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    I'll pluck the thorns out of your feet ft. Joyce (14.02)
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    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
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    Âge : 28
    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
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    Warning : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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    Lien du postVen 10 Fév 2023 - 23:27
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    Quatorze février, journée banale pour Ji-hun qui avait décidé d’aménager sa matinée pour pouvoir réceptionner un colis, annoncé sur son portable aux alentours de dix heures. Ça aurait dû lui paraître étrange, puisqu’il n’était pas le seul à avoir eu la notification. Pareillement, il n'avait fait aucune commande en ligne qui justifierait l’arrivée d’un paquet, et son père avait affirmé qu’il ne lui avait envoyé aucun carton de Corée du Sud, mais il n’y fit pas attention. La tête ailleurs, – dans le travail, dans la compétition et, durant le peu de temps qui lui restait, dans le sable. Qu’importait, son emploi du temps lui permettait de rester à la maison, et ce fut ainsi qu'il fit, travaillant sur ses documents de recherches depuis sa chambre, jusqu’au moment où l’on vint frapper quelques coups contre la porte entrouverte pour lui signaler que le facteur l’attendait dans l’entrée. Chaussons aux pieds, il quitta son bureau, traversa le couloir et descendit les marches jusqu’au rez-de-chaussée où, effectivement, le postier patientait, des fleurs en mains desquelles un carton pendait à chacune d’elles.

    Il dut confirmer son identité très brièvement avant de recevoir le bouquet, surpris. Comme tout fils de botaniste qui se respectait, sa première réaction fut d’humer l’odeur qui se dégageait de leurs pistils et, au parfum qui chatouilla ses narines, il put affirmer qu’elles étaient toutes en parfaite santé. Il se concentra ensuite sur les cartes décorées avec beaucoup d'élégance et prit connaissance des mots qui lui étaient offerts. Forcément, il sourit davantage à ceux que Joyce lui avait réservés, mais il disparut aussi vite lorsque, dans sa tête, ça fit « tilt ». Réservation. Il jeta un regard paniqué sur la montre automatique à son poignet et s’exclama lorsqu’il se rendit compte qu’aujourd’hui était la fête des amoureux aux États-Unis, et il n’avait absolument rien préparé. Une semaine plus tôt, la doctorante et lui avaient décidé de faire sobre pour cette première année, votant pour un restaurant et deux places au cinéma, mais Ji-hun avait zappé. Il remonta à grandes enjambées dans sa chambre, et trouva de la place pour les roses aux multiples couleurs.

    Il se promit de les faire tremper dans de l’eau plus tard, pour l’heure il devait trouver la liste des meilleurs établissements romantiques de Boston, et prier pour qu’il reste à l’un d’eux une table pour la soirée. Moteur de recherche ouvert, il tapota à vitesse grand « V » sur l’écran tactile de son Samsung. Commença alors une lutte acharnée contre le chrono. Malheureusement, des dizaines d’appels plus tard,  il fut contraint d’en venir à la même conclusion : Boston ne possédait plus une seule place libre pour le dîner. Dévasté, il s’affala sur son siège en se demandant ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour oublier cet événement qui mettait l’Amour sur le devant de la scène. Téléphone mis de côté, il n’avait été happé par aucune publicité, par aucune publication, durant le week-end ; c’était bien la première fois. Qu’est-ce qui pouvait bien lui arriver, depuis vendredi ? Il soupira, puis envoya valser quelques feuilles et crayons du meuble. Les premières virevoltèrent, et les autres s’écrasèrent au sol dans un brouhaha qui accompagna le cri de colère du nord-coréen.

    Il n’avait pas eu le choix que de prévenir Joyce du changement de programme, et n’avait pu réussir à travailler après le message d'excuse envoyé. Il avait décidé de faire quelques boutiques pour espérer donner une touche particulière au plateau-repas qu’ils allaient improviser, avant de se rendre à son entraînement de natation. Ce fut pour ça qu’il arriva les cheveux encore humides et ébouriffés à la Dudley, muni d’un sac biodégradable  rempli de quelques trouvailles. Il connaissait le chemin par cœur pour y avoir dormi plusieurs fois. Il frappa quelques coups à la porte, mais n’attendit pas qu’elle l’invite à entrer pour activer la poignée et apparaître dans la pièce privée. Désolé, quelqu’un sortait à côté , fit-il ; mais elle devait y être habituée. Il finit par s’avancer vers sa copine pour déposer plusieurs baisers sur ses lèvres. Le dernier dura un peu plus longtemps, et il l’appuya un peu plus fort, avant de reculer. Il se libéra provisoirement du pochon pour retirer manteau et chaussures puis l’informa : j’ai ramené quelques trucs.

    @Joyce Millett



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    Lien du postDim 12 Fév 2023 - 21:46
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    Les fleurs blanches égayées de rouge et d'orange comme si un coucher de soleil avait tenté de se couler entre les nuages, avaient trouvé leur place sur son bureau. Habituellement, Joyce préférait les fleurs bien vivantes ou, mieux encore, des algues qui dansaient au fond de l'océan, agitées par les vagues et le roulement marin. Pour la St Valentin, cependant, elle pouvait bien faire une exception, en avait même envoyé quelques unes dont, bien sûr, à Jay. Rouge qui faisait écho au sien et aux battements de son coeur quand elle songeait à lui. Même si les dernières semaines avaient été compliquées, ça avait aussi renforcé ses sentiments. Quelque part, les doutes s'étaient envolés pour parer d'autres aspects de sa vie, mais certainement par l'amour qu'elle vouait au doctorant, lui qui avait été présent dès qu'elle l'avait appelée, qui l'avait prise dans ses bras et l'avait aimé malgré les marques sur son ventre.
    Devant sa commode, la biologiste hésite un peu entre quelques sous-vêtements. Elle finit cependant par faire le choix de la simplicité, ne se sent pas encore prête pour tout... ça. Et cette fois-ci, même la St Valentin ne peut rien y faire. Tanga blanc sans fioriture, à laquelle elle accorde le haut dans une même simplicité. Le tout est de toute façon dissimulé par la robe blanche qu'elle enfile et qui fait ressortir un peu plus le bleu dans ses cheveux - il aimait cette nouvelle couleur, alors autant la mettre en avant. Le SMS reçu un peu plus tôt est pourtant clair sur le fait qu'ils n'iraient pas au restaurant pour cause d'oubli de réservation, mais l'envie de se faire belle l'a prise et, comme dirait sa psy, il faut s'y accrocher. À ces petites touches de couleurs et de lumière qui peuvent égayer un quotidien. Car c'est la première fois depuis tout ça qu'elle a envie de se sentir jolie, qu'elle se l'autorise. Les cheveux c'était surtout pour changer de tête, pour sortir tout le gris de ses pensées en y ajoutant sa touche personnelle, se dissimuler sous des nuances océan à défaut de pouvoir y plonger.

