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I LOVE HARVARD
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    Fin de semana en Florida
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    Lien du postMer 4 Juin - 3:26:17
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    Mardi, Alejandro avait pris l'avion pour Miami, histoire d'y passer la semaine, sans doute jusqu'à dimanche. Même si la chaleur de l'été touchait Cambridge et Boston, l'Espagnol voulait descendre encore plus au sud, profiter de la mer, faire du surf, prendre du beau temps. Il y aurait bien été avec sa nouvelle petite amie, Shayanes, seulement, elle était tenue occupée par son business, mais aussi, son garçon. Ce n'était pas bien grave, ils pouvaient tous les deux avoir chacun leur vie et très bien la vivre.

    Arrivé en soirée à l'hôtel, il avait été fêté en boîte après avoir déplié bagage. Quand Alejandro est aux études, il est beaucoup plus sage, mais quand c'est le temps des vacances, il aime bien se lâcher, décompresser. Le lendemain matin, après un petit jogging du long de la plage et aussi, pour faire une petite reconnaissance des bons endroits où faire du surf, il avait été loué une petite jeep pour se balader sur la plage, il avait pris sa planche et avait revêtu une chemise fleuri et un short de bain de teinte semblable. Lunettes fumées au visage, il avait ensuite pris sa jeep jusqu'à un site intéressant, où il s'était garé, se débarrassant de sa chemise pour prendre sa serviette, se trouver un endroit et surfer, ce qu'il fit tout l'avant-midi et même un peu après le lunch. Il ne se lassait jamais de ce sport dit extrême! Seulement voilà, vers le milieu d'après-midi, les lifeguards sifflèrent. Un requin avait été repéré et tous les baigneurs devaient quitter la mer, le temps qu'on chasse le gros poisson.

    Du coup, encore tout mouillé de sa dernière balade, Alejandro alla récupérer ses lunettes, gardait sa planche sous son bras et scrutait la mer, comme en attente de pouvoir reprendre. Soudain, il entendit une voix... vous savez, comme un écho qu'on ne croit pas s'adresser à vous, mais pourtant, le son, l'appel, est familier. Puis, il perçut cet appel plus prêt et tourna la tête pour froncer des sourcils et reconnaître, mais ma parole, c'était Evanna? Ah bah oui, aucun doute! Alejandro eut un beau sourire.

    -Evanna? Qué sorpresa! La Terre est décidément bien petite!

    Oui, il était content de la voir, comme il est toujours content de voir un visage familier, surtout s'il est de la maison Eliot. Écartant sa planche pour laisser un espace, il put finir enlacer brièvement la Eliot et lui faire une bise chaleureuse, avant de s'écarter. La dernière fois, il l'avait trouvé malade sur un banc. Elle avait meilleure mine aujourd'hui et sans doute qu'elle dévorait les beach boys. Lui, c'était plutôt les vagues...

    -Comment ça va? Je vois que je ne suis pas le seul à avoir eu l'idée de faire un petit tour en Floride.

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    Lien du postMer 4 Juin - 20:41:59
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    ••• Fin de semana en Florida•••

    Miami
    Alejandro & Evanna

    Pas si seule que ça en fait !



    J’avais décidé un peu sur un coup de tête de quitter Harvard et Cambridge, direction la Floride ! Là-bas, il faisait beau et chaud, il y avait plein de beaux mecs… et personne que je connaissais ! Je partis le lundi pour trois jours, mais finalement, j’avais décidé de réserver une semaine à peine sortie de l’avion. Je ne voulais plus voir personne à vrai dire. Je n savais si c’était Harvard qui m’agaçait ou moi qui agaçait Harvard, mais j’avais besoin de prendre le soleil pendant les vacances. Trop de choses se passaient en un rien de temps.

    Ce matin-là, il faisait beau et déjà très chaud. Je n’avais qu’une envie, allé me détendre sur une plage et mater quelques surfeurs bien foutus. Je m’étais mise en maillot, avais appliqué un peu de crème solaire et j’entendais ma serviette dans un désir fou de bain de soleil ! But de la journée : bronzer, et se rafraîchir si nécessaire dans l’eau. J’avais toujours adoré nager (alors que j’avais le mal de mer en bateau, quelle bizarrerie de la nature !), même si je ne faisais partie d’aucune équipe, à Harvard ou ailleurs. Déjà d’une, à Harvard, il y avait Andrew, et en ce moment, moins je le croisais, mieux ça valait. De deux, je ne nageais pas pour les médailles, les compétitions ou pour avoir un public, je nageais pour moi. De trois… les piscines sont toujours trop petites lorsqu’elles ont une taille olympique !

