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    We sailed the sea
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    Lien du postLun 4 Juil 2022 - 11:50
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    Joyce ne sait pas très bien sur quel pied danser ; doit-elle se sentir flouée de s'être fait presque arnaquer, ou flattée qu'il ait à ce point envie de redormir avec elle malgré le peu d'espace disponible dans son lit ? Cela veut au moins dire qu'il n'a pas passé une mauvaise nuit à ses côtés et elle sent, à cette idée, le rouge lui picorer les joues. De même, la myriade de possibilités qu'une victoire - presque acquise par avance - pourrait lui procurer, fait dériver son imagination sur tout un panel d'idées dont certaines ne devraient probablement pas se trouver là. Elle ne peut cependant pas s'autoriser cette évasion mentale bien longtemps si elle ne veut pas complètement louper ses œufs alors elle se contente de lui sourire et de lui répondre :

    – D'accord. Ça me laisse toute la journée pour trouver une idée alors !

    Qui peut aller de lui faire faire une omelette si elle a un petit creux au milieu de la nuit, à lui imposer de dormir à la belle étoile – après tout, sa seule contrainte à elle c'était de dormir avec lui –, ou même, pourquoi pas, un baiser ? Mais peut-être que c'était tricher d'obtenir un baiser sur un pari, probablement que ça le rendait bien moins intéressant que s'il avait vraiment été désiré. Même si, alors qu'elle récupère la fourchette pour commencer à battre les œufs, l'idée de ses lèvres sur les siennes s'est frayée un passage et mettra un certain temps à disparaître…

    * * *

    Si Jay savait définitivement briser des œufs, son vrai point faible était clairement la cuisson. Elle s'était demandée s'il n'allait pas réussir à cramer, en plus de leur petit déjeuner, la poêle, la cuisine entière, voir tout le bateau. Et comme elle n'avait pas vraiment envie de ramer jusqu'à Boston avec un canoe de sauvetage, ni de devoir expliquer à ses parents pourquoi leur maison sur les vagues était réduite en cendres, elle s'était sentie soulager de rattraper la catastrophe juste avant que le plat ne passe de doré à noir. Ils ont même pu manger, tranquillement posés à la petite table de la cuisine.

    – Tu as rendez-vous quelque part ? observe-t-elle, goguenarde.

    C'était ça qu'elle aimait, sur les vagues, les horaires venaient par vagues avec le soleil et l'endroit où le vent voulait bien les pousser. Bien sûr, parfois il fallait respecter certains timing si on voulait avoir la chance de croiser des créatures marines à des moments bien précis de leur quotidien, mais globalement le temps filait différemment sur les flots, bien plus calme. Il n'y avait à courir après pour arriver à l'heure en cours, faire ses courses avant que les magasins ferment ou ne pas louper un rendez-vous chez le dentiste. Et si on n'arrivait pas à apercevoir des requins en pleine chasse parce qu'on arrivait trop tard, ce n'était jamais bien dramatique ; on pouvait toujours repasser le lendemain.
    Récupérant les tasses et les verres pour les poser dans l'évier, elle hoche la tête à sa proposition.

    – C'est une surprise. Tout ce que je peux te dire, Monsieur le poisson, c'est que tu as meilleur temps d'enfiler un maillot de bain… enfin si l'eau froide ne te fait pas trop peur !

    * * *

    Lorsqu'elle l'entend monter sur le pont, elle sourit derrière le gouvernail, sans se retourner pour autant, concentrée sur la ligne tracée dans l'horizon. Vêtue d'un short et d'un pull dont la capuche tombe dans son dos, elle a cependant enfilé son maillot de bain sous ses vêtements, comme une seconde peau pour la capitaine autoproclamée. Enfant, il était rare qu'elle ne l'enfile pas automatiquement, devant parfois rebrousser le chemin sur la demande de sa mère quand elle imaginait pouvoir se baigner dans des vagues trop ajoutées et sous de lourds nuages noirs. La combinaison de plongée, en revanche, avait souvent pallié au froid, et Joyce avait parfois l'impression d'avoir appris à plonger avant même de savoir marcher, avant même de vivre sur un bateau en tout cas, alors qu'ils étaient encore à San Francisco. Il était important pour ses parents qu'elle maîtrise tout ça sans sourciller ; hors de question de lui apprendre dans des conditions délicates, en haute mer et avec trop de profondeur sous leurs pieds.

    – Je préfère l'océan, il y a plus de surface à explorer.

    Toujours plus. Même si, en réalité, ça lui était assez égal, tant qu'elle pouvait naviguer et faire de drôles de rencontres.
    Que le père de Jay ne sache pas nager, en revanche, la surprend un peu. Ça lui paraît tellement naturel, et puis surtout, il lui a dit être un nageur, alors qui a bien pu lui apprendre ? Est-ce que c'est sa mère ? Le mystère s'envole sans même qu'elle ait à lui poser la question puisqu'il lui raconte sa chute dans l'enfonce et la manière dont il a réussi à survivre, flottant pour ne pas se noyer, pendant une vingtaine de minutes. Même si l'eau fait partie de Joyce depuis son enfance, elle est tout de même impressionnée ; elle n'est pas certaine qu'à sa place elle aurait pu garder son calme sans maîtriser l'élément.

    – T'es courageux. Tu avais quel âge ?

    Jetant un coup d'œil dans sa direction, elle écoute brièvement sa réponse avant de se plonger dans ses propres souvenirs.

    – Après ma naissance, mon père a pris une année sabbatique pour s'occuper de moi. Il m'amenait tous les jours à la plage et, s'il jugeait le temps acceptable, se baignait avec moi dans les bras. Je ne m'en souviens pas, bien sûr, j'étais trop petite, mais après qu'il ait repris son poste à l'université, il a gardé cette tradition de m'amener tous les jours voir l'océan, soit le matin, soit le soir. Jusqu'au jour où on a commencé à vivre dessus.

    Elle jette ensuite un coup d'œil à ses instruments de navigation, faisant rapidement le calcul pour estimer leur moment d'arrivée jusqu'au point qu'elle avait en tête. Ce n'était pas tout à fait à côté, mais elle était certaine que ça pourrait lui plaire.

    – Un peu moins de deux heures.

    Si l'envie lui disait, ils pourraient se baigner au large, puis prendre le canoë pour rejoindre une petite crique qu'elle connaissait pour pique-niquer. Et sûrement se baigner à nouveau s'il n'avait pas trop froid, car elle ne connaissait pas meilleure sensation que de sentir l'eau glisser sur son corps et le sel picorer sa peau.
    Le voyant sortir son paquet de cigarettes de sa poche, elle lui fait signe de la tête que ça ne la dérange pas. Même si elle ne fume que très occasionnellement, l'odeur de la dérange pas et elle a suffisamment connu de personnes fumeuses dans son entourage pour s'y être habituée. À commencer par celui avec qui elle avait longtemps été et dans les baisers avec le goût du tabac.

    – Non, tu peux y aller.

    * * *

    Le soleil était bien remonté dans l'horizon lorsque Joyce ancre le navire à une centaine de mètres de la fameuse crique qu'elle veut lui faire découvrir. Le temps ne lui a pas paru long entre les différentes discussions qu'ils ont pu avoir, mais elle sait qu'elle peut avoir une conception différente de tout ça, habituée aux longs moment de navigation, où ils ne touchaient pas terre pendant des jours et des jours. Joyce espère qu'il ne s'est pas trop ennuyé alors qu'elle termine d'immobiliser le bateau.

    – Est-ce que tu as faim ? J'ai pensé qu'on pouvait se baigner un peu par ici avant de préparer la nourriture puis de prendre le canoë pour aller la manger vers la crique, là-bas.

