mains qui frotent tes bras. Ton regard suspendu au sien. Tu ne baisses pas les yeux, préocupé parce ce qu'il se passe dans ta tête. Les barrieres faiblissent. " je tiens à toi " la gorge elle ne se dénoue pas. Tu la sens qui se ressere. " assez pour ne pas vouloir que tu interviennes la dedans "

La révélation frappe. S’écrase contre sa cage thoracique. Broie ses vocalises. La voix lui manque durant de longues secondes. Tu l’as cherché. Chuchote sa conscience. Avait-il vraiment pensé qu’il n’y avait que du jeu ? Que jamais, il ne susciterait autre chose ? Pourtant, il devrait le savoir. Il sait exactement l’effet qu’il peut produire sur les autres. Il l’utilise. Manipule pour atteindre des objectifs. Peut être qu’il s’était plongé dans une illusion en pensant qu’elle était trop détaché. Trop sécuritaire pour ressentir quoi que ce soit. Et lui ? Qu’est-ce qu’il ressent ? Flou à demi. Se remémore l’agacement de la voir avec un autre. Jusqu’à ce qu’elle apparaisse dans sa mémoire. Lena. « Remonte dans la voiture ou j’prends l’volant. » Il ne dit rien. Ne soulève pas la déclaration. L’ombre se détourne. Montre le dos à la

mot sur cette véritée. Sa réaction te fait douter. Silence qui pèse. Tu l'observes, réfléchir pour finalement se détourner de toi. Voix qui t ordonne. Tu l'observes, te tourner le dos à son tour. Lève les yeux aux ciels. Tu gardes le silence, mort cette lèvre inférieur. " non, je monterai pas." il ne se tourne pas. Tu t avances aussi vers lui. Doigts qui touchent à ton tour son epaules, plus difficile à tourner. Vos regards se croisent de nouveau. " pourquoi tu le fais pas ?  Stopper, m ignorer. T étais bien parti. "

Défiance. Dans son dos, s’élève la voix. Il imagine aisément son attitude. En silence, les pas de la brune se font imperceptibles. Seul le froissement de sa robe, trahit son mouvement. Patiente l’ombre. Attend de voir ce qu’elle va faire. Froid est le contact, quand sa main s’abat sur son épaule. Imite son action précédente. Comme une ironie dansante. En flottaison dans l’air, sa question réclame plus qu’une réponse. Elle réclame un aveu. Mis au pied du mur. Il déteste ça Scott. Qu’on quémande ses pensées. Il voit ça comme un ultimatum. L’égoïste garçon ne veut pas partager. Préfère tout enfouir dans sa tête. Garder pour lui sa réflexion. Pour à loisir, agir comme ça l’arrange. Ne jamais donné à l’autre de quoi se servir. Par refus que ça se retourne contre lui.  parce que je peux pas. Sa conscience le nargue. Ricane. La vérité c’est qu’il s’est attaché à elle. Pas au point d’avoir des sentiments, parce qu’il est déjà prisonnier. D’une autre. Une qu’il n’aurait jamais vraiment. Mais elle est là, Ollie. Et c’est déjà trop. « M’force pas à l'faire moi-même. » Emeraudes colériques. « Monte. »

amertume dans la gorge. sentiment d'avoir trop donnée, d'en avoir trop dit. tu refuses de monter dans la voiture, pas avant d'avoir poser ta question. en vérité, tu en as des milliers mais tu choisis celle-ci. ovale qui te fait face, il est fermé scott. ce nouveau silence qui s'installe. il ne dit rien. ignore de nouveau ta question. colère qui déborde. t'aimerais pouvoir la contenir d'avantage mais t'y arrives pas. jeu qui se dessine sous tes yeux. consciente d'en avoir trop donné. " essaye pour voir ! " tu te mets à marcher, épaule qui tape contre la sienne. tu le pousses avec ta force à toi. tu marches, t'éloignant volontaire de la voiture.

