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    I'll pluck the thorns out of your feet ft. Joyce (14.02)
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    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
    Membre de la Pforzheimer House
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    Âge : 28
    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
    Pseudo & pronom IRL : Huimei (elle)
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    Warning : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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    Lien du postVen 17 Fév - 23:27
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    Les yeux de Ji-hun s’attardèrent sur cet abdomen qu’il n’avait pas revu depuis, mais sur lequel sa main avait été invitée à se poser. Il l’effleura, sans penser à mal, offrant un peu de douceur à ce ventre malmené, et qui peinait à trouver un peu d'amour dans le regard de sa propriétaire. Elle ne le supportait plus pour ce que les marques qui le ornaient lui rappelait, mais le nord-coréen, lui, l’appréciait encore. Qu’importait ce qui s’était passé à l’intérieur, il n’y avait rien de plus agréable que d’avoir ce derme sous les empreintes. Il observa alors ses doigts et, le silence le lui permettant, se laissa aller à la réflexion, pensée rythmée par les caresses qu’il prodiguait à sa copine. Il lui fit part de ses conclusions, peut-être erronées, peut-être hâtives, mais c’était là son ressenti. Elle aurait aimé avoir le choix, de pouvoir le garder, de pouvoir le faire disparaitre, quand lui n’aurait misé que sur une seule option, il se sentait un peu coupable de ça – quand bien même, aujourd’hui, il n’était plus très sûr de ça non plus. Malgré leur jeune relation, malgré un pied dans la formation, elle avait pensé à cette possibilité ; était-ce pour ça qu’elle se sentait aussi « vide » ?

    Soudain, regard relevé sur le faciès statique droit devant, il la dévisagea, imprima chaque trait rapidement de ses rétines et lui assura : on aura des enfants. Quand ils sentiront le moment enfin venu, quand ils se sauront prêts à relever tous les défis que ça entraîne, quand ils voudront bien faire les sacrifices que ça amène, ils agrandiront la famille d’un nouveau membre – ou de neuf. Il ne put s’empêcher de laisser un éclat s’échapper avant d’acquiescer ; okay. Il fit une pression sur la main posée contre le crâne de Joyce et leurs lèvres ne devinrent qu’une. Il ferma les paupières, parce qu’il n’avait pas profité d’un baiser aussi longtemps depuis quatorze jours. Et lorsqu’il les descella, ce fut pour mieux les unir une deuxième fois. Absolument rien de précipité, ni de brusque, il voulait le mouvement de ses mâchoires lent et délicat, parce qu’il ne servait à rien de s’emballer, il désirait un minimum la retrouver – tout simplement. Ça ne l’empêcha pas de crier davantage son envie d’être avec elle, là pour elle. Pas plus à son cœur de battre des mesures d’un tempo plus rapide, ni à son souffle de paraître plus long, plus lourd, plus chaud sur sa peau.

    Au moment où leurs bouches se séparèrent, il laissa ses agates être plongées dans l’obscurité, et se concentra sur la musique que frappait son myocarde. Bercé par les pulpes touchant sa joue, les fronts restant ainsi liés dans un mutisme qui faisait du bien. La scientifique reprit la parole quelques secondes plus tard, et Ji-hun daigna ouvrir les yeux. Il comprit ce qu’elle voulait dire et laissa ses cordes vocales vibrer pour faire part de son acquiescement. Il se demandait aussi, maintenant qu’ils avaient fait face à une perte telle que celle-là, est-ce que le choix serait différent ? Lui, en tout cas, savait qu’il y réfléchirait à deux fois. Il leva brusquement les sourcils au pronom personnel utilisé, et ça dut se sentir puisque Joyce marqua le silence ; elle ? Il plongea ses billes dans les siennes, à la recherche d’une réponse – comment se pouvait-il que… Elle papillonna et l’explication ne tarda pas. Il ne trouva pas ça si fou, il était persuadé que la connexion entre une mère et l’embryon était intense, et peut-être même si puissante qu’il aurait pu souffler, par on ne savait quelle magie, son sexe avant de s’en aller. Comme pour ne pas laisser Joyce avec une interrogation supplémentaire.

    Une fille, c’était très bien. Tout autant que ça l’aurait été si ça avait été un garçon. Il caressa de nouveau ces mèches, à l’arrière de sa tête, qu’il n’avait toujours pas quittées de ses doigts, comme dans un élan de compassion. Il se sentit touché par les mots qu’elle exprima, et reconnaissant qu’elle se livre ainsi à lui. Elle lui manquait, c’était si fort. Si fort, ce qui transparaissait dans la lueur de son regard, et ce qui s'étalait sur ce sourire attristé. D’ailleurs, il ne fallut pas grand-temps pour que la bouche de Ji-hun ne soit plus que le pâle reflet de sa jumelle, les coins peinant à s’étirer en hauteur. ; il lui sembla expérimenter ce « vide » lui aussi. Il l’accueillit dans ses bras, quittant de sa main sa longue chevelure pour venir lier ses avant-bras dans le bas de son dos. Il enfonça le bas de son visage au-dessus de sa clavicule, ne laissant dépasser de son épaule que son nez au bout arrondi et levé. Je suis content… qu’elle ait compté , chuchota-t-il avant d’embrasser son os, et de la serrer davantage contre lui. Il était heureux de savoir qu’elle n’était pas partie avec l’impression de ne pas avoir été, ne serait-ce qu’un peu, aimée ; contre toute attente, en toute discrétion, il renifla.

    Durant de longues minutes ils restèrent ainsi amoureusement enlacés, plongés contre le corps de l’autre pour mutuellement s’apaiser. Les larmes n’avaient toujours pas coulé des membranes du brun, mais l’émotion l’avait enfin et définitivement gagné. L’instant lui avait paru douloureux mais étrangement libérateur. Le mur à présent brisé, il sera plus aisé pour eux d’avancer. En attendant, les aiguilles ne les avaient pas attendu pour poursuivre leur course, et ce fut le portable du doctorant qui leur somma de se réveiller. Ji-hun détendit ses bras, et finit par agripper l’appareil. Je crois qu’il est là , l'informa-t-il tout en entrant à nouveau son code écran pour ouvrir l’application. Ça va aller, lui tendit-il son téléphone, avant de lui donner l’indication qui lui permettra de le rouvrir s’il se mettait en veille, jour et mois de mon arrivée sur Boston ; le dix mars. Il lui sourit et, avant qu’elle ne s’éloigne un peu trop, plongea sur ses lèvres pour lui offrir un énième baiser. Il dut malheureusement la laisser filer jusqu’au rez-de-chaussée. Lui se laissa tomber en arrière, se retrouva à moitié allongé, contempla le plafond avant d’inspirer grandement, à plein poumon.

    Il joua de sa langue dans sa bouche, la balançant de gauche à droite, avant de tourner la tête vers chaque meuble qui occupait la chambre de la Dudley. Il porta les doigts de sa main droite aux boutons de sa chemise, et les défit un à un, histoire de s'accorder de l'air. Complètement défaite, il se redressa pour la ôter, se retrouva en t-shirt blanc à manches courtes, et quitta la literie pour poser le vêtement sur le dossier de la chaise – ce qui évitera de la froisser. Il retira le bas de son maillot de son jeans, le plaça sur sa ceinture, moment où son attention s'arrêta sur les fleurs reçues par sa copine pour la Saint Valentin, et il sourit, posa doucement son index sur quelques uns des pétales. Tu es descendue les chercher, ou tu les as trouvées dans ta boîte aux lettres, demanda-t-il, parce qu’elle fut de retour au même instant. Lui avait décidé de mettre en place une livraison pour le dit « colis », et d’attendre sagement à la Maison que le facteur s’annonce dans l’entrée.