    Entre midi et deux, je me restaurai au bord de la mer, puis de nouveau j’étendis ma serviette sur le sable chaud, et assise dessus, je m’amusai à enterrer mes pieds et creuser le sable. Plus loin, des enfants faisaient un château. Je souris. Je n’avais jamais pu en faire étant petite, nous n’étions jamais allés à la mer avec ma « famille ». Mais aujourd’hui, j’étais d’excellente humeur, je ne tenais pas à faire ressurgir le passé. Le soleil tapait fort, aussi décidai-je d’aller piquer une tête. Je me mouillai la nuque et restait un moment avec juste les doigts de pieds dans l’eau. J’entrai progressivement. Le contraste de chaleur m’empêchait d’aller plus avant trop rapidement. J’avais de l’eau jusqu’à mi-cuisse lorsque les lifegards sifflèrent : un requin était dans les environs, et tout le monde, nageur et surfeur, dut quitter le coin d’eau. Dommage, j’allais avoir chaud.

    Je me rassis sur ma serviette et observai un peu les alentours. Au loin, j’aperçu une silhouette vaguement familière. Je m’approchai pour voir s’il s’agissait bien de qui je pensais. Je l’appelais : on ne savait jamais, s’il ne se retournait pas, c’était que ce n’était pas lui, et j’aurais moins l’air d’une imbécile. Lorsque je l’appelai pour la deuxième fois, il tourna la tête et fronça les sourcils : plus de doute possible, c’était Alejandro, le seul et l’unique ! Si je fuyais Harvard, c’était pour ne voir personne, mais lui était un cas spécial, je lui devais beaucoup, et il n’était pas bien méchant lui au moins.

    -Evanna? Qué sorpresa! La Terre est décidément bien petite!

    -Je ne te le fais pas dire, mi amigo !

    Oui, je m’essayai à un peu d’espagnol. Non, je n’avais pas du tout l’accent. J’étais parfaitement ridicule, alors que lui ça lui donnait un côté sexy. Le Terre était décidément petite et injuste ! Peut-être un jour pourrait-il m’apprendre deux ou trois mots ! Il s’écarta de sa planche de surf, il m’enlaça brièvement et me fit une bise chaleureuse. Si je m’attendais à une telle effusion de chaleur de sa part ! D’un autre côté, je devais avoir l’air moins vert maintenant. Je lui rendis sa bise en me dressant sur la pointe des pieds. J’en avais marre d’être petite, mais les talons dans le sable, ce n’est pas franchement évident !

    -Comment ça va? Je vois que je ne suis pas le seul à avoir eu l'idée de faire un petit tour en Floride.

    -Bah écoute, ça va plutôt pas mal depuis que je suis là. Une belle chambre d’hôtel avec vu sur la mer, et le soleil en prime ! Que demander de plus ? Ah si, je sais, un bel espagnol en guise de compagnie ! Ne t’inquiète pas, je plaisante, je ne vais pas te monopoliser pendant ton séjour ! Mais non, tu n’es pas le seul à avoir eu cette idée. J’avais besoin de changement, de me retrouver un peu à l’écart de l’école. J’ai besoin de changer d’air ! CA arrive. Tu es là depuis quand ? Et tu es dans quel hôtel ? Enfin désolée si tu me trouves indiscrète, hein, mais juste pour savoir si je suis passée à côté de toi sans te voir beaucoup de fois !


    Maillot de bain:
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    Lien du postMer 4 Juin - 23:23:23
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    La belle Anglaise, Evanna Xander, avait apparemment eu l'idée, elle aussi, d'aller en Floride et voilà qu'ils se croisaient sur une plage de Miami. C'est quand même tout un hasard, non? En tout cas, Evanna était tout aussi surprise que lui et Alejandro était content de la voir. C'est vrai que la dernière fois, il avait gentiment refusé ses avances, mais il n'en tenait pas rigueur à Evanna. Si ça se trouve, c'est peut-être elle qui lui en voudrait, la belle blonde n'a pas dû se faire dire non souvent et s'il la regardait trop en bikini, il pourrait en venir à regretter sa décision, m'enfin! Être gentleman a bien un prix.

    L'Espagnol se mit à rire à la réponse de la blonde qui tentait quelques mots d'espagnol plutôt maladroit, mais bien intentionné quand même, d'où son air amusé. Ni une ni deux, il lui faisait la bise et tout, visiblement de bonne humeur. L'Anglaise semblait surprise... Ah les Anglais, on se dit à peine bonjour et se toucher c'est la fin du monde chez eux. Chez lui, les gens sont toujours collés les uns aux autres et personnes n'en fait de cas. Au moins, la belle blonde lui rendait sa bise, avant de lancer toute une série de questions qui l'amusèrent.

    -Je suis arrivé tout juste hier, en soirée, c'est ma première journée à la plage en fait, c'est sans doute pour cela qu'on ne s'est pas croisé. Je suis au Hilton, un peu plus au sud d'ici, vers la pointe. Et toi, tu loges où? Ça fait longtemps que tu es ici?

    Pendant qu'elle lui répondait, l'Espagnol posait le bout de sa planche dans le sable pour la tenir debout, pointe vers le haut, prêtant attention à la réponse, il doit avouer qu'il la jaugeait du regard aussi. Il avait cru le deviner en croisière, mais là, c'était évident: elle avait un corps de rêve.

