Ji-hun ne mit qu'un quart d'heure à rejoindre l'établissement car dans ce même quartier se trouvait son logement. Il ouvrit la porte du spa un peu en avance, les employés l'accueillirent avec le sourire et beaucoup de bienveillance. ... j'attends ma, commença-t-il sans savoir comment qualifier la demoiselle qu'il guettait, ... quelqu'un. Il fit ainsi comprendre que tout seul il ne pouvait commencer. Il patienta dans le salon juste à côté, regarda la rue par la baie vitrée. Il savait qu'il allait rencontrer une femme du nom de Sana, mais d'elle il n'en connaissait pas plus que ça. Il était plus âgé et se demandait si ça se verrait, si leurs allures et leurs façons de s'habiller pourraient jurer. Pull écru au col roulé sous une veste en jeans cloutée, pantalon noir finement rayé pour mettre en avant le mètre quatre-vingt-six qu'il faisait, il avait mis au placard les chemises et pantalons cintrés qu'il portait pour aller bosser, parce que le rendez-vous voulait qu'ils soient tous deux décontractés.

Il fouina dans le manteau marron à col revers qu'il avait retiré à l'entrée pour jeter un œil sur les photos de l'application qu'elle avait bien voulu montrer. Jolie femme qu'il ne pourrait rater, malgré sa petite vingtaine d'années, il s'en imprégna assez pour ne pas se tromper. Une silhouette fit son apparition, fit tintinnabuler le carillon, se lèverent les yeux bridés, mais ce ne fut qu'une habituée. Il rangea le portable, s'amusa de ses semelles sur le sol incapable, mains dans les poches, il patienta jusqu'à la prochaine approche. Quand il la vit, il sourit, elle ressemblait à ce qu'il avait vu et s'était imaginé, trait pour trait. Il alla à sa rencontr sans plus tarder : Sana, c'est bien ça ? Il demanda de son accent marqué par sa vie en Corée. Je suis enchanté, affirma-t-il avant de pointer le comptoir, on peut y aller ? Une salle entière leur était réservée. Massage et jacuzzi étaient les mots-clés de cette fin de journée.

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre aujourd'hui. Ji-Hun semble différent des autres hommes que j'ai pu rencontrer. Ce n'est pas un reproche, au contraire, j'ai l'impression de partir vers un moment de découverte, ou je pourrais profiter et peut-être que je serais surprise de l'homme que je vais rencontrer ? En tout cas, il commence bien dans son choix de lieu. Je n'ai pas à redire aux vues des commentaires sur internet vis à vis de l'établissement et quand j'y fais mes premiers pas, je trouve l'endroit parfaitement à mon goût. Je scrute les lieux jusqu'à ce que je remarque un homme plutôt grand qui se rapproche de moi. Ses traits fins sont encore plus harmonieux en réalité. Je suis jalouse qu'il fasse si jeune alors qu'il est bien plus âgé que moi. Même s'il me pose la question sur mon identité, dans mon cas, je n'ai aucun doute. Son accent trahit le fait qu'il n'est pas originaire des états-unis, ce que je savais déjà avec ce qu'on avait échangé.  -- C'est bien ça. Je suis ravie de faire ta connaissance également, Ji-Hun. Mon sourire se veut charmeur, il n'en est pas moins véritable. Ce soir, je voulais passer un bon moment et sa compagnie me semble rafraichissante. Alors qu'il me propose de le suivre, j'acquiesce tout en me rapprochant de lui, passant mes mains autour de son bras pour m'accrocher à lui avec douceur. -- Je te suis ! ce n'est pas une marque de possession de ma part d'agir mais de séduction. Je voulais créer ce rapprochement avec lui, même s'il est doux et chaste, cela n'en reste pas moins significatif. C'est maintenant qu'il doit voir mes bons côtés, je me dis que les premières impressions sont toujours les bonnes. Mes pas le suivent jusqu'au comptoir où une des hôtesses nous invite à la suivre jusqu'à une salle plutôt vaste. " Installez-vous confortablement, vous avez des serviettes et des paravents ici. " elle s'en retourne. Seuls dans cette pièce, je tiens à porter la remarque à Ji-Hun. -- Je ne compte pas les utiliser. je parle des paravents. Je retire mon manteau puis mes chaussures à talons comme premiers indices de la suite des événéments.

