les battement de ton coeur qui raisonne dans tes oreilles. tu n'as jamais été dans ce genre de situation et pourtant l'adrénaline court dans tes veines. tu ne ressens ni le froid, ni la douleur. regard qui croise celui qui ne devrait pas être là. tu relèves le regard et tu l'aperçois l'homme. suspendu, le regard qui observe, cherche vos silhouettes. scott attrape un escargot et le jette un peu plus loin. bruit qui attire l'inconnu et pars à votre recherche. tu profites des quelques secondes pour reporter ton attention sur scott. " ma voiture est par la-bas. la tienne se trouve ou ? " signe de tête qui indique la petite rue sur la droite. toujours a genou, l'inconnu ' qui t'avait amener jusqu'à la pièce pour te changer ' revient, il se dirige vers l'endroit ou scott avait balancer l'escargot. regard qui croise le sien, tu veux savoir s'il est prêt. tu sors de ta cachette, branche qui écorche ton visage. tu te mets à courir suivit de prêt par l'étudiant.      

Elle court dans ses veines. L’adrénaline si forte. Du buisson, les deux silhouettes s’extirpent. Le colosse derrière se met en mouvement. Trop lourd. Pas assez rapide. Dans la voiture, les ombres s’y engouffrent. « Démarre putain ! » File la voiture et pendant un instant, il respire. « Dis-moi que c’pas ta vraie caisse. » Quelle erreur de débutante ça serait, de venir avec sa propre voiture. Elle qui porterait sa plaque unique. Avec le risque, que l’inconnu imprime en mémoire, le code unique. Avachie contre l’appuie tête, il se frotte nerveusement le front. La soirée défile dans son crâne. Apparait comme des flashs. Rapide.

la respiration qui s'accélère pour compenser les battements de ton coeur. tu cours aussi vite que tu peux jusqu'à ta voiture. les clés en main, tu ouvres la voiture. monte dans la voiture, tes gestes sont rapides. tu actionnes la clès qui allume le moteur, tu mets la première. " je démarre bordel ! " le stresse qui s'affiche. il s'approche et t'accélères au moment ou il frappe le coffre de la voiture. accélération non mesuré, la voiture glisse et fonce à travers les ruelles. tu roules. le coeur qui ne se détends pas. tu regardes dans ton retro alors qu'il te pose la question. " elle est pas à moi, cette voiture. " t'avais réfléchi ollie avant de venir. tu roules assez longtemps. silence qui s'installe. tu avances pour finalement t'arrêter subitement. regard qui se tourne. " pourquoi ? "

Du cauchemar, ils s’éloignent. Sur leurs ovales, clignote les lumières de la nuit. Brièvement, il ferme les paupières. A coup. Légèrement propulsé en avant, il rouvre les yeux. Porte son regard sur la brune. « Pour pas qu’on remonte à toi. » Inspire le garçon. Accuse la descente d’adrénaline. Pour enfin l’observer elle. « T’comptais faire quoi ? T’foutre à poile l’temps d’une soirée en espérant avoir des infos ? » Assassines prunelles. « Non attend, j’ai mieux. T’voulais bosser pour lui. Espionner en pensant choper des infos qui t’mènerais à ton père ? Tout ça bien sûr en portant une perruque d’merde et en faisant la pute. »

" et tu pouvais pas te contenter de fuir ça aussi ? " votre derniere discussion avait ete claire. Assez pour ne pas te poser de question en venant ici. Tu pensais avoir écarter toute les personnes a qui tu tenais. Tu t etais trompée. Visage qui se tourne vers toi. Les yeux qui te fusillent. La machoir qui se crispe." Descend de la voiture. " serieuse. Corps qui ne bouge pas. Tu retires ta ceinture pour ouvrir de toi meme la portière. " quand j etais avec toi. Jouer a la pute ne te derangeait pas ! " mot cinglant qui sort de tes levres. " pour mon père, je devrai me retenir ?! " le corps toujours immobile. Tu la sens monter cette colère. " tu devrai pas etre la ! Continue de me fuir scott, vraiment parce que j arreterai pas de le chercher "