    Dernier regard sur l'ensemble de sa chambre, consciente que quelques coups la tireront bientôt de sa solitude. Sur le bureau, elle range les articles et les stabilos sur lesquels elle n'a pas pu s'empêcher de bosser ces derniers jours. L'arrêt commence à être long et elle a hâte de pouvoir retourner au boulot lundi. Et puis surtout, elle estime que ce n'est pas mettre en danger sa santé puisqu'elle est simplement assise à son bureau à lire. Mais ce n'est sûrement pas la soirée pour argumenter sur tout ça, alors elle cache le tout dans le premier tiroir qui daigne s'ouvrir. Elle a à peine le temps de le fermer que déjà quelques coups retentissent, et même pas le temps de se retourner que Jay apparaît, les cheveux visiblement encore humides de son entraînement.

    - Bonsoir toi.

    Le plaisir de retrouver ses lèvres fait papillonner son ventre, surtout quand il les abandonne sur les siennes un peu plus que de raison, faisant monter une douce chaleur en elle. Ce sont des petits rien qui les construisent tous les deux, comme une guirlande de baisers, de caresses égarées, de mains qui se saisissent, de quelques mots offerts au hasard de la nuit.

    - Et moi j'ai quelques muffins au chocolat que j'ai fait avec ma mère ! C'est une sorte de tradition de la St Valentin !

    Elles avaient profité de la matinée et de la cuisine de la Dudley pour mélanger les ingrédients, alors que les étudiants étaient - pour la plupart en tout cas -, en cours. Ca faisait longtemps que ce n'était plus arrivé avec la distance et ses études, mais ça lui avait fait beaucoup de bien, lui rappelant aussi les années à terre où sa grand-mère les aidait, puis celle où elle se contentait de goûter, trop malade pour pouvoir passer derrière les fourneaux. Ca avait été parfait pour commencer la journée en goûtant à la préparation sur le bout d'une spatule ou en nettoyant un bol de chocolat fondu du bout du doigt, de quoi préparer un peu d'endorphine avant sa séance chez sa psychiatre qui l'avait une fois de plus fait pleurer pendant toute l'heure. Mais ce soir, elle ne voulait garder que le chocolat.

    - J'avais prévu de t'en offrir, mais puisqu'on fait ça ici, on va pouvoir les goûter ensemble !

    Et ce n'était pas plus mal, finalement, juste eux, du chocolat et quelques roses.
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Lien du postLun 13 Fév 2023 - 0:00
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    Les coups n’eurent servi à rien. À peine avait-il commencé à annoncer sa présence à Joyce, qu'une porte s’était ouverte pas très loin, l’obligeant à se glisser dans la chambre avant même qu’il ne soit invité à y entrer. Ce n’était pas la première fois que ça arrivait, parce qu’il tenait vraiment à vivre leur relation dans la discrétion, il s’y faufilait à chaque fois que ça pouvait paraître suspect, et elle le savait Joyce, que ça ne sera pas la dernière fois non plus. Pourtant, il s’excusa – il s’excusait à chaque fois. Il s’avança pour la saluer de leurs habituels baisers, avec empressement. À tel point qu’il ne remarqua pas encore sa tenue, trop gêné, trop en colère, trop triste, pour n'avoir encore en tête que ça, d'avoir failli à la simple mission de leur trouver un bon restaurant pour la soirée. Et il s’était démené tout l’après-midi pour faire des boutiques, dans l'espoir de trouver quelques détails à ajouter à leur soirée, pour de la personnaliser et la rendre un peu plus exceptionnelle. Ses lèvres s’invitèrent sur les siennes, pression et secondes supplémentaires accordées au dernier avant qu’il ne décide de se défaire de son manteau et de ses chaussures.

    Et ce fut à ce moment-là que ses agates s’attardèrent sur la robe qu’elle portait, traçant les lignes de sa silhouette toute de blanc vêtue ; du blanc. Une infime partie de lui avait d’ores et déjà envie d’elle quand le reste de son être refusait encore de la toucher. Il détourna le regard et préféra mettre l’accent sur ce qu’il avait réussi à apporter. Moment où elle avoua avoir aussi de quoi ajouter à leur dîner. Des muffins au chocolat , répéta-t-il en posant son manteau sur le dossier d’une chaise, je croyais que tu n’y connaissais rien aux traditions de la Saint Valentin. Il laissa un éclat s’échapper d’entre ses lèvres alors qu’il poussait ses chaussures sur le côté. C’est ta mère qui te l’a soufflée, demanda-t-il ; on atteignait le cœur d’un homme en passant par son estomac, elle devait certainement être au courant. Finalement c’est une bonne chose, fit-il – qu’ils aient dû rester à la Dudley. Peut-être pas la pire soirée de Saint Valentin à venir. Il passa une main dans ses cheveux pour tenter de les arranger un peu avant de s’emparer du sac XL qu’il avait apporté. Tu ne veux pas savoir ce que j’ai emmené avec moi, l’interrogea-t-il.