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Les mains de Sana finirent sur son bras, et vers le comptoir Ji-hun la guida. Il put enfin valider la réservation, celle qui avait le plus capté son attention. Après un massage en duo viendra un moment détente sur le restant du créneau, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas profité d'un instant dans l'eau, le jacuzzi fera son boulot. À monter à l'étage ils furent ensuite invités, emboitant le pas à une employée. Celle-ci les laissa dans la pièce qui leur était dédiée, paravents pour leur laisser un peu d'intimité. Le Nord-coréen jeta un regard sur ce qui les entourait avant que la plus jeune vienne à piquer sa curiosité. Une seule phrase suffit, elle commença à se débarrasser devant lui, puis quelques centimètres elle perdit. Forcément, gentiment il lui sourit avant de poser ses yeux ailleurs comme simple repli. Il fit quelques pas de côté sans un bruit, puis dit : Je suppose que ce doit être une allergie, un trauma, quelque chose comme ça. Des paravents, il parla.

De sa main il prit l'un des peignoirs qu'avait pointé du menton la dame rencontrée au comptoir, puis il revint vers Sana. Je n'en ai jamais entendu parler, mais pour sûr que ça ne se contrôle pas, il ajouta. Il tendit l'habit et fit : tu me préviendras quand tu auras fini ? Un visage bienveillant il lui offrit. Ô ne manquait pas l'envie, parce qu'elle était vraiment jolie, mais il était patient, aimait prendre son temps. Le côté posé qu'elle n'avait pas pigé quand il lui en avait parlé, elle ne pourra plus le nier. Qu'importe ce qui se passait, et si ce n'était que pour une soirée, à sa manière il comptait bien la respecter, à sa douceur lui faire goûter. On va passer un bon moment, il se permit de lui assurer. Une esquisse complice et espiègle fut affichée et il disparut derrière le pan pour se déshabiller. Une fois caché, ses lèvres il ne put s'empêcher de pincer ; c'était qu'elle semblait motivée et intéressée, étrange parce qu'il ne répondait pas forcément aux standards de beauté.

Sous la blouse en éponge le doctorant ne garda que son sous-vêtement. Dans son manteau il fouina, dans le portefeuille deux capotes il piocha. Parce qu'en plus d'être doux il était prévoyant, les préservatifs finirent dans la poche du kimono dans un seul et même élan.

J'observe la réaction de Ji-Hun quand je lui sous-entendu que j'allais lui laisser voir tout mon corps dénudé. Je n'ai malheureusement pas compris la réponse qu'il m'offrait en retour. Je ne comprenais pas le rapport avec une allergie, ni un traumatisme. Je ne cherche pas à soulever ce qu'il disait car je ne voulais pas le mettre mal à l'aise. Il fait des efforts avec la langue anglaise, ce n'est pas mon but de le décourager. Je reste un peu assommée par la situation quand il continue de m'éviter tout en m'offrant le peignoir. -- Euh, d'accord... Mes lèvres se tordent sous la réflexion qu'il me donne. Ai-je mal compris ? Je n'en sais rien, il m'avait parlé d'aspects de vie que je ne connaissais pas.  Son regard semble vouloir dire qu'il a envie de s'amuser lui aussi. Je n'apprécie pas vraiment de ne pas maitriser notre rencontre, de le laisser tout décider. Je me devêtis alors qu'il en fait de même derrière le paravent. Je serre à peine le peignoir, nous allions le quitter assez rapidement. Alors qu'il réapparait à son tour, mes yeux se posent sur l'étudiant pour essayer de cerner un peu plus l'homme qui se trouvait en face de moi. J'adoptais une attitude calme et même détendue. Je penchais légèrement mon dos en arrière pour poser mes mains sur le bord de la table de massage. -- Alors Ji-Hun, tu viens souvent ici ? mon approche est banale mais je savais qu'on finirait par être coupé par les masseuses. Nous allions nous détendre tous les deux et la discussion sera encore plus limitée. cela ne m'empêchait pas de vouloir entamer la discussion. J'avais besoin de le comprendre, je sentais bien que nous étions tous les deux différents. Ce qui ne nous rendait pas incompatible l'un pour l'autre.

