au diable, les promesses. tu te l'étais promis ce soir-là. dans ta voiture, tu souffles. regard qui s'attarde sur ton rétro, tu es différente de celle de d'habitude. artifice plus prononcé, robe courte pour allez avec les circonstances du lieu. tu veux t'acclimater. perruque sur tes cheveux. long avec une frange. élégante mais pas vulgaire. (outfit). dans ce bar régnait une ambiance particulière, sobre et mystérieuse à la fois. les curieux n'y avaient pas leur place. d'un pas décidé, tes talons claque sur le sol mouillé. tu rentres facilement prétextant un rendez-vous avec le bras droit du patron. une fois à l'intérieur, il n'était plus question de voir son visage ollie... tu t'attardes un peu trop. corps qui s'élance légèrement. tu parais néanmoins à l'aise ici et pourtant, tu ne l'es pas. tu commandes un martini. attends patiemment. visage qui se tourne. tu regardes, t'observes jusqu'à tomber sur ce visage. gorge qui se presse, tu manques quasiment de t'étouffer avec ta gorgée. serveur qui se presse. il te tends une serviette. tu déconnectes un petit instant, le regard qui dévie et qui ne fait plus attention. quelques secondes plus tard, tu relèves ton visage. l'ombre est parti. sourcils qui se froncent. impossible. tu n'as pas le temps de réfléchir qu'une voix s'élève en tas direction. " madame ? " hallucination sans doute. " dawson. " menteuse. " voulez vous bien me suivre, on va parler là-bas. " tu souris légèrement. prête à faire ton je ne sais quoi.    

Ambiance feutrée. Saleté maquillée par le luxe. Elle dégouline sous la moquette. Le papier peint. Gorgée par les déviances des hommes. Les bas instincts crasseux s’agglutinent sur chaque meuble. Chaque fauteuil. L’ombre évolue depuis un bon quart d’heure. Questionne sous couvert de flirt. Observe sans savoir quoi réellement chercher. Se fond dans la masse. Bas de pantalon de costume et chemise noir. De son coup, dépasse la couronne de laurier. Les mains tatouées, elles, attirent l’œil. Les femmes soudainement plus encline à en dire plus. A parler d’un propriétaire impitoyable. Attire l’œil. La silhouette élancée à la robe affolante. Fluide est la soie qui l’habille. Il n’est pas sûr de la reconnaitre. Pas avec cette perruque, mais sa posture la trahit. Et lui donne accès à ses traits familiers. Mâchoire crispée, il sent les nerfs qui montent. De la voir ici. De prendre autant de risque. Toute seule. Echange visuel. Presque vu, il se retire sur le côté. Attend de voir ce qu’elle va faire, avant d’intervenir. C’est cet instant, que choisis un homme pour l’accoster. Homme qu’il reconnait comme étant un recruteur. Putain. Impossible pour lui d’intervenir et de prendre le risque de les foutre dans la merde. Aussi, il se contente de suivre le duo, tout en se tenant à l’écart.

oublie l'hallucination. esprit qui se focalise de nouveau. tu suis cet homme. laisse à l'abandon ce verre à moitié plein. ton pas est lent. t'observes au passage les recoins plus secret de ce bars. silhouette qui s'arrête et qui se tourne vers toi. " hm. enfile ce qui a sur la banquette et après vient, on sera dans le bureau là bas " rapide coup d'oeil pour te montrer le fameux bureau. il t'observe, regarde le potentiel que tu dégages. ce n'est pas la première fois qu'on te regarde comme ça, comme un vulgaire bout de viande. " d'accord. à tout de suite alors. " tu t'avances et il referme la porte derrière toi. sac que tu déposes sur la banquette. ton souffle se relâche comme si tu retenais ta respiration depuis le début. tout ce passe comme tu l'avais prévu. seulement, tu sais qu'il te manque quelque bride. tu t'avances pour finalement voir ce qui t'attends sur cette banquette (outfit)derrière le paravant, tu retires une bretelle, puis l'autre. robe qui tombe au sol, tu retires tes sous-vêtement pour enfiler ceux-là. porte qui s'ouvre, les mains qui se portent à ta poitrine. " j'ai pas terminé. "

