quiproquo with #rplibre
Si durant le summer camp tu as été un parfait membre de la team : touristes, tu n'a pas guère pris le temps de profiter pleinement de l'océan en Amérique du Sud. Visiter les lieux et laisser ta curiosité culinaire prendre le dessus, oui mais pas vraiment du cadre océanique. C'est pourquoi ce matin en te levant, tu comptais bien profiter un peu de la baie de Boston. Conduire un bateau pas véritablement de secret pour toi, après tout en passant la plupart de tes vacances sur la côte méditerranéenne avec ton grand père ce n'est pas surprenant. Autrefois, c'est avec ta défunte moitié que tu voguais plusieurs heures et depuis tu n'es pas remonté à bord du bateau que vous aviez acheté il y a deux ans. Elle avait des passions simples, des objectifs d'une check list que vous vous étiez employer à faire. Prendre le large est satisfaisant, apaisant encore plus lorsque l'eau est calme et qu'il y a peu de monde. La plupart étant sur le chemin des retours de vacances. Bateau en main, tu jettes un bref coup d'œil à ta montre et tu prends mesure que tu n'as pas vu le temps filer. Tu décides de rentrer en direction du port pour amarrer l'engin. Moins d'une demi heure plus tard, tu foules le quai et laisse le bateau en main de celui qui s'en occupe pour la famille depuis des années. Tu le remercies d'un signe de tête tout en souriant, c'est les mains dans les poches que tu regagnes la plage lorsqu'un jargon fleuri attire ton attention. En effet, on dirait que la seule personne sur la plage a en tout et pour tout pour seul vêtement : son maillot de bain et une serviette. Tu fronces les sourcils tandis qu''linconu.e se dirige vers toi. Il ne manquerait plus que la personne t'accuse d'être à l'origine d'un vol de fringues.
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C

armella n’a pas envie de faire ses longueurs à la piscine municipale. Elle est actuellement prise d’assaut par tous les habitants n’ayant pas pu se rendre en vacances et elle refuse de suffoquer au milieu de tous ses inconnus, dans un brouhaha incessant. Alors, c’est à la plage Carson qu’elle se rend, vêtu d’un maillot de bain une pièce, semblable à une combinaison de plonger, sauf que ses manches sont courtes et que le bas de son maillot ne recouvre pas ses jambes. Ayant tissé une longe tresse afin de coiffer sa longue chevelure, elle n’a que sa serviette de bain et un sac, dans le but de l’y engouffrer. À l’intérieur de ce dernier, il y a des lunettes de soleil, mais aucun de ses papiers, seulement quelques billets dans une poche. Il y a également sa paire de baskets à ses côtés, ainsi qu’une bouteille d’eau. Délaissant le tout, elle se jette à l’eau et commence ses longueurs. Durant une bonne demi-heure, elle nage, occultant tout ce qui se trouve autour d’elle, sans omettre bien sûr de ne pas trop s’éloigner de la plage. Sait-on jamais, les crampes surviennent parfois, sans crier gare et elle pourrait risquer sa peau, bien qu’elle soit en pleine forme, n’ayant cessé les séances afin de se maintenir en forme. De plus, étant enquêtrice, elle n’oublie pas ses leçons de tir ou encore, ses cours d’art martial, pour pouvoir toujours se défendre. Le fait est qu’elle n’a pas pu le faire de ce voleur qui a profité d’une plage sans âme qui vive, puisque ses affaires ont disparu. Alors, poussant quelques jurons, elle regarde tout autour d’elle et aperçoit un jeune homme. Bien sûr, il n’a pas ses affaires, elle le note sans mal, mais peut-être a-t-il aperçu quelque chose ? Sait-on jamais. Ainsi, elle se dirige vers lui, quand, une fois à sa hauteur, l’air furibond, elle l’interroge, une main placée au niveau de son front à cause du soleil. « Bonjour. » Son ton est sec, excusez-la du peu, c’est compréhensible au vu de la situation. « J’avais mes affaires déposées sur le sable. Elles m'ont été volées. Auriez-vous aperçu qui que ce soit ? » La flic a une once d’espoir, mais elle se rappelle que ce dernier ne fait qu’apporter que le malheur. « Bon, avez-vous vu quelqu’un ou êtes-vous son complice ? » Tenir ses nerfs n’a jamais été chose aisée.  