    @Joyce Millett



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    Lien du postLun 20 Fév - 14:31
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    On aura des enfants. Ça sonne comme une promesse, des mots auxquels Joyce a envie de s’accrocher, de se suspendre pour ressortir du gouffre dans lequel elle a eu l’impression de sombrer ces derniers jours, depuis l’information de sa grossesse et l’opération qui a suivi. On aura des enfants, et tout son cœur est repeuplé d’un imaginaire qui se pare de couleurs moins sombres. Jay lui a toujours promis qu’il serait là et qu’il ferait en sorte de lui redonner le sourire, quoi qu’il arrive. C’était ça qui les avait rapproché, les premiers rires ensemble, les doigts qui se cherchent, les étoiles qui ajustent sur eux leur lumière comme les projecteurs miniatures et pourtant multiples du ciel nocturne. Elle pouvait lui faire confiance, elle le devait même. Dans la joie comme dans la peine, sorte d’engagement dans son cœur qui rimait étrangement avec celui prononcé aux mariages – mais s’il n’y avait pas besoin d’anneau au doigt pour aimer, y avait-il besoin de cela pour offrir ainsi, toute sa confiance, au point de laisser à l’autre voir les failles les plus profondes, les plus fragiles ? Bien sûr que non. Et il lui avait assez souvent montré qu’il pouvait être là pour qu’elle puisse se confier sans avoir peur. Même si c’était terriblement difficile d’ouvrir son cœur ainsi, parce que ça rendait tout bien pus réel, parce que le déni faisait un pas en arrière quand il fallait articuler les choses dans le bon ordre, leur donner de l’importance. C’était nécessaire à défaut d’être facile. Et puis ce n’était pas uniquement son histoire, c’était quelque chose qu’ils partageait, quelque chose qui les hantait désormais tous les deux, qui leur appartenait. C’était ce fœtus qui avait poussé de la rencontre de leurs cellules, cet être son prénom, mais qui possédait pourtant un pronom puisque quelque chose dans celle qui n’était pas mère l’avait ressenti ainsi. Et il ne se moque pas de cette intuition étrange, ne rigole pas de ce qui a bien pu lui échapper, bien au contraire elle a l’impression de voir dans l’éclat terni de ses yeux une compréhension qu’elle n’a vue nulle part ailleurs. Ni dans les yeux de sa psy, ni dans ceux de sa mère.
    Mouvement qui s’écroule, et Joyce bascule dans les bras qui l’accueillent, dans cette étreinte qui se referme sur elle avec cette douceur qui lui est si nécessaire. Ce dont elle a exactement besoin. L’éloignement de ce sentiment de solitude qui hante chaque recoin de son être, encore plus que lors du décès de sa grand-mère ou celui de Loki et de tout ce que représentait le baluchon – un adieu à l’enfance. Là, dans ces bras, elle s’abandonne complètement, les yeux clos pour retenir la tempête qui les agite. Et le vent porte à elle les mots qui lui sont adressés. Jay dit elle, lui aussi, et la solitude perd de son ampleur. L’impression d’entendre un reniflement contre son épaule, sans aucune certitude cependant. Mais elle le serre fort, encore et toujours, pour ne pas se noyer. “Je t’aime,” et ce je t’aime retentit bien plus fort que tout ceux qui ont pu précéder. Dans ce je t’aime, il y a aussi cet amour partagé, pour cette enfant qui n’est pas née, pour ce fœtus qui n’a pas pu être sauvé. Dans ce je t’aime, il y a toutes les cicatrices qui griffent son ventre et leurs souvenirs emmêlés.

    L’un contre l’autre, il restent de longues minutes ainsi, jusqu’à ce qu’une notification viennent perturber le silence. Ils se doutaient tous les deux de ce que ça serait, l’interruption déjà prévue, même si oubliée pendant ce laps de temps. Dans tous les cas, Joyce se disait que c’était une bonne chose, finalement, que ça se déroule dans sa chambre et non pas au restaurant ; jamais ils n’auraient pu ainsi s’abandonner en présence d’autres personnes. Là au moins, l’intimité de la chambre leur avait offert une conversation qu’ils attendaient tous les deux depuis quelques jours sûrement, sans même forcément en avoir conscience.
    Se reculant légèrement, elle embrasse la marque humide laissée par les quelques larmes qui ont réussi à s’échapper de ses cils, sur le cou de Jay, avant de se redresser tout à fait, une main s’égarant sur ses joues. Téléphone recueilli, elle hoche la tête pour lui dire qu’elle a bien compris le code, et est heureuse de recevoir un ultime baiser avant de devoir, à regret, se relever. Mais c’est pour la bonne cause, pour aller chercher ce fameux dîner de la St Valentin qui allie encore la surprise à cette soirée. Rapidement, elle disparaît à l’étage du bas pour récupérer le sac que lui tend le livreur. Chemin faisant, elle ne croise personne dans la maison, mais ce n’est guère étonnant. La plupart sont sortis, fêter avec leur amoureux ou leur amoureuse la St Valentin, ou même simplement avec quelques amis.
    De retour dans la chambre, la doctorante dépose e paquetage sur le lit avant de s’approcher de Jay, suivant son regard et ses doigts qui effleurent le bouquet de rose multicolores. Beaucoup de blanc, un peu de orange que lui a envoyé Haley, le bleu de sa mère qui n’aime rien faire comme tout le monde – et puis ça ressemble à l’océan –, et enfin le rouge qui flamboie dans tout ce bouquet. Les fleurs agitent avec bonheur leur robe chamarrée dans le grand vase qu’elle a emprunté à la maison pour l’occasion. L’avantage de ne pas aller à son doctorat, c’est qu’elle a la priorité pour ce genre de choses puisque bien peu étaient là lorsque les fleurs ont été livrées. Ceux qui ne les ont reçues que plus tard et qui n’avaient pas déjà ce qu’il fallait à disposition, ont dû se contenter de carafe, et elle a même vu quelqu’un emporter toute une collection de verres à béer pong – après tout, ils restaient une confrérie étudiante.

    – Je suis allée les chercher.

    Elle désigne ensuite la pile de petites cartes juste à côté.

    – Mais plus encore que les fleurs, ce sont elles que j’ai préférées.

    Parce que si les roses fanaient les mots eux, étaient immuables, bien plus tenaces dans le temps inscrits sur leur bout de papier si précieux.
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Lien du postJeu 23 Fév - 0:03
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    Ji-hun n’avait pas pensé qu’ils auraient une conversation telle que celle-là le jour de la Saint Valentin, pourtant les mots étaient sortis si aisément, quand bien même il lui avait fallu une concentration linguistique un peu plus importante pour ne pas se mélanger les pinceaux et utiliser les bons mots. C’était sorti, et ça faisait autant de bien que ça faisait de mal. Difficile pour lui de s’ouvrir sur des sentiments qu’on lui avait appris à enfouir voire à ignorer, il était tout de même apaisé de savoir qu’ils allaient pouvoir repartir du bon pied – faire le chemin ensemble plutôt que se séparer pour l’emprunter. Ils iront plus vite, il en était quasiment persuadé. Il profita tout de même qu’elle soit allée chercher leur commande pour souffler. Des informations lui étaient passées dessus, notamment ce pronom « elle » que Joyce avait articulé pour parler du bébé en devenir qui ne le sera jamais. Il aurait donc été une fille, et il ne put s’empêcher de penser à Ha-eun. Il n’était pas croyant – bien qu’initié indirectement par sa famille d’accueil, mais il pensa à un signe, celui qui annoncerait qu’il se pourrait que sa toute petite sœur ne soit plus de ce monde, elle non plus.