    Pas plus de suspens, il mourrait d’envie de faire son sketch. Déjà… il n’y a pas de plateau-repas sans…, s’arrêta-t-il pour sortir l’un de ceux magnifiquement décorés et qui pourra leur servir lorsqu’ils décideront de passer la nuit ensemble – pour le dîner, ou le petit-déjeuner au lit, un plateau ! Il s’exclama en n’hésitant pas à mettre en avant l’élégance et le romantisme de la sculpture du bois sur les côtés. Il le posa sur le bureau, et plongea de nouveau la main dans le pochon. Ensuite…, dit-il en faisant découvrir des sucettes en chocolat en forme de cœur, pour la gourmandise en attendant la livraison de notre repas, ou à piquer sur les muffins selon l’envie. Il en sortit quatre, mais en trouva six de plus et avoua qu’il avait peut-être abusé sur le nombre mais : les demoiselles semblaient se jeter dessus dans la confiserie, elles doivent être vraiment très bonnes !  Ses doigts retrouvèrent l’intérieur et il tomba sur l’huile de massage qu’une vendeuse lui avait conseillé : ça… c’est pour te masser les jambes. Histoire qu’il n'y ait pas d’ambiguïté quant à ses intentions pour ce soir, c’était important qu'elle se sente à l'aise.

    Je te frictionnerai pour me tenir éveillé, au cas où tu choisirais de nous mettre un documentaire animalier, plaisanta-t-il en imitant un massage énergique qui, pour sûr, l’empêchera de somnoler. Et peut-être même qu’il en aura besoin si le film romantique qu’ils devaient trouver à regarder ce soir était bien moins passionnant qu’espéré. J’ai pris… un de mes recueils de poèmes préférés, annonça-t-il en posant sur le meuble le livre écrit en coréen, pour t’en lire quelques uns avant de dormir, pourquoi pas. Enfin, je les traduirai, évidemment. Parce qu’elle n’y comprendrait rien, sinon. Il avait beau l’habituer à quelques mots et petites phrases glissés par-ci par-là, Joyce était loin d’être bilingue, et ne le désirera peut-être jamais – qui savait ? Elle avait dit ne pas se sentir à l’aise à l'idée de se glisser dans l’habit d’une coréenne, ça pouvait aussi être le cas pour le hangeul. Et pour finir…, la prépara-t-il au final, pendant qu’il plongea ses phalanges pour chercher quelque chose qui semblait être éparpillé dans le fin fond du sac. Sa palme jaillit et envoya une vingtaine de cœurs en tissus.

    Ils s'élevèrent au-dessus de la doctorante et tombèrent tel un banc de poissons multicolores tout autour. À la hâte, il sortit une rose rouge et volumineuse qu’il avait été choisir chez un fleuriste spécialisé en fleurs éternelles, et la posa délicatement sur ses propres lèvres, le sourire large, dans l'attente que les confettis aient fini de nager. Est-ce que vous me feriez l’honneur d’être ma Valentine, chaque année en ce quatorze février, demanda-t-il, ajoutant pour retirer la pression d’un tel cinéma : jusqu’à ce que vous en ayez marre, bien sûr. Les coins des lippes trouvèrent le moment opportun pour grandir, et bombèrent ses joues. Il porta les pétales figées dans le temps sur la bouche de sa dame de l’eau, et l’empêcha de parler pour lui signaler : on est d’accord, tu es obligée de dire « oui ». Petite voix « off » évidemment, après laquelle il hocha la tête à plusieurs reprises pour appuyer ses dires. Ji-hun racla sa gorge, reprit son sérieux et tendit la fleur. Quelle était sa réponse officielle, du coup ?

    @Joyce Millett



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    Lien du postLun 13 Fév 2023 - 14:59
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    Un sourire gourmand s’accroche comme une guirlande aux lèvres de la doctorante quand elle désigne les muffins au chocolat. Y a-t-il vraiment besoin d’une quelconque raison pour en préparer et en manger ? Tout était bon pour ça au final, comme les heures qu’elles pouvaient passer, sa grand-mère, sa mère et elle, dans la cuisine avant Noël pour préparer des biscuits, une odeur de cannelle envahissant la grande maison pendant la saison des fêtes. Pâtisser avec les femmes de sa famille avait un aspect thérapeutique indéniable, et même si Joyce adorait également cuisiner avec son père – qui excellait pourtant dans le domaine –, l’avoir fait ce matin même avec celle qui l’avait mise au monde l’avait étrangement apaisée. Et puis le chocolat apportait toujours un certain bonheur, non ? Le biochimiste était bien placé pour le savoir, il avait sûrement dû étudier l’impact des molécules de l’aliment sur le cerveau humain. Sans compter que ça lui rappelait aussi leur séjour à la montagne et les achats qu’ils y avaient fait… La manière, surtout, dont avait été utilisées les sucreries pour imager les anecdotes de Jay, souvenirs qui remontent à la surface et picorent ses joues de rose. Heureusement, son copain détourne son attention et elle acquiesce avec force pour découvrir ce qui se cache dans le sac. Se rappeler de tout ça en pleine période d’abstinence n’aide en rien les décisions prises – ou pas vraiment puisqu’elles n’ont pas été discutées.
    Joyce rigole à l’évidence du plateau ; il était vrai dans le fond qu’on parlait toujours de plateau-repas, mais que si ça impliquait les repas, c’était souvent mensonger sur la partie plateau. Surtout que celui-ci était très beau, offrant à la soirée la touche de romantisme qui s’alliait si bien à la fête. Et sous les rires se cachent les sourires, le bonheur de voir cet amour qui se tisse toujours plus profondément entre eux, l’impression qu’ils sont en train de bâtir des fondations solides à cette histoire, sans se laisser simplement emporter par la passion. Ce n’est pas un port de passage, ou un abordage en plein mer de la piratesse sur un autre navire ; c’est construire à deux une embarcation assez solide pour les emporter sur les courants de la vie, même ceux qui vont à l’encontre de ce qu’on espère. La grossesse extra-utérine avait fait partie de ces contre-courants, difficile à surmonter, et pourtant elle en était persuadée, ils finiraient par remonter au large de cette épreuve. Main dans la main, on était plus fort ; Joyce l’avait vu exemplifier des centaines de fois, ses parents travaillant de concert sur le bateau pour braver les tempêtes, sans même avoir besoin de parler, chacun sachant ce qu’il devait faire. La vie, finalement, ressemblait un peu à ces courses en haute mer, solitaire du monde, seul au cœur de la nature.
    Le plateau est accompagné d’une ribambelle de sucettes en chocolat en forme de cœur. Une chose était sûre en tout cas, ce n’était pas ce soir qu’ils manqueraient de cacao ! Au contraire même, ils risqueraient d’en frôler l’overdose. Heureusement, les cœurs bruns plantés sur des bâtons blancs se conservaient assez longtemps pour ne pas qu’ils aient à se rendre malade dans le seul but de ne pas gâcher.