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Une première salutation franche mais un brin aride mais suffisant pour plonger directement dans le vif du sujet. En même c'est compréhensible au vue de la situation. Tu hoches la tête en guise de salutation alors qu'elle t'expose sa situation. Bon au moins, elle ne t'accuse pas d'avoir volé intentionnellement ses affaires. Cela commencé plutôt bien, enfin juste avant que la jeune brune ne t'accuse d'être le complice de ce fameux voleur. Tu secoues instinctivement la tête de gauche à droite non sans te départir d'un rictus moqueur. « Okay, alors déjà rassurez vous je n'ai rien avoir avec celui ou celle qui a volé vos affaires et si je l'avais vu j'aurai agit au lieu de regarder les choses se passer. ». Tu croises les bras sur ton torse non sans regarder aux alentours pour apercevoir s'il y a d'autres personnes présentent sur la plage mais il n'y a personne malheureusement. « Bon, on ferait mieux de retourner sur le poste de secours, ils ont peut être vu quelque chose ou qui sait, une bonne âme charitable a ramené vos affaires ? Au fait, je m'appelle Aleph. ». Lui dis-tu d'une vois plus communicative histoire de reprendre les choses sur une teinte plus sympathique.

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armella n’en revient pas. Comment cela a-t-il pu lui arriver ? Une chose est certaine, à la piscine municipale, ce ne serait pas arrivé, justement. En même temps, au vu de la chaleur, elle n’aurait pas pu faire ses longueurs… Alors, elle devra penser à une autre activité, afin de vider son esprit. C’est la seule chose qui lui vienne à l’esprit, dans l’immédiat. Car on ne lui fait jamais quelque chose de ce genre deux fois. Ça non ! Ses nerfs en pelotent, elle interroge la seule personne présente sur la plage et il s’avère être un jeune homme. Elle ne le connait pas et s’adresse gentiment à lui, jusqu’à perdre patience et prononcer des choses qu’elle n’aurait jamais faites en temps normal. Mais au vu de la situation, pourrait-elle rester impassible ? Certainement pas. « Hm… D’accord. » Elle prononce à son affirmation tandis qu’elle le toise et croise les bras, elle aussi, n’ayant pas apprécié son petit rire moqueur. « Le poste de secours… » Maintenant qu’elle y songe, Carmella n’avait pas eu à l’idée de s’y rendre. Heureusement qu'il est là, finalement, l’inconnu. « Je ne pense pas qu’il existe d’âme charitable. » Elle répond soudain, désespérant au sujet de l’âme humaine. En même temps, au vu de son métier, sur ce qu’elle tombe, comment pourrait-elle encore croire que l’Homme puisse être bon ? C’est impossible. « Carmella. » Elle prononce pour toute réponse, attendant qu’il lui emboite le pas afin qu’ils se rendent au poste de secours, puisqu’elle ne sait pas du tout, où il se trouve. « Je ne connais pas, l’endroit dont vous me parlez, alors… » C’est un aveu de faiblesse et elle exècre cela, mais en même temps, elle a un semblant d’espoir de retrouver son sac, alors, pourquoi ne pas y croire et se laisser conduire par cet Aleph ? « Qu'êtes-vous venu faire ici, au juste ? » Elle l’interroge, afin d'entamer une conversation, sans qu’il n’y ait de tension, ce qu’il a initié lui-même en lui proposant, en quelque sorte, son aide.

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La jeune femme semble quelque peu redescendre en vivacité, tant mieux parce qu’il est parfois difficile de communiquer. Après avoir éclaircit quelques détails, tu lui proposes d’aller voir du coté du poste de secours, après tout vous ne perdez aucunement à aller prendre la température. Elle n’est que peut optimiste à la perspective qu’une âme charitable lui ramène ses affaires - et même s’il y a parfois de bonnes surprises, tu restes peu convaincu également. Tu préfères te présenter car après tout c’est bien plus simple ainsi et elle ouvre la marche tout en déclinant son prénom, avant d t’avouer que finalement elle ne le connait pas le chemin vers le poste de secours de la plage. Cette dernière est vaste et principalement connu de ceux qui fréquentent le port en général. Tu prend donc à gauche en direction du lieu alors que Carmella te demande ce que tu venais faire dans les parages. C’est plus une interrogation  pour éviter les silences, ce qui ne te gêne pas de coutume mais ce n’est pas le cas de tout le monde.  « Une petite visite sur l’eau. ». C’est bref mais c’est la vérité, tu avais besoin de mettre un peu d’ordre dans tes idées. « Je ne vais pas vous retournez la question, je pense savoir ce que vous étiez venu faire à la plage. ». Courir ? Profiter du paysage ? Nager ? Sans aucune doute.

