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    We sailed the sea
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    Lien du postMer 8 Juin - 15:25
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    Joyce vérifie une dernière fois que tout est prêt pour leur weekend sur l'eau. Il ne manque plus que la nourriture et la présence de son nouveau moussaillon. Jay... elle ne l'a croisé que deux fois à l'aquarium, et pourtant n'a pas vraiment hésité avant de l'inviter à passer le weekend avec elle sur le bateau au milieu des vagues et de nulle part. Trop spontanée ? Peut-être bien, mais après tout, pourquoi pas ? Elle aurait tout le temps de naviguer en solitaire après ses études alors autant profiter d'un peu de compagnie. Le courant passait bien avec le biologiste et il avait sacrifié du temps et de l'énergie pour trouver un remède pour Loki ; même si celui-ci était venu trop tard, il s'était beaucoup investi dans ce projet qui pourrait peut-être sauver d'autres mammifères marins par le futur. Il était passionné par ses études, tout comme elle dans le fond, et forcément ça devait les rapprocher. C'est le coeur relativement léger qu'elle l'attend en observant le port, jusqu'à repérer sa grande silhouette s'approcher et à laquelle elle adresse un signe.
    Alors qu'il est désormais assez proche d'elle pour la toucher, elle lui tend la main pour l'aider à monter sur le bateau, se demandant s'il fera une remarque sur sa toute nouvelle couleur de cheveux, qu'elle a teint en rose. L'envie de changer, de dévoiler une nouvelle Joyce, sans Denzel dans sa vie puisqu'elle lui a plus ou moins demander de l'ignorer, au moins pendant cet été, qu'elle arrive à passer à autre chose, à faire fi de ses sentiments pour lui. Jay a raison ; elle a trop longtemps été malheureuse et les gens sont plus beaux lorsqu'ils sourient.

    - Allez viens, je t'aide à monter !

    Saisissant sa main, elle le tire vers elle et, lorsqu'il a retrouvé son équilibre sur le bateau, elle l'attire à sa suite pour une petite visite de l'endroit. Elle bondit presque, heureuse de lui présenter ce lieu si important à ses yeux, celui sur lequel elle a grandi, celui sur laquelle elle a passé de si belles années, entourée de ses parents, à s'épanouir et à découvrir tout un monde dans lequel elle se sent si bien.

    - Ici c'est le poste du capitaine ! Enfin... là où on gouverne !

    Elle désigne la cabine du doigt avant de l'entraîner à l'intérieur du bateau. L'endroit est relativement spacieux, même s'il reste un navire ; il y a la chambre de ses parents qui ne contient qu'un lit deux places, un bureau dans lequel il y a également plusieurs instruments scientifiques qui les soutiennent dans leur recherche. Dans la petite cuisine qui est aussi l'endroit où ils se réunissaient pour manger et jouer aux cartes les jours de mauvais temps sur la table que l'on peut relever pour plus de place - tout doit être optimisé sur un bateau - elle lui propose de ranger la nourriture. Enfin, elle l'entraîne dans sa cabine, celle où il est encore inscrit "La plus grande piratesse des mers" sur la porte, dans laquelle il y a encore quelques bouquins, des photos d'elle et de ses parents ainsi que des endroits qu'ils ont visité ensemble. Et son lit, bien sûr.

    - Tu peux poser tes affaires ici et prendre mon lit, je dormirai dans celui de mes parents.

    @Ji-hun Hwang
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
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    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
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    Warning : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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    Lien du postJeu 9 Juin - 13:36
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    Après avoir difficilement patienté, aidé tout de même par ses obligations d’étudiant et d’employé, -  aussi par les messages échangés avec Joyce ces derniers jours -, le grand départ était enfin arrivé. Il avait profité des quelques heures libres sur terre pour se préparer au mieux au séjour qui les attendait, sa dame de l’eau et lui. La première fois qu’ils avaient conversé à l’aquarium, jamais il n’aurait supposé qu’ils puissent en venir à passer un weekend entier ensemble, pourtant ils s’apprêtaient à quitter le port à bord d’un navire à deux. Seulement eux, et l’esprit de l’océan pour les guider contre vents et marées. Il avait terminé ses cours aux horaires habituels, et s’était hâté jusqu’à l’appartement pour retrouver son petit bagage de voyage, d’ores et déjà rempli. Il n’avait plus qu’à changer de vêtements pour des habits moins formels, et mettre les bocaux de nourriture et boissons dans un sac de transport. Chargé, il avait tout de même pensé à mettre des croquettes au chat de ses propriétaires avant de s’en aller vers l’arrêt de bus.  

    Une demi-heure de bus, métro et tramway plus tard, il arriva au port, et profita de sa promenade jusqu’au ponton pour s’allumer une cigarette, deux, puis trois ; au cas où il lui serait interdit de fumer sur le bateau, il préférait être prévoyant et absorber une bonne dose de nicotine. Il trouva de quoi jeter ses mégots au moment où une main s’éleva sur l’une des embarcations. Main qui ne pouvait appartenir qu’à Joyce, puisqu’il se savait être arrivé à destination. De loin, il remarqua aussitôt un changement. Elle paraissait plus enjouée, plus lumineuse, plus… colorée. À bonne hauteur, il posa furtivement un regard sur sa chevelure qui avait connu une jolie modification, et se montra ébloui : Mademoiselle… mais qui êtes-vous ? Son sourire,  accroché à ses lèvres continuellement, s’agrandit ; ça lui allait bien. Il prit volontiers la main de la capitaine et monta à bord. De ses doigts libres, il toucha son front puis son cœur, et effleura le sol en bois du bateau pour les communier ; au départ de Corée du Nord, ce simple geste lui avait peut-être permis de rester en vie.

    Il n’eut la possibilité que de jeter un bref regard sur l’ensemble de ce qui allait être leur logement car elle l’emporta pour une visite guidée. Les phalanges encore agrippées à la poigne légère de la jeune femme, il se laissa hisser jusqu’à la barre, derrière laquelle il pourra l’admirer œuvrer, puis dans l’espace de vie, présentant les différentes pièces. Le bureau retint forcément un peu plus son attention, et le simple coup d’œil lui avait permis de reconnaître la marque et la série des instruments présents à l’intérieur ; passionné même jusqu’à l’équipement. Il déposa le gros cabas dans la cuisine, se délestant d’un poids et lâcha la main de sa comparse. Beaucoup j’ai pris, fit-il remarquer en déballant les bocaux en verre cédés par le traiteur, ainsi que les boissons, ça se garde, en profiter avec tes parents, tu pourras. C’était un peu fait exprès, il fallait l’avouer. Sa façon de la remercier – et eux aussi indirectement – pour le voyage qu’elle lui offrait. Parce que, des vacances, il n’en avait pas cette année, la générosité de Joyce avait été vraiment appréciée.

    La dernière porte dévoila elle-même ce qu’elle contenait. Il ne put réprimer un sourire en observant l’écriteau. Il était encore impressionné de savoir que la jeune femme avait passé de nombreuses années en mer ; elle était impressionnante, tout court d’ailleurs. Je te remercie, dit-il après être entré. Il laissa tomber son sac à dos, libérant ainsi sa deuxième épaule et assura : j’en prendrai soin. Davantage encore que ses propres affaires. Il remarqua les livres, mais ce fut vers les photos de famille qu’il se dirigea. Tes parents, ce sont, demanda-t-il confirmation avant de glisser sur la frimousse de la fille qui les accompagnait, et toi. Il passa d’une à l’autre, s’imprégnant de l’énergie capturée par les images. Les photographies de sa famille avaient été avalées par la mer, n'en restait plus qu’une que son père gardait précieusement, de façon légitime. Il ne possédait plus rien de ceux qui avaient fait partie de son quotidien, mais il se rappelait de chacun des moments passés avec eux aussi clairement que s’il les vivait dans l’instant présent.