    Langue qui pivota d’un côté puis de l’autre à l’intérieur de sa bouche, dans l’espoir que se tenir en mouvement ne lui provoquera pas une bouffée d’émotions supplémentaire. Il chercha de l’aide en déviant son regard sur chaque meuble de la chambre Dudley, mais eut quand même l’impression d’étouffer. Il trouva de l’air en défaisant les boutons sur la longueur de sa chemise, et se débarrassa du tissus comme s’il effaçait l’idée que ça puisse se rapprocher de la réalité. Il se redressa, refusant cette possibilité en prenant bien soin de placer le vêtement repassé sur le dossier d’une chaise de bureau – occuper son esprit pour ne plus y penser, se concentrer sur une tâche pour oublier le sort qui était trop souvent réservé aux siens lorsqu’ils fuyaient et étaient rattrapés. Il apprêta son apparence, suppliant pour que Joyce ne soit plus très loin et qu’ils puissent débuter tous les deux la soirée. T-shirt posé sur la ceinture bouclée, il découvrit le bouquet de roses reçues dans la matinée et sourit. Les souvenirs liés aux plantes étaient bien plus agréables, rappelaient les retours du paternel à la maison, un joli bulbe différent à mettre en terre à chaque nouvelle saison ; leur truc à eux deux.

    Il caressa délicatement les pétales de son index, moment où l’occupante de la pièce à dormir réapparut. J’avais décidé de prévoir une livraison, moi aussi, indiqua-t-il en observant les couleurs qui garnissaient le vase. Du blanc, du orange, du bleu et du rouge – la sienne. Il ne sut pourquoi, un sentiment de quiétude résonna à l’intérieur ; pas de fleurs couleur rhodonite ni rubis, son ex militaire ne lui avait rien exprimé, si ce n’était « au pire » que de l’amitié. Elle l’interpella sur les cartes empilées et il acquiesça d’une vibration de ses cordes vocales. Il était d’accord pour dire que sans elles, il n’aurait su deviner le message qui se cachait derrière les nuances choisies. Je trouve le concept vraiment chouette, avoua-t-il. Première expérience pour lui, il avait pu s’ouvrir plus aisément aux personnes qui lui étaient chères et qui avaient marqué sa vie depuis son arrivée ici. S’inventer poète l’avait bien fait marrer en tout cas, même s’il ne rimait pas aussi bien que ses auteurs coréens favoris, qu’il lisait sans ne jamais se lasser. Il n’insista pas plus sur le sujet, parce qu’ils étaient là pour fêter leur relation ce soir, pour ça il s’empara du plateau posé un peu plus tôt.

    Ça sent bon en tout cas, dit-il après avoir humé l’odeur qui s’échappait du sac et envahissait déjà la chambre. Il installa le repose-plat au milieu du lit et s’exclama : j’espère qu’ils n’ont pas oublié les couverts. Parce que ça serait vraiment dommage d’obliger Joyce à redescendre les marches jusqu’au rez-de-chaussée. Aussitôt pensé qu’il ouvrit le sac pour vérifier. Un coup d’œil entre les divers plats achetés, il plongea la main dans le fond pour dégoter fourchettes et couteaux en bois et les montra comme s’il avait sorti là le Saint Graal ; ils étaient finalement sauvés ! Assieds-toi , lui suggéra-t-il ainsi qu’il allait s’en occuper. Il n’y a eu que de bonnes notes sur ça, l’informa-t-il en sortant les deux salades de radis et chou rouge, d’après les commentaires, c’est dans le top chaque année. Il avait appris à faire confiance aux avis des internautes, c’était comme ça que la Luna Caffe s’était faite une belle réputation. Il avait pris plaisir à lire chacun des messages adressés à l’établissement, et à y répondre lorsque son responsable demandait aux équipiers de s’en charger à tour de rôle ; l'une des meilleures premières expériences de sa vie en tant qu'homme libre.

    J’ai évité le champagne, annonça-t-il en sortant les bouteilles d’eau aromatisées. Il était plus prudent d’éviter, puisqu’elle gobait encore des comprimés. Je sais ce que tu vas dire, la coupa-t-il en posant les boissons sur la couverture, pensant tout de suite aux gourdes qu’elle préférait à ces contenants – et à raison, juste une entrave à la règle, parce que c’est la Saint Valentin. Qu’il ne pouvait prendre un menu sans avoir de quoi trinquer dans le lot. Du coup…, s’installa-t-il à son tour devant l’entrée, tu ne m’as rien dit sur le film que tu nous as choisi ? Qu’il puisse comprendre un peu le contexte avant de se plonger dedans ; ça serait bête qu’il n’y comprenne rien par manque de connaissances littéraires ou historiques.

    @Joyce Millett



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    Lien du postLun 27 Fév - 16:05
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    Des roses émerge un doux parfum qui baigne la chambre d’une allure un peu plus romantique q’à l’accoutumée. Pas que romantique, d’ailleurs, puisqu’il y a dans le bouquet également des fleurs amicale ou familière, un bouquet d’amour divers et varié, les personnes qui comptent dans sa vie actuellement. Aucune nouvelle de Denzel – elle se demande si Jay l’a notifié, l’unicité du rouge qu’il lui a offert dans ces fleurs, ce rouge qui signifie pour elle beaucoup –, pas de rose qu’elle soit rouge, blanche ou noire. Le marin a déserté sa vie, en a disparu comme il était un jour réapparu dedans. Il est très fort pour ça ; venir, puis ne plus être là, se contenter de laisser son absence comme lorsqu’on jette une pierre qui ricoche sur les flots jusqu’à ce qu’elle s’enfonce dans l’élément liquide, happée par les tréfonds, ne laissant que quelques rides sur la surface plane. Des rides qui l’avait longtemps empêchée d’avancer, comme si Joyce pressentait qu’il manquait à cette histoire une conclusion, un point final ; rares aventures qui avaient marquées son arrivée à Boston, entièrement célibataire lorsqu’elle l’avait retrouvé par hasard en plein océan. Elle n’était pas certaine en revanche que ce soit totalement son cas à ce moment, finalement les choses restaient floues avec le militaire. Ce qui ne l’était pas, en revanche, c’était la fin de tout cela. Cette fois la conclusion était écrite et définitive – sûrement était-ce pour ça que le semestre d’automne e l’année dernière avait été pour elle si délicat. Mais Denzel ne reviendrait pas, et même si c’était le cas, c’était terminé. Et pas seulement parce qu’elle aimait Jay désormais, mais parce que cette histoire, presque adolescente dans son regard, était arrivée au point de rupture. La vie était ainsi faite, il fallait évoluer et le futur lui paraissait d’autant plus merveilleux qu’elle pouvait l’appréhender depuis les bras du doctorant. Même si ces derniers jours avaient été compliqués, il avait été là pour elle dès qu’elle en avait ressenti le besoin, même si elle ne se sentait pas toujours capable de le dire. Ça aussi, c’était nouveau. Et pas forcément désagréable pour autant.
    Repas posé, elle s’approche du curieux qui a lui aussi dû recevoir des fleurs. La sienne bien sûr, et d’autres probablement. Une pensée lui échappe sur la couleur qu’a bien pu prendre ces pétales… s’ils sont officiellement ensemble l’un pour l’autre, les personnes qui sont au courant de tout ça ne sont pas très nombreuses. Elle se demande si Liv – ou une autre – serait allée à lui offrir des roses plus colorées, tendant vers le rose ou même peut-être le rouge. Pointe de jalousie injustifiée qui effraie son cœur car au-delà des roses elle a entièrement confiance en lui. Et peut comprendre que d’autres puissent être attirées par l’homme qu’il est – comment ne pas, après tout ?