    -J'imagine que si tu voulais changer d'air, tu es venue seule? À moins que tu aies des amis ici? Personnellement, je suis venu seul comme un grand et je ne connais personne, je t'avoue.


    Ce qui ne semblait pas le déranger le moins du monde. Alejandro est de ceux qui se font des amis rapidement, on se demande pourquoi. Puis, le jeune homme porta son regard vers le large, les drapeaux étaient toujours rouge, satané requin.

    -Pas possible d'aller dans l'eau avec ce maudit requin... T'as repéré un endroit sympa pour bronzer?

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    Lien du postJeu 5 Juin - 0:04:03
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    ••• Fin de semana en Florida•••

    Miami
    Alejandro & Evanna

    Pas si seule que ça en fait !



    Eh bien, pour une coïncidence ! Si je m’attendais à recroiser le gentil espagnol qui m’avait éconduit à la croisière des Eliots ! Je devais admettre que je l’avais un peu évité après cette fin pour le moins… fâcheuse. Il était vrai que je ne mangeai pas souvent de râteau, mais il fallait dire qu’un petit de temps en temps remettait les idées en place… et fragilisait considérablement le peu de confiance que j’avais en moi-même. Il était vrai que c’était le seul terrain sur lequel je ne me sentais pas trop maladroite, la drague, alors quand on me disait non, mon moral en prenait tout de suite un coup. Mais il avait été tellement serviable avec moi que lui en vouloir aurait été malpoli et franchement méchant. C’était moi qui m’étais comportée comme une imbécile de bas étage. Mais maintenant grâce à lui, je prévenais à chaque fois les personnes qui me rendaient un service de se méfier de mes réactions, surtout les coups de mains venaient de mecs, encore plus s’ils étaient bien foutu. Ma rencontre avec l’espagnol m’aurait au moins servi à ça.

    Je m’essayais à quelques mots d’espagnol, les deux seuls que je connaissais avec ¡hola et Te amo (THE phrase (si on pouvait appeler ça une phrase) que je connaissais en anglais (normal), français, allemand, espagnol, italien et japonais !). Pour le reste, si je devais parler une langue étrangère, je m’armais d’un dictionnaire et Google était mon ami ! Ma piètre performance eut pour effet de faire rire le beau brun. C’était un bon début ! Il m’enlaça brièvement et me fit la bise, bise que je lui rendis avec un temps d’arrêt à cause de la surprise. Une personne aussi chaleureuse et spontanée n’était pas monnaie courante ! Je lui posais quelques questions, auxquelles il répondit volontiers.

    -Je loge au Hilton aussi ! Comme ça on pourra faire un brin de route ensemble, si ça te tente ! Je suis là depuis le début de la semaine, je devais rester trois jours mais j’ai prolongé un peu. Ça me fait du bien d’être ailleurs.

    Alejandro avait posé le bout de sa planche dans le sable. Derrière ses lunettes, je pouvais sentir son regard sur moi. Mes poils se hérissèrent. Que cherchait-il au juste ? Ou alors quelque chose le dérangeait ?

    -Je suis on ne peut plus seule. Seule, esseulée, solitaire comme la pierre ! Mais bon, ça fait du bien de te voir, ça faisait longtemps ! Tu sais, on est deux à ne rien connaître de cet endroit ! Je suis venue pour l’eau, le sable, le soleil… et les lifegards, je dois dire ! Ou plus généralement pour les beaux mecs. Mais bon, j’ai déjà un spécimen assez intéressant devant les yeux ! Et pourtant, je n’avais pas à chercher bien loin de chez moi ! fis-je en riant.

    Je ne m’inquiétais pas pour Alejandro, il avait le profil typique de celui qui noue des amitiés en moins de deux : poli, avenant, confiant et doué d’un certain charisme qui ne laissait personne insensible. Il regarda en direction de la mer, se plaignant du « maudit requin » qui prenait l’étendue d’eau pour lui tout seul ! Il me demanda si j’avais un endroit où bronzer.

    -Là-bas, entre deux rochers, il y a un petit banc de sable, mais il se prolonge par une espèce de grotte sur deux ou trois mètres de long. Si tu veux, si on se met en travers, tu devrais pouvoir bronzer. Je serais à l’ombre mais tant pis. Attend, je reviens.

    J’allais chercher ma serviette et mon sac de plage et revins vers Alejandro.

    -Tu devrais mettre de la crème solaire ou tu finiras rouge comme une écrevisse !

    Mon instinct maternel reprenait le dessus. Je le fis taire rapidement. J’avais déjà l’air assez stupide comme ça. Je me mordillais la lèvre inférieure sous l’effet de la honte. Je venais encore de sortir une bourde… J’espérais qu’il ne s’en formaliserait pas.

    Je le conduisais entre les deux roches, sur l’étroit banc de sable abandonné. On aurait pu tenir à trois, et encore, l’un aurait été mouillé. C’était assez intime comme endroit, donc relativement tranquille. Je posais ma serviette à l’ombre du renfoncement dans la pierre. En hauteur, il devait y avoir deux mètres au maximum. Ce devait être les vagues qui l’avaient creusé.

