Vite comme ça, Alejandro avait nommé une des lambhorginis les plus connues, mais Evanna possédait justement l'autre encore plus classique et plus jolie aussi, au goût d'Alejandro, du moins, si c'est le modèle auquel il pense. La voiture en question était un cadeau de son père et apparemment, elle revêtait un côté sentimental. C'était un peu comme Alejandro et sa première BMW, un cadeau de son grand-père. Pensif au volant, il était incapable de se choisir une marque et une seule:

-J'aime bien Audi, c'est fiable, classique, de toute beauté et la technologie de ses voitures est incroyablement avancé... mais plus que la marque, c'est plutôt la voiture en tant que tel. Si je n'ai pas un coup de cœur, elle ne me plaira jamais.

Une fois à l'hôtel, chacun va se préparer, jusqu'à ce qu'Alejandro cogne à la porte d'Evanna et là, il se passe quelque chose pour le moins étonnant, dans la mesure où l'Espagnol déshabille en un geste aisé la belle blonde, qui se retrouve nue devant lui, mais pas le temps de la contempler qu'il l'embrassait déjà. Retournement de situation? Si on veut! Pourtant, si on réfléchit bien deux secondes, on pourrait comprendre pourquoi il se le permet maintenant et pas en croisière.

En tout cas, Evanna fut loin de le repousser. Surprise au départ, elle finit par répondre à son baiser, à le caresser aussi et c'était un peu comme le massage de tout à l'heure, il la savait déjà assez habile pour définir des contours. Il doit avouer qu'il avait hâte de voir jusqu'où ses habiletés allaient. Loin de se préoccuper de ce que Alejandro aime à appeler "des détails", elle lui disait plutôt qu'elle comptait compenser pour le service rendu un peu plus tôt, ce qui fit sourire le beau brun, c'est certain.

-Belle compensation.

Laissait-il échapper avant d'avoir droit à un baiser initier par Evanna cette fois et qui fut plus que bien accueilli. Une main se dirigea contre le cou de la belle, une autre glissait de ses côtes jusqu'à ses hanches. Alejandro se fit plus langoureux cette fois, histoire de bien apprécier son amante, qui lui faisait bientôt une petite remarque. Ah les femmes... elles veulent toujours occuper votre esprit.

-Je trouve cela simplement plus pratique.

Et plus sexy aussi, mais bon! Fallait voir son sourire presque fier, craquant aussi. Faut un certain cran pour faire cela, un cran qu'il n'a pas toujours, mais bon, ce n'est pas Evanna qui devait être impressionnée puisqu'elle aime à bronzer intégralement sur une plage publique. L'Espagnol donnait un coup de langue sensuel contre les lèvres de la blonde et venait à caresser ses fesses, tandis qu'il allait ensuite faire serpenter sa langue contre le cou de la belle.

Tout en restant attentif à la route, Alejandro avait bouger la tête de gauche à droite. Malheureusement, il n'écoutait que très peu de films, encore moins les films français, à moins qu'ils ne soient réellement dignes d'intérêt, ce qui, à ses yeux, est assez rare... Épargnant ce genre de détails à Evanna, il s'était contenter d'indiquer que non.

Le film français et tout le reste parut bien loin dès le moment où il embrassa la belle blonde. Tout à coup, cette rencontre hasardeuse en Floride prenait une nouvelle tournure, une tournure initiée par Alejandro et qu'il semblait assumer pleinement. Evanna aussi, passée la surprise, réagit assez positivement, caressait son dos, le creux même, enjoignant de nouveaux baisers. Faut dire qu'elle le désirait depuis un moment maintenant non? Et elle préférait sans doute saisir l'occasion plutôt que de la laisser passer pour des questions morales ou autres.

De plus en plus à l'aise, les baisers gagnaient en intensité de part et d'autre, même si l'Espagnol ralentissait le rythme un peu, ne serait-ce que pour mieux en profiter. Il se lançait aussi à l'exploration un peu plus de ce corps qu'il avait sous les mains, à la recherche et attentif aux moindres points faibles. Tandis qu'il s'exécutait, l'Anglaise ne perdait pas de temps à défaire sa jolie ceinture de marque et à déboutonner son pantalon pour le faire descendre encore un peu plus. Rien qu'à la caresser, une tension l'avait envahi, mais il en voulait bien plus encore.

Le premier moment de répit dans cette prémisse arriva lorsqu'Evanna se recula pour se donner une vue d'ensemble, pour ainsi dire, en donnant une aussi à Alejandro, qui la scruta sans gêne de la tête au pied, le désir dans le regard. Dès qu'elle revint contre lui, il put porter sa main, caresser le bas du dos de la belle, tandis que l'autre allait masser un de ses seins, qui franchement, devait faire l'envie de bien des dames. De son côté, la belle appréciait celui qu'elle qualifiait de dieu, ce qui le fit sourire et pas de modestie.

Grand, athlétique, Alejandro a toujours eu du succès auprès des dames, sans non plus aligner un tas de conquête. Il prête plus de valeur à la qualité qu'à la quantité, mais de temps en temps, il aime à se laisser aller. Evanna n'avait pas encore tout vu, mais presque par contre. D'ailleurs, elle passait de nouveau à l'attaque et finissait de le déshabiller. Un geste de ses pieds et il se débarrassait de ses souliers, puis définitivement de son pantalon. Enfin, il était à égalité avec elle!