    – Ça met un peu de couleurs dans ma chambre !

    La parenthèse des fleurs étant refermée, ils se concentrent sur ce qu’ils vont manger pour célébrer ensemble cette première St Valentin. Ça fait longtemps qu’elle ne l’a pas fêté ; toujours en fait. Joyce en entendait brièvement parlé quand elle était enfant, puis à l’adolescence les brèves histoires connues ne s’étaient jamais déroulées à cette période là. Et avec le militaire, évidemment, ça tombait toujours sur des moments où il était en mission et les seules roses qu’il aurait pu lui envoyer étaient faites de sable, trop effroyables pour parvenir à destination en un seul morceau. Et puis le sable, Joyce le préférait au fond de l’océan qu’en désert aride – peut-être aurait-il fallu y voir un signe.
    Alors ça lui va bien de ne pas trop se prendre la tête ce soir, de ne pas être sorti au restaurant comme tout le monde et simplement profiter d’un bon repas, d’un film et de la présence de Jay à ses côtés. S’enfermer dans ses bras pour rêver à deux le plafond blanc de sa chambre, imaginer les étoiles timide du froid hivernal l’en recouvrir.
    Suivant son ordre, elle s’assied en tailleurs sur le lit, l’observant sortir l’entrée toute de rouge vêtue et tentant d’humer l’air depuis sa position. Elle se réjouit en tout cas de goûter à ce menu spécialement conçu pour la St Valentin, pouvoir y trembler les couverts en bois trouvés au fond du sac et trinquer à leur couple. Elle se relève d’ailleurs en voyant les bouteilles, décidée à ne pas les laisser boire dans les goulots en PET. Ce n’est pas parce que l’idée est un repas sur plateau qu’ils n’ont pas le droit à un verre… ou au minima à une tasse puisque ce sont les récipient qu’elle a dans sa chambre. Celle en forme de requin pour Jay – c’est sa préférée, mais elle est d’accord de la partager – et une floquée Saint Francisco pour elle, avec le pont dessiné dessus. Elle les pose en équilibre sur le plateau pour ne pas qu’elles se renversent sur la surface trop molle du matelas, avant de les remplir avec la boisson.

    – Santé ! dit-elle en surélevant la sienne.

    Puis, pendant qu’il s’installe à son tour à côté d’elle, elle se penche pour récupérer l’ordinateur portable afin de positionner devant eux l’écran noir, prêt à dévoiler les premières images du film qui va les accompagner pour leur repas et la soirée.

    – Ça se passe an Angleterre à la fin du XVIIIe siècle. À l’époque il était important qu’une femme se marie afin que son avenir puisse être assuré, et c’était rarement des mariages d’amour, mais plutôt des mariages de raison décidés par les parents. Le film suit l’histoire des Bennet qui ont cinq filles que l a mère espère pouvoir marier rapidement, et en particulier l’aînée, Jane. Mais elle ne va pas se laisser faire si facilement et… enfin tu verras. j’espère que ça te plaira, le livre était bien en tout cas !

    Un classique de la littérature anglaise en tout cas, qu’elle lance sur le petit écran d’une simple pression de la touche espace.
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    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
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    Ji-hun lui proposa de s’installer pendant qu’il découvrait l’intérieur du sac de ses mains. Il ne se trompa pas, sortit d’abord les entrées tout de rouge vêtues, chou et radis d’ores et déjà imprégnés d’une sauce qui ne lui sembla pas fade. Déposés sur le plateau, il finit par prendre les bouteilles intégrées au menu, et s’il crut qu’elle allait lui faire la morale il en fut tout autrement. Plutôt que de lui faire la leçon sur le plastique et l’impact néfaste sur l’environnement, elle leur trouva une tasse à chacun, dans lesquelles elle versa un peu de l’eau aromatisée à l’intérieur. Impressionnante – et surtout surprenante. Il était encore compliqué pour le nord-coréen de deviner les prochains mots, les prochaines actions de sa copine tant ce à quoi il s’attendait ne s’avérait pas toujours exact. Ça laissait un peu de mystères qu’il acceptait volontiers pour défaire les routines et laisser de la place au suspens dans leur vie. Il tint le récipient en forme de requin à son tour et le leva pour trinquer à la santé – et à bien d’autres choses encore – avec Joyce.

    Il s’installa ensuite à ses côtés, reposant ce qui lui servira de verre sur le bois finement décoré, et se montra curieux quant au film qu’elle avait choisi de regarder en sa compagnie ce soir.  Il ne le connaissait pas, n’avait pas non plus eu l’occasion de s’instruire du livre, pour se faire une idée de l’époque durant laquelle il se passait. Il eut heureusement la chance de pouvoir compter sur Joyce, et les quelques éléments dévoilés furent fort intéressants. Si le siècle n’était pas identique, il avait l’impression qu’on lui contait là ce qui se déroulait encore dans son pays à lui. Les mariages de raison étaient bien plus nombreux que les mariages d’amour en Corée du Nord, pour espérer garder son statut social, si ce n’était pour grimper les échelons dessinés par la société. Ji-hun était de ceux-là. Pour ça, il avait toujours été très à cheval sur le genre de femmes qu’il aimerait épouser, et en se donnant une chance avec la doctorante il n’y avait pas dérogé – à peu de choses près. Elle n’était pas coréenne, mais n’était-ce pas plus valorisant pour lui que d'être aimé par elle ?

    Le bouton lecture engagé, il apprécia les premières notes de musique, et ne put s’empêcher de sourire devant les images de cette demoiselle brune se baladant, dans ce qui s’apparentait à la campagne anglaise, un livre à la main – quand on savait que la biologiste avait passé une partie de son temps à enchaîner les bouquins, à qui pouvait-elle lui faire penser ? Cinq filles aux caractères et talents bien différents à marier, ce n’était pas une mince affaire, mais la chance était qu’elles semblaient toutes pressées d’avoir un conjoint. Si la maman paraissait pouvoir donner la main de ses filles à n’importe quel prétendant avec de l’argent et des terrains, le papa y mettait tout de même ses réserves – protecteur, sans nul besoin de plus pour l’affirmer. Les premiers contacts organisés étaient bien plus orchestrés que chez lui en tout cas, là où les « camarades » de vie se rencontraient principalement sur les bancs des écoles, vivaient dans le même quartier ou côtoyaient des lieux communs – les enfants d'amis des parents la majeure partie du temps.