    Oh, pour toi, j’ai quelque chose, s’exclama-t-il avant de quitter les souvenirs de Joyce pour rejoindre son sac. Il ouvrit la fermeture avec empressement et sortit un pochon en tissus, emballage qu’il n’attendit pas de lui tendre. C’était trois fois rien, il lui avait assuré, avant de la supplier : ouvre-le. Son enthousiasme devant ses stylos à bille en forme de poissons lui avaient donné l’envie de faire quelques boutiques du port pour trouver à peu de choses près les mêmes. Une version requins, puisqu’elle lui avait avoué les apprécier. À obtenir ton doctorat, j’espère qu’ils t’aideront, lui souhaita-t-il de réussir. Au moins pour cette année, quitte à lui en acheter de nouveaux pour les suivantes. Chaque espèce de requins représentait une couleur d’encre, c’était fort pratique. Je crois… qu’y aller, on peut, la prévint-il qu’il était prêt à prendre le large à ses côtés. Quitter la terre ferme pour explorer l’océan à ses côtés.

    @Joyce Millett
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    Lien du postMar 14 Juin - 11:26
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    Le rose de ses cheveux vient tacher ses joues sous le compliment. Ses amis ont l'habitude de la voir changer de coloration au gré de ses envies et ne remarquent même plus quand elle passe d'une couleur à une autre. Alors voir le regard un peu ébloui de son compagnon de navire pour le weekend lui réchauffe le cœur. Pas que l'avis des autres lui importe tant que ça, mais… si en fait, bien sûr que ça lui apporte, et il y a toujours quelque chose d'un peu flatteur là-dedans, quelque chose pour lui permettre de reconstruire sa confiance en elle, celle qu'elle a un peu égarée en pleine marée haute, bouffée par la fin de sa relation avec Denzel – fin si peu claire qu'aujourd'hui encore elle ne sait pas vraiment dire à quel moment les choses se sont étiolées, mais elle est désormais décidée à laisser repartir les vagues de ses sentiments. S'être enfermée sur elle-même et ses études pendant si longtemps avait certes été réconfortant, mais l'avait beaucoup coupée du reste du monde, alors cette échappée avec une personne qu'elle venait de rencontrer la changeait et cette spontanéité nouvelle correspondait mieux à la Joyce qu'elle avait pu être par le passé. La Joyce aux cheveux roses et au grand sourire. Qu'importe ce que le futur lui réservait, Denzel et elle s'étaient déjà remis ensemble une fois, alors s'ils étaient mean to be ils sauraient sûrement se retrouver une fois de plus. Mais pour l'instant elle ne pouvait rien y faire alors autant laisser partir le marin et libérer la sirène ; elle était prête à retrouver ses jambes d'humaine, sur ce bateau qui l'avait vue grandir, et à faire honneur à sa crinière flamboyante. Ce weekend n'était pas pour penser à son ex, il était pour sourire au futur.
    Remarquant le geste qui effleure le bout des doigts de Jay, elle sourit, mais ne commente pas. Petits rituels qui se mettaient en place pour garder un lieu sûr, quelque chose auquel se raccrocher. Elle aussi avait eu les siens, routine devenue sacrée avec sa grand-mère lorsque le bateau quittait le port, importance primordiale de l'avoir dans sa vision jusqu'à ce que l'horizon meurt. Joyce restait toujours à l'arrière du bureau pour s'assurer que celle qui comptait tant dans ses traditions ne quittait pas son poste. Elle n'avait jamais tremblé.
    Puis la maladie était arrivée, retour à la terre pour l'adolescente et ses parents. Longs mois qui étaient devenus de longues années à l'aider à se battre contre cette mémoire qui disparaissait, jusqu'à la fin inéluctable qui les attendait au tournant. Depuis, il n'y avait plus eu personne au port pour les regarder partir, juste cette absence qui perçait son cœur quand elle se retournait.

    La navigatrice préfère fuir ses pensées et les détourner en faisant visiter à Jay tout son petit monde, celui qu'elle connaît les yeux fermés et qu'elle est si ravie de pouvoir présenter. Tourbillon d'énergie qui désigne les différents aspect de ce bateau plutôt classique et qui compte pourtant tellement à ses yeux ; tant de souvenirs sont raccrochés à cette maison mobile, bien plus que ceux qu'elle a pu avoir à San Francisco, le seul autre endroit peut-être où elle s'est un jour sentie aussi chez elle, c'était lorsqu'elle vivait avec Denzel quand elle avait vingt ans. Un appartement qui lui avait pourtant paru rapidement vite dès qu'il devait partir en mission et elle n'a aucune envie d'y repenser, trouvant plutôt refuge dans cette main qu'elle tirait derrière elle et la flamme d'intérêt qu'elle vit briller dans le chimiste lorsqu'il aperçu les instruments de ses parents, certains encore flambant neufs et d'autres avec lesquelles elle avait grandi. Forcément, en huit ans en mer, il avait bien fallu faire l'école à distance, et rien ne la passionnait plus que les cours de sciences ; peut-être parce que c'était génétique ou, plus probablement, parce que ses propres parents y mettaient tant d'énergie et de détail qu'elle ne pouvait être que fascinée. Et à 10 ans elle maîtrisait la plupart des instruments et avait déjà une bonne idée de ce qu'elle comptait faire plus tard. Rien n'avait changé depuis.
    La cuisine succède au décor et elle le remercie d'un grand sourire en rangeant les aliments dans le frigo du bateau. Il avait effectivement pris beaucoup et ça la touchait réellement, même si elle ne savait pas forcément comment l'exprimer alors elle désigne la boîte d'œuf sur le plan de travail.

    – Moi j'ai pris de quoi t'apprendre à faire des œufs brouillés pour le petit déjeuner.

    Rien de bien sorcier, mais puisqu'ils en avaient parlé…
    Elle termine enfin la visite avec sa chambre qui sera la sienne pour quelque jours et elle l'observe regarder les photos de ses parents et d'elle, gamine, avant même de mettre des couleurs dans ses cheveux. Ça lui paraît si vieux… C'était sa grand-mère qui, chaque année, lui imprimait les photos envoyées par sa mère et Joyce avait pris l'habitude de les afficher dans sa cabine. Elle y figure aussi, d'ailleurs, dans un pull de Noël devant un sapin trop grand, parce que cette fête était sa passion à elle, rituel tout aussi important que le départ en mer, exigence de la vieille dame à voir revenir sa fille, son beau fils et sa petite-fille pour le célébrer tous ensemble. L'importance de la famille dans ces moments… importance qui avait coulé avec son décès et c'était désormais bien souvent séparée de ses parents que l'étudiante passait les fêtes. Tant pis, les choses étaient différents à présent.

    – Oui, j'en ai aussi quelques une dans ma chambre à Harvard.

    Son passé qui s'était mêlé à son présent ; avec les images au goût iodé s'était mélangée les photos de ses amis, quelques contacts qu'elle gardait encore de ses années à San Francisco au lycée, ceux qu'elle avait rencontré à Boston et puis Denzel, bien sûr, elle avait été bien incapable de l'ôter celle-là. Comme elle ne pourrait sans doute jamais se résoudre à effacer celles de son téléphone, encore accrochée à ces souvenirs.
    Son attention est détournée par un cadeau que lui tend Jay et elle se retient de le rabrouer ; il les nourrit déjà tout ce weekend, ce n'était pas nécessaire. Mais, curieuse, elle tire sur les cordons pour délivrer le tissu et, surtout, les stylos en forme de requins qui lui font inéluctablement penser aux siens. Véritablement touchée, elle les observe un instant, reconnaissant sans peine les différentes espèces qu'elle connaît sur le bout des doigts depuis l'adolescence, une grand sourire décorant ses lèvres.