    – Peut-être qu’elles avaient plusieurs amoureux et amoureuses à qui en offrir, suggère-t-elle à la remarque de Jay.

    Même si elle, en tout cas, était heureuse qu’il les consacre à elle – du moins espérait-elle qu’il n’en ait pas largué au quatre coins de la ville dans les boîtes au lettres de toutes les jolies filles croisées depuis son arrivée à Boston. Ce qui ne semblait pas être son genre, de toute manière. Peut-être pouvait-elle se tromper – à aucun moment elle n’aurait pu imaginer Denzel en train de verser dans une forme bizarre de polyamour –, mais émettre des doutes ne servirait à rien d’autre que l’inquiéter elle-même. Joyce préférait avoir confiance en ceux qui l’entourait ; encore un truc de marin. Si on doutait de celui qui était chargé de développer la grande voile quand on était derrière le gouvernail, on ne pouvait pas avancer sereinement sur les flots.
    Le sac continue à se vider, allant de surprises en surprises, sans véritable fond comme s’il s’était transformé en Mary Poppins. L’huile de massage fait envie, même si la raison qu’il lui donne – se tenir éveillé devant des documentaires – la fait pousser et qu’elle ne peut s’empêcher de réprimer un « T’es sûr ? Les cyanobactéries sont pourtant passionnantes ! » Elle plaisante, cependant, a déjà pu largement profiter de son arrêt de travail pour regarder des documentaires et s’accordera sur n’importe quel film du moment qu’il ne s’agit pas d’un film d’horreur. Il lui importe surtout de pouvoir profiter des bras de Jay, et c’est plus elle qui risque de s’y endormir que lui, d’ailleurs… Quoi qu’il serait bien qu’elle y résiste, si elle veut entendre la poésie coréenne. Curieuse de savoir ce qui peut ainsi toucher l’âme du scientifique, quels vers l’enchante assez pour qu’il ait envie de les partager avec elle et qu’il les qualifie de “préférés“. Pas le temps cependant de s’y attarder que le doctorant se fait magicien, plongeant encore une fois la main dans sa besace magique pour en faire jaillir une pluie de confettis qui tourbillonne autour d’elle comme des papillons. Accord parfait et final triomphant avec cette rose éternelle qui vient souffler sa demande puis dissimuler sa réponse et son sourire amoureux. Doucement, mais sans hésiter, Joyce repousse d’un geste la fleur pour libérer le chemin entre leur bouche, fondant jusqu’aux lèvres de Jay.

    – Tu en doutais vraiment ?

    Attrapant son poignet, elle remonte les pétales au niveau de ses yeux pour observer la couleur éclatante et la perfection de la forme qui dure toujours.

    – Je dirai oui aussi longtemps qu’existera cette fleur.

    Et puisqu’elle ne peut faner, elle s’avoue là conquise pour l’éternité.
    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Lien du postLun 13 Fév 2023 - 22:49
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    L’invitation à regarder un documentaire sur les cyanobactéries obligea Ji-hun à faire une pause dans le listing de ses trouvailles, et il ne fit même pas mine de réfléchir avant de s’exprimer, de façon très peu convaincue : très passionnantes. Oui, oui… Le roulement d’yeux annonça à Joyce la façon dont elle devait prendre sa remarque. Totalement hypocrite sur ce coup-là, et il ne s’en cachait même pas. Mais il fallait le prendre à la rigolade, parce qu’elle devait le savoir, Joyce, qu’il suffirait simplement de lui demander pour qu’il accepte de se vautrer dans ce lit le regard rivé sur le reportage qu’elle aurait choisi. Il en avait mangé à toutes les sauces durant des mois pour pallier à ses méconnaissance et lacunes historiques. Au petit-déjeuner, aux pauses déjeuner et même durant son sommeil, répétant en boucles les mêmes podcasts, les mêmes interviews, les mêmes chroniques, si bien que les voix off aux tons pédagogiques pourraient le faire gerber aujourd’hui. Mais, parce que ça faisait partie des concessions d’une vie à deux, pour elle il le ferait. Et si le nord-coréen était en plein apprentissage, il avait au moins compris que c’était au prix d’efforts qu’ils arriveront à surmonter les différences.

    Recueil de poèmes présenté, il l’ajouta sur le bureau. Option comme une autre proposée, au cas où ils peineraient à trouver le sommeil après le film. Autrefois – il n’y avait pas si longtemps que ça – ils avaient trouvé la recette idéale pour fondre d’épuisement dans les bras l’un de l’autre, mais en cette période compliquée il fallait innover. Il ne savait même pas si elle adorait ce genre littéraire. Lui c’était le seul dans lequel il pouvait se poser des heures durant, quand bien même il arrivait de temps en temps à accrocher des romans. Pas le temps de s’arrêter sur ce détail toutefois, parce qu’il était pressé le doctorant. Impatient de jouer le final de ce qu’il avait imaginé dans sa tête, assis sur le banc des nageurs, en attendant que ce soit à lui de montrer ce qu’il avait dans le ventre. Les confettis montèrent vers le plafond et descendirent en farandole de couleurs autour de Joyce jusqu’à rejoindre la terre ferme. Grand sourire aux lèvres, il avait attendu que tous les cœurs en tissus recyclés se soient approchés du sol pour la poser, sa fameuse question, n’omettant pas de prévenir sa copine que la seule réponse valide et autorisée était le « oui ». Il accepta le baiser avant, comme un bonus.