    Si violent, commenta-t-il entre deux bouchées lorsque le fameux Darcy s’exprima son opinion quant à la jeune Elizabeth ; « passable », « pas assez jolie pour le charmer ». Compliqué pour lui de comprendre pourquoi cet homme osait être si ignoble et aigri. Peut-être était-ce expliqué dans le livre ? Néanmoins, il apprécia fortement le vif répondant de « Lizzie », et un éclat s’échappa d’entre ses lèvres. Je sens qu’elle va donner du rythme au film, non, interrogea-t-il sa copine. Le genre de demoiselles qui ne se laissaient pas marcher sur les pieds, bornée et dotée d’un franc parler qui ne ravirait Ji-hun que sur écran. Les officiers plaisaient beaucoup à l’époque, demanda-t-il, en entendant les jeunes Bennett proposer d’inviter les soldats tout juste revenus du front au prochain bal. Il avait l’impression que la tendance avait changé ici quand ils avaient toujours la côte en Corée du Nord – même si les scientifiques avaient aussi leurs moments de gloire quand il était question de rendre le pays plus puissant et prospère ; Ji-hun, lui, avait été les deux.

    Les personnages commençaient à se multiplier, et l’apparition de ce dit « Monsieur Collins » l’intrigua. Les coups de fourchettes avaient permis aux assiettes en carton de se vider et il proposa : plat principal ? Le repas familial qui se dessinait sur l’ordinateur ne lui retira pas l’envie de goûter au risotto aux betteraves, recette qu’il n’avait jamais expérimentée jusque là.

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    Lien du postLun 6 Mar - 10:51
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    Assis tous les deux sur le lit, leur genou s’effleurent et ce simple contact suffit à faire plaisir à Joyce. Dernièrement, ils doivent se contenter de ça, de ne pas aller trop loin parce que ni son corps ni sa tête ne pourraient le tolérer. À l’intérieur elle est encore trop fragile, et puis elle n’a pas envie de risquer le diable pour la deuxième fois, d’autant plus qu’il n’y a désormais entre eux plus aucune contraception en dehors de l’abstinence. Ces contacts sont pourtant nécessaire, une part de douceur parmi toutes les questions éparpillées. Être sûre qu’il est toujours là, près d’elle, même si ce n’est que dans la légèreté d’un effleurement ou la volatilité d’un baiser. Une chaleur, un brasier qui réchauffe le cœur écorché par cet autre être, celui qui ne vivra jamais et qui laisse un vie béant dans son sillage. Savoir que lui est là, qu’elle peut se raccrocher à lui même si elle ne montre pas forcément son besoin de le savoir près d’elle, lui permet de respirer un peu mieux à défaut d’être consolée.

    Après un petit exposé pour introduire son choix de film, Joyce lance l’histoire d’une simple pression de la touche espace et les premières images se succèdent aussitôt sur l’écran, campagne décalée d’un autre temps, tenues bien différentes de ce qu’ils pouvaient voir au quotidien, même la manière de parler était décalée – accent britannique qui, l’espérait-elle, ne gênerait pas Jay plus habitué à ce lui américain. Il ne semble cependant pas le relever spécifiquement et la doctorante se laisse plonger dans les images du film ainsi que dans son entrée qui chantonne sur son plais – les commentaires sur l’application avaient raison, c’est vraiment très bon. Son corps se détend devant la douceur de cette soirée. Surtout que le doctorant à ses côtés a l’air d’apprécier le film – va-t-elle réussir le pari de lui faire aimer les histoires d’amour au cinéma –, à fond en tout cas dans l’intrigue et dans les personnages qui se succèdent à l’écran. Léger sourire en l’entendant s’émouvoir du comportement imbuvable de Darcy, parce qu’elle sait déjà grâce au livre la manière dont tout cela se terminera. Les auteurs contemporains sont bien loin d’avoir inventé le concept du ennemies to lovers, Jane Austen maîtrisait déjà parfaitement la chose.
    Elisabeth, de son côté, a l’air de faire forte impression à Jay. “C’est mon personnage préféré,” avoue-t-elle entre deux bouchées rouges. Ce n’est probablement pas une surprise, elle se projette un peu dans ce personnage qui se veut indépendante et qui croit irrépressiblement à l’amour. Lizzie ne se laisse pas marcher sur les pieds par les conventions sociales et se bat pour ce en quoi elle croit. Comment alors ne pas s’identifier à elle et l’admirer pour ce qu’elle dégage ? La société anglaise de ce siècle était bien plus à cheval sur les conventions sociales et s’élever contre elles représentait toujours un risque que peu de personnes prenaient. Elisabeth Bennett en faisait partie, élevant la voix et maniant le sarcasme avec une précision déconcertante. Sans parler de son intelligence qui est sans doute un véritable point de revendication pour l’autrice étant donné les attentes sur les femmes dans l’époque où le livre a été écrit – et leur supposé infériorité intellectuelle.

    – C’était une bonne position sociale, alors forcément ça faisait beaucoup pour l’époque. Bien plus d’ailleurs que des métiers comme médecin ou avocat.

    La tendance s’était inversée depuis, notamment sans doute pour des raisons de salaire – le capitalisme gangrénait tout, y compris l’amour. L’attrait pour l’uniforme était cependant resté et Joyce se demande si ça prend ses racines dans cette époque là. Ou c’est peut-‘être simplement la perspective d’un jeu de rôle puisqu’il en va de même avec les pompiers ou les infirmières. Déguisements suggestifs, surtout ceux de sauveurs – on voyait peu de personne fantasmer sur la tenue des éboueurs ou des cuisiniers.
    Les plats se vident et bientôt Jay proposent d’entamer la suite. Bougeant doucement pour ne pas faire trop tanguer le plateau sur lequel repose leur tasse à moitié pleines, Joyce se met à quatre pattes afin d’atteindre l’ordinateur et de pouvoir mettre pause au film. Le temps ensuite de se relever et de rassembler leur vaisselle en carton pour les mettre sur un coin de son bureau. Plus tard elle ira les rincer et pourra ensuite les recycler ou utiliser le bois pour alimenter le feu qui est parfois fait à la Dudley. Elle tend ensuite le sac de nourriture à son copain pour qu’il puisse en extraire la suite de leur repas, dernière étape qui les sépare encore de ce qu’elle considère être la meilleure partie : le chocolat. Elle a déjà hâte de pouvoir goûter aux sucreries qu’il a ramené et de vérifier si les cupcake sont bons et si, surtout, il les appréciera car elle a l’impression d’avoir mis une part d’elle même dans ses pâtisseries. Surtout qu’elle le sait gourmand.
    Du coin de l’œil, elle aperçoit la suite de leur dîner en amoureux et retourne sur le lit, non sans lancer au passage le film, afin de goûter du bout de sa fourchette le risotto carmin et d’essayer de deviner ce qui a bien pu lui donner cette teinte plus écarlate. Ses papilles cherchent à reconnaître le goût et finissent par distinguer l’aspect presque un peu terreux qui la met sur la voie : “De la betterave !”
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    Lien du postMer 15 Mar - 21:56
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    Ji-hun eut raison de penser que les hommes qui œuvraient dans l’armée étaient l’un des choix qui offraient prospérité à une famille semblable à celle des Bennett, qui avaient eu malheureusement le don de n'enfanter que des filles. Position sociale agréable, dotés d’un bon salaire et une reconnaissance absolue au sein de la société – presque autant que les gens de la Haute qui restait l’option à privilégier, les soldats étaient plutôt gâtées en « poulettes » à becqueter, ils n’avaient que l’embarras du choix. C’était étrange toutefois, parce que Joyce avait parlé d’un film romantique, et il avait espéré comprendre l’amour en le voyant naître aux quatre coins de l’écran ; où était-il donc ? Il le chercha durant les dialogues, observa les regards, les mimiques, mais il ne vit que des recherches de « bons plans ». Si l’animosité qui semblait s’extirper des lèvres d’Elizabeth et de Monsieur Darcy avait capté son attention, il était bien loin de se douter que ces deux-là finiraient par s’avouer des sentiments sincères. Les personnages se multiplièrent, et il profita de l’arrivée de Monsieur Collins pour proposer à sa copine de passer au plat principal ; pause des méninges bien méritée.