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Allergie à la pudeur, traumatisme à la candeur. Ji-hun comprit que Sana ne comprit pas son petit air blagueur, alors il n'insista pas plus pour l'heure. Elle s'était montrée curieuse de voir ce que donnait la douceur, mais pas sûr qu'elle y trouvera son bonheur ; elle aura tester, rien que pour ça, ça méritait d'être félicitée. Après lui avoir offert de quoi se couvrir, l'asiatique partit se dévêtir. Il ne garda que le bas, du peignoir il s'habilla, et dans la poche un lot de préservatifs s'ajouta. Tant prudent que prévenant, il ne se voyait pas tout arrêter pour aller les chercher si l'ambiance venait à se réchauffer. Il la rejoignit, lui sourit. Non, jamais, il avoua, je suis plutôt habitué aux massages dans un cadre plus sportif. Avant les entraînements et durant les compétitions, pour gagner en vitalité ou pour mener à la récupération. J'ai une amie qui a fait une formation, alors pour l'aider il m'arrive de faire le cobaye, il ajouta ; et niveau praticité, ce n'était pas trop mal, et toi, le SPA, tout ça ?

Sana eut tout juste le temps de répondre avant qu'ils soient dérangés. Deux praticiennes frappèrent avant d'entrer. Ji-hun les regarda à peine, sur la jeune femme qui l'accompagnait il préféra se concentrer. J'aime bien tes yeux, il la complimenta. Pour le peu qu'ils avaient conversé, il n'avait pu s'empêcher d'y plonger. Pour un ancien champion de natation, c'était une couleur qui captait son attention. Ils furent invités à s'installer, instant où le peignoir devait être retiré. Sur le sien il se concentra à le dénouer, le laissant tomber sur un corps fin mais pas moins formé par ses heures d'activité. Jusqu'aux flancs la peau était douce et lisse, ensuite marquée sur l'un des côtés d'une longue cicatrice. Tantôt creusée, tantôt bombée ; sur le ventre il finit par s'allonger. Pourquoi meetsme, il l'interrogea, une serviette était glissée dans son boxer de bain pour le protéger de l'huile qui allait être étalée.

J'acquiesce quand il me réponds que ce n'est pas sa première fois. C'est vrai que les grands sportifs en ont pour soulager les muscles trop sollicités. Si j'avais su plus tôt, je serais venu lui proposer mes services ! Beaucoup plus direct ! Ce n'est pas un drame car je prends beaucoup de plaisir à ses côtés. Je découvre, même si ma nature a tendance à prendre le dessus. Je suis, cependant, moins amusée quand il me dit qu'il voit déjà quelqu'un qui peut le toucher. * Dommage ! * -- Petit chanceux ! je réplique alors qu'il me retourne la question. -- Oui, si je peux y aller, je n'hésite pas une seule seconde. J'adore quand on s'occupe de moi... être la chouchoute, c'était mon petit plaisir depuis toute petite ! Mon sourire s'estompe sous la surprise de son compliment. Je connaissais le charme de mes yeux qui accompagnait bien mon physique mais j'étais toujours sensible à la flatterie. Je ne réponds que par un sourire alors que je suis les consignes des masseuses et m'allonge sur le ventre comme à leur demande après avoir dévoilé mon corps presque nu, à l'exception de ma dentelle.