    – Merci ! Merci vraiment, je les adores !

    Prenant soin de les ranger à l'abri dans la trousse qui est posée sur l'une des étagères de la cabine, elle acquiesce ensuite : ils sont prêts pour le grand départ. Retour à l'extérieur où elle défait les différents nœuds qui les relient à la terre. Puis elle se dirige à la barre, prête à prendre le large. Les manœuvres pour sortir du port ne sont pas évidente, mais elle les a tant répétées depuis petite déjà, qu'elle n'a aucune peine à les mener à l'extérieur, au départ de nouvelles aventures. Puis, une fois qu'ils se sont assez éloignés et que Boston commence à devenir un point flou dans leur dos, elle désigne le gouvernail à son tout nouveau moussaillon.

    – Ça te dit de tenir un peu la barre ?
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
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    Lien du postMar 14 Juin - 15:21
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    Dans la cuisine, les agates de Ji-hun s’étaient posées sur la boîte d’œufs qu’elle avait apportée, et il avait souri à l’idée qu’ils puissent préparer et prendre ensemble un vrai petit-déjeuner. Ça faisait un mois qu’il tentait de se débrouiller seul, en puisant des recettes sur Internet qu’il n’arrivait jamais à faire, faute d’avoir été entraîné plus jeune. En Corée du Nord, sa mère se chargeait de tout, en attente dans la maison des réfugiés du Japon, il avait des plateaux-repas, et lors de son arrivée à Boston, sa marraine avait su le gâter. Maintenant qu’il vivait dans un appartement où il louait une chambre, c’était différent. Il avait accès aux pièces d’usage, mais ne savait pas faire grand-chose. Les plats préparés à réchauffer étaient devenus ses alliés, ça et les nouilles instantanées qu’il dévorait la nuit quand l’appétit se faisait trop grand. Autant dire que l’initiative de Joyce avait été appréciée.

    La chambre de l’étudiante avait été la prochaine escale, celle où il passerait chaque nuit de son séjour. La cabine était fonctionnelle, et on s’y sentait à l’aise. Ji-hun avait été surpris de voir exister pareil repère dans un bateau. Dans la barque qui l’avait transporté de son pays natal à celui de transition, il n’avait eu que le fond de l’embarcation pour literie, et avait dû replier ses longues jambes pour laisser de la place à son père. L’espace que la biologiste lui laissait était amplement suffisant, et après l’avoir remerciée sincèrement, il s’était rendu vers les photographies apposées sur les pans. Une famille heureuse, c’était ce qu’annonçaient leurs sourires radieux, et il pouvait presque entendre les éclats de rire traverser le papier glacé ; ça lui donnait bien envie de rire avec eux. Il avait remarqué une vieille dame, mais pas d’autres enfants, il avait alors supposé que Joyce était fille unique.

    Avant de sortir d’ici, il avait pensé à ce qu’il avait pris avec lui, et enfermé dans son sac à dos dès qu’il en avait fait l’achat. Le tissu recouvrait des stylos marins, quelques spécimens de requins pour seules effigies. Elle les adorait, c’était ce qu’elle lui avait confié. Lui préférait les plus petits, colorés à souhait, parce qu’ils transmettaient une certaine énergie lorsqu’ils se déplaçaient en banc. Que ça te plaise, content je suis, lui avait-il adressé sans pouvoir dé-scotcher son regard de l’esquisse qu’elle lui offrit ; avait-il déjà réussi sa mission ? Elle semblait bien plus épanouie que la semaine passée, beaucoup plus vivante que la fois où ils s’étaient adressés la parole. Il n’en ressentait aucune fierté, était tout simplement soulagé pour elle. Tout était surmontable lorsqu’on s’éloignait de ce qui était néfaste au bonheur, elle en était la preuve vivante.

    Prêts pour l’aventure, ils se retrouvèrent dehors, accueillis par une toute petite brise. Le temps se déclinait encore, jouant entre deux saisons, mais il ne faisait pas vraiment froid aujourd’hui, et comme l’avait annoncé Joyce, le weekend leur promettait une magnifique virée sans danger. Il l’observa s'activer à défaire les nœuds des bittes d'amarrage avec une aisance qu’il n’aurait su deviner ; il ne pourrait faire mieux. Pour débuter son long périple, le nord-coréen avait eu les pieds dans un sable boueux alors qu’il poussait l’embarcation à mains nues, il avait nagé ensuite pour lancer la barque loin du rivage sans éveiller les soupçons. Après deux kilomètres seulement lui et son père avaient décidé d’allumer le moteur plein gaz. Petite, mais coriace, ce rôle de piratesse lui allait comme un gant. Ji-hun aurait pu la regarder faire et défaire les cordes un nombre incalculable de fois.

    Le bateau n’était plus attaché au quai, et elle prit en main la barre, ensuite tout fut question d'inertie. Elle navigua à travers les pontons et les autres navires sans la moindre difficulté, à tel point que ça parut être un jeu d'enfant. À peine à deux mètres d’elle, le futur doctorant en biochimie baladait ses yeux marronnés des manœuvres au large paysage bleuté qui se dessinait peu à peu. Bientôt plus rien n’apparut face à eux, et la brise se transforma en vent frais. Il se glissa sur la chemise blanche déboutonnée du plus vieux pour la faire voyager, comme pour saluer Boston qui s’éloignait, et fouetta gentiment le bermuda en jeans clair. Seul le débardeur gris, serré tout contre le corps de son propriétaire, ne reçut aucun retour. Vraiment, s’exclama-t-il en tournant son visage vers la capitaine. Et puisqu’elle ne plaisantait pas, il laissa ses pas le guider jusqu’au dos de l’étudiante, qu’il coinça entre lui et le gouvernail.

    Un peu comme ces fois où les parents se permettaient de poser leur progéniture sur leurs genoux alors qu’ils conduisaient la voiture ou le vélo, pour leur apprendre à contrôler le volant ou le guidon. C’était la même ici, sauf que, pour question de taille, Ji-hun préféra se tenir derrière elle plutôt que devant. Il présenta ses mains, doigts ouverts et paumes se faisant face à une vingtaine de centimètres l’une de l’autre. Où, je dois les mettre, questionna-t-il la spécialiste. Il n’avait qu’à tenir droit et se contenter de jeter son regard vers l’horizon. Le soleil avait déjà fait plus de la moitié de son voyage, et dans quelques tours de cadran, il se couchera pour laisser place à la nuit. Mais pour l’heure il s’était donné l’ordre de les accompagner. Elle avait raison, Joyce : ça allait être cool, juste… cool. Les deux étudiants allaient pouvoir se vider la tête, et profiter tant qu’ils en avaient le temps.

    Sur un bateau comme ça, tu comptes partir, après tes études , demanda-t-il, alors qu’ils entouraient encore les commandes. Est-ce qu’elle avait pour but de s’en offrir un, ou ses parents étaient proches de la retraite et pourraient lui céder d’ici là ? Une équipe avec toi, ajouta-t-il ensuite. Était-elle de ces scientifiques qui préféraient œuvrer en solitaire, ou avait-elle l’idée de se faire accompagner par des plongeurs et un vétérinaire ? L’un ou l’autre, il était conscient que son projet restait à construire, et qu’elle n’avait là qu’une ébauche. Les grandes lignes étaient écrites, restait à rédiger les paragraphes qui en détailleraient les gros titres. Où tu nous emmènes, tu sais, fut-il curieux. Y’avait-il une raison particulière au chemin qu’ils allaient emprunter ensemble tout au long du séjour ?