    Le film fut mis sur pause de quoi échanger les assiettes en carton vides contre celles encore pleines. Le nord-coréen n’eut pas besoin de bouger puisque la jeune femme s’occupa de tout, de vider le plateau à lui apporter le sac qui enfermait les dernières pièces du menu spécial Saint Valentin. Il le vida, un repas consistant pour elle, un repas consistant pour lui. Il chiffonna le plastique et le posa à même le sol – ils pourront toujours le récupérer une fois qu’ils débarrasseront la chambre des divers déchets. Le bouton fut appuyé de nouveau, et les images figées reprirent vie sous les yeux captivés du brun qui n’eut même pas l’idée de plonger sa fourchette en bois dans le risotto. Ce ne fut que lors de l'exclamation de Joyce qu’il se concentra sur la couleur de son riz. C’est bon, lui demanda-t-il, jouant des dents de son couvert dans le plat, je n’ai jamais eu l’occasion de goûter. Il avait été habitué à la version chinoise, avec de la poitrine fumée. Mais demoiselle végétarienne demandait à faire quelques concessions quant aux choix culinaires, surtout pour les grandes occasions comme celles-ci ; il était certain que ça faisait plaisir à celle qui avait fait vœu de laisser vie sauve aux animaux, même si elle ne l’y avait jamais obligé.

    Le repas de famille entre l’héritier du domaine et les Bennett lui demanda une concentration plus importante, parce que la discussion se faisait dans un langage assez soutenu alors il demanda : pourquoi il regarde sa cousine comme ça ? La réponse arriva très vite lors de voix basses échangées entre lui et la mère et il ouvrit en grands les yeux, la bouche suivit, sans qu’il ne puisse réfréner un hoquet de frayeur. Attends… il veut se marier à une femme de son sang, fut-il choqué d’apprendre son intérêt pour l’aînée. Malheureusement proche de se marier, il lui incombera de préférer la fameuse « Lizzie ». Il n’avait jamais entendu parler d’unions consanguines, alors son visage se transforma de dégoût, et il secoua la tête face à l’alternative proposée. J’ai hâte de voir ce qu’elle va en penser, la jolie demoiselle, dit-il offrant finalement une bouchée de son plat à sa bouche. Goût surprenant, la surprise fit vibrer ses cordes vocales : hm, c’est bien relevé. Bien plus que je le pensais. Moment plus calme imposé sur l’écran, il tourna la tête vers elle et sourit : tous ces hommes seraient tombés pour toi. Il embrassa l’articulation de son épaule furtivement, de lèvres à peine appuyées sur sa peau.

    Le fameux bal se déroula sur l’ordinateur, ce qui attira l’attention de l’Asiatique. Il laissa quelques secondes passer puis avoua, dans un chuchotement : je me serai battu pour t’avoir, bien évidemment. Il ne savait pas si, à cette époque, il était encore question de défendre ses intérêts maritaux au fer de l’épée, mais il n’aurait pas hésité à défier quiconque aurait voulu la marier à sa place. Il est vraiment trop marrant, lui, se moqua-t-il ouvertement de Monsieur Collins, de ses grands yeux figés sur Elizabeth, ses conversations barbantes et la poursuite de « Lizzie » dans chaque pièce de la maison où se tenaient les festivités, aucune notion de drague, je me risquerai à le parier ! Les musiques étaient par contre d’un ennui mortel qui l’aurait fait dormir du début à la fin. Il enchaîna les fourchettes, suivant de près les divers retournements de situations. De la demande en mariage offerte à Elizabeth au départ de Jane suite à sa peine de cœur. Tu préfères quel homme, toi, se montra-t-il curieux. Parce que chaque personnage masculin avait son propre caractère, mais il ne lui semblait pas ressembler à l’un d’eux. Alors, Darcy, Bingley, Collins, Wickham ?

    @Joyce Millett



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    Lien du postJeu 23 Mar - 15:53
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    Bouche encore pleine, Joyce se contente dans un premier temps de hocher la tête à la question qui lui est posée. Elle comprend pourquoi le restaurant et son menu de la St Valentin a de bonnes appréciations ; l’entrée était bonne, le plat est encore plus délicieux et la couleur rougeâtre apporte une touche d’originalité à laquelle elle n’aurait sûrement pas pensé elle-même. Ce qui n’est pas si étonnant après tout, elle n’est pas cuisinière professionnelle, seulement amatrice pour son plaisir personnelle et, parfois, celui de Jay. Elle se contente donc de plats plutôt simple, suivant les recettes qu’elle trouve en ligne et laissant peu de place à la créativité, n’estimant pas suffisamment contrôler les basiques fondamentaux pour se permettre cette liberté. C’est un niveau suffisant, cependant, pour manger au jour le jour et même pouvoir parfois surprendre Jay – qui n’est en vérité pas très difficile, véritable ventre sur patte, il semblait heureux quoi qu’elle fasse. Surtout que lui même ne plaçait pas la barre très haut. Elle pouvait lui faire des spaghettis avec une sauce toute prête, il était heureux. Même si, parfois, elle se disait qu’elle avait bien envie d’essayer aussi des plats typiquement coréens, pour lui faire plaisir… mais la pression de louper était grande !

    – Super bon !

    Sur l’écran, la place était également au repas, mais dans une ambiance bien plus guindée. À cette époque, impossible de songer manger assis sur un lit – en tout cas pas pour la bourgeoisie. Tout est très codifié, très guindé, et manquer à ses devoirs serait la promesse d’une disgrâce certaine – le mariage faisant bien évidemment parti de ce manège. Des mariages de relation et de pouvoir, bien plus que d’amour, devoir jongler avec les lois pour conserver son domaine. Le père, ne pouvant léguer son dû à ses filles, est obligé de se tourner vers son cousin, héritier mâle ; l’occasion donc de le faire épouser l’une de ses filles pour conserver dans sa famille ce qui lui appartient, mais également en mettre une à l’abris du danger. Ça lui rappelle un peu Downton Abbey, et à raison : c’est une histoire tristement classique, finalement, dans l’aristocratie et la bourgeoisie, de procéder à ce genre de mariage. Si Joyce n’est donc pas plus étonnée ou choquée que cela pour l’avoir déjà vu plusieurs fois à l’écran – mais également dans les livres, puisqu’elle a déjà lu la plume de Jane Austen –, ce n’est cependant pas le cas de Jay qui débarque dans toute ces histoires. Incompréhension, d’abord – ou plutôt refus de comprendre – puis lorsque les choses se font plus claire il s’offusque, dégoûter certainement pas le côté incestueux de la scène.

    – Ça se faisait souvent à l’époque. Parfois même, depuis leur enfance, les parents prédestinaient des cousins à se marier pour garder les biens dans la famille. Mais souvent ce ne dont pas des cousins au premier degré, mais plus éloigné, c’est beaucoup une question d’héritage des terres et du titre.