    Du bout du doigt elle désigne l'endroit caché et, avantage incontestable, accessible uniquement par bateau ce qui limite bien le nombre de personnes qui y vont.
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
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    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
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    Warning : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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    Lien du postMar 5 Juil 2022 - 5:48
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    Un épisode tragique parmi tant d’autres qu’il avait vécu, sa première expérience d’une eau profonde avait failli lui coûter la vie. Mais lorsqu’on avait foi en l’existence et qu’on n’avait pas envie de voir les belles années qui nous restaient s’envoler, alors il y avait un phénomène qui basculait la donne, transformant l’intensité de la peur en un courage surdimensionné ; l’instinct de survie. Pour l’avoir vécu d’innombrable fois, Ji-hun se rappelait de ce très court lapse de temps durant lequel le cerveau mettait en pause sa réflexion pour enclencher l’action. Le retournement de situation était impressionnant à vivre, le stress engageant colère et acharnement. Bien après la famine, avait-il réfléchi en posant les yeux sur le ciel, exactement, je ne sais plus. Des données manquaient souvent à l’appel, même lorsqu’il était question de faits qu’on ne pouvait pas oublier. Il devait avoir entre trois et cinq ans, moment où la Corée du Nord s’était relevée d’un pic de mortalité effroyable dû à la pénurie de nourriture.

    L’explication qu’elle lui avait donné comportait une notion qu’il ne connaissait pas. Bien heureusement, il avait pu faire sans pour comprendre globalement son premier rapport avec la nage. Son père avait, aux yeux de Ji-hun, une manière bien particulière de s’être occupé de son enfant. Jamais un homme n’aurait donné autant de temps à son foyer dans le monde où il vivait. Il était réquisitionné au travail, et n’avait pas la possibilité de partager de moments privilégiés avec sa progéniture comme l’avait fait le paternel de la biologiste. Les seules fois où il avait connu un moment de complicité avaient été durant les « congés » accordés par le gouvernement. Société où les rôle du masculin et du féminin étaient encore bien distincts. Ça le surprenait un peu, mais ne trouvait pas cela choquant pour autant. C’était une vision plutôt idyllique de la vie familiale. Bien qu’il se doutait qu’il lui faudrait un certain temps pour l’assimiler, tout comme tout un tas d’autres codes aux antipodes de ce qu’il avait connu.

    Deux heures, c’était le temps qui leur restait avant d’arriver à destination. Deux heures à s’éloigner un peu plus de Boston et à s’enfoncer dans les eaux de l’océan. Il espérait toutefois qu’avec son visa de réfugié, il en avait le droit. D’ailleurs, sa première pensée fut de se demander s’il l’avait bien sur lui, juste au cas où ils viendraient à être contrôlé. Et comme ce papier était représentant de sa liberté, il s’y accrochait comme ce n'était pas permis ; aucun doute, alors. Il sortit son paquet de cigarettes et prit un tube qu’il glissa entre ses lèvres, mais au moment de l’allumer, il se stoppa et demanda la permission à Joyce de fumer à ses côtés. Autorisation accordée, il se battit à nouveau contre le vent pour mettre le feu au tabac, avant de tirer une latte sur la deuxième clope de la journée. Il fit tout de même attention au sens de l’air, pour éviter de souffler la fumée vers la Capitaine, concentrée à les porter là où son envie le lui dictait.

    * * *

    Alors qu’ils n’avaient pas le droit de posséder de véhicules dans son pays natal, utilisant principalement le vélo et les transports en commun pour se déplacer, voir ce petit bout de femme s’affairer sur le pont pour stabiliser le bateau restait impressionnant. Resté en retrait pour admirer le travail qu’elle accomplissait, il trouvait qu’elle se fondait magnifiquement dans le paysage, et ne put avoir d’yeux que pour elle à cet instant. Il ne la quitta pas du regard et attendit sagement qu’elle revienne à lui pour annoncer la suite du programme. Est-ce qu’il avait faim ? Le jeune homme était un ventre sur pattes, et toute raison était bonne de manger. Même l’heure importait peu, adepte des repas nocturnes quand la fatigue ne se faisait pas ressentir. Une crique, répéta-t-il avant de regarder au loin, main collée à son front pour contrer le soleil qui se trouvait haut. Il ne savait pas ce que c’était, mais semblait voir au loin un renfoncement encadré par des roches.

    Ça me va, affirma-t-il sans qu’il n’ait eu besoin de prendre plus de temps. L’exploration , dans l’ordre dans lequel elle l’avait suggéré, lui allait parfaitement. Il s’assit alors sur le pont, et commença à enlever les chaussures qu’il avait enfilées plus tôt dans la matinée, tout en se renseignant : qui craint, il n’y a rien ici ? Des animaux marins auxquels faire particulièrement attention, ou bien un espace de nage qu’il était préférable de respecter. Tout conseil était bon à prendre avant de s’engouffrer dans, ce qui était pour lui, l’inconnu. Brevet de secourisme, tu as, l’interrogea-t-il , si je me noie, au cas où. Il se moquait, le nord-coréen. Tout moment était bon pour plaisanter. Baskets retirées, il se remit sur ses jambes et invita la jeune femme à prendre les devants : après toi. Ici, les femmes d’abord c’est , il paraît. Il sourit malicieusement et attendit qu’elle commence à se déshabiller pour à peine défaire les nœuds de son pantalon.

    Il jeta quelques coups d’œil qu’il voulut discrets sur le lever de pull de sa partenaire de voyage, qui dévoila le haut d'un maillot de bain une pièce bien échancré au niveau de son colonne, et qui lui permit de voir la courbure sportive de son dos. Il dévia son regard sur le paysage au moment de baisser son bas en tissu fin, dévoilant un short de plage court et végétal. Il le replia pour ne pas le froisser, avant de relever la tête sur la silhouette féminine qui, habituée et pressée de retrouver son monde aquatique, avait tiré sur son short à la vitesse de l’éclair – plus vite que lui en tout cas. Cela lui laissa la possibilité de poser ses agates sur la finesse de ses jambes, et remonter sur ses fesses bombées avant de tirer sur son propre t-shirt pour dé-couvrir son corps élancé ; il restait un homme qui osait s’émerveiller à la moindre occasion. Il parcourut les quelques mètres qui le séparaient de Joyce et agrippa la balustrade de ses doigts : d’ici on saute ?

    @Joyce Millett
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    Lien du postJeu 14 Juil 2022 - 16:33
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    Jay laissait parfois échapper des éléments de son passé, petits cailloux du Petit Poucet qui permettait de retracer une histoire pas forcément joyeuse dans un pays qu'il ne lui avait jamais confié et dont pourtant elle se doutait. La famine n'avait pas dû être facile à vivre pour lui, même s'il devait être petit alors puisque c'était avant sa chute dans la piscine, et donc pendant son enfance.
    Joyce ne relève pas cependant, le laissant distiller les informations sur son histoire, les récoltant avec légèreté jusqu'au jour où il voudra bien relier tous les points entre eux, comme le faisaient les Hommes depuis des siècles pour offrir des formes aux constellations. Elle avait deviné, au fil de ce qu'il laissait parfois échapper, que ça n'avait pas dû être facile, et qu'au-delà de venir aux États-Unis pour ses études, il devait probablement y avoir une toute autre raison qui l'avait poussé à traverser un océan. Mais elle ne désirait pas le brusquer non plus, chacun était libre de disposer de son histoire après tout. Elle attendrait qu'il veuille bien la lui conter un jour. Ou jamais.
    En attendant, elle se contente d'avancer sur les vagues, la fumée de la cigarette qui crépite à ses côtés et le vent qui s'amuse avec les quelques mèches échappées de ses tresses.

