tu comprends pas c'que tu fais ici. tu regardes la fête partir complètement en vrille sans être capable de faire quoi que ce soit. ça part en couille de tous les côté et toi t'es là, au milieu de tout ça. tu ne connais personne, tu ne peux donc pas prendre partie ou même t'en mêler. on t'a déjà regardé de travers lorsque t'as fait ton apparition auprès de ton meilleur ami, il vaudrait mieux que tu fasses profil bas pour le moment. tu finis ta bière d'une traite, jetant ton mégot de cigarette à l'intérieur du cadavre de bouteille. tu cherches du regard neal. c'est la seule personne que t'as envie de voir, la raison de ta venue sur cette plage. peut-être même la raison de ta venue au spring break tout court même. un peu paniqué de ne pas trouver du premier coup d'oeil ton ami, tu te mets à marcher, ne sachant pas trop où aller et que faire. tu finis par le trouver. seul, allongé sur une serviette. tu ne tarde pas à le rejoindre, t'asseyant à ses côtés, ton regard se posant directement sur sa personne. on peut dire que tes invités savent mettre l'ambiance. que tu dis en te mettant à rire. en vrai, tu sais très bien que ça touche neal que sa fête d'anniversaire se passe de la sorte. tu le connais par coeur, il n'a même pas besoin d'ouvrir la bouche, de dire quoi que ce soit pour que tu comprennes ce qu'il ressent au fond de lui. tu t'allonge à ses côtés, glissant ta tête dans le creux de son cou. tu te fiches pas mal que ça fasse des jaloux. toi t'es venu pour neal, et t'as pas l'intention de te montrer distant avec lui alors qu'il ne se sent pas bien du tout. qu'ils aillent se faire foutre. même pas capable de se tenir pour ton anniversaire. tu soupires, sentant immédiatement une haine monté en toi. comment pouvaient-ils foutre en l'air l'anniversaire de ton bébé ? tu comprenais tellement pas. c'est juste des putains d’égoïstes amour, moi je suis là, d'accord ? souffle-tu, venant embrasser tendrement sa joue, caressant ses cheveux du bout des doigts.


@Neal T. Hood

Ses soirées de groupes, ses fêtes s'avéraient toujours être un vrai désastre. Je pourrais peut-être apporter cette résolution de les éviter à présent en ayant peur que mon couple éclate sous mes yeux, comme celui de Milo, alors que je lui avais souhaité le plus grand bonheur. Mahé est le premier à s'éloigner du groupe, suivit de Milo qui bouscule Alex. Je ferme les yeux un moment, pour les ouvrir aussi rapidement. Non ce n’est pas un rêve, je sens toujours le sable sous mes pieds et l'air salin. Je découvrais cette nouvelle facette chez mon copain que je n’avais pas vu encore. Cette colère qui se remplissait au fur et à mesure sur son visage et qui s'élance vers Milo sans attendre. J'emboite son pas aussi rapidement, mais il va trop vite, j'en renverse ma bière sur le piège. «Merde Alex attends.» Trop tard, il atteint Milo en un temps records. Il le pousse une fois puis une deuxième fois. Mes yeux s'écarquillent. Je ne vais pas assister à ça. Ils vont en venir aux mains, c'est pas vrai. Et je connais l'impulsivité qui bouille en Milo. Cette colère italienne qu'Alex ignore encore. Je retiens ma respiration et l'explosion que j'attendais arrive. Je reprends mon enjambée vers les deux hommes n'entendant qu'une bride de ce qui est dit malgré les voix qui claquent dans l'air. De mon corps frêle et de mes arguments peu potables, je passe une main entre leurs deux torses en essayant de m’immiscer entre les deux au risque de recevoir un coup par accident. «Mais vous êtes complètements tarés ! Vous allez arrêter ça tout de suite.» Mais j'ai bien l'impression de n'être qu'une figurante dans toute cette histoire, le coeur qui veut exploser. Et pourtant je suis consciente d'être un puissant engrenage dans cette histoire. Ce petit mécanisme qui ne fallait pas enclencher. Tout ça pour une simple bise. Je regarde Alex cherchant toute la douceur que j’avais en moi. «Bébé, viens on rentre...» En espérant que cette demande serait assez pour tout arrêter.