    Aujourd’hui évidemment, ça paraissait absurde ou décalé, mais replacé dans son contexte c’était courant. Pratique qui changeait à travers les âges, les situations, les sociétés ou même selon la géographie. Différentes cultures qui s’entrechoquaient et qui, sous un autre regard, surprenait, dégoûtait. D’où la nécessité de prendre du recul ; à l’époque on ignorait tous les problèmes de consanguinité vers lesquels cela pouvait mener. Peut-être que dans un siècle ou deux, des choses de leur époque choquerait : on se demanderait pourquoi les gens fumaient alors que les conséquences pouvaient être néfastes. Ou pourquoi on faisait accoucher les femmes en positions couchées quand la position assise était bien plus adéquate. Des détails même infime pouvait ailleurs apparaître comme de la barbarie : dans certains pays on plaçait des stérilet sous une anesthésie locale quand ce n’était pas le cas dans d’autre… Tout pouvait changer si vite. Et la place de la femme elle-même était un long débat dans l’évolution de la société. La campagne anglaise du XIXe ne lui donnait pas vraiment le meilleur rôle, même si Jane Austen leur offrait un caractère bien trempé. La preuve s’il le fallait que ce n’était pas nouveau de voir des femmes se dresser contre des hommes pour défendre leurs droits et leurs envies.. Et Lizzie a la réplique acérée et mordante ; elle ne se laisse pas faire et c’est précisément ça que Joyce adore.
    Prise dans le film et l’histoire, c’est la réplique de son copain qui l’en sort et la fait soudain rougir, même si l’éclat de rire n’est pas loin. Elle apprécie le compliment, dont elle doute pourtant.

    – C’est gentil, mais je ne suis pas sûre que tu aurais eu beaucoup à te battre. Je ne crois pas que j’aurais collé aux critères de beauté de l’époque.

    Trop mince, trop musclée également, elle correspondait plus aux paysannes qu’aux filles de bonne familles, aux hanches assez larges pour qu’on puisse y imaginer le passage de nombreux enfants. À côté, elle paraissait de constitution un peu faiblarde et n’aurait sûrement pas attiré beaucoup de regard. Ça lui importait peu dans le fond, le seul qui comptait était à ses côtés sur ce lit, au cœur du XXIe siècle et c’était bien suffisant. Reposant son plat sur le plateau, elle s’autorise à se décaler pour se rapprocher alors exposer sa tête sur son épaule. Elle n’échangerait sa St Valentin contre rien au monde.
    Surtout que le film, loin d’ennuyer Jay, a plutôt l’air de l’intéresser – ils ont bien fait de ne pas regarder le documentaire pourtant passionnant qu’elle proposait, elle n’est pas certaine qu’il serait resté réveillé toute la soirée sinon – et il se mêle à l’intrigue, s’e prenant au jeu des personnages et s’amusant des maladresses.

    – Hmm… Darcy est intéressant – enfin pas maintenant, mais tu verras plus tard. Mais je crois que je préfère quand même Bingley.

    Même si son avis était sans doute un peu biaisé par la lecture qui avait précédé.

    – Et toi ?
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    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
    Pseudo & pronom IRL : Huimei (elle)
    Icon : I'll pluck the thorns out of your feet ft. Joyce (14.02) - Page 2 Tumblr-a7d2d7d74b9001bacd4f0b676c0fbac3-b2a9229d-400-gif
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    Warning : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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    Lien du postMer 29 Mar - 13:58
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    mention : consanguinité et conséquences
    Choc de cultures qui le dégoûta un peu lorsqu'il comprit que le fameux cousin visait à se marier avec l'une des aînées Bennett, et que la mère y consentit sans réflexion sur les problèmes que pouvait emmener avec elle la consanguinité. Malformations cardiaques, cérébrales, maladies génétiques et mortalité infantile, anomalies qu'il était préférable d'éviter pour avoir des enfants en pleine santé. Ses connaissances scientifiques et sa morale prirent le dessus dans ses réflexions, et il n'hésita pas à les confier à Joyce. Douceur incarnée, elle prit le temps malgré le film qui tournait de lui expliquer les pratiques de l'époque, autorisées par la loi dans bien des pays et religions encore aujourd'hui. J'ai l'impression qu'ils ne pensaient qu'à ça , confia-t-il tout haut ; aux terres, à l'héritage dont elle lui parlait. Incompréhension totale pour le nord-coréen qu'il était. Lui avait grandi dans un pays où la propriété privée n'existait pas, où les champs, les routes, les magasins, les logements, les vêtements, appartenaient au pays, prêtés généreusement par le dirigeant suprême. Impossible de faire sien quoi que c'était, il fallait rendre une fois qu'on n'en avait plus l'utilité, même ce qui était usé – ça restait bon pour habiller les prisonniers.

    Il mit enfin le couvert dans sa bouche pour goûter au plat principal, et si le risotto aux couleurs rouge et violet l'avait rendu sceptique, il se dit qu'il avait eu raison de ne pas s'écouter et de prendre en considération les avis notés des internautes. Forcément, il ne sut se taire : les cordes vibrèrent et le compliment fusa. Pas qu'il pourrait en manger chaque jour des menus comme ça, mais de temps en temps pourquoi pas. Appréciation de la recette, affection pour sa copine aussitôt offerte. Si des hommes l'avaient courtisée, nulle doute qu'il se serait battu pour l'épouser. La surprise marqua ses traits toutefois lorsque la possibilité que le physique de la doctorante ne puisse être admiré à sa juste valeur. Pourquoi ça, demanda-t-il, désireux d'intégrer un maximum de savoirs. Peut-être qu'il l'avait lu dans un livre d'histoire, mais ça lui était passé au-dessus de la tête ; un détail qu'il n'avait pas décidé à mémoriser. Dans les films ou les séries, j'ai remarqué que les actrices choisies étaient fines pourtant, se rappela-t-il avoir accompagné Liv pour regarder quelques épisodes d'œuvres dont il avait oublié le nom, alors qu'il vivait encore sous le toit de sa famille d'accueil à Somerville ; réalité faussée.

    Ji-hun ne coupa pas la suite des évènements, terminant même son assiette en carton. La fatigue était bien présente, mais le film était captivant – bien qu'un peu énervant par moment. Il sentit le profil de la biologiste se reposer sur son épaule mais n'en ressentit pas grande sensation. La tête était bien loin de se faire une idée grandiose des moindres rapprochements, ne le portait plus vraiment à imaginer ce qui pourrait, sous la couette, se jouer vraiment s'il y répondait un peu plus franchement. Un peu triste d'en arriver là après tout ce qu'ils avaient su faire vivre de leurs ébats, il leur fallait simplement laisser couler le temps. Question posée après être certain d'avoir fait connaissance de tous les personnages principaux, il s'en douta : c'est sûr que je n'aurais pas parié sur Collins. Même si je trouve sa maladresse plutôt touchante, dans le fond. Parce que lui n'était pas comme ça, allait directement à l'essentiel, surtout avec les femmes. Il n'aurait pas misé sur Wickham non plus, même s'il avait du charme. Parce qu'il ressemblait trop au militaire qu'elle avait aimé, signant ses départs mais jamais ses arrivées, dansant au gré des choix qui se présentaient à lui – il enlèvera d'ailleurs Lydia, ce qui compromettra les chances et la réputation des sœurs plus âgées.