    @Joyce Millett
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    Lien du postMar 14 Juin - 17:40
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    Les différentes têtes de requin ont la particularité d'être parfaitement réussies ; reconnaissable tout en gardant une part de mignonnerie non négligeable. Elle se réjouit déjà d'avoir l'occasion de les sortir à la bibliothèque, quand elle sera plongée dans un bouquin ou un autre, en pleine révision et la tête dans le brouillard de trop de connaissances. Ou bien en labo, à noter les résultats d'une expérience, analysant les résultats d'un échantillon ou d'un autre. Et même, pourquoi pas, sur le terrain, à noter les différents comportement animaux qu'elle pouvait repérer et essayer de comprendre, ballotée sur une embarcation ou une autre ? De quoi lui tirer un sourire, dans toutes ces situations et, soudain, elle repense au pari de Jay et relève la tête vers lui, presque surprise de la voir la dévisager. Est-ce que, une fois sa mission accomplie, il s'enfuira ? Bon samaritain qui consacre sa vie à faire sourire ceux qu'il rencontre avant de repartir vers d'autres horizons, tout comme les super-nanas consacre la leur à défendre la ville contre les forces du mal, présente où il y a besoin d'elles, mais jamais beaucoup plus ?
    Une chose est certaines, une fois partis il pourra difficilement s'échapper du bateau, à moins de vouloir nager – et ça serait stupide. Si cette mission ne devait être qu'une parenthèse dans la vie de Joyce, autant l'étirer un peu à leur expédition et lâcher les amarres avant qu'il ne se rende compte qu'il a déjà réussi ce qu'il avait entrepris. Reposant les stylos, elle retourne donc à l'extérieur, défaisant rapidement les nœuds pour libérer au large le bateau. Plus de retour possible désormais, que l'immensité du bleu pour les engloutir.
    Les manœuvres pour sortir du port sont ancrées profondément dans ses réflexes, appris là depuis presque toujours. Même si ses parents ont pris la décision de partir vivre à bord quand elle avait 8 ans, préférant élever un enfant en bas âge sur terre, ils possédaient déjà le bateau bien avant et Joyce savait même pas écrire son prénom que son père la portait déjà derrière le gouvernail, essayant de lui expliquer comme si elle pouvait en saisir le sens. Il avait été particulièrement important, pour ses parents, qu'elle sache rapidement se débrouiller sur leur nouveau lieu de vie ; on ne savait jamais ce qu'il pouvait arriver. Une tempête, une mauvaise vague, et son père et sa mère auraient pu valser dans l'océan, pantins devenus introuvables derrière l'eau en furie. Il fallait savoir se débrouiller au cas où… On ne développait jamais ce que ce au cas où signifiait, mais il était pourtant clair pour tout le monde et la piratesse des hautes mers n'avaient pas attendu l'âge légal du permis pour conduire le bateau, ni même pour le ramener à bon port.

    Alors les gestes sont fluides et naturels et elle retrouve avec bonheur l'air marin du large, celui qui fait hurler sa joie, le sel s'accrochant à sa longue chevelure et la fraîcheur chatouillant sa peau. Il n'y a aucun autre endroit au monde où elle se sent si heureuse, si libre, définitivement liée à cette immensité et ce qui la compose. C'est quelque chose qui coule profondément dans ses veines, l'iode qui gonfle les globules rouges plutôt que l'oxygène, nécessité profonde.
    Mais plus encore que tout ça, c'est une passion qu'elle aime partager et la brise marine colle à son sourire lorsqu'elle propose à Jay de la remplacer. Il a l'air surpris alors que, vraiment, ici il y a peu de choses qui peuvent arriver. C'est bien différent d'une voiture et d'une route où il faut prendre tellement de paradigme en compte, ne pas rentrer dans les autres, éviter les trottoirs, savoir débrayer… Ici, les autres ce sont les vagues et elles les accueillent dans toutes leurs éclaboussures. Pas de risque avec une mer calme et la terre déjà loin dans leur dos.
    Cependant, alors qu'elle s'apprête à s'écarter pour lui laisser la barre, elle sent ses bras qui l'entourent et son corps se rapprocher du sien. Heureusement qu'il est de dos, ça lui évite de voir le fard soudain et inattendu qui pique les joues de la capitaine. Ce simple contact l'a un peu déstabilisée, probablement plus troublée qu'il n'aurait dû, même si elle est loin de trouver ça désagréable. Elle sait pourtant que Jay n'est pas vraiment attiré par les autres, qu'il ne s'intéresse pas aux relations amoureuses et pourtant son rythme cardiaque s'emballe un peu trop. C'est la voix dans son dos et les grandes mains dans son champ de vision qui la ramène à terre – ou sur bateau – et elle se concentre en attrapant les doigts pour les poser dans un angle agréable de navigation. Se faisant, son regard passe inexorablement sur ses propres mains et attrape au passage la présence de la bague que Denzel lui avait offert plusieurs mois auparavant, cadeau de son cœur désormais naufragé… Bijou qui ne vaut rien et pourtant tellement, mais qui surtout la brûle à cet instant et elle acquiert la certitude qu'il lui faut l'enlever. Alors, discrètement, elle fait glisser l'anneau au bout de son annulaire droite et la met à l'abri dans sa poche. Pas la force non plus de la lancer à la mer, mais pas celle de la garder à cette place qui n'est plus vraiment la sienne. Cette place partie en fumée.

    Surveillant du coin de l'œil les divers instruments autour d'eux, elle laisse Jay garder le cap alors que la conversation s'égraine, se dirigeant vers son rêve d'avenir. Ça lui fait repenser à cette histoire qu'il lui a racontée, celle de ces deux amoureux qui ne pouvaient se réunir qu'une fois par année et sa proposition de se retrouver, à chacun de ses retours, à l'aquarium. Peut-être qu'un jour ça sera ça, leur vie. Elle, conquérante sur son bateau, lui à prolonger ses études jusqu'à obtenir le poste de ses rêves dans la recherche.

    – Au début je devrais sûrement rejoindre une équipe scientifique pour me faire un peu une renommée. Mais à terme oui, j'aimerais bien avoir mon propre bateau et être financée par une université pour des recherches, sûrement seule.

    Un temps, elle avait partagé ce rêve avec Denzel. S'enfuir à deux sur cette mer qui les portait avec tant de déferlence, tant de force, celle qui les avait réunis. Mais c'était révolu tout ça, la bague était au fond de sa poche et Denzel resté au port – c'était ainsi. Joyce devait apprendre à vivre pour elle et à laisser vivre ses rêves qui n'étaient apparemment pas assez extensibles pour le marin. Leur histoire avait coulé.
    Reportant son attention sur l'horizon, un nouveau sourire se trace sur ses lèvres à sa question. Elle a un plan plutôt précis qui s'est écrit dans sa tête et elle espère que ça lui plaira.

    – Oui ! J'ai une surprise pour toi. Enfin, je sais pas si ça va marcher alors je ne te dis rien pour l'instant, mais… tu verras ! Pour le reste du voyage par contre… là où le vent et l'envie nous porteront ! On peut aller vers Nantucket Island si tu veux, il y a des jolies plages !

    L'eau risquait d'être un peu froide, mais une aventure sans péril en méritait-elle vraiment le titre ?
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    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
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    Lien du postMer 15 Juin - 8:36
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    L’Asiatique s’était montré à l’aise, au point de créer une certaine proximité avec sa dame de l’eau. Rien de fou et d'indécent en tête qui n’avait pu la mettre mal à l’aise toutefois, ça avait été pour une question de praticité. Il avait préféré la garder à la barre, au cas où un élément perturbateur et soudain trouverait le moment opportun. Il s’avérait qu’une vingtaine de centimètres de hauteur les séparaient, ça avait été logique pour lui de se glisser derrière plutôt que devant ; elle n’y aurait rien vu, sinon. Le paysage avait commencé à s’éclaircir devant eux, et même si elle en avait l’habitude, il osait penser qu’elle l’appréciait à chaque fois qu’elle prenait le large. Comme à chaque fois qu’il avait jeté un regard sur l’horizon de la mer de l’Est, la situation à l’instant « T » avait changé sa manière de l’adorer, et ce devrait être plus ou moins la même chose pour Joyce ; rien n’était toujours identique. Les doigts agrippés au gouvernail, il l’encerclait alors.