    * * *

    C'était acté : le pique-nique serait pour plus tard et ils commenceraient par une première nage en plein océan, de quoi leur ouvrir l'appétit. Ça lui va bien, à Joyce, elle trouve qu'il n'y a aucun sentiment plus mirifique et libérateur que la sensation de nager au milieu de nul part, loin des côtes salvatrices. C'est vertigineux également, quand on songe à la profondeur qui peut se dérouler juste en dessous, des kilomètres parfois dans lesquels glissent tout un nombre de créatures, parfois si grandes que cela remet en perspective tout ce que l'on pensait connaître.

    – On le découvrira en y allant, non ?

    Téméraire dès qu'il s'agissait de l'océan, parce qu'on ne savait jamais ce qu'on allait trouver au fond. Mais c'était un peu comme la vie finalement, rien n'empêchait de glisser en sortant de la baignoire et de se rompre les cervicales, ou de tomber sur un chauffeur ivre en traversant la route et de se faire shooter. Il fallait prendre des risques pour goûter à la réalité et au bonheur ; et statistiquement les océans étaient si grands qu'il fallait être bien malchanceux pour tomber nez à nez avec l'une des rares créatures qui attaquaient les hommes. Qui plus est rares étaient celles qui y prenaient un réel plaisir, la plupart du temps le tour était surtout dû à un quiproquo entre des bêtes qui ne saisissaient pas forcément à qui elles avaient affaire. Même les orques – qui utilisait des phoques comme balle de volley, une cruauté digne des humains – attaquaient rarement les humains de manière gratuite. Après bon, il faudrait y aller pour tomber face à une orque au large de Boston…

    – Ne t'en fais pas, ça va aller. Si on voit quelque chose il faut simplement ne pas paniquer. Et les courants n'ont pas l'air trop fort.

    Elle se voulait tout de même rassurante, par peur qu'il fasse demi-tour et refuse de la suivre dans l'eau – la sortie serait tout de suite beaucoup moins amusante.

    – T'en fais pas, je te ferai du bouche à bouche !

    Elle se permet un clin d'œil avant de suivre sa proposition et de commencer à se déshabiller, son pull dévoilant le maillot une pièce qu'elle a soigneusement choisi en faisant son sac la veille. Peut-être bien qu'elle ne l'a pas pris totalement au hasard, attrapant l'un de ses préférés, parce qu'on ne savait jamais vraiment comment pouvait tourner une sortie en mer… Était-ce de la coquetterie inutile que d'avoir envie de se sentir jolie ? Parfois, un peu de superficialité pouvait mener au plaisir, alors pourquoi s'en priver ?
    Rapidement, Joyce retire également son short, posant ses habits en boule dans un coin, bien moins soigneuse que son compagnon maritime qui a pris le temps de les plier délicatement. À chacun son style. Et celui du nageur, au-delà de plier ses vêtements, était un alignement de plaque de chocolat qui n'échappe pas à l'étudiante. Pas qu'elle ait à se plaindre de la vue, vraiment pas.

    Elle ne s'y attarde cependant pas, ne voulant pas se faire attraper comme le matin même – et puis ce n'est pas vraiment poli de déshabiller quelqu'un du regard, surtout quand il a déjà ôté son T-shirt. À la place, elle le suit jusqu'à la balustrade et observe l'étendue bleue devant eux. Le soleil tape bien désormais, mais l'eau ne doit pas être extrêmement chaude pour autant. Sûrement qu'il serait plus prudent de rentrer doucement, en se mouillant bien la nuque, mais… mais l'envie lui dicte un tout autre chemin. Acrobate de navire, Joyce grimpe rapidement en équilibre sur la balustrade, les doigts de pieds crochés au métal, un sourire sur les lèvres alors qu'elle adresse un salut militaire à celui qui est désormais un peu en dessous d'elle.

    – Jack, je vole !

    Réplique chipée à un film dont ils ont un jour parlé et qu'elle se permet de réutiliser ici, juste avant de plier les genoux pour sauter, plongeant dans les flots la tête la première. L'eau froide se referme sur son corps alors qu'elle disparaît sous la surface, aspirée par l'azur quelques instants, son corps surpris par la température mettant quelques secondes avant de réagir et de commencer à se mouvoir, retournant vers la surface. Dans un éclat de rire et de goutte, elle se tourne vers celui qui l'observe toujours depuis le pont du bateau, afin de le convaincre de la rejoindre.

    – Tu attends quoi ? Elle est super bonne !

    Elle exagère peut-être un peu et ne restera certainement pas des heures dans l'eau, mais tous les moyens sont bons pour qu'il la rejoigne.
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Lien du postLun 18 Juil 2022 - 11:15
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    Ji-hun ne se priva pas pour admirer les formes de la biologiste. Et si elle s’était présentée à lui en tenue courte durant la nuit, le maillot de bain une pièce suivait les courbes de son corps à la perfection, le présentant d’une manière un peu plus exacte que le large t-shirt d’Harvard. Il eut un véritable coup de cœur pour son dos musclé par les années de navigation et de plongée. Les jambes étaient indispensables pour tenir en équilibre sur un bateau, mais le tronc était bien plus sollicité du départ à l’arrivée, du largage des amarres au moment de les frapper. Colonne athlétique et omoplates marquées, la vue lui avait été agréable. Mais il ne chôma pas pour autant, se déshabilla en même temps que de porter son regard discrètement sur elle ; qui disait qu’un homme ne pouvait faire deux choses à la fois ? Ça les arrangeait juste que trop bien. Vêtements pliés sur le côté, non loin des chaussures qu’il avait délaissées, il rejoignit la balustrade et regarda l’océan.

    Doigts entourés autour de la première barre en fer, il demanda : d’ici on saute ? Ça lui semblait bien plus marrant, mais peut-être que ses parents préféraient qu’ils utilisent un autre moyen. Le soleil était présent, et les rayons chaleureux frappèrent la peau de la jeune femme qui, dans son élan, fut piquée par un joli halo lumineux. Elle prit de la hauteur, et Ji-hun leva les yeux. Paupières à moitié closes à cause de la lumière, mettre une main à son front pour s’en cacher n’y fit rien. Il vit tout de même le salut militaire de Joyce, et ça lui rappela tous ceux qui lui avaient été offerts par les citoyens de son pays natal, lorsqu’il exerçait dans la réserve de son armée. Une fierté en découlait, d’avoir été capable de gérer ses vies d’étudiant, de main d’œuvre et de militaire. Il lui sourit en reconnaissant la réplique du Titanic. Film qu’il avait eu l’occasion de voir plusieurs fois, et qui restait inévitablement dans le top10 de ses films favoris. Aucun n'avait réussi à le détrôner de sa première place.

    Il ne ressentit aucune crainte de la voir plonger ainsi. Il trouva sa technique légère et sensuelle, une véritable maitresse en la matière ; et c’était un nageur professionnel qui le pensait, son analyse comptait doublement. Il attendit qu’elle retrouve la surface pour la complimenter : huit sur dix je te donnerai, en tant que jury. Une belle note pour une demoiselle qui n’avait pas eu d’entraînements. Il resta statique, penché sur la barrière du navire et profita des éclats de rire de sa dame de l’eau, sous le charme de sa bonne humeur. C’était exactement ça qu’il voulait voir et entendre. Il était heureux d’y être arrivé. Ce qu'il attendait ? De te manquer assez pour, qu’à te rejoindre, tu m’y invites, plaisanta-t-il avant de se redresser. Barreau agrippé fermement par ses doigts, il sauta et se retrouva accroupi dessus, les pieds accrochés entre ses mains. Ses voûtes plantaires étaient plus habitués aux plongeoirs, il ne resta pas longtemps ainsi perché.Aucune compétition au programme aujourd’hui , il se laissa simplement aller vers l’avant.

