait que je n’étais pas encore complètement prête à travailler de nouveau. Si je n’arrivais pas à supporter Milo, il me serait impossible de retourner en procès et de faire face à l’ennemi. Je tentais donc de trouver de quoi m’occuper un peu. Afin de ne pas reprendre un verre. Et aujourd’hui mon activité semblait être de donner mon sang. Je ne savais même plus combien de temps ça prenait. Je ne m’étais même pas attendue à ce qu’il y ait autant de monde. Heureusement pour moi, j’avais tout mon temps. « Depuis bien longtemps en tout cas. » Répondis-je à une jeune femme qui vint s’installer à mes côtés. Elle semblait être venue sans le prévoir. « C’est une bonne idée de donner son sang après avoir fait du sport ? » Simple curiosité. Puis de quoi faire la conversation aussi… parce qu’on ne savait pas pour combien de temps on avait. @Ollie Browns

Il t'arrive d'être généreuse, d'aider ceux qui en ont besoin. âme dans le fond généreuse, tu te caches derrière cette carapace. celle qui indique au monde entier que tu es difficile. celle qui repousse les moins résistant et qui fidélise les plus courageux. sur un coup de tête, t'es venue ici. tu n'as pas mangé ce matin, t'allais surement avoir besoin de manger un peu pour ne pas tomber dans les pommes. t'es pas douillette mais tu sais ou sont tes limites. formulaire en main, tu amorces la discussion avec cette femme. " moi aussi, sa fait un bail. " trop longtemps peut-être. la dernière fois s'était à ny. t'es pas sûr ce que ce soit une bonne idée de faire ce geste juste avant ton entretien d'admission. tu le fais comme même. " je dois dire que j'en ai aucune idée. " tu verras ce qu'ils te diront. " mais sa m'aiderait à penser à autre chose. j'ai un entretien pour l'université d'harvard cette aprem et j'ai besoin de m'occuper l'esprit " s'était ta manière à toi de ne pas avoir la tête dans tes bouquins. tu te lèves pour déposer le formulaire et tu viens te rassoir. " vous êtes de boston ? "

@Rebecca Walsh-D'Arcy

Ayant toi aussi été victime de la catastrophe, il y a peu de temps, tu ne pouvais pas fermer les yeux sur une donation de sang. Si tu peux aider, si ton sang peut sauver des vies, tu n'hésiteras pas. C'est pourquoi lorsque ton heure d'examen touche à sa fin, tu te précipites au Massachusetts general hospital pour faire don de ton sang. Étant o+, tu es presque certaine qu'ils n'hésiteront pas à t'en prélever. Le ventre vide depuis ce matin, car selon quelques-uns de tes connaissances, il faut être à jeun pour prélever du sang. Remplissant cette fiche qu'à l'accueil, ils t'ont donné, tu la rends et poses les fesses sur l'une des chaises en attendant que quelqu'un vienne s'occuper de toi.

Aucune médication. De nombreux jours sans avoir bu le moindre verre. Clive a tout fait afin d'être éligible à ce don de sang, sans en parler avec qui que ce soit. Il est de ceux qui agissent en silence, sans demander quoi que ce soit en retour. S'étant mis un rappel sur son iPhone, il a passé les portes de l'hôpital à jeun et a suivi les panneaux indiquant précisément où il a lieu. Et c'est en se présentant face à une femme d'âge moyen qu'il se saisit d'un formulaire afin de le remplir et de lui retourner. Saluant dans un mouvement de tête les personnes présentes, il se trouve une place aux côtés d'inconnues. " Mesdames. Mesdemoiselles. " Il s'entend malgré tout souffler, son éducation ne l'ayant jamais délaissé.