A l’écart, l’ombre suit le duo. Marque un temps d’arrêt quand ils pénètrent une pièce. Pendant un instant, il ne sait pas s’ils vont y rester enfermés. Et il jure Scott, parce qu’aucune idée ne lui vient pour la sortir de là. Pris au dépourvu. Il réfléchit encore quand le type sort. Derrière lui, il abandonne Ollie. Agir sans réfléchir. Patiente jusqu’à ce qu’il n’y est aucun regard braqué sur ledit porte. Puis, s’élance. La nonchalance même. Faussement joué pour ne pas attirer l’attention. Poignée en main. Ouvre la porte pour s’y engouffrer. Ambiance feutré. Tout ce velours, ça lui donne la gerbe. Pas d’Ollie. C’est son ombre qu’il discerne derrière le paravent. La main recouvre sa poitrine et à ses pieds, gît une masse informe. Ses vêtements. Putain c’quoi c’bordel. Crie sa conscience. Pourtant, il connait déjà la réponse. Elle endosse le rôle de la strip-teaseuse pour infiltrer les lieux. Comme si une simple perruque pouvait duper ce genre de types. « Rhabille-toi. »Sa voix pénètre l’air. Révèle sa présence.

souffle bruyant que tu entends. les mains qui cachent ta poitrine. tu es immobile, ne bouge pas avant que ton regard cherche à voir qui se cache derrière le paravant. tu vois pas grand chose ollie. une ombre proche de la porte, c'est tout. voix qui t'ordonne et qui s'élève. tu la connais et tu t'y étais habituée. tu t'abaisses pour reprendre ta robe et penche la tête pour le voir comme pour t'assurer que tu ne rêves pas. illusion qui se dessine. tes traits se referment. tu grognes. " putain... " plan qui change, évolue. tu n'avais pas réfléchi pour deux. visage qui s'éclipse. tu te rhabilles, robe qui glisse le long de ton corps. tu ne prends pas le temps de remettre tes escarpins. silhouette qui jaillit, tu t'avances vers lui et sans prévenir tu viens le pousser en avant. " mais putain qu'est-ce que tu fous ici ? " chuchotement parce que tu ne peux pas parler fort. " tu devais pas être là " corps en mouvement qui cherche une solution. main qui se colle contre ton front, t'aimerais retirer cette perruque qui se colle contre ta peau moite. " pars. " avec lui à côté de toi, il t'était inconcevable de continuer.

Derrière le paravent, apparait le visage de la brune. Dans la pénombre, il peut facilement imaginer son regard. Il ressent la colère qui en émane. Juron. Perce ses pulpeuses. A nouveau, elle disparait. Ombre chinoise. Discerne sa silhouette. Cambrure parfaite quand elle s’abaisse. Il finit par s’en détourner, alors qu’elle fait glisser la robe en sens inverse. Furie. Enfin, elle sort de sa cachette. Tente de le repousser. Murmure rageur. Déforme les traits de son visage. Perturbée. Son petit plan s’effondre à la brune. Désarçonnée, elle se met en mouvement. « Toi qu’est-c’que tu fous là ?! » Sa voix est froide. Les yeux noirs. Il lui avait dit de ne pas venir. De ne pas prendre le risque. Pars. L’ordre se dresse entre eux. Un ordre qu’il n’écoutera pas. Distance brisé. Un pas en sa direction. « T’croyais quoi hein ? » Lance des éclairs, les prunelles. « Qu’la perruque suffirait ? Qu’ils vont s’contenter d’mater ton cul ?! »

les billes qui se noircissent. t'es plus petite que lui ollie. aucun centimètre à tes pieds. il te surplombe facilement. "  la même chose que toi. " tu cherches sans détour, ce visage. une preuve, un quelques chose. froideur dans la noirceur. émotions qui s'affrontent, qui se fusillent. bataille qui ne devrait pas avoir lieu. il approche, sourcils qui se froncent automatiquement comme pour lui indiquer qu'il ne devait pas approcher plus. ton ordre, qu'il ignore. il ne partira pas. tu le connais un peu, pour le savoir. âmes qui se bousculent. t'approches toi aussi, visage qui s'affronte. " et toi ? tu crois que ton pantalon de costume et ta veste noir suffiront ? " regard qui le détaille. tu l'avais jamais vu habiller comme ça. rare était ces fois là. différent de la réalité, déguisé à sa manière. " tu partiras pas hm ? " lui pose la question avant de finalement retirer ta perruque. tes vrai cheveux qui retombent.      