    La tête passa ainsi en première, éclaboussant la plongeuse au passage. L’eau fraîche l’engloba entièrement, et il disparut sous la surface. Il ne s’était pas attendu à une telle froideur, si bien qu’une fois de retour, sa réaction fut la suivante : bonne, tu m’avais dit qu’elle était. Super bonne, en fait. Esprit de vengeance gravé sur le visage, il s’avança à la nage de quelques mètres vers l’étudiante, et finit par lui jeter un bon nombre de flots d’eau salée dans sa direction. Il ne lui en voulait pas du tout, et le rire qui accompagna les mouvements de ses bras à son encontre en disait long. Il savait que le corps allait très vite s’habituer au changement de température, et bientôt il n’y ferait même plus attention. Il cessa le jeu pour observer l’horizon vu de l’océan, restant à la surface à l’aide de battements de jambes réguliers. Encore plus beau, vu d’ici, fit-il en fixant les lueurs du soleil qui se reflétaient différemment sur les maigres vagues qui les berçaient.

    Il aurait pu être incommodé des étendues d’eau comme celle-ci, surtout après le périple qu’il avait vécu sur la mer de l’Est, mais ça n’avait pas été le cas. La barque s’était retournée une fois pourtant, et avait failli à plusieurs autres reprises. La peur avait été bien présente de ne pas réussir à la remettre du bon côté, son père attaché à ses épaules parce qu’il ne savait pas nager. Le voyage avait été une épreuve durant laquelle il s’était vu mourir, mais la mort n'avait rien d’effrayant comparée aux souffrances physiques et mentales qu’il aurait pu subir en Corée du Nord. Pour avoir été fils et frère d’une mère et de sœurs qui avaient déserté tout d'abord, et pour avoir fui à son tour ensuite. Terribles, à tel point que son père et lui auraient préféré s’empoisonner plutôt que d’être retrouvés ; la fiole toujours à portée de main, au cas où. Et la faim. Et la soif. Était-ce possible d’imaginer la douleur qu’être affamé et assoiffé provoquait ? Une obsession permanente.

    Il plongea ses lèvres dans l’eau pour les imprégner de la teneur en sel, avant de s’adresser de nouveau à sa partenaire de séjour. Lequel d’endroit tu as préféré découvrir , lui demanda-t-il. Était-ce la frontière d’un pays, une île en plein milieu de l’eau, une crique semblable à celle-ci ou encore des monts sous-marins ? Là, sans réfléchir, à quoi pensait-elle en premier ? Il désirait qu’elle lui décrive ce que ses yeux avaient imprimé du paysage, ce que ses oreilles avaient entendu peut-être. Il voulait ressentir l’émotion qui l’avait empruntée toute entière. Il n’avait pas vu grand-chose du monde, n’en était qu’au début de son exploration, et ça faisait naître une curiosité bien plus grande encore. Il lui semblait avoir gagné des ailes, être né pour la seconde fois. La sensation était agréable de n’avoir que peu d’acquis en la matière, avoir tant à découvrir de cette terre qui l’avait pourtant vu naître.


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    Lien du postJeu 21 Juil 2022 - 14:13
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    Elle grimace à la note laissée par son jury improvisé ; huit sur dix seulement ? Elle savait qu'elle pourrait faire mieux et comptait bien le lui prouver plus tard en exécutant un saut périlleux dont elle avait le secret. Combien de fois Joyce avait elle plongé depuis le rebord de la balustrade jusque dans l'eau, à des températures toutes plus différentes les unes que les autres ? Combien de saut, combien d'échelles remontées, combien de temps à passer alors que ses parents se baignaient également ou la surveillait depuis le pont tout en travaillant sur la relecture d'un article ou autre chose. Elle avait adoré tous ces moments de son enfance, la liberté la plus totale sur l'infinité bleue.

    – Si ce n'est que ça… alors sache que tu me manques et dépêche toi de me rejoindre !

    Parce qu'il était toujours plus amusant de sauter à deux que tout seul. Et il doit probablement penser la même chose puisqu'elle le voit bientôt sauter en équilibre sur la barrière avant de plonger en avant dans une gerbe d'éclaboussure argentée. Il ne reste pas bien longtemps sous l'eau avant de repointer le bout de son nez, visiblement surpris par la température de l'eau. Commentaire auquel elle répond pas un clin d'œil ; après tout, tout est question de subjectivité. Pour certaines personnes, ça devait probablement être la température idéale, et elle l'était toujours bien plus que l'eau glaciale aux pôles. Alors pourquoi se plaindre. Même si, certes, elle a peut-être exagéré un peu pour lui donner un argument pour la rejoindre. Mais peut-il vraiment en vouloir à son air angélique ?
    Il nage vers elle et elle admire la dextérité certaine avec laquelle il se déplace, ne doutant pas qu'il trouvera facilement sa place dans l'équipe de natation de Harvard. L'eau semble s'écarter sur son chemin alors qu'il la rejoint. Peut-être dit-il vraiment la vérité là-dessus, qu'il vient vraiment d'un peuple sous-marin, garçon qui sort de l'eau et non pas, comme elle l'a deviné au fil de leurs conversations, de Corée du Nord ? Fils d'un triton et d'une humaine, il aurait les jambes de sa mère et les pouvoirs de son père, sa capacité à respirer sous l'eau et à diriger le merveilleux royaume d’Atlantide, bijou perdu que tant de poètes et d'auteurs avaient rêvé.

    Écoutant sa question, elle n'y répond cependant pas tout de suite, se laissant plutôt aller sur le dos pour profiter de la flottaison permise par le sel et l'air dans ses poumons, planche qui dore sous le soleil, arc qui projette ses rayons tout autour d'elle, reflet sur l'océan. Quel a été son endroit préféré… nul doute qu'elle adore l'océan, les vagues, les étendues bleues à perte de vue, mais c'est sans doute un peu trop vaste et il doit attendre plus de précision. Alors elle se creuse la tête pour réfléchir à la destination qui l'a le plus marquée.

    – Quand j'avais 15 ans, on est allé aux îles Féroé avec mes parents.

    Les îles en elle-même ne lui avait pas beaucoup plu ; en particulier la mentalité des gens qui y vivaient et leur traditionnelle pêche aux dauphins qui était surtout un massacre pour des centaines de cétacés qui n'avaient absolument rien demandé. Ils prétendaient que c'était pour se nourrir mais c'était insensé pour elle… qu'ils aillent plutôt chasser les algues !
    C'était d'ailleurs sur ce sujet que ses parents étaient intervenu, pour sensibiliser des étudiants à l'impact que cette tradition avait sur la faune locale et, à plus large échelle, d'un point de vue climatique. On ne parlait pas là de cacher des œufs en chocolat, mais bel et bien du meurtre d'animaux qui peinaient déjà à survivre dans leur environnement entre les filets des pêcheurs et la pollution des océans.

    – L'île j'ai pas trop aimé, mais le soir où on est reparti, il y a eu des aurores boréales. Je les ai vu depuis le bateau, c'était magique. La rencontre du ciel et de l'océan.

    Tant de lumière et de beauté que ça l'avait dépassée toute entière. Et elle espérait qu'un jour elle aurait l'occasion de revivre ce moment. Une raison de plus pour vagabonder autour du monde sur son bateau de pirate.