Pulse dans son sang. Le danger. Lentement, son rythme cardiaque se calme. S’apaise à mesure qu’ils s’éloignent du lieu maudit. Finit par répondre hargneusement à l’interrogation de la brune. Là dans l’obscur habitacle, tourne son visage vers elle. Brièvement, la lueur des lumières extérieurs, passe dans ses prunelles. Fait ressortir l’éclat verre bouteille. Voiture soudainement immobilisé, elle se tourne vers elle Ollie. Lui ordonne de descendre. Boucle de la ceinture qui claque. Les orbes qui s’enflamment. Vers lui, elle se penche pour ouvrir sa portière, mais il l’ignore Scott. « Pour ton père ?! » Les cordes vocales, relâchent le rire sardonique. « Dis-moi, quand tu t’feras buter ou enlever pour d’la prostitution, t’crois qu’tu lui seras utile à ton papa ? » La carcasse sombre qui s’abaisse. Emplis la vision de la brune. « En fait le problème, c’pas d’avoir niqué ton plan d’merde. »

bredouille. tu n'as pas appris grand chose en allant là-bas. tu t'attendais à plus de réponse, plus d'indice. le sang qui bouillonne. t'ouvres la porte pour qu'il parte. corps qui ne bouge pas, il ignore la porte de sorti que tu viens de lui donner. tu pivotes sur ton siège conducteur pour être face à lui. question qu'il te pose. tu l'interroges du regard. son rire qui inonde la voiture. visage qui se recule, dégouter de l'entendre rire. papa. pulsion qui vibre dans ta gorge. gifle tes souvenirs en deux secondes. ce mot, tu ne l'avais plus employer depuis des lustres. mot qui a du sens, qui te porte aux tripes. papa. il te regarde et assène. tu pivotes de l'autre sens, ouvre la portière. tu sors. vent frais qui retient cette envie soudaine de t'effondrer. tu ne le feras pas, pas devant lui, devant personne. parce que tu te caches quand c'est comme ça. adrénaline qui retombe. t'entends la deuxième porte claqué, dos à lui. " c'est quoi le problème, va y je t'écoute scott ? "      

Les regards qui s’affrontent. Illusion d’abandon. De la voiture, la brune s’extirpe. A travers le part brise, il la voit s’isoler dans la froideur nocturne. De dos, sa robe épouse sa silhouette. Rend sa présence incongrue dans cette ruelle. Avant même qu’il ne comprenne, le brun est dehors. L’air glacial traverse le tissu de sa chemise. S’accroche à son derme. Comme elle peut. Sauf, qu’il n’en ressent pas la morsure. Toujours dos à lui, elle pose une nouvelle question. Rebondis sur les mots prononcés dans la voiture. Arrivé à sa hauteur, il l’attrape par l’épaule. L’oblige à le regarder en face. « C’est l’jeu l’problème. » Les orbes d’un vert lisse. Sans vague. « Ose m’dire que tu m’aurais demandé d’partir si j’avais continué. » La voix se fait posée quelques secondes. « Dis-le. »

bras croisée contre ta poitrine. les mains qui encerclent tes bras. il fait pas chaud mais tu ne ressens pas le froid. pieds nu dans la ruelle, tu te fiches bien de l'image que tu renvoies. après tout, tu ne t'en es jamais soucier. robe qui flotte au rythme du vent. question qui reste en suspend. tu le sens derrière toi. il s'approche. doigts qui touchent ton épaule pour te retourner. regard qui croise le siens. gorge se noue de nouveau. mots qui s'élèvent. il te demande d'avouer. " pourquoi, je t'aurai demander de partir ? " évidence même. les épaules qui se soulèvent. tu ne l'aurais pas fait ollie. place qu'il avait réussi à prendre au fur et à mesure de ce jeu.

Face à face. Souffre dans l’atmosphère. Stagne sur leur serpentine assassine. Frêle gamine. Transparaît, la Ollie fragilisée. Les bras croisés contre sa poitrine, elle apparaît lasse. Derrière elle, l’insurgé a disparue. « Dis-le. » Il ignore sa question. Il refuse de lâcher Scott. Tient tête à son interlocutrice. Entre dans la faille qui se dessine. Elle sait parfaitement de quoi il parle.