T'es aussi chiante avec ou sans les souvenirs en fait. Pourquoi t'as eu besoin de venir jusqu'à moi ce soir ? Pourquoi t'as toujours besoin de venir me chercher, même quand t'as oublié pourquoi tu veux me trouver ? C'est tellement improbable que j'ai encore l'impression tenace que t'es en train de te foutre de moi, littéralement. Et tes petites questions débiles le confirme. - Toi aussi tu me détestes. Conneries. Mais peut-être qu'avec ça, t'arrêtera de revenir remuer la lame dans la plaie trop récente, peut-être que t'arrêtera de l'enfoncer toujours plus loin. - Et j'ai pas choisi que tu le fasses non plus. Mais tu l'as fait et c'est pas comme si t'avais tout oublié Dina, des autres tu t'en souviens très bien. Y'a que l'enfer qui a sauté, que moi qui ai été éjecté de votre caisse de junkies inconscients. Je serre ma bière trop fort quand tu poses la question, la question de trop, celle que je voulais surtout pas entendre. Tellement fort que le goulot se brise et que ma paume s'entaille dans l'ébréchure. Je la pose brusquement sur la table d'à côté sans jeter un œil à ma coupure parce que mes yeux sont trop occupés à se planter enfin dans les tiens. Douloureusement. - J'vais pas faire ça. Ils pénètrent les profondeurs incertaines de tes iris. - Démerde toi avec ça et fous moi la paix ! Un coup d'épaule furtif pour te dégager de mon passage et je sors prendre l'air, glisser une clope à mes lèvres et m'adosser contre le mur.

@Dina J. Ricci

Bon alors à c’qui parait cette soirée est mortelle et je me dois de venir sauver la vie de ce pauvre Silas qui est en grave manque de moi. Bah tant mieux j’ai envie de dire parce que j’me faisais chier chez moi et que je cherchais justement une bonne raison de sortir pour m’amuser un peu. Puis, il m’a manqué aussi le brun ténébreux. Je me rends donc rapidement à la Lowell House et lorsque j’arrive, c’est sur un Basile avec une tronche aussi longue que la maison est haute qui traine là dehors que je tombe. « Wô… je t’ai déjà vu plus souriant bébé.. » J’approche lentement jusqu’à lui et penche légèrement la tête sur le côté, analysant rapidement la situation. Ouais, il a besoin d’un remontant. Dans un mouvement répété à plusieurs reprise avant ce jour, j’attrape son menton et vient poser mes lèvres sur les siennes. Quoi de mieux que de se faire rouler une pelle pour retrouver le sourire, mh? Je me recule ensuite avec un tout petit sourire. « J’aime pas te voir avec cette tête.. » Je laisse trainer mon pouce sur sa joue et entre à l’intérieur pour aller retrouver Silas que je cherche du regard non sans croiser celui de Dina que je tiens encore pour responsable de ce putain d’accident qu’ils sont eu avec Elliot. Vaut mieux pas que je lui parle parce que j’aurai rien de doux à lui dire.

@Dina J. Ricci @Basile Mulliez @A. Silas Rothschild

Je me suis séparé un peu de ce petit groupe avec lequel j’étais pour aller me chercher à boire et prendre un verre pour Serah, comme elle me l’avait demandé par texto. Je savais qu’elle allait arriver d’ici peu et heureusement, je dirais. Assis sur un banc regardant l’assemblé, je finis par l’apercevoir entrer à l’intérieur de la maison des violets. Je la regarde un moment, attendant qu’elle m’aperçoive, mais je vois que ses yeux fusillent Dina. Fronçant les sourcils, elle continue d’avancer vers moi et je lui tant son verre. « Madame est servie. » Je lui souris et lui montrer la pièce d’un signe de main. « Ça va être sur le point de commencer. Il me semble que Margot va chanter. » En vrai, j’en ai tellement rien à foutre, tout ce dont j’ai envie, c’est de boire jusqu’à en perdre la raison. C’est de ça que j’ai besoin, ce soir. « Je t’interdis de me lâcher ce soir. Si t’es gentille, t’auras ce que tu souhaites depuis des mois ! » On ne sait tous les deux de quoi je parle, non ?