M’exclure de cette soirée qui ne rime à rien. Voilà ce qui était important. Cette soirée où je devrais agir normalement et ne pas m’inquiéter de voir trop d’ex de mon homme dans les parages. Ça ne devrait pas m’inquiéter non plus de les voir s’embrasser comme les bons petits Italiens si bien élevés qu’ils sont. Pourquoi il n’a pas fait la même à l’autre troufion un peu plus tôt dans la soirée ? Lui, je ne m’aurais pas dérangé à lui mettre un pain en pleine poire, lui casser une ou deux dents au passage.
Mais à peine ai-je eu le temps de m’asseoir dos contre un rocher, qu’une personne (@Lukas O. Spritz) arrive vers moi, m’offrant une bière. Je le regarde, regarde la bière et hausse les épaules la saisissant. « Merci, mais ça ne m’empêchera pas de penser que cette soirée est nulle. » Je bois une gorgée au même moment où mon regard se porte sur @Alex Ralston qui marche à grande enjambée vers @Milo Novak et qui le pousse. Mon sang commence déjà à bouillir, mais lorsqu’il le repousse une deuxième fois, je plisse les yeux et me lève. « Tu m’excuses une minute ? » En fait je n’attends même pas que l’homme, donc je ne connais toujours pas le prénom, dise quoi que ce soit, que  laisse tomber la bouteille au sol et m’approche des deux crétins.
Haussant un sourcil, penchant ma tête sur le coté et croisant mes bras sur mon torse je m’adresse finalement à Milo. « Vas-y bébé. Sors les griffes, tire lui les cheveux, donne lui des gifles, mord le… » Dis-je sarcastiquement. Je n’ai pas entendu de quoi ils ont parlé, ni ne connaît le sujet de l’animosité entre eux, mais je trouve ça puéril. Alex et moi avons des raisons de vous en vouloir, d’être jaloux ou bien même suspicieux de votre attitude l’un face à l’autre, mais de là à en venir aux mains ? « On nous explique, parce que (@Veïa Alvisio) Barbie et moi on n’est pas certains de comprendre... »
Je ne suis pas là pour les empêcher de quoi que ce soit. S’ils veulent se rouler par terre et jouer aux cons, qu’ils le fassent, je veux juste comprendre à rime à quoi tout ça.
Je regarde Milo de nouveau, puis Alex et de nouveau mon homme, secouant la tête attendant une réponse.

J’pensais rester calme, ne pas faire de vague, mais ce coup d’épaule était en trop. Désolé Neal, désolé Veïa, mais je peux plus me contenir. Allant à vive allure vers toi, je me mis à te pousser à deux reprises, sûrement pour te provoquer autant que tu venais de le faire avec moi. Forcément, tu fis de même, mais m’y attendant, j’avais bien pris appui. « Tu t’approches plus d’elle ! » que je commençais alors à crier, alors que toi, tu partais sur un autre sujet, tout autre. Touché qui ? Ah oui, ton mec. Facile. « Tu compares une soirée dans un bar à une relation de plusieurs mois ? Tu sais que les comptes sont pas bons là. Dès que t’auras vraiment un truc à me reprocher, tu pourras l’ouvrir. Mais en attendant tu fermes ta gueule et tu la laisses tranquille ! » Parce que je reviens encore une fois à ma copine, celle que t’as brisé parce que t’es qu’un connard. Sauf que cette altercation, elle ne devenait plus binaire étant donné que ma copine venait nous rejoindre, s’interposant dans la lutte qu’on menait l’un contre l’autre, cherchant à apaiser les tensions. Mais rien que de savoir qu’elle te touchait, ça m’énervait. « Veia, bouge de là » Un ordre, ce que je ne faisais jamais mais la colère parlait pour moi et je ne voulais pas la blesser, je ne voulais pas être équivalent à toi, incapable de rendre une femme heureuse. Mais au moment où elle m’invitait à m’en aller, c’était ton mec qui débarquait, foutant de l’huile sur le feu. Viens me toucher ouais, on va voir ce qui va se passer. « Tiens, maintenant que t’es là, ta moitié veut savoir ce qui s’est passé entre nous. Tu lui expliques ? » Autant lui rejeter la patate chaude, parce que dans tous les cas, je savais que ça allait t’énerver. Autant que ça m’énerve te savoir avec ma meuf au final.