    Je suis désolé , dit-il après avoir laissé une marque d'hésitation posséder sa voix, mais Elizabeth a vraiment trop de caractère pour moi. Le genre de femmes face auquel il devrait constamment se retenir de vouloir gifler. Ses grands airs le mettraient forcément en colère, il ne supportait pas qu'on élève les mots ou la voix. Il pensa à Erika qui, pas plus tard que la veille, lui avait parlé d'une drôle de manière, qui lui avait hérissé les poils et l'avait laissé complètement pantois ; il n'avait pas aimé ça. Même si elle est jolie, fit-il, préférence marquée pour les brunes, il ne s'en était jamais caché, je tenterai plutôt ma chance avec Jane. Plus douce, généreuse et prudente, on voyait le résultat admirable de son éducation dans sa démarche et ses manières. C'est dommage qu'on ne la suive pas davantage d'ailleurs, j'ai l'impression qu'elle passe pour un personnage second, fût-il embêté ; peut-être parce que, pour ses deux parents, elle était la deuxième préférée – après « Lizzie » pour son père, après Lydia pour sa mère. Le couple Darcy et Elizabeth m'agace un peu, lâcha-t-il, à se tourner autour comme ça, et à se lancer des pics à chaque fois. L'approche lui était insupportable – et la jalousie ressentie était pire ; si c'était ça l'« amour »...

    Je te masse les pieds avant le dessert, lui demanda-t-il alors qu'il restait une vingtaine de minutes au film pour tourner. Ce n'était pas qu'il ne s'y intéressait plus, mais trouvait que le combo pouvait aussi avoir son charme ; deux instants détente au prix d'un, ça valait toujours le coup.

    @Joyce Millett



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    Lien du postMar 4 Avr - 17:15
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    Jay n’avait pas tout à fait tort : la société de ce siècle semblait obnubilée par des questions de positions, de pouvoir et d’héritage. Si c’était toujours un peu le cas aujourd’hui, les lois avaient heureusement changé dans beaucoup de pays – autorisant par exemple les filles à hériter également alors que ce n’était pas toujours possible par le passé, les forçant à être réduite à ce statut d’épouse – et les mariages étaient plus souvent tournés vers l’amour, même si Joyce n’était pas assez naïve pour croire que ce fut le cas partout. Mais peut-être avaient-ils également cette image car l’on parlait surtout de la noblesse et bien moins du peuple – encore que les fermiers mariaient leur fille en espérant récupérer des terres, au final, ça se répercutait à chaque échelon de la société.

    – C’est un peu le cas. L’étiquette était très importante à cette époque et il ne fallait surtout pas perdre son titre. Les mariages étaient plus prétexte à des alliances qu’autre chose. Les vraies histoires d’amour existaient aussi, mais… disons qu’elles étaient plus facile avec quelqu’un du même rang.

    Tout était bien plus codifiés, à l’image des repas qui se prenaient avec une certaine tenue, même si ce n’était qu’en famille. Tout ça c’était effacé avec le temps, quel que soit d’ailleurs les milieux sociaux – tout comme la domesticité, d’ailleurs, désormais bien plus rare et conventionnée. Joyce se demandait parfois si toutes ces attitudes n’étaient pas simplement le moyen qu’avait trouvé la haute société pour se détacher de l’image très bestiale des animaux qui les entourait. Tout ce qui avait attrait aux besoins physionomiste était contrôlé, voir effacé au maximum : dans les livres on parlait rarement de faire ses besoins ou d’allaiter et les repas était réglés comme sur du papier à musique.
    Pensées qui tournent entre eux sur le fil rouge du risotto coloré ; les époques avaient bien changé, et même si Jay se disait prêt à se battre pour elle – ce qui la touchait véritablement –, elle doutait qu’il y ait eu à l’époque, beaucoup de concurrence. De même qu’aujourd’hui, d’ailleurs, elle était plutôt discrète, la dernière tension qui aurait pu exister avec Denzel avait été effacée par son départ – et puis il lui avait bien fait comprendre qu’il ne voulait plus d’elle, ce qui était d’ailleurs réciproque. Nul besoin donc de se battre, ni aujourd’hui, ni par le passé.

    – Les films et les séries utilisent les critères de beauté actuels. Mais si tu regardes les tableaux qui datent de ses époques, les femmes étaient représentées avec bien plus de formes. C’était vu comme une preuve de leur richesse et de leur fertilité.

    Si elle connaissait le regard approbateur du doctorant sur ses fesses, elle était cependant loin d’être le modèle idéal pour un tableau. Ses seins étaient sensibles, mais petits, ses hanches pas tant évasée, et c’était sans compter sur le bronzage qui colorait sa peau en été, lorsqu’elle s’exposait au soleil doublement reflété par les vagues. Joyce ressemblait plus à une fille des champs partie gambader pieds nus qu’à une aristocrate en lourde robe de velours. Mais elle était née à une autre époque, celle qui valorisait plutôt les études – et toujours la richesse, bien évidemment, c’était l’argent qui ouvrait le plus de portes. Ça avait ses avantages comme ses désavantages – elle avait eu la chance de naître dans une famille avec deux parents chercheurs, mais savait qu’il était plus délicat de faire son chemin quand ce n’était pas le cas : les études n’était pas accessibles à tout le monde, il suffisait d’en voir le prix et les bourses ne suffisaient pas toujours. Surtout que beaucoup de jeunes travaillaient au lycée, perdant du temps sur les révisions et donc leur chance de décrocher une bourse, mais d’un autre côté il fallait économiser pour l’université… un véritable cercle vicieux.

    Les assiettes finissent par se creuser, jusqu’à être entièrement vide, un peu de rouge colorant encore le carton. Sur l’écran, le film tourne toujours et Jay, curieux, lui demande quel personnage elle préfère. Question difficile tant le film et le livre se mélange dans sa tête, elle en extrait cependant un – pas le principal pourtant. Elle était pourtant moins intransigeante que lui sur la question, qui, vraiment, ne pouvait pas supporter le caractère trop déterminé d’Elizabeth. Ça ne l’étonne cependant pas tant, à force elle commence à le connaître et l’imagine en effet plutôt du genre à conquérir Jane. Plus discrète et mesurée, plus amoureuse également. Il n’y a pas les mêmes tensions qui peuvent exister avec la romance principale et qui semblent l’agacer, quand c’est pourtant précisément cela qui fait le succès de l’œuvre.

    – Ça arrive dans plein de comédies romantiques. D’ennemis, ils deviennent amant passionnés… je crois que c’est justement cette passion qui attire autant les gens.

    L’amour qui se mesurait aux coups de tonnerre ; le problème étant que quand il grondait trop fort, trop proche, les éclairs pouvaient brûler. Et tel Icare, tout volait en fumée pour sombrer dans les profondeur du monde d’Hadès. Ou alors, l’amour devenait toxique ; ce qui n’arrivait jamais dans les films et les livres romantiques, pullulait pourtant dans la réalité. Pas toujours facile de trouver un équilibre entre les fantasmes et ce qui était bon pour soit. Surtout quand les aléas de la vie s’y mêlait, les obligeant à se contenter d’autre chose…

    – Je veux bien, merci !

    Elle se lève pour débarrasser le plateau et le poser sur son bureau avant de revenir dans le lit et de tendre ses pieds dans la direction du nouveau masseur. Habituellement, c’est plutôt elle qui a ce rôle pour son dos, mais elle ne dit pas non à ce que ça s’inverse, après tout, c’est toujours agréable, surtout en fin de journée.
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