    Trop discrète, et lui trop concentré, pour qu’il devine ce qui se tramait devant la silhouette féminine qu’il enlaçait presque, Ji-hun avait entamé la conversation, fidèle à son besoin d’échanger. D’être seule, de soucis tu n’as pas avec ça , lui demanda-t-il ensuite. Après avoir vécu dans un pays où tous les citoyens étaient liés par les bénéfices qu’ils pouvaient apporter au pays, Ji-hun ne se voyait pas rester seul. Il avait toujours eu l’habitude de travailler en étroite collaboration avec plusieurs équipes de différentes branches universitaires, et avaient côtoyé scientifiques, militaires et paysans au cours de sa vie, obligé d’œuvrer dans ces trois domaines de façon cyclique. Il avait l’impression d’être plus performant dans le brouhaha, attrapé dans l’énergie de ce qui bougeait autour de lui. L’idée de partir sur un bateau et de s’éloigner de la civilisation était quelque chose qu’il ne pourrait pas envisager sur le long terme, tout juste ponctuellement si nécessaire.

    À sa deuxième question, il baissa le regard sur ses lèvres qui s’étaient étendues de part et d’autre de sa bouche. Il remarqua son sourire au gonflement de ses pommettes et se demanda intérieurement combien d’esquisses elle lui avait offertes depuis son arrivée au port. Bien plus qu’il ne l'aurait espéré, c’était certain. Une surprise, s’étonna-t-il. Alors elle aussi avait ce don d’offrir quelques attentions particulières ? Petites ou extravagantes, Ji-hun tentait de remplir la jauge de bonheur de chaque individu qui composait son cercle, et toutes les idées étaient bonnes. De la cueillette d’une jolie fleur sur le chemin, aux billets de concert V.I.P., en passant par ses fameux latte art personnalisés, il tentait de se surpasser de façon de ravir les personnes qui marquaient sa journée ; c’était presque devenu un hobby. Le vent et l’envie…, répéta-t-il, pas sûr de comprendre comment ces deux phénomènes pouvaient les porter, puisqu’ils étaient dépourvus de bras.

    Carte blanche, je te laisse, Joyce , répondit-il à l’idée des plages de Nantucket Island, c’est ton univers, l’océan. Confiance, je te fais complètement. Il laissait son séjour entre ses mains. Le voyage avait déjà été inespéré pour lui. Coincé sur Boston tout l’été, il n’aurait jamais imaginé que lui soit offerte cette possibilité de s’évader du quotidien rythmé par ses études et son boulot à la Luna Caffe. Lorsqu’elle lui avait proposé d’embarquer auprès d’elle, Joyce l’avait totalement contenté. Où tu veux, je vais, articula-t-il avant de baisser le regard sur la plus jeune. Vingt-quatre ans et déjà maîtresse de l’océan, ça promettait ! Il sourit davantage avant d’attraper l’une après l’autre ses mains pour les remettre sur les commandes. Il mit fin au rapprochement et se positionna à ses côtés, moment qu’il choisit pour regarder furtivement en arrière. Boston avait presque disparu derrière eux, et ne ressemblait plus qu’à une infime parcelle de terre.

    *** *** ***

    Après une heure de navigation durant laquelle ils avaient conversé, profitant de l’air océanique de l’Atlantique, ils décidèrent à l’unisson qu’il était tant de se mettre à la préparation du repas. Moteur éteint ou en navigation automatique, Joyce et Ji-hun se rendirent jusqu’à la cuisine du navire. Le frigo ouvert, l’étudiant répertoria les bocaux qui devaient être utilisés ensemble. Le riz devait être sauté dans une poêle, et serait accompagné de ces divers petits plats cuisinés : kimchi de navets, champignons revenus aux oignons, carottes coupées et grillées légèrement saucées, et une soupe à l’œuf. Tout était prêt, il ne restait plus qu’à les faire réchauffer un à un pour éviter de les mélanger ; car les banchans se partageaient en milieu de table, seul le bol de riz était individuel. Hm… faire revenir le riz dans une matière grasse, tu sais, demanda-t-il à Joyce, en lisant les consignes écrites en hangul sur l'étiquette ; il lui arrivait trop souvent de faire cramer les grains.

    Était-elle plus douée que lui en cuisine ? Il fallait croire, dans le sens où elle avait proposé des œufs brouillés pour le lendemain plutôt que d’acheter des produits déjà transformés. Les seuls qu’il avait tenté avaient fini par rester coller au fond du wok, c’était pour présenter un peu son niveau dans l’art culinaire. Dans restaurant asiatique, tu manges parfois , posa-t-il, en ouvrant un des bocaux de condiments. Il était courant de rencontrer des personnes qui raffolaient des sushi, du canard laqué, le sauté de poulet aux épices et la soupe Vietnamienne, entre autres, mais Joyce ne mangeait ni viande ni poisson. Même le traîteur avait été surpris de sa demande de plats à emporter végétariens.


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    Lien du postMer 15 Juin - 23:23
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    Son doigt lui paraît presque comme nu, libérer du poids de l'anneau. Étrange comme autant peut reposer sur ce simple contact, toute une promesse, une vie qui s'est noyée. Elle lui avait dit pourtant, elle lui avait promis un jour je te demanderai en mariage et je changera cette bague de main, futur annonciateur de leur amour. Pourtant, les choses avaient filé et quelque chose s'était écroulé. Ils avaient recommencé à s'aimer très fort, très vite, vivant à toute allure cette chance qu'ils avaient eu de se retrouver, la brûlant au passage. Sans doute que ça avait été ça leur erreur, ils s'étaient laissé emporté, n'avait pas réfléchi, pas vraiment discuté à tout ça. Et Denzel en aimait une autre, depuis le départ il y avait eu cette ombre d'une inconnue pour régner sur le tableau, et ça avait été trop dur à supporter pour la sirène. La colère l'avait poussée à faire ce qu'elle n'aurait pas dit et à se retrouver dans les draps de Hera. Vaste ironie car, dans sa bêtise, elle ne savait même pas que celle chez qui elle avait trouvé le réconfort était la même qui avait provoqué son vague à l'âme. Étrange vie, même si Joyce n'avait encore rien élucidé, ignorante de l'amusement du destin. Un jour peut-être... ou peut-être rien. La bague trouve refuge dans sa poche et Denzel dans un coin de sa mémoire. Elle ne peut pas l'oublier ainsi, mais elle le lui a dit, elle doit passer à autre chose, voir un autre ciel crever son horizon. Quoi que lui réserver le futur, elle devait se reposer sur ses bases et ses certitudes : Joyce aurait toujours la mer et, surtout, Joyce aurait toujours Joyce. La solitude ne l'effrayait pas.

    - Non, j'aime bien ça. Et puis j'irai à terre aussi, je rencontrerai plein de personnes, partout autour du monde.

