Jeudi 29 février. Début de soirée.
La sonnerie retentissait soudainement alors que j'étais sur le point de partir travailler au Lord Hobo pour la soirée. Je connaissais cette sonnerie par cœur. Je savais ce qu'elle signifiait. Une mission pour la Mafia venait de tomber. La tension parcourait brièvement mon corps, mais elle était bien vite remplacé par l'excitation. Le démon en moi sautait de joie. La bête assoiffée de ce monde était plus que ravie. Et moi... Moi j'étais partagé. Une partie de l'être ressentait toutes les émotions de mon côté sombre. Cependant, l'autre partie de mon être ressentait l'angoisse. L'angoisse de tuer quelqu'un de nouveau juste parce que je n'étais pas foutu de me contrôler. L'angoisse de ressentir ce besoin de me faire baiser pour redescendre après la mission alors que je savais que cela ne pourrait pas arriver. L'angoisse qu'il m'arrive quelque chose aussi. Ouais, elle était là cette panique. Juste tapie dans un coin. Soupirant, je téléphonais à ma boss au Lord Hobo pour dire que je ne viendrais pas ce soir et je m’empressais de remonter dans la chambre pour changer de vêtements. Je m'habillais d'un costume totalement noir. Le pistolet était glissé à ma ceinture. Les couteaux prenaient leur place à ma ceinture et à ma cheville. Ma mission n'était pas risquée normalement. Comme toujours, j'étais simplement censé trouver la proie, faire passer le message ou la conduire au lieu voulu. Cependant, je préférais être préparé au cas où les choses tournent mal. Mes prunelles relisaient une ultime fois le message. Ce message me donnant l'heure, le lieu, la description et la mission. Ce soir, je devais conduire un homme à une chambre précise. Attrapant mon chapeau que je plaçais sur ma tête, je m’empressais de sortir de la maison et de me glisser en voiture. Je me garais à plusieurs rues du lieu indiqué proche de l'hôtel où je devais finir. Mes prunelles sombres surveillaient l'heure. Et, rapidement, tout se lançait. Cigarette coincée au coin des lèvres, j'attendais la proie en prenant le temps d'observer la rue pour éviter les mauvaises surprises. Il arrivait. La cigarette était balancée. Je me plaçais dans son dos. La lame du couteau posée contre lui, je soufflais exactement les propos qui m'avaient été écrits. C'était simple. C'était aisé. Pourtant, tout tournait soudainement à l'Enfer. Un coup de feu était tiré. Dans ma direction. La proie tombait au sol. Mes sourcils se fronçaient. Je sortais mon flingue à la recherche du coup de feu. Un second coup se faisait entendre. La douleur traversait mon épaule droite me tirant un cri. J'étais bien trop à découvert là. Malgré la douleur, je m’empressais de bouger. Je hâtais le pas jusqu'à l'hôtel que je savais à quelques mètres. Je pénétrais dans l'hôtel en baissant la tête. Me faufilant en toute discrétion, j'empruntais les escaliers arrivant dans un couloir. Grimaçant sous la douleur, je tentais d'ouvrir les portes de chaque chambre sur ma route. Je ne saurais vous dire combien de portes j'avais essayé d'ouvrir. Mais, je soufflais de soulagement lorsqu'une porte finissait par céder. Je m’empressais de verrouiller la porte avant de tirer sur mon costume pour jeter un coup d'œil. Il y avait du sang, mais pas de trou. La balle avait dû m'effleurer. Il fallait que je m'occupe de soigner rapidement cela avant de téléphoner à Rob. Alors que j'étais prêt à rejoindre la salle de bain de la chambre pour les soins, une voix se faisait soudainement entendre dans celle-ci. De l'italien. Des pas se rapprochaient. Le flingue était aussitôt sorti et pointé en direction de la voix. Les doigts sur la gâchette. J'étais prêt à tirer.
La sonnerie retentissait soudainement alors que j'étais sur le point de partir travailler au Lord Hobo pour la soirée. Je connaissais cette sonnerie par cœur. Je savais ce qu'elle signifiait. Une mission pour la Mafia venait de tomber. La tension parcourait brièvement mon corps, mais elle était bien vite remplacé par l'excitation. Le démon en moi sautait de joie. La bête assoiffée de ce monde était plus que ravie. Et moi... Moi j'étais partagé. Une partie de l'être ressentait toutes les émotions de mon côté sombre. Cependant, l'autre partie de mon être ressentait l'angoisse. L'angoisse de tuer quelqu'un de nouveau juste parce que je n'étais pas foutu de me contrôler. L'angoisse de ressentir ce besoin de me faire baiser pour redescendre après la mission alors que je savais que cela ne pourrait pas arriver. L'angoisse qu'il m'arrive quelque chose aussi. Ouais, elle était là cette panique. Juste tapie dans un coin. Soupirant, je téléphonais à ma boss au Lord Hobo pour dire que je ne viendrais pas ce soir et je m’empressais de remonter dans la chambre pour changer de vêtements. Je m'habillais d'un costume totalement noir. Le pistolet était glissé à ma ceinture. Les couteaux prenaient leur place à ma ceinture et à ma cheville. Ma mission n'était pas risquée normalement. Comme toujours, j'étais simplement censé trouver la proie, faire passer le message ou la conduire au lieu voulu. Cependant, je préférais être préparé au cas où les choses tournent mal. Mes prunelles relisaient une ultime fois le message. Ce message me donnant l'heure, le lieu, la description et la mission. Ce soir, je devais conduire un homme à une chambre précise. Attrapant mon chapeau que je plaçais sur ma tête, je m’empressais de sortir de la maison et de me glisser en voiture. Je me garais à plusieurs rues du lieu indiqué proche de l'hôtel où je devais finir. Mes prunelles sombres surveillaient l'heure. Et, rapidement, tout se lançait. Cigarette coincée au coin des lèvres, j'attendais la proie en prenant le temps d'observer la rue pour éviter les mauvaises surprises. Il arrivait. La cigarette était balancée. Je me plaçais dans son dos. La lame du couteau posée contre lui, je soufflais exactement les propos qui m'avaient été écrits. C'était simple. C'était aisé. Pourtant, tout tournait soudainement à l'Enfer. Un coup de feu était tiré. Dans ma direction. La proie tombait au sol. Mes sourcils se fronçaient. Je sortais mon flingue à la recherche du coup de feu. Un second coup se faisait entendre. La douleur traversait mon épaule droite me tirant un cri. J'étais bien trop à découvert là. Malgré la douleur, je m’empressais de bouger. Je hâtais le pas jusqu'à l'hôtel que je savais à quelques mètres. Je pénétrais dans l'hôtel en baissant la tête. Me faufilant en toute discrétion, j'empruntais les escaliers arrivant dans un couloir. Grimaçant sous la douleur, je tentais d'ouvrir les portes de chaque chambre sur ma route. Je ne saurais vous dire combien de portes j'avais essayé d'ouvrir. Mais, je soufflais de soulagement lorsqu'une porte finissait par céder. Je m’empressais de verrouiller la porte avant de tirer sur mon costume pour jeter un coup d'œil. Il y avait du sang, mais pas de trou. La balle avait dû m'effleurer. Il fallait que je m'occupe de soigner rapidement cela avant de téléphoner à Rob. Alors que j'étais prêt à rejoindre la salle de bain de la chambre pour les soins, une voix se faisait soudainement entendre dans celle-ci. De l'italien. Des pas se rapprochaient. Le flingue était aussitôt sorti et pointé en direction de la voix. Les doigts sur la gâchette. J'étais prêt à tirer.
@Salvatore Denaro
(Neal T. Hood-Spritz)