C

armella n’aime pas se sentir ainsi ; voler. Elle déteste ce qu’elle ressent et comprend un peu mieux les personnes qui se rendent au poste de police. Jamais jusqu’à ce jour, elle ne s’est retrouvée dans cette position inconfortable et elle sait que s’il advenait qu’elle sache qui lui a fait ce déshonneur, elle lui en ferait baver. Il vaut donc mieux pour l’inconnu que jamais, ô grand jamais, il ne se retrouve sur la route de la brune, sinon le voleur ou la voleuse, aura affaire à elle. Personne ne le souhaite, quand on la connait dans le cadre de son travail. Alors uniquement vêtue de son maillot de bain une pièce, elle marche aux côtés du jeune homme qui se nomme Aleph. Prénom original, selon la miss qui ne l’avait jamais entendu jusqu’alors, mais cela importe peu. Ce qui compte est qu’ils rejoignent le poste de secours de la plage, sait-on jamais, comme on dit. Cependant, elle n’y croit absolument pas, l’enquêtrice et poussant un soupir, elle admet ne pas savoir où il se trouve à l’inconnu. « Une visite sur l’eau. » Elle reprend ses mots et lève un sourcil. « Vous aviez besoin de prendre le large pour réfléchir, en somme. » Sinon pour quelle raison agir ainsi ? Surtout en s’en allant seul ? Aucune, de l’avis de la policière. « Ah oui ? » Croisant les bras sur sa poitrine, elle le trouve un peu trop sûr de lui, le jeunot. « Je suis forcément venue prendre un bain de soleil, simplement nager. C’est ça ? » Un mince sourire fend son visage tandis qu’elle lève les yeux au ciel. Comment peut-il se douter ce qu’elle est venue faire ? Il ne la connait pas et n’imagine en rien à quel point elle se tient en forme, non seulement pour sa fonction, mais aussi pour elle-même, afin d’évacuer tout stress ou colère. « Je ne pense pas que vous sachiez le "pourquoi" je suis venue ici, si je peux me permettre, Aleph. » Il peut bien faire le malin avec n’importe quelle autre femme, mais pas avec elle, c’est certain.

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En général lorsque tu viens sur le port pour emprunter ton voilier c’est bien pour une raison unique : celle de réfléchir, de faire le tri avec tout cela. Cela faisait bien longtemps que tu n’en avais pas ressenti le besoin, mais la disparition de ta compagne a changé beaucoup de choses. Trop sans doute. La jeune femme semble avoir visé juste et tu te contentes d’opiner du chef avant de lui répondre à haute voix. « C’est a peu près ça, votre déduction est rapide mais juste. ». Tu t’interroges si c’est une question d’instinct de sa part et si elle ne serait pas dans une branche professionnelle appartenant à la justice ? Tu ne sais pas, tu peux être dans l’erreur après tout. Ses prochains propos t’arrachent un rictus aux coins des lippes bien que discret. Sans doute, te trouvent être un peu trop audacieux dans tes suppositions mais ce n’est qu’une simple déduction. Carmella semble prendre la mouche suite à ton aplomb un peu trop pointé apparemment. Les mains dans les poches, tu hausses les épaules l’air nonchalant, le regard azuréen se baladant sur l’horizon où se dessine le poste de secours de la plage. « Eh bien disons que c’est une question d’instinct ? Je pourrais énoncé votre tenue mais cela n’est en rien une preuve mais vous semblez avoir un certain sans froid et une carrure de sportive sans que je ne m’avance trop. Et je pense que vous étiez donc venue nager pour profiter de la mer ».

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En effet, il ne faut pas beaucoup de temps à jeune brunette pour viser juste te concernant. Tu le lui fais remarquer par ailleurs. Elle te confie alors que c’est une déformation professionnelle. Tu fronces un sourcil non sans t’interroger un peu sur le métier qu’elle peut bien exercer. Tu en as une petite idée mais tu ne préfères pas t’attarder dessus. Si jamais elle désirait te le confier alors elle ferait peut être. Tu hoches donc lentement la tête, les mains dans les poches alors que vous approchez du lieu où tu l’accompagnais. Tu lui confies à ton tour ce pourquoi tu penses qu’elle a pu venir. Après tout c’était plausible et tu te montres franc. Son sens de la répartie t’arrache un sourire en biais mais discret à souhait car tu écoutes avec attention ses propos. Énième hochement de la tête, sourire accroché aux lèvres. « Je vois, je vois … je n’étais donc pas loin. Carmella. ». Tu la considères d’un sourire entendu, retenant un peu sa forme de réponse. « Le poste de secours est juste à trois minutes, on peut le voir d’ici. ». Lui dis-tu en l’invitant du bout du doigt à regarder en la direction que tu indiques.

(hj - aucun souci ne t'en fais pas )