    -Tu peux me mettre de la crème solaire dans le dos s’il te plaît ? Je ne suis pas arrivée à faire toute la zone tout à l’heure.

    Je tournai le dos au bel espagnol et mis mes cheveux d’un côté de la tête. Je dénouai le haut de mon maillot et l’enlevai pour que ce soit plus facile pour Alejandro. Dans un souci de pudeur et parce que je n’avais pas envie de me faire éconduire une seconde fois alors que cette fois je ne demandai rie de sexuel, je couvris ma poitrine du bout de tissus et de mes bras.

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    Lien du postJeu 5 Juin - 0:34:40
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    Evanna et Alejandro s'étaient donc croisés sur la plage et malgré leur petit historique, l'Espagnol était plutôt content de la voir et l'Anglaise ne montrait pas de signe de vouloir se venger ou quoique ce soit, alors tout baignait de ce côté. Bien sûr, le premier segment de la conversation était des questions qui, quoi, où comment, etc., rien de bien étonnant. Evanna était au Hilton aussi, coïncidence ultime qui fit rire Alejandro. Pour ce qui était de faire de la route...

    -Si, volontiers, j'ai loué une Jeep justement, c'est pas la place qui manque.

    La belle blonde était en Floride depuis une semaine maintenant, elle était donc bien plus habituée que lui à cet endroit, mais les endroits touristiques, plage et tout, c'est un peu partout pareil. Sur le fait d'être ailleurs, le jeune homme acquiesça avec un air compréhensif.

    -Je comprends. Il y a des gens qu'on prendrait à plus petite dose.

    Il ne tenait pas à nommer de noms, juste dire qu'il comprenait. Alejandro avait comme déduit qu'elle était venue seule, sinon, elle serait sans doute venue accompagnée à sa rencontre et il avait vu juste. Seule et esseulée, le jeune homme haussa les sourcils, l'air de dire "t'exagères". Quand elle parlait des beaux mecs, loin de rougir ou d'être intimidé par la remarque, il se flattait le torse avec le poing, puis soufflait dessus, avec un air loin de toute modestie, avant de rigoler.

    -Remarques que je ne me balade pas sur le campus torse nu. Ici, je peux le faire en toute impunité. Joli bikini en passant. Si je te dis cela, c'est que les mecs se cassent le cou pour te regarder depuis tout à l'heure, alors je me sentais un devoir de te le dire, au nom de la gente masculine.

    Faire un compliment mérité à une femme n'a jamais été quelque chose de bien difficile à faire pour lui. Fallait voir le sourire charmeur qui accompagnait ses paroles, un vrai Don Juan! Puis, curieux de savoir où elle était installée, il fronça un peu des sourcils en l'entendant parler d'une grotte... Une grotte? Oui oui... Bon, lui, il veut du soleil, pour les grottes, il aurait été ailleurs sinon, mais il comprenait l'idée.

    -Moi, je suis juste là-bas, un peu plus haut, on est carrément en plein soleil...

    Puis, ce fut la capsule crème solaire par Evanna Xander. Alejandro se mit à rire de bon cœur.

    -C'est gentil d'y penser, c'est vrai que je devrais peut-être m'en remettre sur les épaules, mais je suis Espagnol, le soleil et moi, on est de vieilles connaissances.

    Et cela ne lui est jamais arrivé de devenir rouge comme un homard. Finalement, Alejandro alla récupérer sa serviette, après avoir prit sa planche et rejoignit Evanna pour aller à ses fameuses roches. Personnellement, il n'était pas très intéressé d'aller à l'ombre. Couchant sa planche, étendant sa serviette au soleil, il entendait la petite requête de l'Anglaise.

    -Volontiers. En retour, tu pourras me faire pareil. De cette façon, tu seras rassuré, n'est-ce pas?

    Fouillant pour retrouver sa crème solaire, il vit qu'Evanna se mettait à l'aise et eut un sourire en coin à cette vue. Arrivant doucement derrière elle, il commença par crémer les épaules de la jeune femme, puis plutôt son dos et ainsi de suite. À la fin, il fit le creux du dos et un peu le haut des fesses, comme ça, mine de rien. Ses mains avaient l'air habitué à cette tâche.

    -Tu comptes bronzer seins nus? Je ne pensais pas que c'était la façon de faire des Anglaises.


    Le boulot terminé, Alejandro tournait le dos à Evanna et se tenait prêt à son tour, relaxant ses bras, il remontait ses lunettes de soleil contre son front un instant.
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    Lien du postJeu 5 Juin - 20:25:03
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    ••• Fin de semana en Florida•••

    Miami
    Alejandro & Evanna

    Pas si seule que ça en fait !



    J’avais été un peu surprise de le découvrir alors que je pensais être seule ici. Mais Alejandro était l’une des rares personnes que je pouvais encore tolérer dans mon espace de vie personnel. Il avait l’air plutôt détendu et un brin festif. Sans doute le côté espagnol ! On amorça la conversation sur la pluie et le beau temps, de banalités pour prendre des nouvelles l’un de l’autre. Lorsque je lui annonçais que moi aussi je logeais au Hilton, Alejandro rit. Pour faire la route, il proposa sa Jeep.