Mon regard ne tarde pas à se poser sur Ji-Hun, qui lui aussi se dévoilait. Je ne peux m'empêcher de détailler le corps de ma nouvelle compagnie. Impossible de nier l'évidence, il est bien bâti ! Son corps est bien harmonisé et je ne doute pas qu'il soit un grand sportif. Je lâche un petit sourire alors que je me laisse aller au massage. Sa question brise le silence qui s'était imposé à nous. -- Pourquoi pas ? Je n'ai pas l'intention de me laisser vivre à une vie de solitude. Et je peux faire de belles rencontres. j'espérais pouvoir capter son attention. Sa question ne m'a pas déstabilisé, loin de là ! -- Et toi, est-ce que "meetsme" est une belle expérience pour toi ? ça te plait ? C'est un étudiant, il a sûrement vu plein de filles avant moi. Mais savoir comment c'était sans avoir les détails, c'est tout ce que je voulais. je ne suis pas le type de fille qui s'intéresse aux autres conquêtes des hommes qu'elle fréquente. je sais que je suis parfois un peu toxique dans mon comportement, mais pas à ce point ! Enfin, pas avec Ji-Hun.

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Début de discussion qui lui permit de plonger dans les yeux bleu-gris qu'elle avait. Ce n'était pas une couleur qu'il avait pour habitude de croiser dans son cercle d'amis privilégiés, il ne put taire ce qu'il pensait, il eut le temps de les complimenter avant qu'ils ne soient rejoints par des employées. Les peignoirs tombèrent comme demandé, et ils s'installèrent non sans un regard rempli de curiosité. Les rétines appelées par ces corps qui se trouvaient dans une presque nudité. Ce que le Nord-coréen aperçut lui plut. De haut en bas, formes bombées qui pourraient vite le faire chavirer, heureusement assez posé pour prendre le temps de les apprécier comme chaque femme le méritait. Alors, à peine allongé, un sujet fut lancé. Je me demandais surtout si tu avais besoin d'une application pour ça, dit-il sincèrement, puis ajouta : c'est vrai, regarde-toi... Second compliment lancé, belle comme elle était, à chaque coin de rue elle devait être sifflée. Physiquement elle lui plaisait, pas une once de gêne dessinée, après sa remarque, vers elle furent tournés ses yeux bridés.

Question retournée, il ne réfléchit pas avant d'articuler. Je suis habitué aux applications de rencontres, je n'ai clairement pas le temps de me rendre régulièrement à des meetings pour faire connaissances, avoua-t-il qu'en tant que doctorant, c'était compliqué de se rendre disponible souvent. Ses amis originaires de Corée, il les avait croisés sur un salon virtuel dédié aux immigrés, quant aux relations éphémères il n'attendit pas pour déclarer : mais dans ce contexte, t'es la première que je vois en vrai. Il s'en était toujours arrêté aux messages un peu  « olé olé ». Alors je vais voir ce que ça peut donner, il fit avant de jeter un œil sur la masseuse de son invitée, et à elle s'adresser : elle a la peau douce ? Surprise, elle mit un petit temps pour réagir, hocha la tête, mais ça ne put lui suffire. Tu me permets, il posa à Sana. Car il n'avait qu'à tendre la main pour toucher la peau de son bras. Si l'autorisation lui était donnée, il n'allait pas se faire prier, réduira la distance qui les séparait pour venir l'effleurer ; ajouter un brin de douceur et de proximité.