Le caprice en action. Téméraire, la gamine s’éloigne de lui. A l’opposé, elle prend direction. Teste les nerfs de l’ombre. Lui qui la regarde partir. Peint ses opales, la colère. A sa suite, il s’élance. « T’es sûr de toi ? » Utilise une autre tactique. Humeur changeante. Témoigne de sa personnalité lunatique. Rictus narquois. Se met en marche derrière elle d’un pas lent. « T’as vraiment envie que j’te traine ? » Passe de l’ombre à la lumière. Lampadaire qui brièvement, illumine son ovale. « J’vois, t’es tellement désespéré qu’tu ferais tout pour que j’te touche. » Il la provoque. L’ego parle avec aisance. Méprise la jeune femme.

tu marches, à contre sens du vent. buté. obstiné. malgré la fraicheur, elle te fait du bien. visage qui se tourne en l'entendant te répondre. il te suit. toi qui pensait qu'il n'insisterait pas. tu t'es trompée. " va-y scott. essaye, je t'ai dis. " tu ne te retournes pas pour lui répondre. les pas, toujours présent derrière toi. il continue de te suivre. obscur tu t'éloignes des lampadaire. parce que t'es bien plus à l'aise dans le noir. corps qui s'immobilise de nouveau, face à sa provocation. tu souris, mais un sourire sarcastique sur tes lèvres. tu pivotes et fait demi tour. corps qui vient se planter devant lui, répondre à sa provocation. parce que c'est comme ça. impossible à ignorer " la réalité, c'est que tu peux plus me toucher scott. " tu plisses les yeux. " t'as trop peur "
@Scott Guerin

S’embrase, la flamme du jeu. Ondule dans ses opales. Presque hypnotique. Devant lui, elle accourt. Se tient fière. Ravie de ce qu’elle lui balance à la gueule. « Peur ? » Rictus provocateur. La froideur émane de ses traits. « Peut-être que j’ai juste plus envie d’te baiser.. » A l’aise dans son rôle habituel. « …maintenant que je t’ai baiser. » Vaine tentative. Il le sait, mais la tente quand même. De par sa simple présence, il la défie. Cherche à évacuer sa frustration. Celle liée à cette soirée merdique. A l’adrénaline du danger. Au risque qu’il avait pris en la rejoignant dans cette pièce. Il avait tout de même gardé la tête baissée pour éviter les caméras. Maigre consolation.

jeu différent des autres fois, celui là, il cherche à faire mal. tu ne recules pas cette fois, non. tu viens à lui, non pas pour l'écouter mais pour le confronter. provocation, les mots qui sortent avant de réfléchir. rire frénétique qui émane de ses lèvres. t'aimerais juste le faire taire, lui fermer sa bouche, le noyer dans ces mots. " ouai peur  " tu affirmes. toi qui suppose sans pour autant savoir. pion que tu avances. ta mâchoire se serre, tes yeux rugissent alors qu'il continue à te provoquer. t'avances sans réfléchir, corps qui vient se poster devant lui. à quelques mètre seulement, le visage proche, assez proche pour sentir son parfum.  tes opales ne bougent pas, le fusille. " peut- être mais ose dire que ça, ça ne te fait pas peur aujourd'hui ! " vos corps s'évitent depuis ce soir là. tentation sans doute pour lui, tu t'étais tenue à distance. tu ne bouges pas.  
@Scott Guerin

Rire qui se contente de l’effleurer. Il ne l’atteint pas Scott. Il ne fait que renforcer sa nouvelle stratégie. Piétiner l’égo de son interlocutrice, mais elle est douée Ollie. Pour résister. Ne pas se laisser écraser. La distante anéantie, elle se rapproche. Corps si proche. Postés l’un en face de l’autre. Séparé par un mince espace dont l’air nocturne envahi. « Qu’est-c’qui m’fais peur Ollie ? » Il sait où elle veut en venir, mais il joue les ignorants. Continue de battre l’air pour gagner du temps. Rester sur place sans aller trop loin. Autour d’eux, la nuit se fait silencieuse. Presque inquiétante. Là. Perdu dans les ruelles malfamées, mais tout ça, le duo l’ignore. Continue le duel inutile. De brasser le vent.