    -Je voyais plutôt un petit tour à pied pour passer par des chemins secrets, mais va pour la Jeep !

    J’aimais marcher dans des lieux inconnus : la passion de la chasse au trésor de mon enfance ! Quoi qu’à Miami, les chemins cachés ne couraient pas les rues… J’étais aventurière (mais bon, il ne fallait pas pousser, je ne ferais pas Koh-Lanta ou ce genre de chose, j’étais précieuse quand même ! Mais s’il avait une voiture, autant en profiter. Plus court, mais plus pratique !

    Alors que j’expliquai que le but de mon « évasion programmée » était de changer d’air, Alejandro acquiesça et se fit compréhensif en disant qu’il y avait des gens qu’on préférait à petite dose. Je voulais surtout éviter quelqu’un en particulier, et j’avais fui à vrai dire, mais ça revenait un peu au même. Si ça se trouvait, j’allais perdre ma fille alors au point où j’en étais… Je sortis une allitération en [s] et Alejandro me lança un regard qui parlait bien plus que des mots. J’avais juste eu l’esprit poétique ! Lorsque je parlais de beaux spécimens masculins, Alejandro joua les machos en se flattant tout seul. Sa réaction me fit sourire et lui rigolait. Il fit remarquer qu’il ne se baladait pas souvent torse nu dans campus, mais qu’ici il ne voyait pas pourquoi il ne le ferait pas. Puis il complimenta mon bikini, argumentant que tous les mecs se « cassaient le cou » pour mieux voir. Il se sentait un devoir de me le dire. Je passai la main dans les cheveux en souriant.

    -Tu peux le dire que je suis parfaite, tu ne ferais que dire la vérité ! plaisantai-je.

    Autodérision bonjour ! En même temps, il n’avait qu’à pas m’entraîner sur ce terrain ! Son sourire se faisait charmeur, mais je ne relevais pas. Puis il m’interrogea pour savoir si j’avais un petit coin tranquille. Caché entre deux rochers, il y avait une formation rocheuse creuse, avec un petit banc de sable devant. J’en avais un peu marre de cuire à vrai dire, aussi un peu d’ombre ne ferai pas de mal. Je lui laissai volontiers la place au soleil. Il déclara qu’il était un peu plus haut, en plein soleil, et je fis la moue. J’essayais de le supplier des yeux de venir avec moi, et finalement, je ne lui laissai pas le choix. Mais juste avant, j’eus le malheur de parler de crème solaire, autant pour lui que pour moi. Mais c’était vrai qu’il était Espagnol, alors le soleil, il connaissait !

    -Je me souviens, quand j’étais petite fille, ma mère m’a emmené avec elle en Espagne. On n’était pas loin des côtes, même si je ne suis pas allée à la mer. Pendant les trois jours de voyage, il n’a pas arrêter de pleuvoir !

    J’allai récupérer mes effets personnels et conduisis Alejandro vers l’espace tranquille entre les rochers. Je mis ma serviette à l’ombre, lui laissant l’occasion de perfectionner son bronzage de surfeur. Il posa sa planche et sa propre serviette, puis je demandai à ce qu’il me passât de la crème solaire dans le dos. Je défis mon haut de bikini, ramenai mes cheveux sur l’épaule droite, et, dos à lui, je cachai mes seins nus. Il se moqua gentiment en me demandant de lui rendre la pareille après. Ainsi je serai rassurée d’après lui. Je souris sans répondre. Je gardai le mystère entier ! Au contact de la crème, j’eus un frisson ; il faisait si chaud, je ne m’attendais pas à ce que la crème soit aussi froide. Les mains su jeune homme passèrent sur mes épaules, sur mon dos et descendirent lentement, crémant chaque parcelle de peau. A la fin, je sentis ses mains appliquer la crème dans le creux du dos et juste au-dessus des fesses. Je me laissai faire. Il me demanda si je comptais bronzer sans mon haut de bikini. Pour lui, ce n’était pas la façon de faire des Anglaises.

    -Ah ? En plus du droit, tu étudies les habitudes des habitants d’un pays ? Je suis une exception qui confirme la règle alors. J’ai horreur des marques de maillot, je préfère lorsque la couleur est homogène, est ce, vraiment de partout.

    Je m’étais risqué à une allusion, mais je ne comptais pas la mettre en œuvre. Pas en présence de quelqu’un. Surtout si je restai à l’ombre à feuilleter un livre. C’était à ça que servaient mes recherches de coins tranquilles en bord de plage : à pouvoir bronzer intégralement.