    Et l'horizon, l'horizon surtout à perte de vue, palette de couleur qui se jetait dans l'océan, ciel qui se confondait avec l'eau, comme si tous les éléments se mélangeaient. L'horizon qui était le même partout et pourtant si différent. L'horizon qui la suivait depuis son enfance et qui avait cet aspect rassurant, cette certitude d'aller vers l'avant pour le rencontrer sans jamais vraiment l'atteindre. Elle aimait l'horizon et tous les rêves qu'il faisait miroiter.
    Les rêves et les surprises. Moue énigmatique qui pare son visage alors qu'elle bascule la tête vers l'arrière pour échanger un regard avec Jay. Elle ne dira rien, préfère garder le suspens jusqu'au moment de la révélation, espérant que tout marchera comme elle l'a anticipé car rien n'est jamais certain sur l'immensité bleue. Mais, si elle suit son savoir et le destin... quelque chose lui souffle que ça marchera. Et puis sur les vagues il y aura toujours quelque chose à trouver, une surprise au creux de l'iode. Où que le vent et l'envie les porte...
    Son co-capitaine pour le weekend lui offre sa confiance et elle ne compte pas la trahir. La barre est haute, car c'est son tour de vouloir le faire sourire.

    * * *

    Le soleil est descendu dans le ciel, sans pour autant tomber dans l'océan lorsqu'il décide de descendre dans la petite cuisine du restaurant pour passer au fourneau. Le pilote automatique maintient le cap alors qu'elle sort les poêle et les casseroles pour réchauffer les différents plats, tentant de lire par dessus le bras de Jay même si elle ne reconnaît pas les caractères ni même la langue qui constituent les instructions. Alors elle se contente de suivre ses consignes, coulant un bon filet d'huile au fond d'une poêle aux bords relevés avant d'y mettre le riz, attentive à ne pas le laisser brûler. Si elle n'est pas non plus une cuisinière professionnelle, elle a l'habitude de passer derrière les fourneaux, a souvent aidé ses parents dans cette même cuisine et surtout beaucoup préparé des plats pour sa grand-mère en rentrant du lycée. Elle serait probablement bien incapable de reproduire les saveurs et les odeurs qui embaument le bateau, mais heureusement là il ne s'agit que de réchauffer, ce qui est dans ses cordes et elle se réjouit déjà de goûter à tout ça.

    - Parfois, mais pas souvent.

    Il y a une grande diversité de restaurants à Boston, même si Joyce n'y va pas non plus tous les quatre matins. Parce que y aller toute seule n'est pas vraiment marrant et qu'elle n'a pas toujours le temps d'y aller avec ses amis. Et puis mine de rien ça représente un coût pour celle qui a décidé de s'émanciper de ses parents autant qu'elle peut, acceptant qu'ils paient ses frais universitaires, mais pas sa chambre à la Dudley ou ses sorties, activités ou nourriture. Alors il faut bien trouver un certain équilibre quelque part.

    Terminant de mettre la nourriture dans les plats, elle emporte ensuite les premiers bols sur le pont du bateau. Si l'air s'est rafraichi, avec un pull le tout reste supportable et il fera bon de manger à l'extérieur. Surtout que ça s'accordera parfaitement avec sa... sa surprise ! En levant le nez vers l'océan, elle les aperçoit soudain et son coeur bondit de joie. Allant aussitôt couper le moteur, elle dévale ensuite jusqu'à la cuisine pour presser Jay de remonter avec elle.

    - Jay ! Elles sont là !!! Viens, viens !

    Et reprenant sa main, tout à son excitation, elle l'attire jusqu'au pont pour désigner les vagues découpée par des majestueuses queues. Des baleines à bosse, espèce relativement répandues dans les mers du monde et pour autant impressionnante. Petit groupe qui a été repéré par ses parents quelques jours auparavant et dont les indications lui ont permis de les retrouver. De quoi donner un peu plus de magie au coucher du soleil qui ne devrait pas tarder à se laisser avaler par l'océan.
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    Lien du postJeu 16 Juin - 9:29
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    Joyce s’était déjà rendue dans le quartier chinois de Boston, là où les restaurants, salons de thé et épiceries asiatiques se succédaient. Les boutiques de souvenirs « made in China » étaient nombreuses elles aussi, mais le plus incroyable restait cette place où, sur une table de jeu, les rois et les reines de deux clans se combattaient en duel. Des parties d’échec, tu es sûrement passée à côté alors, avait-il supposé. Il y avait toujours quelqu’un, du matin au soir. Et si ce n’était pas les échiquiers, le Mahjong faisait son entrée. Une attraction, c’est tout comme, dit-il en remplissant une casserole d’un des bocaux ouverts, beaucoup de personnes s’arrêtent pour regarder. Et il y avait des participants qui excellaient dans ce domaine, écrasant ceux qui tentaient de leur voler la vedette. Les papys y passaient leur temps, ennuyé par les jours qui s’enchaînaient, ils y trouvaient du plaisir en attendant la fin ; c’était plus agréable que de rester cloîtrés chez soi, maintenant que la retraite avait sonné pour eux.

    La jeune femme se débrouillait parfaitement avec le riz, et Ji-hun n’avait qu’à remplir les différents bols des plats d’accompagnement une fois réchauffés. Un excellent duo de scientifiques qui, dans une cuisine, savaient faire valoir leur sens du travail d’équipe, sens qui leur permettra de rassasier leurs ventres en cette belle soirée. La biologiste monta fit le premier service jusqu’à la table où ils prendraient leur repas, pendant que le nord-coréen prenait deux bières du réfrigérateur. Il était en train de les ouvrir quand sa dame de l’eau réapparut avec tant d’engouement qu’il en resta bouche bée. Pressé par la demoiselle, il en laissa le briquet sur le plan de travail et agrippa la main qui avait déjà fait prisonnière la sienne. Elles, répéta-t-il, la voix remplie d’une interrogation qui n’obtint pas de réponse ; avait-elle invité des amies à les rejoindre ? Il se laissa entraîner jusqu’au ponton qu’il observa minutieusement sans jamais voir débouler qui que ce soit. Il porta ses yeux sur sa voisine alors, avant de suivre la direction qu’elle lui indiquait.

    Ses yeux glissèrent sur ce fil invisible qui le conduisit à remarquer, dans les vagues plus lointaines, une famille de cétacés qui naviguaient sur l’océan. Certainement en pleine chasse coopérative, le banc était survolé par un flot de mouettes, et le début du coucher de soleil donnait à ces images davantage de beauté. Les lèvres de l’Asiatique mimèrent un « wow », parce que ses cordes vocales restèrent bloquées, ne vibrèrent pas assez pour lui procurer du son. C’était bien la première fois qu’il lui était donné de voir de ses propres rétines ce genre de spectacles, si bien qu’il en oublia de lâcher les doigts de sa comparse et ne pensa pas à dégainer son téléphone pour imprimer l’instant. Il restera gravé, de toute façon. Elle et lui, côte à côte, devant l’incroyable déplacement de rorquals à bosse, au milieu de l’Atlantique, sous un ciel orangé. Il préférait les petits poissons exotiques aux multiples coloris mais, aujourd’hui témoin de cette scène, il ne pouvait que les adorer, eux aussi. Pour un souci d’agréabilité de l’étreinte, il défit ses phalanges de la main de Joyce, pour venir les glisser entre les siennes.

    Le silence les avait entourés, et ils étaient restés plantés devant le passage des baleines jusqu’à ce que ces dernières commencent à disparaitre dans le lointain. Les mots n’auraient, de toute évidence, pas suffit à décrire le moment. La surprise, c’était ça , murmura-t-il, comme si sa voix pouvait, de là où ils étaient, embêter les mammifères marins qui avaient pris le large. Il n’aurait pu espérer une meilleure observation – un meilleur cadeau non plus. Il allait revenir à Boston avec deux belles images en tête : la nage groupée de ces cétacés, et le sourire de Joyce, et leur périple ne faisait pourtant que de commencer. Viens, on va manger, la tira-t-il à son tour. Mais avant ça, ils n’avaient plus qu’à aller réchauffer, puisque les banchans avaient eu le temps de refroidir entre temps. Les allers-retours s’effectuèrent dans le calme et ils purent bientôt s’installer autour de la table, un bol de riz devant eux. Il n’y avait pas de baguettes, mais la fourchette faisait très bien l’affaire. Piquant les légumes pour venir les joindre à ses grains, il se délecte de chaque bouchée.