    Souriant au ciel, elle lève soudain le bras pour désigner la voûte bleu clair au-dessus d'eux, presque blanchie par la chaleur du soleil.

    – C'est encore plus beau la nuit. Quand il fait assez chaud, j'aime bien nager à la belle étoile, je trouve qu'il n'y a pas de plus beau décor pour ça.

    À part peut-être les aurores boréales ; mais elle s'accompagnait d'un froid certain qui lui donnait bien moins envie de se laisser tenter par une hypothermie…
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    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
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    Lien du postVen 22 Juil 2022 - 15:15
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    Une fois arrivé à la hauteur de la jeune femme, Ji-hun ne cessa de battre des jambes. Fluidité et régularité parfaites sous la surface, ses pieds s’étaient alignés aux membres inférieurs, lui offrant alors quelques centimètres qui lui permirent de frôler les deux mètres. Taille invisible toutefois, l’océan donnait presque la possibilité d’effacer la différence de leurs gabarits. Ses bras s’amusaient à repousser puis à ramener l’eau salée, mouvements supplémentaires qui lui permettaient de se réchauffer. Heureusement, les rayons du soleil étaient là pour l’y aider, et tapaient gaiement sur sa peau. Son épiderme était bien plus claire que la majorité de ses semblables, mais elle gardait toutefois ce ton légèrement doré. Couleur banale dans un pays multiculturel, elle avait fait sa popularité en Corée du Nord. Ça, sa grandeur et ce grain de beauté sous l’œil droit qui lui donnait du charme, et qui, situé à l’extrémité externe, était défini comme porte-bonheur en Asie.

    Ses lèvres goutèrent la source salée, et elle ne semblait pas avoir le même goût que cette fois où il avait bu la tasse en pleine mer de l’Est. L’océan ne paraissait pas être aussi métallique que l’étendue d’eau qu’il avait traversée quelques mois plus tôt. Il lui trouvait une saveur plus raffinée, pourtant la salinité était à deux grammes près identiques. Était-ce les souvenirs de son périple qui lui laissait un moindre penchant pour les flots qu’il avait traversés ? Comment réagirait-il à son contact, s’il était obligé de retourner vivre en Asie ? Il espérait toutefois que sa future épouse serait d’accord pour s’établir ici, à Boston. Ou au New Jersey, si une meilleure opportunité lui était accordée après ses études, dans le laboratoire de ses rêves. Son père l’avait toutefois rassuré à ce sujet. Discrètement, il avait glissé que les sud-coréennes montraient une certaine curiosité pour les États-Unis, et les conversations de transfuges supposaient qu’elles aimeraient vivre ailleurs.

    Sa question ne trouva pas tout de suite de réponse. Joyce s’allongea et fit face au cercle lumineux. Yeux tournés vers le ciel, elle observa l’autre immensité dans sa réflexion avant d’entrouvrir ces lèvres sur lesquelles Ji-hun s’était concentré. Les îles Féroé…, répéta-t-il, dessinant dans son esprit la carte géographique de leur planète. Il ne put toutefois placer l’archipel sans l’aide de la biologiste qui connaissait bien mieux l’océan Atlantique que lui. Ses nombreux voyages l’avaient forcément aidé à repérer bien mieux les coins de Paradis dont on ne parlait jamais ; et c’était bien la première fois qu’on lui signifiait l’existence de ces roches volcaniques danoises. Les aurores boréales, dit-il à sa suite. Voilà un mot qu’il n’avait pas vu passer sur ses fiches de vocabulaire, et qui lui était alors inconnu. Il connaissait toutefois le mécanisme scientifique qui se cachait derrière ce rideau coloré. Le spectacle, tu as eu la chance de voir, la trouva-t-il très chanceuse.

    En la regardant, il avait l’impression qu’elle le vivait à nouveau. Il comprenait qu’après avoir découvert toutes ces belles choses que la nature avait à montrer, elle ne pouvait voir sa vie autrement que sur un bateau. Elle avait vécu des expériences incroyables depuis gamine, c’était devenu un peu comme sa drogue. Et pour sûr qu’elle se verrait plonger dans un état dépressif si on lui disait demain que son existence toute entière se ferait sur terre. À l’inverse, Ji-hun avait ressenti cette profonde tristesse lors de sa navigation. Semaine vécue éloigné d’autres hommes et femmes, la société était sa plus grande alliée. La présence des autres était aussi vitale que l’océan l’était pour la demoiselle aux cheveux roses. Tout en ayant une vision différente, le sentiment était partagé, et peut-être était-ce pour ça qu’il n'avait pas essayé de l’en dissuader, acceptant de ne revoir la biologiste qu’une fois à l’année. Il leva ses prunelles sur le ciel qu’elle pointa du doigt.

    Nager la nuit, rien que l’idée lui fit contracter les mâchoires. Elle est noire, l’eau, commenta-t-il, et ça avait un côté assez effrayant. Le paysage nocturne en plein milieu de la mer avait été un véritable enfer. Celui qu’il avait le plus détesté, à tel point qu’il n’avait jamais fermé l’œil. Il avait eu l’impression de parcourir des kilomètres sur de l’encre prête à les avaler dans les profondeurs, et chaque petit bruit avait fait battre son cœur un peu plus vite. D’ailleurs, si elle avait posé sa paume sur son torse, la jeune femme aurait pu sentir son myocarde s’affoler. Le rayonnement même d’une lune pleine n’aidait en rien. L’impossibilité de voir ce qui se passait en-deçà était à bannir. Sur les rochers, je préfère rester contempler, avoua-t-il. Il se sentait plus en sécurité, tolérait bien plus la panique en se sachant capable de fuir le danger en courant. Pourtant, le paysage de nuit serait plus satisfaisant à regarder avec une piratesse dansant dans l’océan, sous les étoiles.

    * * *


    Ils avaient profité d’un bel instant dans l’Atlantique, s’étaient distraits de multiples sujets de conversation et de défis. Le moment était venu de remonter sur le bateau et prévoir le pique-nique qu’ils emporteraient sur la crique que Joyce avait repéré au loin. Des Hamheung Naengmyeon , il doit y avoir, informa-t-il l’étudiante alors qu’ils remontaient sur l’échelle, la jeune femme devant, le brun deux barreaux plus bas. C’était plus pratique de prendre des plats qui n’avaient pas besoin d’être réchauffés. Cependant, il n’avait pas prévu grand-chose qui ne nécessitait pas un coup dans la poêle ou la casserole, si ce n’était ces nouilles froides pimentées, exceptionnellement sans viande. Du pain, il reste, demanda-t-il alors qu’il avait rejoint le pont, pour préparer des bruschetta, on aurait ce qu’il faut, tu crois ? Il ne fallait pas beaucoup d’ingrédients. Des tomates, du basilic, un peu de fromage doux, un filet d’huile et de sel. Ce n’était pas coréen, mais ça restait bon – et surtout transportable.

    Son short de plage dégoulinait, pour cette raison il n'alla pas plus loin et passa ses mains sur le tissu afin de se décharger d'un maximum d'eau. On fait comment, demanda-t-il à la plus jeune, ne se rappelant pas qu'ils avaient prévu des serviettes pour s'éponger, avant de partir à l'aventure. Toutefois il était persuadé de pouvoir compter sur l'ingéniosité de sa comparse scientifique - tout semblait être si pratique sur son bateau. Les bières, pour ce soir, on devrait les garder, proposa-t-il, toujours planté près de l'échelle dans l'attente de la solution pour se sécher, du thé glacé, ils ont mis, normalement. À la pêche et l'hibiscus.