    Une fois son œuvre finie, Alejandro se mit de dos, et relaxa ses bras après avoir remonté ses lunettes. Je ne remis pas tout de suite mon haut de maillot, il était au soleil et comme dit précédemment, j’avais horreur des marques. Je ne comptais pas simplement lui mettre de la crème solaire mais aussi exercer mes doigts sur lui. Je pris un peu de crème, en enduisit mes deux mains et commençai par les épaules de mon cobaye. J’appliquai de la crème de partout, comme lui précédemment, et je descendis aussi bas mais sans me montrer trop aventureuse. Je m’étais fait jeter une fois, pas deux ! En  plus, je ne demandai rien actuellement. Lorsque j’eus fini de l’enduire, je fis remonter mes mains et massai ses trapèzes. On m’avait toujours dit que j’avais un bon doigté, mais en général, les gens que je massais n’en avait que pour mon argent ou étaient des lèches-botte. Au moins avec Alejandro, j’aurais une véritable réponse. Je descendis le long de sa colonne vertébrale, j’appuyai un peu mais sans forcer, j’avais peur de faire mal.

    -Tu veux bien servir de cobaye cinq minutes ? Enfin je ne te laisse pas le choix, tu l’es déjà. Dis-moi si ça ne va pas, ou si je te fais mal. Ou tout simplement si tu veux bronzer et que j’arrête de te monopoliser.

    J’étais consciente que je devais l’embêter, et c’était la dernière chose que je souhaitais.
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    Lien du postJeu 5 Juin - 20:42:48
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    Evanna ne jouait pas longtemps les modestes après qu'il eut dit que les hommes la remarquaient au point de se casser le cou pour la voir le plus longtemps possibles. Dans son pays, les mecs la siffleraient ou applaudiraient même. Heureusement, les Américains sont un peu plus subtiles, quoique, baver comme des chiens ne relèvent pas de la grande subtilité non plus. En tout cas, elle attendait de sa part qu'il dise qu'elle est parfaite. Ce sera peut-être pour une prochaine fois. Pour toute réponse, Alejandro se contenta de rire, puis, ils parlèrent d'autre chose.

    Evanna prenait soin de lui recommander de mettre de la crème solaire. Nul n'est à l'abri d'un cancer de la peau, c'est certain, mais Alejandro n'a pas besoin d'en mettre autant que la plus pâle des Anglaises disons. La blonde lui parlait alors d'un petit voyage en Espagne qu'elle avait fait, elle ne saurait dire où et il avait mouillé durant toute la durée de son séjour, pas de bol comme on dit.

    -Cela devait être en hiver ou au printemps. Il pleut un peu plus en hiver...

    À défaut de neiger. Finalement, puisqu'Evanna ne voulait pas cuir plus longtemps, le duo nouvellement formé allait s'installer à l'ombre, du moins la blonde à l'ombre et le brun au soleil, puisque lui n'en avait pas eu assez à son goût. Ce fut l'occasion aussi pour l'Espagnol de crémer la belle blonde, qui découvrait discrètement ses seins. Cela étonnait quelque peu Alejandro, qui faisait bientôt un petit commentaire à ce sujet et Evanna n'attendait pas qu'on lui demande pour s'expliquer... intégralement. À la question qu'elle lançait d'emblée, il lançait juste un petit sourire et haussait des épaules. Il ne s'appelait pas Alejandro de Tocqueville non plus, mais bon.

    -Ah d'accord, je vois...

    Sa petite amie brésilienne fait pareil. En Espagne, c'est plutôt seins nus qu'intégrale, mais bon, rendu à ce point, la nuance est dans les détails. En revanche, à Miami, c'est assez peu courant, les Américaines étant plus farouches que d'autres femmes parait-il. Sa besogne terminée, c'était au tour d'Evanna de lui rendre la pareille. Alejandro se détendit un peu, ferma les yeux, mais quand il sentit les douces mains de l'Anglaise contre ses muscles, il les rouvrit et tourna un peu la tête, pour apercevoir du coin de l’œil qu'elle était toujours seins nus, alors il reporta son regard droit devant lui et se montrait docile du reste. Apparemment, elle ne faisait pas que le crémer, elle le massait en prime et il faut avouer que cela faisait drôlement du bien. Evanna lui proposait donc de servir de cobaye.

    -Ça va... Je devrais peut-être m'allonger sur le ventre par contre, tu aurais un meilleur appui.

    Petite suggestion qu'il faisait et d'ailleurs, Alejandro n'attendit pas vraiment la réponse pour s'allonger sur sa serviette, sur le ventre, les bras repliés, son menton contre ceux-ci, il remettait ses lunettes fumées devant ses yeux et écoutait le bruit des vagues, sentait les mains d'Evanna sur lui. C'était bien agréable.
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    Lien du postJeu 5 Juin - 22:32:10
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    Miami
    Alejandro & Evanna

    Pas si seule que ça en fait !



    J’aimais plaisanter au sujet de mon corps sans doute agréable à l’œil. C’était l’un de mes seules qualités, autant en tirer tout le mérite possible ! Mais nous changeâmes bien vite de sujet. Je recommandais au bel Espagnol de mettre de la crème solaire pour ne pas finir écarlate. Il appuya que les Espagnols étaient quand même plus résistants face au rayon que moi par exemple. J’abordai justement le thème de l’Espagne. Je n’y étais allée qu’une fois avec ma mère, et il avait plu sans cesse. Alejandro, avec toute sa grande culture géographique, pensa qu’il devait s’agir d’un voyage en hiver ou au printemps.