@Serah Bushnell

Malicia se rapprocha de Scarlett qui était déjà en train de boire. «  Oh t’inquiète pas ça va bien se passer. » dit-elle pour la rassurer. «  A ce qu’il parait, moi je chante plutôt bien. » Très bien même. C’est alors que Malicia sent un bras autour de son épaule et elle se retourne pour découvrir le visage d’Oliver. «   Merci. La Lowell sera toujours ma maison » dit-elle en souriant alors qu’Oliver lui-même souligner le fait qu’elle était Lowell autrefois. Cette confrérie c’était pour elle un endroit charmant et accueillant. Pourquoi ne pas y être retourné lors de la rush week alors ? Sans doute parce que la Lowell c’était un peu «  une maison d’enfance » et qu’elle avait besoin de trouver la confrérie qui lui ressemblait plus au jour d’aujourd’hui, sa «  maison d’adulte ». «  Si tu savais comme je suis contente d’être ici et encore plus que tu sois là ! « Grand sourire aux lèvres, nul doute que Malicia était ravi. «  Scarlett je te présente Oliver  Matthiew Davis, mon meilleur ami. Oliver, je te présente Scarlett Strudwick, ma colocataire à la Mather house. » Dit-elle en souriant. Il y avait tellement de monde que Malicia n’arrivait pas à voir si son coloc n°2, alias Alan, était présent. «  Mais où est passé le beau Mather dont tu m’a vanté les mérites ? » dit-elle à l’intention d’Oliver.

De plus en plus de monde arrive, les groupes se défont et se refont. Je reste aux côtés de Sheila pour le moment. Elle est le seul visage familier présent avec Margot. Je pense que Jayson ne m’a pas encore vue, c’est tant mieux, je ne veux pas avoir à lui parler ce soir, du moins le plus longtemps possible. Sheila confirme qu’encore une fois le hasard fait bien les choses, il faut croire que notre amitié est basée sur ça : le hasard. J’attrape également une boisson que je pensais sans alcool pour commencer, mais à la première gorgée, j’ai très vite réalisé qu’il s’agissait d’un Jack & Coke. Tant pis, il faut bien se mettre dans le bain. Margot accepte de passer la première, à la condition que quelqu’un de sa maison lui choisisse une chanson. Sheila propose alors ‘Get Lucky’. Je crois que je n’aurais pas aimé tomber sur cette chanson, à part le refrain, je ne connais pas du tout les paroles…

« Bon courage, Margot. »

J’aperçois alors un visage que j’aurais également préféré ne pas voir (Serah). Décidemment, cette soirée va être spéciale. Je prends mon verre et je le bois cul-sec, je crois que je vais en avoir bien besoin.

En retard, mais disons que c'était pour la bonne cause. Peut-être pas, j'avais juste loupé mon trait d'eyeliner et obligé de tout démaquiller pour tout refaire. Rien de dramatique, mais de suffisant pour se mettre en retard. J'arrive enfin, un peu essoufflée mais belle et bien présente, et attrape un verre comme si de rien, comme si j'avais été là depuis le début. Je croise quelques têtes je connais chez les mathers, comme Silas, et de qui je ne m'approcherais d'ailleurs pas. Je me met à côté d'Arianna, murmurant "J'ai raté quoi ?" histoire de se tenir au courant. Margot est déjà prête, micro à la main. Ouais, j'ai peut-être raté plus de chose que ce qu'il m'était potentiellement accordé de loupé. Tranquille Margot, je suis maintenant là et imbattable à ce jeu. Sauf quand j'ai bu, et j'crois bien que j'ai un verre d'alcool dans la main. Le talent, ça marche aussi.

C'est Sheila qui prend la parole, suggère à la jeune femme de chanter Get Lucky. « Bonne idée ! »Chanson entraînante, parfait pour lancer la soirée. Puis le but c'était pas de se la jouer concert, mais bien de s'éclater, alors Margot elle cherche dans la playlist, et demande à Ashleigh « Ok, j'te laisse couper le son quand tu veux pour déterminer quand j'dois me souvenir des paroles ? » Elle a une chance sur deux de se planter, Margot, parce que pour le coup le refrain est facile, mais le couplet... Elle fredonne plus qu'elle ne le chante, d'habitude. Et finalement, c'est comme faire du vélo, ça s'oublie pas. Une phrase enchaîne sur une autre, et Margot elle a de la chance : quand sa co-organisatrice verte coupe le son, elle fait même une pirouette sur elle-même en riant, et trouve les paroles. A la fin de la chanson, c'est avec un fier « EH BAM. That's how you do it ! » qu'elle s'extasie, avant de tendre le micro à la présidente des verts. « Tu penses pouvoir faire mieux que ça ? J'te défie de chanter sur Uptown Funk de Bruno Mars. »