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    Lien du postJeu 28 Juil 2022 - 10:28
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    Les îles Féroé, dans ses souvenirs, étaient déboussolantes de nature et de beauté. Joyce se rappelle encore de ses falaises si élevées qu'elles coupaient l'horizon, cassant l'accessibilité à la terre sur des centaines de mètres, dangereux rochers contre lesquels il ne fallait pas se laisser attirer par les vagues au risque de se faire fracasser et de finir en miette éclatées au fond de l'océan, poussière sableuse pour rejoindre les abysses. Derrière les falaises, il y avait les plaines vertes qui s'étendaient, dans des températures toujours agréables ; loin d'être trop chaudes, mais rarement négatives pour autant, même si l'île était au nord de l'Europe. Et puis les couleurs ; le turquoise des aurores boréales qui tombait comme un rideau, la brume qui envahissait de sa blancheur les pâturages et le rouge meurtrier qui envahissait les rebords de l'île lors de la chasse aux cétacés annuelle. Les cadavres, traînés sur le rivage, laissaient de longues traînées ocre dans les vagues mousseuses qui les ramenaient inlassablement en direction de la plage, comme si c'était la mer entière qui saignait. Même sa mère, qui aimait pourtant beaucoup le poisson – elle s'amusait généralement à le pêcher, frais, depuis le bateau – y avait renoncé pendant plusieurs semaines, l'estomac encore en vrac d'avoir assisté à ce massacre. C'était loin d'être un spectacle facile pour des amoureux de la mer, même si Joyce pouvait comprendre la nécessité première qui avait poussé leurs ancêtres à lancer cette chasse – la faim. Mais ce temps là était répudié depuis longtemps et il y avait bien assez sur l'île et avec ce qu'ils exportaient, pour se passer de la viande de cétacé, et ce massacre s'apparentait désormais plus à une sorte de safari marin, la chasse au plus gros des trophées.
    Ses parents auraient cependant pu choisir de lui épargner ce moment. Mais sans doute voulaient-ils qu'elle prenne conscience du pouvoir des hommes sur la mer, bien loin des principes dans lesquels elle avait grandi. Ils étaient partisans de ne pas cacher aux enfants ce qu'était la réalité ; il y avait forcément un moment ou un autre où ils y seraient confrontés, et ils avaient toujours agi ainsi avec Joyce. Répondant sans détour à ses questions sur la sexualité, n'inventant pas un Père Noël factice pour les fêtes de fin d'année, transparents sur la mortalité des êtres vivants. Elle appréciait d'ailleurs cette sincérité dont elle avait hérité.

    – Elles se situent dans le nord de l'océan Atlantique, à la lisière avec la mer de Norvège. Un peu en dessous de l'Islande.

    Carte du monde imprimée dans la tête de la navigatrice. Si Joyce avait toujours été plutôt mauvaise pour comprendre les enjeux géopolitiques du monde, la géographie physique était ancrée bien plus profondément dans sa mémoire. Tout comme le ciel dont elle avait appris à repérer les étoiles pour se laisser guider, les terres étaient essentielles également lorsqu'il s'agissait de les placer dans son environnement. Elle n'aurait pas voulu être Christophe Colomb qui avait cru débarquer en Inde en accostant l'Amérique…

    – Quand j'aurai mon bateau, on pourra partir chasser les aurores boréales ensemble, si tu en as envie.

    C'était bien mieux que de chasser les dauphins. Et même si le futur métier de Jay ne lui laissait pas beaucoup de temps, il pourrait prendre l'avion pour la rejoindre en Islande une ou deux semaines, ça pourrait être rigolo de se retrouver de l'autre côté de la Terre. Partir en expédition la nuit pour voir les couleurs miroiter sur l'océan noir… pas si noir dans le fond.

    – Il a la couleur des étoiles.

    * * *

    Les gouttes d'eau roulent sur leur peau, décortiquant les rayons des soleils en explosion d'arc-en-ciel alors qu'ils remontent sur le bateau, réfléchissant à la suite du programme et à ce qu'il pourrait bien emporter. Faisant quelques pas sur le pont, la capitaine ouvre un coffre qui sert aussi de banc et duquel elle sort deux serviettes ; plus petites, elles étaient rangées dans un placard de la salle de bain, mais Joyce oubliait toujours d'en prendre une avant de sauter dans la mer, si bien qu'elle était condamnée, à chaque retour sur l'embarcation, à traverser la cuisine et la salle de bain en mettant de l'eau partout dans ses traces, pour récupérer de quoi se sécher. Sa mère avait fini par se lasser de devoir essuyer derrière elle et ils avaient construit cet astucieux coffre et banc de manière à ce qu'il soit imperméable, pour que les tissus restent au sec. Et puis ça faisait toujours un rangement de plus, bien pratique sur un espace plutôt exigu.

    – Hmm… je suis sûre qu'on peut improviser un truc. Et il y a des biscuits dans un placard aussi !

    La réserve personnelle de son père. Après s'être séchée, sans pour autant se rhabiller puisque son maillot était encore humide et qu'elle savait qu'elle était condamnée à retirer bien vite ses vêtements pour retourner dans l'eau de la crique, elle descend à la cuisine pour fabriquer des bruschettas avec les moyens du bord – c'est à dire des tomates cerises, une gousse d'ail qu'elle retrouve, un peu d'huile d'olive, du basilic séché à défaut d'en avoir du frais, et un peu de fromage à croque-monsieur puisque c'était tout ce qu'elle avait pu trouver dans les placards. Elle sort ensuite une glacière pour y entreposer les différentes préparations ainsi que le thé glacé dont lui a parlé Jay.

    – Oublie pas de prendre une casquette ! Et ça serait sans doute une bonne idée de mettre un peu de crème solaire si on veut pas devenir tout rouge… On fera ça sur la plage !

    Elle embarque le tube avant de porter le tout jusqu'au canot de sauvetage qu'ils vont utiliser pour rejoindre l'endroit coupé du reste du monde et dans lequel le bateau entier ne passera clairement pas.

    – Prêt ?
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    Lien du postLun 1 Aoû 2022 - 13:42
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    Ji-hun se référa à la maîtresse des eaux, attendit sagement qu’elle vienne lui tendre un rectangle éponge. Serviette en mains, il essuya sa peau recouverte de gouttelettes salées tout en discutant avec Joyce du déjeuner. Le nord-coréen n’avait pas prévu un repas hors du bateau, ne put que proposer les fameuses nouilles froides qu’il avait commandées au traiteur, ainsi que les canettes de thé pêche/hibiscus qu’on lui avait offertes pour le remercier d’avoir été un bon client. Des bruschetta allaient rejoindre leur repas improvisé sur la crique, et quelques biscuits qui traînaient dans la cuisine du navire. Séchés à moitié, ils entrèrent ensemble dans la pièce à cuisiner et le brun se proposa pour couper les tomates cerises en deux, ce qui les empêchera de vouloir s’enfuir de leur lit d’ail et fromage à croque-monsieur. Encore une fois, ils furent un duo très efficace, tant et si bien qu’ils purent rapidement remplir la glacière des divers mets à déguster. Le tout empaqueté, l’Asiatique ne put que le constater : une belle équipe on fait !