Donnant donnant. Use de son apparat comme d’une arme, mais ça lui passe au-dessus. L’ombre qui l’engloutie. Intimidation inutile. Elle est trop butée Ollie. Si désireuse de sauver un père sans doute condamnée. Il ne lui dit rien Scott. Admire sa persévérance. Son goût du risque. Perdition totale. Sauveuse qui se fourvoie. Elle est prête à se mettre dans la ligne de mire pour espérer retrouver le paternel. « Avec toi ouais. » Affronte le regard noirci. La perruque arrachée, elle se met à nue. Rien de tel pour que le mec se pose des questions. « Remet moi ça putain. » Serre les dents le brun. Agacer par son inconscience. D’elle il s’éloigne. Reste froid pour retenir les battements  irréguliers de son pulsant. Tambourine contre la porte. « C’finit là-dedans ?! » A eux, la voix résonne. Provoque l’emballement de son pouls. « Putain. » Juron soufflé, ses yeux cherchent une issues. Et il la voit. Offerte à lui. La fenêtre. Vers Ollie, il revient. L’attrape par le poignet sans mesurer la pression. Puis, l’entraine à sa suite vers la sortie. D’un geste presque silencieux, il ouvre. Air froid qui les glace. « Sort. »

butée. t'ignores le mal qui se joue ici parce que pour toi, tu es la seule solution. les yeux révolver qui insistent et persistent en le regardant. tu ne peux plus continuer ollie. la fougue qui te précède, s'amenuise. le plan se floute et la réalité s'offre à toi. tu tiens à lui.. assez pour mettre en suspend ce plan finement ficeler. perruque que tu retires. il t'ordonne de la remettre avant d'entendre ces mots qui émane de la porte. ta respiration s'accélère. tu sais qu'il va falloir trouver une solution et rapidement. la colère disparait pour faire face à la survie. tu prends ton sac, met la perruque dedans. t'abandonne tes chaussures avant que scott revienne vers toi, bras qui s'empare un peu trop fort de tes poignets. il t'amène à cette fenêtre, pas très grand mais assez pour que vous puissiez vous échapper par là. il ouvre la fenêtre, vent qui font volé tes cheveux. il t'ordonne une nouvelle fois. tu passes devant lui. " scott, je te promet que si tu me suis pas. " tu l'observes quelques seconde. " c'est moi qui te tuera. " tu lui fais confiance et t'espères ne pas te tromper. tu passes la fenêtre. deux mètres te sépare du sol. tu ne réfléchis pas et tu sautes. habile, tu t'écorches légèrement les genoux, ta robe se fend en deux mais rien de grave. silhouette qui pivote vers l'étudiant, tu n'as pas le temps de lui indiquer l'ordre de sauter, qu'il t'avait déjà rejoins. porte qui claque dans un soubresaut. vous n'avez pas le temps de courir sans être remarquer. d'un geste rapide, tu comprends. tu t'empresse vers scott. corps qui se cogne contre, tu le pousses à reculer contre cette haie assez grande pour vous cacher. main que tu plaques contre sa bouche.  " l'ouvre pas. " vous vous camouflez parmi la verdure. mains qui se décolle lentement de ces lèvres, tu le regardes en retenant ta respiration. l'homme juste au dessus de votre tête.   

Elle finit par abdiquer, parce qu’il n’y a aucune autre solution. Mise à part celle de fuir par la fenêtre. Seule porte de sortie. Ouverte, elle s’apprête à disparaitre, mais avant, elle s’arrête. Le Ne camoufle pas l’inquiétude. Elle qui apparait sur ses traits. Se veut menaçante entre ses lèvres. « Commence par bouger ton cul s’tu veux que j’te suive. » Inconfortable pantalon. Bloque ses mouvement avec un indésirable ressenti. Du genre à vous pressez les boules. Saute enfin l’inconsciente. A son tour, il s’engouffre par la fenêtre. Au même moment, la porte derrière lui cède. Pieds qui claquent. Le choc provoque une douleur aigüe qui remonte jusqu’à ses genoux, mais qui finit par disparaitre. Il a peine le temps de bouger, qu’Ollie revient à la charge. Entrainé dans un buisson, il se retrouve accroupi dans l’antre végétal. Face à lui, la brune se retrouve dans une position identique. Sur sa bouche, elle plaque une main. Lui intime l’ordre de se la fermer. Et putain ça l’agace Scott. D’être traité comme un gosse. De se retrouver là, alors qu’il récoltait des informations. Et de la savoir ici. En fait, tout lui cassait les couilles. Y compris le clébard qui se trouvait au-dessus de leur tête. Bientôt, il ne tarderait pas à fouiller le buisson. Réfléchis. Ordonne son crâne. L’oblige à agir. Du dos de la main, il dégage la pression de la brune. Doucement. Puis, attrape le premier truc qui lui vient. Une sorte de grosse coquille d’escargot. Carcasse de l’être qui a surement crevé ici. Destin qu’ils finiront sans doute par connaître s’il ne tente rien. Ouvrant un espace entre la haie, il élance le cadavre loin. Assez pour qu’il se fracasse contre l’asphalte. Et maintenant, y avait plus qu’à prier pour que le colosse l’est entendu.