Tu as une bière entre les mains que Neal a ramené aux groupes. Tu es un peu déstabilisé dans ce groupe où tout le monde se connaît de très comme de loin. Tu es un loup solitaire ici, la seule que tu connais c'est Katalia. Une jeune femme que tu apprécies grandement, un énorme crush pour toi. Tu commences à ressentir de forts sentiments à son encontre. Tu restes collé contre elle, tu n'as pas envie de te séparer de la demoiselle. Tu as déjà eu à plusieurs reprises eu peur de la perdre définitivement. Aujourd'hui, tu sais que tu seras tout pour être avec elle le plus possible. Tu fais la rencontre de sa meilleure amie Meluzine, tu as déjà entendu parler d'elle. Alors, c'est un plaisir de pouvoir mettre un visage sur un prénom. Soudainement, tu croises le regard d'Améthyste. Tu es étonné de la voir à cette soirée. Tu t'inquiètes un peu de la tournure des évènements de la soirée aussi. Comme tu sais pertinemment que tu vas devoir dire la vérité à Katalia sur ta relation avec la jeune femme. Ce que tu redoutes arrive bien plus tôt que prévu. « Oui vas-y je t'écoute. » Du moins, tu pensais qu'elle allait prendre son temps. Foutaise. « C'est une amie à-moi. Sauf, qu'elle ressent de l'attirance pour moi. » Tu poses ton regard sur Katalia qui a changé d'expression faciale lorsqu'elle a vu Améthyste débarqué à la fête. Tu lui relèves la tête pour te regarder dans les yeux. « J'ai des yeux que pour toi Katalia. Les autres femmes ne m'intéressent absolument pas, tu m'entends ? » Tu as besoin d'être honnête et franc avec elle. Elle a uniquement besoin de regarder dans les yeux pour qu'elle comprenne que tu ne mens pas.

@katalia borgia @neal t. hood @meluzine i. heatherton @améthyste l. wagner

Un soupir franchi mes lèvres tandis que la blonde s'élance à la suite de son copain. Ou peu importe quel lien, elle peut avoir avec lui. Restant quelques instant sur place, mon regard posé sur le trio (Alex, Milo, Veïa), j'ai un doute à ce que la colombe puisse les séparer de par sa seule présence. Mais bon, ça reste des grands garçons non? Ils sont capable d'être raisonnable un instant, théoriquement. ...ou pas, si je me dis aux poussées qui se donnent et aux éclats de voix qui volent, mais donc je suis trop loin pour comprendre les paroles. Charmant… Après, je reconnais que je ne suis pas de ceux qui se limite nécessairement très bien lorsqu'on me pousse à bout, alors dois-je vraiment attendre mieux des autres?

Secouant la tête, mon regard se tourne vers Neal pour juger de son état, faire pencher la balance entre l'intervention ou non. Son inquiétude n'est pas difficile à deviner, mais pourtant, ce n'est pas ce qui m'accroche le plus, c'est la proximité de l'autre mec (Tomas) près de lui. En un mouvement absent, mon pouce passe sur mon annulaire désormais sans anneau. Faut croire que c'est pas tout qui a été dit… Voulant faire un pas dans leur direction, j'en suis plutôt attirer vers le centre de crise, de par une main à mon bras. Des ordres atterissent dans mes tympans et je lui dirais bien qu'il y a d'autres façons de le demander, mais… il (Lukas) a pas tord en fait : on est mieux d'intervenir avant que le raton ne se mette en tête de le faire lui-même. "Ça va…" Marmonnais-je en lui emboitant le pas, plutôt qu'il ne continue à me tirer. Tant qu'à ce que quelqu'un se fasse détester, autant que ce soit un inconnu ou semi-inconnu! Et puis, si l'autre a le tempérament à éclater comme ça soeur, meh, je plains un brin celui qui trouvera la trajectoire de ses poings. Sauf que comme un con, je me place dans la mesure, aidant Lukas à les séparer, se gardant l'un et l'autre en bouclier, dos à dos. M'adressant au quatuor, même si je n'en vois surtout que deux, j'essaie de rester vaguement souriant. "On peut considérer que le show est terminé, non?" Proposais-je. "Sinon, la grande finale peut probablement se faire ailleurs." Indiquais-je, le sourire toujours au coin des lèvres, mais le ton moins chaleureux, appuyé d'un signe de tête vers la sortie de la place. Allez, les mecs, c'était tranquille comme soirée, ce serait bien que ça le reste. Z'avez qu'à tirer à pile ou face pour savoir qui reste ou qui sort en premier, tant que vous allez régler ça ...je sais pas, en privé, ça serait peut-être mieux.