    Je ne sais pas, souffla-t-il après qu’elle ait reculé ses lèvres, j’ai quand même foiré ce soir, j’espérais que tout ça m’aiderait à me faire pardonner. Et à la retrouver un peu, parce qu’ils ne s’étaient pas vus souvent et lui ne s’était pas montré très bavard. Alors, tu en penses quoi, demanda-t-il, avant qu’elle ne vienne à observer la beauté de la fleur à hauteur d’yeux. Le sourire le gagna de nouveau à sa réplique mais il ne put s’empêcher de penser qu’il fallait qu’elle garde un « oui » pour le jour où il lui demandera de l’épouser. La condition étant une vie stable, il travaillait avec d’autant plus d’acharnement que celui qu’on lui connaissait déjà pour ça. Ces heures de travail et de travaux ajoutées en soirée et durant le weekend, il fallait être aveugle – ou ne pas savoir qu’il avait une copine – pour ne pas se douter de ses intentions. S’accomplir en tant qu’homme, plus fort, plus vite, plus haut, pour obtenir la place qu’il convoitait aux côtés de Joyce, c’était l’un des récents objectifs qu’il voulait atteindre. Alors elle est à toi, murmura-t-il avant de lui céder. Elle en prendra soin, c’était certain. Et puis elle ne demandait pas beaucoup d’entretien.

    Il boula le sac et le plaça aux pieds de la chaise avant de rejoindre le lit sur lequel il s’assit. Il se pencha légèrement en arrière pour sortir son téléphone et commença à ouvrir l’application qui lui permettra de commander leur dîner. Il profita du chargement de son compte pour reculer davantage sur le matelas jusqu’à s’allonger de côté sur l’oreiller. À présent à l’aise, il proposa : je choisis le repas et tu sélectionnes le film ? Romantique ils avaient dit, pour coller à leur première soirée de Saint Valentin, et avoir là une raison supplémentaire de l’avoir dans ses bras. Je veux que tu me surprennes , l’informa-t-il avant de lever ses yeux de l’écran tactile et de la regarder, fais-moi aimer quelque chose de très romantique. Une œuvre cinématographique qui lui ferait comprendre l’amour et lui donnerait goût de le pourchasser pour le ressentir. Mais comme elle n’en regardait pas beaucoup, il lui suggéra : il doit y avoir de bonnes listes sur Internet. Et, à partir de ça, qu’elle suive son instinct. Les menus s’alignèrent sur le portable et il écarquilla les yeux en signalant : les menus ont pris pas mal de dollars. Le capitalisme dans sa splendeur.

    Ses pieds jouaient l’un avec l’autre pendant qu’il cherchait de quoi commander. Pas de dessert du coup, dit-il tout en enlevant l’option présélectionnée. À moins qu’une glace à la vanille pourrait s’allier avec les muffins au chocolat que Joyce avait préparés avec sa mère ? Il réfléchit, les yeux rivés sur le côté, puis secoua la tête. Ça leur demanderait de mettre les ramequins au congélateur de la cuisine puis d’aller les récupérer. Et voilà, c’est payé , informa-t-il la demoiselle aux cheveux bleus, dans quinze minutes tu pourras descendre, je pense. Inutile de risquer d’être vu chez les Roses le soir de la Saint Valentin. Il posa son appareil sur la table de chevet et se redressa sur le lit pour s’asseoir contre le mur à son dos. Ça s’est bien passé ton rendez-vous, demanda-t-il, sans quémander plus de précisions – il supposait que c’était à elle d’engager plus profondément la conversation si elle voulait en parler. En tout cas, comme pour le premier, et celui à l’hôpital auprès de sa gynécologue, elle ne l’avait pas fait.

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    Lien du postMar 14 Fév 2023 - 16:23
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    Jay n’avait pas l’air enchanté à l’idée de passer une heure et demi devant n documentaire sur les micro-organismes sous-marin et elle pouvait le comprendre. Sur le papier, ça n’avait pas l’air follement excitant – même si ça pouvait toujours révéler quelques surprises, c’est ça qui était bien avec le savoir, apprendre était toujours agréable. Mais il est vrai que si elle se projetait à sa place, elle n’était pas certaine d’avoir envie de passer une soirée entière à entendre parler des molécules utilisée dans les médicaments pendant la soirée de la St Valentin… Ça ne semble heureusement pas être les plans au programme puisque le doctorant continue à vider son sac, jusqu’é la touche presque magique des larges confettis en forme de cœur. Feu d’artifice de tissu qui illumine le ciel de la chambre étudiante. Coucher de soleil recréer entre les murs blancs, l’éclat rouge qui la fait sourire et suspend l’instant jusqu’à ce que les formes géométriques ne cessent de voltiger pour venir s’échouer à ses pieds. On dirait la corolle d’une fleur gigantesque qui s’est ouverte, pour laisser les pistoles ainsi dévêtus au grès du vent. Et c’est d’ailleurs dans le thème puisque son Valentin sort une rose éternelle de sa besace, ultime surprise qu’il attarde sur ses lèvres, puis sur les siennes. Et si lui semble douter de sa réponse pour des motifs futiles, elle sait n’avoir aucune hésitation. Il n’y a personne d’autre que lui qu’elle souhaiterait pour passer cette fête. Et ce n’est pas l’oubli d’une réservation qui y changera quoi que ce soit, surtout dans la période trouble qu’ils viennent de vivre, avec bien d’autres pensées en tête. C’est peut-être même pas plus mal de ne pas avoir à sortir, affronter tous ces gens, le bruit, la foule. Après tout la St Valentin c’est la fête de l’amour, et quoi de mieux pour cela que de la célébrer juste tous les deux, dans l’intimité de sa chambre. C’est tout ce qui compte, à ses yeux en tout cas, et le “Je dirais oui aussi longtemps qu’existera cette fleur“ ne met pas longtemps à bercer ses lèvres. Ça lui paraît être une évidence, et hier comme demain, son amour est sincère. Il change, évolue, mais toujours pour exister dans cette certitude, se moduler à ce qu’ils vivent ensemble. Elle l’a écrit sur la carte qu’elle lui a envoyée après tout : il est le seul sourire auquel elle ait envie d’amarrer son navire.
    Après avoir récupérer la rose éternelle, Joyce la dispose sur son bureau à côté du bouquet d’autres qui distille son parfum dans la pièce, qui attrape son ordinateur pendant que Jay se lance dans une commande de nourriture. Afin de garder un minimum de suspens, elle ne le rejoint pas tout de suite dans le lit, préfère s’asseoir sur la chaise de bureau, se tournant dans sa direction pour qu’il ne puisse apercevoir que le dos noir de son ordinateur, le laissant dans le flou un peu plus longtemps.