    Prévoyante, la biologique lui recommanda d’aller chercher de quoi protéger son crâne, car le soleil allait taper bien plus sévèrement sous les coups de midi. Il se rendit alors dans la cabine qui lui était réservée pour le weekend, et fouilla dans son bagage à la recherche de la casquette qu’il avait fourrée à l’intérieur. Il la fixa sur ses cheveux, légèrement relevée sur le devant – parce que ça donnait plus de style, prit son portable et rejoignit sa comparse féminine sur le pont. Elle chargeait déjà le canot qu’ils allaient emprunter pour rejoindre la crique, et lorsqu’il la vit poser ses doigts sur la poignée du congélateur transportable, il la stoppa aussitôt : de m’occuper de ça, laisse-moi faire. Il ne doutait pas de sa force, ni des nombreuses fois où elle l’avait portée d’un endroit à un autre, mais puisqu’il était là, il se disait qu’il faisait bien de servir à quelque chose. Il y avait, de toute façon, des restes qui ne s’effaceront jamais. Dans son pays natal, c’était aux hommes de se charger des poids lourds, histoire de garder un minimum de fierté.

    Une fois la glacière posée dans la barque, il jeta un regard derrière lui, pour s’assurer qu’ils n’avaient rien oublié sur le plancher. De toute façon, l’endroit où ils se rendaient n’était pas bien loin, et les éléments à emporter peu nombreux. Ji-hun hocha alors la tête, et aida sa coéquipière à mettre le petit bateau d’appoint à l’eau, en suivant clairement ses instructions. L’océan reçut donc une nouvelle embarcation sur le dos. Il fut clément, laissa les navigateurs prendre la direction de la baie sans encombres. Le biochimiste donna un coup de mains à Joyce pour sécuriser le bâtiment, histoire qu’il ne prenne la poudre d’escampette, avant de ramener la caisse réfrigérée, pieds dans l’eau. Il arrêta toutefois en plein milieu du chemin pour admirer les détails des falaises qui les entouraient. C’était bien la première fois qu’il en voyait d’aussi jolies. Elles étaient nappées d’une verdure bien fraîches et denses, et les rochers abritaient quelques nids tout juste construits. Ils étaient spectateurs de familles d’oiseaux marins à naître dans les prochaines semaines.

    Que je pose ça, à l’ombre de la roche ou à mi-chemin sur le sable tu préfères , demanda-t-il à Joyce avant de faire les pas nécessaires à l’installation de leur campement de fortune. Il laissa délicatement la glacière se planter dans les grains avant de se faire échouer lui aussi. Ses coudes posés en arrière lui permirent de tenir une position semi-allongée, et il observa la vue océane. D’agréables choses tu me fais découvrir, Joyce, constata-t-il, le Summer Camp, ça le vaut. Aucun regret de ne pas s’être inscrit aux diverses croisières africaines. Avant de manger, le coin tu me montres avant , demanda-t-il à la jeune femme de lui faire le tour du propriétaire. Il s’assit bien droit, puis se releva en premier avant de proposer sa main à Joyce, aussi bien pour l’aider à se relever que parce que… : c’est confortable de les serrer, tes doigts. Parce qu’ils étaient aussi fins et lisses que les siens. Un homme et une femme qui n’avaient d’autres choix que d’en prendre soin pour espérer continuer à travailler sur leurs analyses.

    Les montagnes prenaient beaucoup de place, et étaient en grande partie inaccessibles. Les deux scientifiques pouvaient marcher sur la plage, entourée des hauts rochers, et s'aventurer sur les cailloux qui formaient un chemin dans l’eau claire. Il y avait des endroits où ils leur étaient permis de grimper un peu, et de rejoindre un point culminant. Des trous dans les à-pics faisaient penser à une grotte. Le passage était étroit, mais leurs fines anatomies leur permettaient de s’y glisser, et peut-être de faire une incroyable découverte. Qu’importait la direction où elle l’emmènerait, à ses côtés il se sentait apaisé des responsabilités qui l’attendaient en ville, comme si elles s’étaient effacées – n'avaient jamais existé. C’est quel genre d’oiseaux, tu penses, pointa-t-il les nids vides d’occupants, alors qu’ils s’éloignèrent de leur festin, à l’abri dans le compartiment qu’ils avaient emporté avec eux. Génial ça doit être, de voir ça, une fois les œufs éclos , supposa-t-il. Mais il était bien trop tôt pour souhaiter apercevoir une petite tête dépasser.

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    Lien du postJeu 11 Aoû 2022 - 12:44
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    Le pique-nique est rapidement préparé dans la petite cuisine du bateau dans laquelle ils évoluent pourtant sans se marcher dessus, comme s'ils avaient fait ça toute leur vie.

    – On devrait ouvrir un restaurant ! le taquine-t-elle en sachant très bien que la cuisine n'est pas sa tasse de thé.

    Mais Jay et Joy ont d'autres rêves de futur ; de présent également puisque bien vite ils se retrouvent sur le pont avec leurs affaires et la glacière que l'étudiant insiste pour la porter, ce qu'elle le laisse faire, s'occupant déjà de défaire les nœuds qui pourront ensuite faire descendre le petit canot à l'eau afin de rejoindre la plage visée. Quelques minutes plus tard, ils se retrouvent un peu plus à la merci des vagues et du vent que sur le gros bateau de ses parents, la capitaine avec une main sur son couvre-chef pour éviter que l'air ne le lui arrache, et l'autre sur le moteur afin de les diriger vers le lieu de leur pique-nique et, sans doute, d'un bon bout de leur après-midi. Arrivés assez proche de leur destination, elle ralentit avant de s'arrêter tout à fait puis, les pieds dans l'eau salée, d'amarrer leur petite embarcation salvatrice – le bateau est assez proche pour que ce soit possible d'y retourner à la nage, mais ils ne pourraient alors pas ramener leurs affaires et se fatigueraient pour pas grand chose quand il suffit de bien vérifier que les cordages retiennent leur ticket retour.
    Le laissant attraper la glacière qu'il semble avoir à cœur de transporter, elle prend son sac dans lequel elle a rangé sa serviette de plage et une crème solaire avant de le suivre, butant presque contre lui alors qu'il s'est immobilisé en pleine marche. Elle suit alors son regard pour le découvrir attaché au décor qui les entoure, la nature se dressant dans ses propres murs qui s'escaladent dans l'horizon, couverts de verdure et d'oiseaux chantant. Ça lui tire un sourire avant qu'il ne recommence à marcher.

    Sur la plage, les grains de sable s'infiltre immédiatement entre ses doigts de pied, chatouillant sa peau avant de désigner un coin de plage où Jay peut lâche la glacière à côté de laquelle elle étend sa serviette pour pouvoir mieux se poser dessus, un soupire de contentement de s'allonger là, le soleil brûlant au-dessus de leur tête et la sensation d'être en vacances, isolée de tout et du monde. Elle adore ce sentiment, d'être si loin des villes et des civilisations, là où le monde retrouve tous ses droits bien loin des humains et où ils ne sont que des visiteurs dans ce calme qui les accueille. Y a-t-il meilleur sentiment au monde que cette douce ataraxie qui la saisit ?

    – Et même pas besoin de traverser le monde en avion ! Juste un bout de l'océan.

    Elle se redresse à son tour sur ses coudes, le regard pensif qui se perd dans l'horizon.

    – Même si l'Afrique a aussi ses trésors. Avec mes parents on est allés en Afrique du Sud une fois, il y avait les plus belles raies que j'aie vues de ma vie ! Et plusieurs espèces de dauphins, je crois qu'il y en a six en tout, mais on en a vu que trois.

    Forcément, elle voyait le monde derrière son prisme marin, passionnée par ces espèces qu'elle suivait avec bonheur et dont il lui en restait encore tellement à découvrir. Tout comme il y avait également un nombre de coin de l'ordre de cette crique qu'elle avait encore à découvrir et elle attrape la main tendue par Jay pour se relever, sans s'en séparer cependant, une fois debout.

    – Je veux bien visiter avec toi, mais je ne suis venue qu'une fois alors je ne connais pas très bien non plus.