    Un rappel de ces repas familiaux qu’il prenait avec ses parents et ses sœurs, sous le regard des portraits des ex-dirigeants et du Maréchal Kim Jong-un. Les saveurs étaient presque identiques, et le kimchi lui rappelait ces tâches agricoles longues et fastidieuses. Ça, particulier, ça l’est un peu, pointa-t-il des dents de son couvert le kimchi de radis. Une fermentation qui plaisait, ou ne plaisait pas, mais qu’il fallait tout de même goûter. Goûte, pour voir, l’invita-t-il en mettant un morceau dans le bol de riz de sa partenaire de voyage, il la rassura, c’est sans jus de poisson, celui-là. Lui, il en raffolait, comme la grande majorité des Coréens, du Nord et du Sud confondus, mais il n'en voudrait pas à Joyce de détester. Il observa le goût acidulé, pimenté, salé et fort en bouche entré au contact de ses papilles, les dents supérieures caressant sa chair inférieure ; c’était quitte ou double. J’ai fait du kimchi, la première fois, quatre ans je devais avoir, informa-t-il, c’est longue préparation, de cohésion avec les voisins, ça demande beaucoup

    La tradition voulait que les personnes vivant dans le même quartier, ou le même village, s'unissent pour préparer le kimchi en grande quantité pour l’hiver. On mange toujours ça, aux repas, fit-il – il ne fallait donc pas en manquer, aux fêtes nationales, aux cérémonies et aux mariages, si tu n’as pas de kimchi à table, c’est mauvais. Il plissa les yeux ; véritable emblème des coutumes de son pays, donc. Une recette familiale, vous avez dans ta famille, demanda-t-il. Quelque chose qui leur appartenait, que chaque fois qu’elle en dégustait des souvenirs lui revenaient et la remplissaient de bonheur. Quelque chose qu’ils se transmettaient, que ce soit de génération en génération ou de mère en fille. Un plat ancré dans ses coutures. Et un plat préféré, tu as, ajouta-t-il ensuite. Peut-être même que c’était celui qu’elle venait de lui citer ? De célébrations, on m’a beaucoup parlé comme… Fanku, commença-t-il avant de réfléchir à la prononciation de Thanks Giving, Fanuku Kibingu… anya, eotteoge*.

    Il rit puis fit d’une traite : aish... keugeol eotteoge  paleulhaeya haneun ji moreugesseoyo…*


    * non, c'est comment...
    * ah~ je ne sais pas comment on prononce ça.

    @Joyce Millett
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    C'est vrai qu'elle les avaient vues, ces parties où les joueurs paraissaient si concentrés que le monde aurait pu s'écrouler tout autour d'eux sans qu'ils ne lèvent un sourcil. Ses parents aimaient bien manger là-bas lorsqu'ils étaient de passage à Boston et sa mère restait souvent quelques instants figée à observer les différentes stratégies pendant que Joyce essayait de comprendre le jeu. On avait pourtant bien essayé de lui apprendre, mais l'avancée particulière des pions la distrayait un peu trop. Elle ne comprenait pas comment le cheval pouvait avoir un parcours si particulier - c'était un animal avant d'être une pièce, comme des cases noires et blanches pouvaient-elles aussi bien le dresser -, le roi aussi long et la reine en charge de tout - comme partout en fait, à croire que la charge émotionnelle s'étendait jusqu'aux échecs. Et surtout, il fallait anticiper ce que la piratesse qui avait appris à grandir au fil des vagues de l'océan, ne parvenait pas bien à saisir. Alors bien vite son attention se laissait distraire par une autre odeur, une autre couleur, et elle tirait sur la manche de ses parents pour les amener ailleurs.

    - Ma mère aime bien. Elle a essayé de m'apprendre pour s'occuper le soir sur le bateau, mais j'arrivais pas assez à me concentrer.

    Son père était meilleur élève et bien plus patient à accepter, inlassablement, de se laisser battre. Mais ça faisait plaisir à celle avec qui il partageait sa vie et, dans le fond, c'était peut-être ça l'amour. Ce genre de sacrifice. Une bague trouvée au fond de l'eau et quelques promesses ne pourraient pas suffire.
    Mais, alors qu'elle monte les plats sur le pont, son attention est distraite par autre chose, celles qu'elle attendait depuis le début du voyage, sa surprise pour faire sourire Jay et le remercier de tout ce qu'il avait fait pour elle, de toute l'énergie qu'il mettait à faire remonter à la surface la Joyce qui s'était laissée couler. Dévalant les escaliers, elle se précipite pour aller le chercher et le faire remonter derrière elle, toute à sa joie de pouvoir lui montre les magnifiques monstres marins qui se prélassent en toute quiétude à la surface, s'amusant à plonger en courbant profondément le dos avant de faire disparaître comme des magiciennes leur queue dans un geyser d'éclaboussures. Elles. Déesses des mer si imposantes au chant lyrique qui se perdait dans les embrumes. Peut-être que ça venait de là, en fait, toutes les légendes sur les sirènes, et que les marins fous se seraient jetés au cou des gigantesques mammifères avant de se noyer, incapable de nager. Elle les comprenait, dans le fond.

    - Oui. Des baleines à bosses, celles qu'étudient mes parents en ce moment plus précisément. Ce sont eux qui m'ont prévenue qu'elles seraient sûrement là.

    Ils avaient pensé que ça pourrait plaire à ce garçon qu'elle invitait, sans bien comprendre exactement la relation qui pouvait bien les lier. Les jeunes... ils avaient suivi sans vraiment toujours bien la saisir toute l'histoire avec Denzel - Joyce n'était pas du genre à leur cacher des détails de sa vie, quand on avait été habitué à vivre à trois sur la taille d'un bateau, les secrets étaient illusoires à cacher et il existait peu de tabou chez les Millett. Elle leur avait même parlé de Hera, c'était dire... Mais là ça semblait plus flou, probablement parce que ça l'était également dans la tête de leur fille qui préférait observer des baleines les doigts enlacés à ceux de Jay que de s'interroger sur tout ça. Moment de magie partagé à deux, et c'était tout ce qui comptait dans le fond.
    Cet instant aurait pu vibrer pour l'éternité, mais les baleines finissent par voguer vers d'autres horizon et il était temps de passer à table. Il fallait réchauffer de nouveau les plats, mais ça en valait le coup, et Joyce laisse son acolyte monter les derniers éléments de leur repas pendant qu'elle descend l'ancre pour la nuit. Enfin, ils peuvent s'installer en même temps que la nuit qui commence à parsemer le ciel de ses étoiles au-dessus de leur tête. D'ici qu'ils aient terminé, elle aura probablement pris tous les droits aussi Joyce allume la guirlande de lumière qui plane autour de la table extérieure du bateau. À cette distance de la terre, au moins, pas d'attaque impromptue de moustiques.
    Elle se rend compte aux premières bouchées qu'elle avait faim et mange avec plaisir le festin composé devant elle. Les textures et les goûts ne sont pas habituels, mais délicieux et elle mange avec plaisir, piochant à droite et à gauche pour découvrir ce que lui décrit Jay. Au moment de plonger la bouchée de kimchi, elle laisse ses papilles s'ouvrir pour en apprécier les saveurs nouvelles, grimaçant presque sous l'acidité inattendue - mais qui n'est pourtant pas pour lui déplaire.

    - C'est acide, mais je crois que j'aime bien, dit-elle en se resservant.