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c'est rare que je me mette vraiment en colère. d'ordinaire j'applique le sarcasme ou l'ignorance... c'est plus simple et surtout ça fait bien plus mal.
mais comme toutes les armures du monde, il y a une faille. et ma faille c'était l'impulsivité, la jalousie.
qu'on nous reproche de nous reparler, c'est une chose. qu'on me reproche d'avoir fait du mal à veïa, c'est une chose... il n'y a pas un jour où je ne me maudis pas d'avoir manqué d'honnêteté.
et bien que les poings soient serrés, la haine soit dans le regard. de ces fronts qui se collent, de la rage qui donne chaud. « elle est libre de faire ce qu'elle veut ! » me parler ou me détester, c'était son choix. « le patriarcat c'est passé de mode, trou du cul. » les insultes, j'ai l'habitude.
le jugement des autres, le bullyshame... qu'on me montre du doigt également. je n'ai jamais cherché la pitié, j'ai toujours su me protéger. « je m'en fous de ce que tu penses, veïa est libre. » de ses choix, de vivre. peu importe la jalousie qui coule dans tes veines, c'est comme ça et pas autrement.
sans quoi tu feras les même erreurs que moi... et c'est pas ce que je te souhaite. mais la colère ne retombe pas pour autant.
on savait qu'on se détesterait. tu ignores seulement pourquoi, moi, je peux t'en vouloir. parce que j'ai la jalousie facile... et je déteste qu'on puisse me faire imaginer avoir touché mon mec.
possessif, c'était facile pour moi de voir rouge rien qu'au moment où tu as dit avoir passé une soirée au bar... et après ? il s'est passé quoi ?
veïa entre nous, le regard qui se baisse. « v'... » alors que l'autre débile lui aboie dessus. super le copain en carton...
mais c'est mahé qui apparait, rempli de sarcasme et d'amusement ? barbie, lui... comme si nous venions de tromper tout le monde. comme si le simple fait qu'on ait parlé ait suscité assez de doutes pour qu'on nous reproche la fin du monde.
mais pour une raison que j'ignore, le simple fait qu'il lui adresse la parole, lui demande d'expliquer quelque chose qui a, finalement, pu exister... ça me fait vriller. ça me fait vriller parce que j'imagine, et je veux pas imaginer. il est à moi, mahé, il est à personne d'autre.  
contournant la blonde, le poing serré et je frappe. une seule fois, grimace par la douleur, recule pour éviter la réplique, use de la surprise pour cracher et fuir. « rien à foutre de ce que tu as fait avec mahé, si tu t'approches, je te tue, si tu le regardes c'est pareil. » le regard levé vers les deux héros de la soirée. « j'approche pas de veïa, t'approche pas de mahé. t'es pathétique, mais je te souhaite de t'assagir. » attrapant mahé par le bras, lançant des éclairs de haine à tous ceux qui se pensent bons copains. ramassez le votre pote, je m'en branle. « je rentre, tu fais ce que tu veux... mais si tu retournes vers lui, tu m'oublies. » je me massais les phalanges, j'avais excessivement mal. petit corps de lâche, on peut pas le nier.
un geste de la main à neal, signe d'au revoir et d'excuse à la fois.

alex ralston, je te hais.