    – Je sais déjà ce qu’on va regarder !

    Pas d’hésitation là non plus alors qu’elle tape déjà la premières lettres sur son clavier pour trouver la comédie romantique qu’elle a en tête sur un site de streaming. Elle s’empresse cependant d’ajouter, puisqu’elle sait que Jay est au courant du fait qu’elle n’est pas une grande consommatrice de films :

    – Je viens de terminer le livre.

    Encre un avantage certain de l’arrêt de travail, ça avait pu lui permettre de faire baisser drastiquement sa pile de livres à lire. Et puisque beaucoup de romances étaient ensuite adaptées sur grand écran, lui laissait un choix plutôt confortable devant elle. Il n’était pas sûr, certes, que Jay apprécie Elizabeth, Mr Darcy et la campagne anglaise, mais il fallait bien essayer après tout, de lui faire aimer les films d’amour… Et sinon, tant pis, l’important c’était surtout qu’ils passent du temps ensemble.
    Et si c’était accompagné d’un bon menu, c’était encore mieux, même si Jay semblait lui aussi décidé à conserver la surprise de ce qu’ils mangeraient. Et le fait que les menus aient augmenté ne l’aidait pas vraiment ; tout avait augmenté dernièrement. “C’est l’inflation“ commente-t-elle sans but précis, même pas réellement certaine de ce que ça signifiait. Son truc c’était la biologie et, en particulier, la biologie marine. Pas l’économie. Et puis entre les sucettes au chocolat et les muffins, il y avait de quoi économiser sur le dessert au moins. Ne restait donc plus qu’à attendre.

    – L’application ne te prévient pas par une notification quand c’est sur le point d’arriver ? demande-t-elle en se levant et en posant l’ordinateur au bout du lit avant de le rejoindre contre le mur. Il fallait mieux attendre que la nourriture soit là pour lancer le film. Elle n’était pas sûre d’avoir envie de mettre sur pause Pride and Préjudice pour dévaler les marches de la Dudley et ouvrir au livreur ; la curiosité serait insupportable. Mieux valait donc attendre avant de lancer play.

    Tu parles du rendez-vous chez la gynécologue ? Oui, ça a été. C’était rapide et pas très douloureux à ôter, c’est plus les contrôles qu’elle a fait après qui ont pris du temps, mais apparemment tout va bien, ça cicatrise aussi bien dedans que dehors.

    Joyce passe une main sur son ventre, mais le tissu l’empêche de sentir les cicatrices au toucher. Elle sait cependant qu’elles sont juste là, de l’autre côté du coton, des traits encore boursoufflés et rougeâtre qu’elle observe à chaque douche et que Jay, lui, n’a pas encore vraiment vu puisque la dernière fois les pansements les lui dissimulait encore.
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    Lien du postMer 15 Fév 2023 - 11:35
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    L’idée qu’ils se partagent les tâches ne sembla pas déranger Joyce qui, malgré le manque de ressources cinématographiques pour largement préférer les livres, avoua savoir quelle œuvre lui proposer. Cette annonce fut accueillie avec surprise d’abord, avec satisfaction ensuite ; à croire que leur soirée sur le thème de l'amour l’inspirait. Lui attacha son regard à l’écran de son portable et fit défiler les nombreux choix de menus « spécial Saint Valentin » proposés sur l’application. Il fut terrible de constater la hausse des prix, et si la doctorante mit ça sur le coup de l’inflation, Ji-hun était persuadé qu’il s’agissait là d’une preuve que les évènements qui marquaient l’année devenaient bien trop « commercial » pour avoir une raison d’être simplement apprécié. Se servir des sentiments et croyances des gens pour se faire du fric, il n’y avait que dans les pays capitalistes que ça existait. Ça fit remonter un peu de rancœur envers ce système, ce serait mentir que de dire le contraire. Enfin, s’attarder sur ce détail ne changeait rien, parce qu’ils devaient manger. Il constata tout de même, dépité : si j’avais su cuisiner… Il aurait fait la même chose pour deux fois moins cher.

    Le nord-coréen trouva tout de même son bonheur en tenant compte des exigences qu’obligeait le régime alimentaire de sa copine. Il avait adoré le menu qui proposait une entrée et un plat constitués de différents ingrédients rouges pour rappeler la couleur mise à l’honneur ce jour. Il sélectionna la salade à base de chou rouge et radis, et le risotto à la betteraves qui semblait avoir un franc succès vu les notes qu’il avait obtenu. Validé et payé, il prévint Joyce qu’elle pourra probablement descendre dans quinze minutes, temps qui leur restait approximativement à atteindre avant de satisfaire leurs papilles et lancer le film. C’était pour l’estimation, plissa-t-il les paupières lorsqu’elle fit mention de la notification. Bien sûr, il pouvait suivre en temps et en heure le trajet de leur livreur. Portable posé sur la table de chevet, il se permit de vouloir converser jusqu’à ce que le « bip » les appelle à descendre l’escalier. Étrangement, ça lui semblait un peu plus compliqué désormais de lancer un sujet, parce que la vie de l’étudiante tournait beaucoup autour de cette mésaventure, du fait de ses congés maladie. Pourtant, il sentait le besoin de s’y intéresser, d’être certain que ça s’arrangeait.

    Il la laissa supposer qu’il s’agissait du rendez-vous gynécologique dont il parlait, mais ils en avaient d’ores et déjà brièvement parlé samedi, lorsqu’il était venu lui rendre visite dans l’après-midi. Elle ne lui donna pas plus de détails, forcément, et il reprit : uhm, je pensais plutôt aux rendez-vous quotidiens. Je croyais que tu voyais encore un infirmier pour… Il leva le menton vers ce ventre qu’elle semblait caresser, comme si l’embryon était encore à l’intérieur – à moins que ce n’était que le fruit de son imagination ? Dix jours plus tard, forcément que les soins journaliers avaient pris fin, mais pourquoi , même pour ça, il n’avait pas été tenu au courant ? Il se sentait complètement ridicule, au point de baisser son regard sur ses pouces qui avaient improvisé un bras de fer chinois. Depuis qu’il l’avait laissée à l’hôpital, il avait du mal à digérer, il s’était toutefois interdit d’aller mal, parce qu’il n’avait rien subi de physique qui pourrait le justifier. Des épreuves dans la vie, il y en avait toujours, rien ne servait de se lamenter sur son sort, il fallait simplement continuer à avancer. Joyce, elle, avait été heurtée au point d’être opérée et de perdre un morceau de son appareil reproducteur.