    -Non non, c’était en été. Le pire : deux heures après notre départ, les nuages s’étaient levés, et il faisait à nouveau beau et chaud. Je n’ai connu la belle Espagne que dans l’avion ! Dommage, j’aimerais bien y retourner un jour, juste pour confirmer le mythe !

    Puis pour couper court et éviter de devenir moi-même une écrevisse (ou un poisson rouge, avec pareille mémoire qu’était la mienne), j’allai chercher mes affaires et conduisis Alejandro dans mon petit coin secret. Je m’installai à l’ombre, lui au soleil. J’en profitai pour lui demander de me mettre de la crème dans le dos. J’enlevai mon haut de maillot de bain, me cachant la poitrine pendant qu’il s’exécutait. Cela le surpris que je puisse dévoiler ma poitrine, et je le taquinai gentiment à ce sujet. En tournant légèrement la tête, je constatai un léger sourire sur ses lèvres. Dès qu’il eut fini, il se retourna et ce fut à mon tour de m’atteler à la besogne. J’eus à peine posé mes mains sur lui qu’il se contracta légèrement, et tournant la tête vers moi, il dut apercevoir ma poitrine toujours dénudée mais ne s’y attarda pas. De toute façon, s’il s’était tordu le cou plus longtemps, il ne valait pas mieux que les autres types sur la plage. Il se laissa faire, docile. Mais je voulais un peu plus que lui appliquer de la crème solaire. Aussi, après l’avoir correctement recouvert (je ne souhaitais vraiment pas qu’il prît un coup de soleil), je remontais les mains et m’attaquai à le masser. Je lui demandai si tout allait bien, ou si je l’importunais. Je n’avais jamais eu d’avis sur ma manière de masser, du moins pas d’avis de sources fiables. Je ne souhaitais pas faire de mal à Alejandro, aussi j’hésitais avant d’appuyer un peu plus. Il me répondit tout simplement que ça allait, et il me proposa de s’allonger sur le ventre pour que je puisse avoir un meilleur appui. Il n’attendit même pas ma réponse pour s’exécuter. Je m’écartai pour le laisser s’installer. Il se mit sur le ventre, le menton contre les bras et ramena ses lunettes devant ses yeux. Je le soupçonnais en train de clore les paupières pour écouter le bruit des vagues et peut-être que mon massage lui faisait du bien en plus. Je m’installai à califourchon sur lui, en appui sur les tibias pour ne pas peser sur lui. J’en revenais aux épaules et descendais doucement. Je finis par me retrouver dans le creux de son dos, lieu qui chez moi était particulièrement sensible, et m’y attardai. Personnellement, j’adorai être massée à cet endroit ; c’était comme quand quelqu’un jouait avec mes cheveux : ça me donnait de petits frissons agréables. Après avoir pétris cette zone, je descendais encore, et m’arrêtait au niveau du coccyx. Pour atteindre cette zone, je passai le bout des doigts sous son short de surfeur. Je ne comptais pas descendre plus bas, et je lui faisais comprendre en remontant et redescendant constamment. Je m’arrêtai brusquement.

    -Je ne peux pas continuer, désolée, j’ai une crampe…

    Je n’avais pas bandée ma main gauche aujourd’hui, et les plaies me faisaient souffrir. Tant que je ne jouais qu’avec mes paumes et mes doigts, tout allait pour le mieux, mais j’avais été idiote en descendant : le tissus contre le dos de ma main m’avait irrité.

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    Lien du postJeu 5 Juin - 23:08:58
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    Evanna le reprit presque tout de suite. Elle avait bien été en Espagne en été. Dans ce cas, elle avait été bien malchanceuse, mais il est clair à son esprit qu'elle n'a pas du aller à l'île Majorque. En tout cas, au moins, la blonde voulait y retourner. Alejandro lâchait donc:

    -Avant d'y retourner, lâches-moi un coup de fil. Tu ne le regretteras pas.

    L'Espagne, c'est un peu son royaume à lui et ce pays n' pas beaucoup de secrets pour monsieur Ortega et au contraire, il aime bien partager certains visages cachés et offrir à une touriste deux ou trois endroits de plus à visiter. Après quoi, on sait ce qui suit, séance de massage gratuite pour Alejandro, qui franchement, apprécie le moment. Son dernier massage ne remontait pas à si longtemps, Shayanes aime bien lui en faire aussi, mais chaque fois, c'est bon quand même. Couché, les sensations lui semblaient décuplées et quand elle travailla le bas de son dos, le beau brun lâcha un léger souffle de bienfaitude. Puis, quand elle glissait ses doigts un peu sous son short, il eut un petit sourire, une tension naturelle le gagna, mais rien pour le faire rougir ou le déstabiliser. Evanna ne faisait que s'appliquer après tout. Puis soudain, elle arrêta. Comme on dit, toute bonne chose a une fin.