    La préparation du plat semble passionnante, emplie de tradition et surtout d'échange, comme une sorte d'immense fête de famille. Joyce se rappelle des Halloween qu'elle faisait, enfant, quand tout le quartier s'illuminait et qu'ils partaient en petits groupes de voisins récolter des bonbons avant de tout réunir pour diviser entre eux. Tradition qui lui semble venir presque d'une autre vie.

    - Pas tellement. Enfin, ma grand-mère adorait préparer une énorme bûche pour Noël et je l'aidais souvent, c'était des moments que j'aimais bien, surtout qu'on se voyait rarement.

    Puis la maladie avait tout emporté et la recette et la tradition s'étaient perdues. Joyce avait bien essayé, une fois, de faire la bûche, mais il manquait indéniablement d'un ingrédient, l'amour, pour qu'elle ait le goût de son enfance. Et la lueur qu'elle avait espéré allumer dans les yeux de sa grand-mère n'était pas apparue alors elle n'avait plus jamais réessayé. La madeleine de Proust resterait condamnée à ses souvenirs d'enfance, les goûts se dissolvant un peu plus chaque jour.

    - J'aime bien faire des lasagnes aux aubergines ! Je t'en ferai une fois, si tu veux.

    Plat plus italien qu'américain, mais qui s'était exporté. Et surtout, un plat de partage et de soleil, qu'on posait sur la table avant de servir tout le monde. Plat pour les fêtes, donc, même si c'était rarement celles de famille puisqu'ils n'étaient désormais plus que trois.

    - Thanksgiving tu veux dire ? J'ai jamais trop fêté. C'est une fête qui vient des colonies alors... c'est pas trop des souvenirs qu'il faut célébrer, je crois. En tout cas dans ma famille on aimait pas tellement ça, et puis de toute manière on était toujours sur l'eau à ce moment. On fêtait plus Noël... Et toi du coup ? Quelles sont les fêtes importantes de là d'où tu viens, homme sorti de la mer ?
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
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    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
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    Lien du postDim 19 Juin - 22:39
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    Ils s’étaient assis autour de la table extérieure, illuminée d’une guirlande de lumière qui donnait davantage de féérie à l’endroit. On aurait pu penser que quelques fées des mers et des océans se seraient invitées volontiers au paysage pour se mettre à danser sur l’Atlantique. Quelques clapotis se firent entendre, rompant le silence de la nuit qui se levait doucement pour prendre la place du soleil couchant ; était-ce elles ? Les plats d’accompagnement étaient disposés au centre, et le bol de riz fut rejoint par une farandole d’éléments colorés, la faim ayant gagné les estomacs. Heureux de voir qu’elle appréciait ce qu’elle portait à sa bouche, Ji-hun s’était risqué à lui proposer le kimchi. Un peu difficile pour certains occidentaux de goûter, il l’avait prévenue de sa particularité afin qu’elle ne soit pas trop surprise. Il avait attendu, l’œil à l’affût de sa réaction. Aussi surprenante avait-elle été qu’il l’avait resservie également en lui demandant simplement : régale-toi, alors. Nourrir l’autre plus que soi-même, habitude qui s’était invitée chez lui dès lors qu’il avait eu des sœurs.

    Une bûche, voilà qui était surprenant. Il avait l’image d’un morceau de bois fumé sur un plateau-repas, entouré de légumes coupés grossièrement et arrosé de jus. C’était étrange de manger un bout d’arbre, mais elle s’était annoncée végétarienne, peut-être que sa famille entière l’était aussi ? Une coutume bien intéressante qui devait être aussi importante que la dinde. Une bûche, en période de Noël, j’irai chercher pour essayer, avait-il annoncé ; et quand le nord-coréen disait quelque chose, il était rare qu’il ne s’en charge pas – même si des mois restaient encore avant le réveillon. Et puis il y avait eu la mention des lasagnes, mot inconnu au bataillon. Si on lui en avait déjà servi au réfectoire, le nom du plat ne lui avait pas été présenté assez clairement pour qu’il se fasse une idée gustative. Curieux, je suis beaucoup, avait-il plissé les yeux avant de mâcher une énième bouchée, j’aimerais bien, un jour, si tu as le temps. Parce qu’il ne voulait pas non plus l’importuner plus qu’il ne le fallait ; il ne désirait pas s’imposer.

    Ce qui se cachait derrière la Thanksgiving, il ne connaissait pas. La fête était tout aussi importante que Noël pour les Américains, c’était tout ce qu’on lui avait dit. Ni l’une, ni l’autre ne faisaient partie de son calendrier à lui, de toute façon. Chez moi ? On en a beaucoup , fit-il avant de poser sa fourchette en équilibre sur son bol, pics pointés vers la gauche ; c’était important. Nos fêtes, ce n’est pas comme ici, commença-t-il en mettant son menton dans le creux de sa main, la vie de nos dirigeants, on commémore le plus. Comme… le jour de leurs anniversaires, le jour de la fin de leurs études ou de la réception de leur grade militaire, pour exemple. Une vie sociétale qui tournait autour de l’idéologie du régime, et qui mettait les dirigeants sur un piédestal, les comparant à des divinités vivantes. Notre armée, le travail et l’agriculture, on célèbre aussi, ajouta-t-il, parce qu’ils étaient les plus importants dans un pays qui se voulait auto-suffisant. Et des mythes, comme partout, je pense, lui sourit-il ensuite.

    Ah~, soupira-t-il en laissant ses doigts venir se poser sur son estomac, teo mot meogosseoyo !* Il était repus, ne pouvait plus rien avaler de ce qui se trouvait sur la table. Il leva alors les yeux au ciel et profita de ces points lumineux que l’océan lui permettait de retrouver. Attendant que sa voisine de table finisse jusqu’à n’en plus pouvoir, il murmura : oraenmanhe thaneyo…** La dernière fois qu’il avait eu le droit à ce genre de tête à tête avec les étoiles, ça avait été aux abords de la péninsule japonaise, alors que son père et lui étaient à moitié mourant. Ses pupilles plongèrent de façon intense dans la Voie Lactée, et son sourire apparut peu à peu plus grand. Les astres se reflétaient dans ses rétines noires, et si leur luisance faisait apparaître une légère humidité dans ses yeux, il ne cilla pas pour autant. C’est dommage , souffla-t-il après un temps, à Boston, on ne les voit pas. La faute aux lumières artificielles ; c’était déjà le cas au Japon. Il n’était pas un professionnel de l’astronomie, mais il avait toujours trouvé la nuit magnifique.

    Lorsque Joyce fut rassasiée, il lui proposa de faire la vaisselle, puis de venir contempler encore un peu ces boules de gaz qui s’étaient montrées dans le ciel de son océan.

    * * *

    Après avoir lavé et essuyé ensemble couverts, bols et casseroles, Ji-hun prit l’initiative d’ouvrir deux bières de son briquet et d’en tendre une à l’étudiante. Ce que ça vaut, je ne sais pas, la prévint-il, où je suis allé, beaucoup de choix il y avait. Il ne s’était jamais retrouvé devant tant de bouteilles individuelles d’alcool, et encore moins dans la peau de celui qui devait en prendre quelques unes parmi toutes celles-là. Il ne s’arrêta pas au niveau de la table, et continua d’avancer sur le bateau, le nez en l’air pour trouver l’emplacement qui leur permettrait d’avoir vue sur la meilleure région du ciel. Ici, t’en penses quoi, s’arrêta-t-il avant de porter son attention sur la biologiste marine ; est-ce qu’elle validait l’endroit, ou avait-elle envie de trouver une constellation en particulier ?


    * je ne peux plus rien avaler !
    ** ça fait longtemps...

    @Joyce Millett
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