    L’aiguille des secondes avançait, accueillant un silence malaisant que Ji-hun finit par briser. Je me sens inutile, confia-t-il, sans manquer de soupirer bruyamment. Le sentiment le plus terrible qu’il puisse ressentir post-mésaventure. Leur relation était jeune mais n’avait pas manqué de vivre une expérience difficile. En tant qu’homme, c’était énervant de voir à quel point elle voulait surmonter les grandes étapes de sa rémission toute seule – ou à défaut, sans lui pour la supporter. Il avait besoin d’avoir sa place dans le schéma mais, sans s’en rendre compte, elle ne lui laissait pas la possibilité de la trouver – ne l’y aidait pas non plus. C’était une multitude d’efforts permanents qui lui étaient demandés pour intégrer ce que ça comprenait d’être avec quelqu’un quand, il n’y avait pas si longtemps, ça n’avait même pas été dans ses projets premiers. C’est super, tu sais, que tu sois indépendante et que tu saches gérer , reprit-il, parce qu’on vivra la majeure partie de notre vie loin l’un de l’autre. Sans moyens de communiquer quand l’envie les prendrait, il leur faudra surmonter tous les problèmes rencontrés et puiser la force autrement qu’en se reposant sur l’autre.

    Mais, quand je suis là, articula-t-il en laissant la dernière syllabe s’évader plus longuement, je ne le supporte pas. Il aurait aimé qu’elle lui propose d’être présent au matin du premier passage de l’infirmier à la Dudley, lorsque les plaies avaient eu besoin d’être nettoyées et de nouveau pansées. Il aurait aimé qu’elle l’invite à l’accompagner à son premier rendez-vous chez la psychologue, parce qu’il aurait pu se montrer d’un soutien sans faille quand, après sa séance, les larmes avaient coulé – aujourd’hui il ne savait même pas que ses joues en avaient été inondé. Il aurait aimé qu’elle puisse lui parler de tout ce qui s’était passé, comme si aucun tabou n’était né de cette perte qui les avait endeuillés. Et, même si c’était égoïste, parce que sa mère avait fait des kilomètres pour être auprès d’elle, il aurait aimé être celui à lui tenir la main quand le stérilet lui avait été retiré, et s’assurer, en direct, que tout s’était très bien passé. Après que tout ça ait été exprimé verbalement, d’un trait, avec les bons mots, il conclut : alors, même si tu es épatante, et que ça puisse sonner faux, j’ai envie – besoin – que tu aies besoin de moi. C’était vital pour leur relation, sinon à quoi bon ?

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    Lien du postMer 15 Fév 2023 - 14:55
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    Sourire amusé sur le visage de Joyce, elle se retient cependant de lui répondre qu’il n’est pas encore trop tard pour apprendre. Après tout, elle a elle-même vécu l’apprentissage des œufs brouillés ses côtés et sait donc pas expérience que Jay n’est pas le plus attentif ou motivé des élèves dès qu’il s’agit de cuisine. Pourtant, quand on y réfléchit bien, la chimie c’est un peu ça aussi dans le fond, des grammages précis, faire attention aux réactions, contrôlé un bec bunsen qui chauffaient comme pouvait le faire une plaque. Il fallait croire cependant que le doctorant trouvait dans sa science une magie supplémentaire qu’il ne débusquait pas derrière les fourneaux – et peut-être était-ce même simplement l’envie de comprendre et de décortiquer.
    Qu’importe, désormais le fil était choisi et le repas pour l’accompagné était en route, sonnerait à la porte de la grande maison étudiante dans une quinzaine de minutes environ. Enfin s’ils en croyaient l’estimation de Jay, puisque de toute manière, il semblerait qu’effectivement une notification soit envoyée. Tant mieux, c’était tout de même pratique tout ça, permettant de coordonner les choses, surtout dans les endroits aussi grand que la Dudley où tant de personnes différentes vivaient. Même si beaucoup devaient être sorties pour célébrer la St Valentin, nombreux également étaient les célibataires, ceux qui préféraient ne pas fêter ou encore ceux qui, comme eux, passeraient leur soirée simplement dans une chambre étudiante. Même si, pour ces derniers, il était fort à parier que le programme soit un peu différent de celui qu’ils vivraient ce soir puisque le sexe leur fait interdit. D’un part parce que médicalement, le médecin avait dit non pendant les deux semaines qui suivaient l’opération, d’autre part parce qu’il n’avait plus du tout de moyen de contraception. Point encore compliqué à appréhender et que le biochimiste semble soudain soulever, bien qu’elle lui ait déjà évoqué ce rendez-vous là à leur dernière rencontre. Mais non… non apparemment elle a mal interprété les choses et c’est de son ventre qu’il veut parler, et de cet infirmier qui était venu au début lui apprendre à refaire ses pansements – en vérité il n’était venu que deux fois lui montrer les choses, puis comme elle se débrouillait et que ce n’était pas si compliqué, elle avait géré la suite toute seule. Dans l’intimité de ces cicatrices qui lui paraissaient tellement gigantesques alors qu’elles n’étaient pas vraiment plus grandes que celles qu’elle aurait pu avoir s’il avait fallu lui retirer l’appendice. Pourtant, tout était différent, chamboulé par la boule émotionnelle de cette mésaventure vécue et difficile à avaler.
    Ne sachant pas vraiment quoi répondre, le regard de la piratesse se perd dans l’espace, tente vainement de s’accrocher aux choses et aux détails. Les confettis rouges qui forment comme des gouilles de sang sur la moquette de sa chambre, les pouces de Jay qui semblent se battre en duel, sa propre main qui ne parvient pas à se détacher de son ventre comme pour y creuser plus profondément les cicatrices qui l’ornent. Douloureux silence qui envahit la pièce jusqu’à ce que son copain reprenne la parole, sa voix posée, mais néanmoins emplie d’une émotion étrange prenant toute la place. Je me sens inutile. Les mots résonnent en elle, se fraient un chemin jusqu’à ses pensées. Patiente, elle l’écoute jusqu’au bout sans vouloir ou oser l’interrompre, le laissant s’exprimer sur ce qui le perturbe et dont elle ne se rendait pas compte, trop obnubilée par elle-même – trop égoïste peut-être. Il faut dire que ce n’est pas dans les habitudes de Jay de s’exprimer ainsi, dévoilant ses sentiments, en particulier à l’égard de cette affaire. Enfin, même si ce n’est pas directement sur tout ce qui leur est arrivé, mais plutôt les conséquences que cela a généré. Dans tous les cas, les mots l’atteignent directement, droit dans le cœur de la Valentin, le percutant aussi sûrement qu’une flèche de Cupidon, même si les remous que ça crée sont bien moins agréable.
    Doucement, Joyce se redresse sur les draps, de manière à se placer face à Jay, encadrant ses cuisses de ses genoux pour venir se poser sur ses jambes et pouvoir ainsi lui faire face. Ses mains attrapent les siennes pour les démêler et les enchevêtrer à ses doigts plutôt qu’ensemble, si proche et si loin d’elle.