J'étais un peu surprise que Jay me demande ça. Je ne m'attendais encore moins à découvrir le fond de sa pensée. Je tourne la tête dans sa direction, observant son corps presque nu sous les mains de la masseuse. Quelle chanceuse ! -- Le physique ne fait pas tout ? même si je sais pertinnemment qu'il aide beaucoup. -- Tu es très beau aussi, tu ne dois pas rougir. Je suis certaine que tu plais beaucoup. Peut-être que je n'aurais pas abordé en raison de ses traits doux mais il ne me déplaisait pas. S'il m'abordait sans l'avoir connu avant, je me laisserais emporter par son charme. Manque-t-il d'assurance envers lui-même ? La question se posait mais je me refusais de le mettre mal à l'aise. Je voulais qu'on passe surtout un bon moment. A son tour, il réponds à sa propre question. Et je le comprends ! Nous avons nos études, nos amis, peut-être nos moyens de gagner un peu d'argent, à quel moment on peut s'ouvrir à des moments pour nous, pour faire des rencontres ? Mais je ne pensais pas qu'il en soit au point qu'il fait de moi sa première vraie rencontre. -- d'accord... ravie d'être ta première fois ! je me pince la lèvre inférieure, amusée par le sous-entendu coquin que j'avais glissé exprès. Je comprends que j'étais sa première expérience de rencontre alors je voulais jouer un peu, il n'allait pas regretter sa décision. Quand il pose la question à la masseuse, je ne peux m'empêcher de rétorquer. -- Tu n'as qu'à venir le vérifier ? mes yeux fixent sa main qui se fait aventureuse. Je sens mon corps monter petit à petit sous tension alors qu'il ne faisait qu'effleurer ma peau. Je savais qu'il avait l'objectif de jouer en douceur avec moi. Il allait changer mes habitudes car je ne voyais pas les hommes pour de la douceur, même s'il y avait un jeu de séduction. ma main s'aggripent à la table de massage, j'avais les pensées qui s'échauffaient aussi. -- Vous pouvez nous laisser, s'il vous plait ? c'était une question rhétorique. je ne bougeais pas alors que ces femmes quittaient la pièce. Je fais signe à Ji-Hun de se rapprocher de moi. -- Viens me masser. une autre manière de dire qu'il me touche et bien plus loin qu'un effleurement.

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Les mains de la masseuse glissaient sur la peau lisse du doctorant,  quand celui-ci regardait Sana tout en parlant, à peine concentré sur le bien-être qu'on lui offrait, c'était tout autre chose qui l'intéressait. D'apprendre à la connaître, d'abord, de lui plaire, un peu plus fort, de s'en approcher, encore. Il sourit au sous-entendu, c'était du déjà-vu, mais ça ne voulait pas dire qu'il n'en pouvait plus. Il aimait bien, tant que c'était fait dans la subtilité, parce qu'il avait horreur de la vulgarité. De son point de vue, ça enlevait tout le charme d'une femme. Regard finalement détourné sur les gestes qu'on lui procurait, mot échangé avec la professionnelle qui s'en chargeait, même s'il comptait bien vérifier. Accord donné, il allongea son bras, et de ses doigts il la toucha. Effleurements graciles, volontairement dociles. Il cherchait à la frustrer, à lui faire dire que ce n'était pas assez. Elle tint bon, profita des pulpes qui allaient et venaient comme du coton jusqu'à se sentir obligée de congédier ; si elle ne l'avait pas fait, il s'en serait chargé.

Elles s'en allèrent au pas, quant à lui, de lui offrir de sa douceur il continua, un peu pour lui faire la cour, même si ce n'était que pour un jour. La porte claqua, moment où, à l'asiatique, Sana s'adressa. Sur elle, ses yeux bridés il vint à poser, lèvre inférieure aspirée, dents qui vinrent la pincer. Pas un mot, il articula son dos. Sur la table redressé, il descendit pour s'approcher. L'huile laissée comme si elles avaient deviné ce qui allait se passer, il attrapa le flacon pour s'en badigeonner. T'as de la chance, je me suis nettement amélioré depuis que je suis arrivé, il dit en chauffant la matière entre ses paumes, parce qu'avant il n'avait jamais eu l'occasion de s'entraîner. En Corée, les seuls massages qu'il avait pratiqués, c'était dans les sous-vêtements que ça s'était passé. Il appliqua d'abord ses mains sur les mollets, les fit remonter, entre ses doigts l'épiderme légèrement pressée. Il arriva à hauteur de la serviette posée, mais glissa dessous pour s'occuper du muscle fessier, sentit la dentelle fine qu'elle portait frôler ses ongles à ras coupés.

Larges cercles appliqués avant de glisser vers les chevilles pour recommencer sur la jambe d'à côté. Tout se passe comme vous le voulez, demanda-t-il, intéressé de savoir si ça lui plaisait. Et puis, après quelques passages ajoutés, il remit de l'huile entre ses mains pour ne pas abîmer la peau dont il s'occupait. Je vais passer au dos, il l'informa, mais ajouta : à moins que vous vouliez vous retourner ? Afin qu'il puisse s'occuper de l'abdomen et des seins qui avaient été oubliés.

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