    -Pas de soucis. Merci Evanna, franchement, c'était très bien.

    Se tournant la tête, il la voyait agiter la main et cela l'intriguer. L'Espagnol dit donc:

    -Qu'est-ce que tu as à la main? Attends, recouvres toi un peu et j'y jette un œil si tu veux.

    À moins que l'Anglaise voulait rester ainsi, c'est un peu elle qui décide, pour lui, ce ne sera pas sa première paire de seins qu'il  voit et sûrement pas la dernière, mais c'est plus poli de demander que de juste se retourner. Une fois qu'Evanna l'invite à le faire donc, il se retournait et se redressait de manière à être assis comme en tailleur et tendant la main pour voir celle d'Evanna.

    -J'ai une petite trousse de soins dans ma jeep avec du second skin, c'est une sorte de bandage pour les ampoules, je crois que cela te ferait du bien.

    Alejandro étant prévoyant, quand il va à la plage, il emmène toujours une trousse de premiers soins avec lui, juste au cas-où. Le surf, ce n'est pas un sport sans risque après tout. Si elle le désirait, il pouvait tout de suite aller chercher la petite trousse en question et revenir pour lui poser le petit bandage en question pour éviter que ses mains ne brûlent plus longtemps.
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    Lien du postJeu 5 Juin - 23:35:32
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    ••• Fin de semana en Florida•••

    Miami
    Alejandro & Evanna

    Pas si seule que ça en fait !



    Eh oui, on ne pouvait pas dire que j’avais eu de la chance lorsque j’avais visité l’Espagne, mais bon, j’étais persuadée qu’il y aurait d’autres occasions. Alejandro me proposa de l’appeler lorsque je voulais aller visiter son pays. De son point de vue, je ne le regretterai pas.

    -De toute façon avec toi à côté, c’est sûr que je ne risque pas de m’ennuyer et je ne regretterai rien, marmonnai-je pour moi-même. Il serait plus simple que tu me dises quad tu y retournes, je ne veux pas faire un trou dans ton agenda, repris-je plus fort cette fois.

    En effet, je ne voulais pas l’importuner, et s’il avait des choses de prévues, je ne tenais pas à lui faire modifier son emploi du temps. J’eus une révélation soudaine : visiter l’Espagne sans Alejandro, c’était comme… du chocolat chaud sans la couche de crème chantilly dessus : ce n’était pas parfait.

    Nous nous déplaçâmes jusqu’entre les rochers, et je m’acquittais d’un massage. Mon cobaye humain s’était couché, ce qui me facilitait la situation. Je travaillais beaucoup sur la zone en bas du dos, celle que je savais sensible chez certains et qui dans tous les cas devait recevoir au moins autant d’attention que le reste. Mais à force de passer la main gauche sous le tissu de son short de bain, la douleur se raviva sur le dos de ma main. Je n’avais pas fait de bandage, toujours pour éviter les marques, et je pensais que c’était suffisamment cicatrisé maintenant. Ce n’étaient que des bouts de verre ! Mais non, j’avais dû brutalement arrêter mon massage. Je prévins Alejandro tout de même, et il m’assura que ce n’était pas grave et que ç’avait été agréable. Il tourna la tête et me vit secouer la main gauche. Oups… Il me demanda ce que j’avais exactement et me dit de me recouvrir pour qu’il y jetât un œil. Je m’emparais de mon haut de bikini, le passai par la tête, mais je n’arrivais pas à refaire le nœud dans mon dos. Aussi, je recouvris ma poitrine et coinçai les deux bouts de fils sous mes bras. Je n’avais pas l’air très fine mais tant pis.

    -Ce n’est pas grand-chose, juste quelques coupures… Ca y est, tu peux te retourner.

    Il s’assit en tailleur face à moi, qui était toujours à genoux. Il tendit la main et j’eus une hésitation avant de lui montrer la mienne. Finalement, je la lui passai.

    -S’il te plaît, ne touche pas le dos de la main. La paume, pas de soucis, mais pas les doigts ni le dos.

    Les doigts, c’était par pure précaution. C’était là où le verre m’avait déchiré la peau en premier, mais également là où ça cicatrisait le plus vite. Il n’empêchait que suivant comment on me prenait la main, ça me faisait encore mal. D’où le massage : pour étirer la peau en plus de m’exercer.

    Alejandro me proposa sa trousse de soin, dans sa Jeep, avec du second skin, un pansement contre les ampoules. Il pensait que cela me ferait du bien.

    -Je… Ne te dérange pas, va, c’est pas grave tu sais, je me suis faite attaquer par un meuble et son ami le tapis m’a pris en traître, du coup, mon poing a traversé une des vitres en verre du meuble.

    Cette histoire, je l’avais servie à Dante le soir du bal. Il avait été mon cavalier. Mais la vérité, c’était que j’avais croisé Andrew, et qu’il avait été tellement imbuvable que j’avais voulu le frapper. Or, je ne pus me résoudre à le faire, et j’avais tapé dans l’objet le plus proche : le meuble en question.

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