soupir de désespoir, me voilà face à mes propres craintes. celles d'être la cinquième roue du carrosse, celles de n'être seulement que l'amie de Minho qui l'accompagnait au bal à défaut qu'il n'ait pas put inviter quelqu'un d'autre ou que la fameuse personne était prise par autre chose, un contre temps. alors quand j'ai vu Hae-Won jeter ce verre sur mon cavalier, il est clair que j'étais perdue, que je ne savais pas quoi faire ni que dire. je restais stoïque, aussi pâle que la neige, une boule de poil dans la gorge que j'essayais tant bien que mal de faire passer. et sèchement, j'avais demandé à parler avec le coréen, parce que oui, visiblement, il fallait qu'on parle, au même titre que de l'aider à faire sécher ce maudit soda qu'on lui avait délibérément balancé dessus. "j'ai sûrement de quoi dans ma chambre. on sera sans doutes plus au calme pour discuter là-bas qu'ici..." j'essayais aussi de paraitre moins méchante, après tout si ma petite sœur de cœur lui avait jeté ce verre à la tronche, c'est qu'il y avait bien une bonne raison ? alors, je lui tendis simplement une main timide, suppliante même pour qu'il me suive et se laisse faire. on avait déjà parlé lui et moi avant le bal mais sait-on jamais, peut-être que les choses avaient changées d'ici là et peut-être que j'étais plus ci "unique" à ses yeux ? donc une fois dans ma chambre, je lui demandais de me passer sa chemise pour la nettoyer rapidement avant de lui donner, du moins prêter une des chemises d'Edgar, même si je pense clairement qu'elle devait être un peu petite pour son gabarit.

@Min-Ho Jo

OUT

Je ne peux pas m'empêcher de rire en voyant sa tête. Il a l'air au bout de sa vie. Personnellement, j'ai dû en faire une ou deux fois dans ma vie, rien de plus. J'peux pas dire que je me débrouille comme une pro, mais étant donné que j'ai trouvé mon équilibre, et bien ça aide, vous voyez ? Du coup, je me laissais glisser alors que Theo avait agrippé la rambarde, bien décidé de ne pas la lâcher une seule seconde. « ralenti. » J'riais comme une débile et j'me laissais aller vers lui jusqu'à le percuter gentiment. Mes bras venaient encercler sa taille et je ne le sentais pas à l'aise du tout. Vraiment, j'arrivais plus à m'arrêter de rire tant le situation était folle. « me lâche pas. sinon on tombe. » Mais vue comme il se débrouillait, je crois que même en le tenant, je ne pouvais rien pour lui. Il glisse, il glisse et je ne sais pas comment, il finit le cul par terre et moi, je m'accroche pour ne pas tomber. « putin. comment je vais faire pour me relever. » Mes gloussements reprennent de plus belle. Vraiment, je pleure de rire. J'étais incapable de lui répondre, toujours accrochée au bord. Chacun sa merde ? « aide moi au lieu de te foutre de ma gueule. » J'essuie mes yeux en évitant de me mettre du mascara partout. « Tu devrais ramper jusqu'à la sortie » Et je riais juste en l'imaginant faire. Dur d'être en couple avec une gamine.

@Theo E. Hennebert

- Je me suis vautré. le cul par terre. il est trempé. on dirait que je me suis pissé dessus. la queue entre les jambes. je me les cailles. demain j'ai la crève. c'est sur. tu te fous de ma gueule. je me marre aussi. je me suis foutu dans la merde. j'aurais du m'écouter et pas y aller. putin de patinoire. c'est à chier. vas y madd. aide moi au lieu de te foutre de ma gueule. je te tends même pas la main pour que tu m'aides. tu risques de tomber avec moi. mais pour de vrai t'es une crevarde. ma copine c'est une garce. je te vois rire. je peux pas m'empêcher de rire aussi. merci de ton aide tenenbaum. je fou mes mains sur la glace. c'est gelé. logique. j'essai de lever mon cul. je me tiens au bord. je suis debout. on fera un calin après. c'est mort pour la balade main dans la main. en amoureux. sur la patinoire. viens on va se boire un verre. c'est moins casse gueule. j'ai fait un effort. me suis pété le coccyx. on passe au réconfort. - (@Maddox Tenenbaum)