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@Ollie Browns @Rebecca Walsh-D'Arcy @Julia Steiner

Il y avait de plus en plus de monde qui arrivait et moins de gens sortant. Il faut dire que donner son sang prend plus de temps que remplir ce petit formulaire. Puis il y a ce moment post-don où l’on doit manger et être surveillé. De mes souvenirs. A côté d’une jeune femme qui semblait venir tout droit d’un marathon, nous débutions une conversation de plus basiques. Jusqu’à ce qu’elle me dise qu’elle avait un entretien pour Harvard. Cela attisa ma curiosité et rebondis directement là-dessus. « Un entretien ? A Harvard hein ? Pour enseigner ou étudier ? » Parce qu’elle me paraissait plutôt jeune tout de même. « Alors je suis du Texas mais ça fait pas mal de temps que je suis sur Boston. Pourquoi ? Ca se voit tant que ça que je viens d’ailleurs ? » Demandais-je tout en riant. Je supposais qu’elle demandait cela pour faire la conversation. Et je trouvais cela plutôt sympa de sa part. C’était plus sympa que toutes ces autres personnes qui attendaient dans le silence. Et alors que nous discutions, un homme -plutôt agréable à regarder- fit son interruption pour s’asseoir juste face à nous. « Mesdames ? J’espère que je ne suis pas visée là ! » Bon même si clairement je devenais l’être.

@Ollie Browns @Clive Winston Bergmann

La plus stricte des politesses, comme de coutume. C’est ce dont use l’homme dont un sang mêlé d’Irlande et d’Allemagne coule dans ses veines. Seulement, en prenant place face aux femmes présentes, l’une d’elles se démarque et prononce une phrase à laquelle il ne s’attendait absolument pas. Alors, Clive la dévisage et esquisse un semblant de sourire. « Non. Évidemment. Je m’adressais à la jeune femme assise à vos côtés. » Son humour anglais, encore et toujours. Espiègle, taquin, légèrement piquant, mais sans la moindre once de méchanceté. « Je vais donc reprendre. » Il se tait, laisse des secondes s’écouler et prononce : « Mesdemoiselles, bonjour. » Son sourire s’élargit et il cale son dos contre son assise. C’est mieux, sans doute. En tout cas, cela l’amuse et il se demande comment va réagir celle qui lui fait face. Une petite brune au visage empreint d’une véritable beauté.

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Les yeux qui se lèvent vers ces deux demoiselles lorsque t'entends le mot "Harvard" et entretien. Une future havardienne alors ? Sourire qui peint ton visage parce que ça te rappelle que toi, il ne te reste qu'une année avant de voler de tes propres ailes. En fait, tu pouvais même décider d'arrêter cette année si tu le voulais, parce que tu étais fin prête, sauf que t'as envie d'aller jusqu'au bout tout simplement. — Bonne chance pour ton entretien. Et ne te laisse pas intimider par la doyenne. Elle découvrira de quoi tu parles lorsqu'elle sera face à elle. Sourire envoyé aux deux femmes, paroles lancés à celle qui parlait d'Harvard. Jusqu'à ce que cet homme fasse son entrée. Te vole un rire discret face à la petite erreur qu'il vient de commettre, il se rattrape du mieux, mais tu supposes que c'est trop tard ? — Bien le bonjour. Homme maladroit ! À moins qu'il soit du genre taquin et que ce soit fait exprès ? Ou alors c'était une technique de drague ? T'es bien curieuse là d'un coup.

La salle d’attente commençait à être remplie. Les prochaines personnes allaient devoir attendre debout si ça continuait comme ça. Heureusement pour moi, il semblerait que je sois une Madame, et j’allais donc pouvoir garder ma place assis. L’idée me fit rire, et tout en regardant l’homme en question, je souris à sa réponse. Tout en détournant mon regard vers la jeune femme à mes côtés. « Je comprends mieux. » Tout en continuant à sourire, je sentais que l’ambiance commençait à se détendre un peu. Certaines personnes semblaient légèrement stressées d’être ici. Pourtant, personne n’a obligé quiconque à venir ici. Je suppose que l’idée de se faire prendre du sang peut inquiéter n’importe qui. « Echantée… jeune homme. » Dis-je sur le ton de l’humour. Avant de replonger mon regard vers la jeune femme à mes côtés, et continuer la conversation que nous avions débuté au sujet d’Harvard. « La Doyenne peut faire peur, mais elle est juste. Si vous méritez votre place à Harvard, vous l’aurez. »

@Clive Winston Bergmann @Julia Steiner @Ollie Browns