    En deux aventuriers, ils abandonnent leur campement de fortune et leurs pas abandonnent leurs traces dans le sable alors qu'ils longent la mer, le regard happé par trop de beauté pour pouvoir se fixer sur une seule chose. Pieds nus, ils passent des minuscules grains qui massent leur plante de pied aux rochers sur lesquels il faut faire attention de ne pas tomber, bras en balancier alors qu'ils doivent accepter de libérer leurs mains liées pour pouvoir mieux s'équilibrer. Tout un terrain de jeux fabuleux qui lui donne l'impression de retrouver une âme d'enfant et l'envie de courir un peu partout, explorer les grottes pour y débusquer les chauves-souris et les trésors des pirates enterrés là il y a des siècles.

    – Je ne sais pas, avoue-t-elle en suivant du regard les volatiles désignés. Je ne suis pas très forte pour reconnaître tout ce qui ne nage pas.

    Les manchots et les pingouins ça allait encore – surtout grâce à l'aquarium qui en hébergeait –, les canards, les cygnes et autres poules d'eau elle visualisait encore assez, mais ses connaissances en matière de volatile s'arrêtaient là. La mémoire et l'intérêt déjà trop plein pour ces centaines – peut-être même millier, elle n'avait jamais fait le compte – de poissons, mammifères marins et même quelques reptiles, qui prenaient toute la place. Mais si elle n'a pas les mots pour les qualifier, elle a les yeux, et ils suivent du regard pendant un long moment l'envol des oiseaux qui s'agitent sur les rochers, des dizaines de mètres au-dessus de leur tête, rois des airs et des nuages.

    * * *

    Les ventres s'étaient mis à grogner, aussi étaient-ils retourner en direction de la plage et de la glacière salvatrice. Sortant les canettes de thé glacé, Joyce en porte une à ses lèvres, heureuse de cette fraîcheur bien accueillie. Le soleil tape fort au-dessus de leur tête et les chaleur s'accrochent à eux alors qu'elle décide d'ôter ses habits pour profiter de l'air marin en maillot de bain. Sortant de son sac une crème solaire, elle s'en applique rapidement là où elle peut sans avoir à se contorsionner, avant de tendre le tube à Jay.

    – Tu pourrais m'en mettre dans le dos ? demande-t-elle en ramenant ses tresses sur le devant.

    Elle sait qu'elle aura sans doute trop faim pour se baigner avant de manger, mais ainsi elle sera déjà prête pour tester la température des vagues – probablement bien plus clémente que lors de leur précédente baignade – quand l'envie la saisira.
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
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    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
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    Lien du postJeu 11 Aoû 2022 - 15:56
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    La découverte de la plage, et de ce que réservaient comme surprise les falaises alentours, eut raison du grognement des estomacs. Ventres criant famine à leurs propriétaires, incapables de se taire tant qu’ils ne seront pas contentés. Ils avaient dû écourter la balade pour retrouver le coin qu’ils s’étaient appropriés, et où trônaient serviette, glacière. Ji-hun avait toutefois eu l’occasion de faire quelques clichés de l’endroit – et de la jeune femme aussi, par la même occasion. Il les admira une fois installé, avant qu’une canette de thé glacé ne vienne à lui être proposée. Il verrouilla son téléphone portable et le mit à l’abri des rayons du soleil, là où la caisse réfrigérante donnait un peu d’ombre. Il ouvrit la boîte métallique avant d’y glisser ses lèvres et de se désaltérer. Liquide rempli de fraîcheur qui fut le bienvenu après les efforts qu’ils avaient fournis sous la chaleur. Bouche qui ne put qu’y revenir à plusieurs reprises quand les yeux se perdaient sur la peau hydratée de crème solaire.

    Crème solaire qui lui fut tendue ensuite, et demande explicite de l’étudiante à terminer la tache qu’elle avait commencée. Il planta la boisson dans le sable avant d’accepter le tube. Il observa le dos qui lui fut présenté sans avoir à se cacher, et laissa une giclée de gel blanc colorer le haut de la colonne vertébrale. Sa paume droite vint se poser dessus avant d’effectuer des mouvements circulaires sur la partie découverte du décolleté arrière du maillot de bain. Après l’avoir longtemps admiré, il put à présent le toucher. Et la musculature lui parut bien plus vraie ainsi. Il sentit les os de son squelette se dessiner sous ses doigts, moment agréable qu’il prolongea en remettant de la matière. Ça faisait un temps qu’il n’avait pas profité de la peau nue d’une femme – des mois semblant des années, mais il se retint, se gardant de venir y goûter le parfum de sa bouche. D’ordinaire, il l’aurait fait sans la moindre hésitation, mais il n’était pas chez lui ici, préféra tenir la distance.

    À la Dudley, tu vas rester, à la rentrée, l’interrogea-t-il en cessant l’application de la crème solaire – application qui avait tout de même ressemblé à de fragiles caresses. Il referma le tube et lui tendit, parce qu’il n’avait pas l’intention de se défaire de ses vêtements encore, s’en parsèmera la peau juste avant de plonger à nouveau dans l’océan. Il supposait que faire partie d’une maison demandait un certain investissement en échange, notamment lors des organisations d’événements divers tout au long de l’année, mais aussi à la participation à ceux-ci. Un temps qu’il fallait accorder et qui devait se soustraire à celui exigé par les études – et le doctorat ici. Quant à lui : intégrer ce genre de colocation, pour moi ce n’est pas. Il avait eu l’habitude de vivre en comité restreint – avec sa famille, et n'était pas sûr que ce quotidien puisse le rendre plus heureux. Au début, pour la Adams j’ai hésité , avoua-t-il, mais peur j’ai pris. D’être vite démasqué.

    Finalement, vivre auprès de ce couple de retraités lui allait bien. Le quartier où se trouvait la maison lui plaisait, car les risques de se faire agressé le soir était bien maigre et l’ambiance était familiale – il retrouvait là un peu de sa société. C’était un coin bien desservi par les transports en commun, et il ne se trouvait pas bien loin d’Harvard et de la Luna Caffe. Les propriétaires n’étaient pas au courant de son pays de provenance, et à vrai dire ils s’en fichaient complètement. Cette ignorance le rassurait, parce qu’ils n’avaient pas eu de préjugés. Pas certain que sera suffisant un seul boulot, confia-t-il réfléchir à accumuler les jobs, au moins avant le début de son contrat – incompatible avec une maison, donc. Il avait à cœur de se rebâtir une petite fortune ici, de quoi se tenir prêt pour les années qui suivront ses recherches – les jours défilaient vite mine de rien. En Corée du Nord, il avait réussi à mettre de l’argent dd côté pour satisfaire les besoins d’un foyer, mais il avait tout perdu en fuyant le pays.

    Surcharge de travail de laquelle il n’était pas effrayé, il avait connu bien plus dure labeur par le passé, et ça lui manquait un peu mine de rien. Ça, seulement, parce qu’il était heureux de pouvoir se nourrir comme il se devait ici. Pour cette raison, son ventre lui rappela ce pourquoi ils étaient de retour  et il proposa alors : si à manger on commençait ? Loin des sushis frais et de la salade croquante des rouleaux de printemps, la soupe de nouilles froides typiquement coréenne les attendait dans un bol recyclable, seule la fourchette en plastique qui l’accompagnait était à faire grimacer ; on ne pouvait pas tout avoir, n’est-ce pas ? Chacun munit d’un plat, ils purent ravir leur organe affamé à grands coups de couvert, et s’hydrater du bouillon pimenté. Pas trop fort c’est, s’inquiéta-t-il qu’elle se transforme en dragonne.


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