Tu sens ton portable vibrait dans la poche de ton jean. C'était @Caleb Edelstein , ton meilleur ami de la mort qui tue. Celui-ci t'invitait au bal de la fin d'année 2018 sur le thème Harry Potter. Sachant que c'était une période assez difficile pour lui, tu avais décidé de le soutenir en l'accompagne à cet événement. Tu avais mis une tenue de soirée, une combinaison noire avec une longue traîne derrière toi. Alors tu étais en train de te parfumer, ton âme-soeur amical sonne à la porte signe qu'il était temps de partir en direction de la soirée. Arrivant quelques minutes plus tard à la soirée, tu regardes le faux plafond en souriant étant fascinée par ce monde qui t'avais bercé durant toute ton adolescence. C'est alors qu'il te parle de la patinoire. « Je t'avoue que je ne serais pas tenir debout sur des patins. J'y vais si tu me tiens les mains. » Dit-tu en lui adressant un énorme sourire, lui tenant toujours le bras...

Le temps était facile, à la fête même. C’était léger et enfin un peu reposant. Brianna était là, et son sourire illuminait la patinoire. Il se mit à rire quand elle expliqua qu’elle n’était pas sûre de tenir sur ses patins, et il lui pris la main pour la garder en équilibre. « T’inquiète, c’est moi qui ai appris aux jumeaux à patiner. J’suis pas un pro, mais j’sais patiner en arrière ! » Il fit une petite démonstration pour vite revenir aux côtés de sa meilleure amie qui perdait à nouveau l’équilibre. « Le décor est fou, on s’croirait dans la grande salle, c’est magnifique. » Il avait l’impression de parler à Caleb, l’enfant de dix ans qui se cachait pour lire un bouquin en cours. « Ca va la psycho toi ? Les partiels ont pas été trop durs ? » Parce que pour son cas, c’était bien trop compliqué.

- T’avais encore tout faux Hae. Sur toute la ligne. Condamnée à enchaîner les échecs. Perpétuellement. Condamnée à tomber. A souffrir. Éternellement. Ton cœur s’était entiché de la mauvaise âme. Une seconde fois. Deuxième fois que tu te retrouvais être le second choix. Et ça, tu ne pouvais plus l’accepter. Plus jamais. T'avais qu'une envie, là maintenant. Balancer ton plateau par terre. Et partir. Quitter cette salle. T'éloigner d'eux, le plus loin possible. Les coudes posés sur le comptoir de la cuisine, soutenant ta tête. Poussant un long soupir. Ne sachant plus ce que tu étais censée faire. Mais t'avais aucunement l'envie de continuer à travailler. Encore moins à servir les gens. T'avais pas du tout le coeur à faire ça. A ce rythme, tu ne risquais de ne plus rien ressentir. Sa voix familière et chaleureuse te sort brutalement de tes pensées. Tu relèves subitement la tête, un demi-sourire amusé venant naitre sur tes lèvres. Quand bien même t'avais nullement l'envie de rire. "t'en fais pas, je compte pas me donner en spectacle une troisième fois" tu rétorques, te tournant vers lui pour lui montrer d'un geste innocent tes deux mains. "Pitoyable hein ? Je ne sais pas ce qui m'a pris de faire ça..." tu avoues, tes jambes se dérobant sous ton poids. Te rapprochant du mur pour y venir poser ta tête. "J'ai encore été trop naïve.." tu lâches, fermant doucement tes yeux pour empêcher tes larmes de se déverser sur ton visage déjà bien creusé par la déception et la solitude.

Je voyais le monde à côté de moi, mais j'y comprenais rien... Tout ce que je savais, c'est que j'étais complétement ailleurs. Et que je criais parfois un "hophop" digne de Mario, et que je courais partout d'ailleurs je riais tout seul comme un con jusqu'à tomber sur Spike.Un très bon ami à moi et je criai :

« spikeee!! Mais voyons j'attrape des pièces... Je suis Mario après tout. »

Et je repartis vers les autres autour de nous en tentant d'attraper des pièces avant de ressortir dans le couloir en continuant de courir partout.