    – J’ai besoin de toi, Jay. Je l’exprime peut-être mal, mais j’ai besoin de toi. Quand je t'ai demandé de venir passer la nuit chez moi lundi dernier, ou de venir me voir samedi, ce n’était pas simplement parce que j’en avais envie. J’avais besoin de ta présence, d’avoir quelqu’un qui comprenne ce que j’ai vécu, qui soit au courant, quelqu’un contre qui je peux m’endormir en me sentant rassurée.

    Elle s’arrête un instant, cherche les bons mots pour exprimer ce qui se passe en elle, combien même ça lui paraît tellement difficile. Exprimer par des phrases l’amalgame de sentiments qui s’écrasent dans sa conscience, n’est pas évident et elle cherche le meilleur moyen de le verbaliser.

    – J’ai beaucoup de peine à… parler de tout ça. Parfois j’ai l’impression de faire une montagne d’une toute petite chose, même pas encore un être vivant, à peine quelques cellules collées les unes aux autres. D’autres fois, j’ai l’impression que c’est insurmontable, que ça tournera toujours dans ma tête et qu’il ne faut surtout pas que j’en parle pour que ça puisse s’effacer de ma tête.

    Même avec sa mère, elle évitait le sujet. Elle sentait bien pourtant que celle-ci, si elle avait la délicatesse de ne pas l’aborder frontalement, n’attendait que ça, dans chacun des regards qu’elle portait sur elle. Alors Joyce s’empressait de détourner la conversation, de la lancer sur une études qui avait paru il y a peu ou sur les recherches sur lesquelles elle était en ce moment. Si ça lui faisait plaisir de la voir, c’était un étrange soulagement qui émanait quand elle rentrait, prétextant parfois l’envie de se reposer quand ce n’était pas vraiment le cas. Et elle se sentait terrible pour cela ; mais elle avait presque hâte du moment où sa mère prendrait l’avion pour retourner auprès de son père. Comme si ça pouvait éloigner la véritable raison pour laquelle elle était venue à Boston, comme si tout cela avait une forme physique quelconque qu’elle pouvait engouffrer dans le bagage de sa mère et s’en débarrasser aussi facilement qu’un déchet.

    – Avec la psy, c’est différent… C’est une inconnue dans tout ça, elle ne connaissait pas celle que j’étais avant – le mot lui brûle presque la gorge. J’ai parfois l’impression qu’il y a deux Joyce, celle que tu as ramené chez toi le jour de Chilseok, qui te parle des étoiles et rêve de passer la ligne d’arrivée d’un triathlon. Et puis il y a la Joyce triste, celle qui n’arrive pas à sourire, celle qui est mélancolique et que je deviens parfois.

    Et ces deux Joyce, désormais, étaient regroupées par cette balafre commune, ces cicatrices sur son ventre. Suivant le fil de ses pensées, elle tire la main gauche de Jay soulève sa robe pour inviter les doigts toujours liés à disparaître sous le tissu. Elle ne s’arrête cependant pas à la lingerie comme elle a pu le faire par le passé, mais va plus haut, jusqu’à ce ventre plat et vide, lui offrant de toucher, même s’il ne peut pas les voir, l’épiderme griffés par les souvenirs.

    – C’est là pour toujours maintenant, souffle-t-elle, presque un chuchotement. Et j’arrive pas à m’y faire.

    Alors faire semblant, les cacher sous les vêtements et les sourires, c’était devenu son meilleur moyen de défense, celui pour oublier quelques instants tout ça, pour redevenir cette insouciance qui pourtant avait été creusée à tout jamais.
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    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
    Pseudo & pronom IRL : Huimei (elle)
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    Lien du postJeu 16 Fév 2023 - 22:24
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    Sentiment désagréable qui l’avait heurté un peu plus à chaque fois que les portes des rendez-vous lui avaient été claquées au nez, et c’était d’autant plus difficile pour lui d’en parler – de l’avouer. On lui avait appris, depuis tout petit, à ne rien exprimer et à moins ressentir. Il l’avait fait, laissant s’évaporer la moindre compassion, détournant l’œil des plaies que le gouvernement scarifiait, lui trouvant excuse face au peuple qui suffoquait. Comme tous ces autres, d’ailleurs, desquels il prenait tout simplement exemple – rien de mieux, rien de pire non plus. Mais il ne pouvait continuer à se taire quand son rôle auprès d’elle semblait s’être effacé, ou n’avoir jamais existé depuis l’incident. Et c’était insoutenable pour un homme à qui, dès la naissance, des rôles sociétaux avaient été attribués, que de se sentir complètement inutile et impuissant face à la situation. C’était un besoin vital que d’avoir une place à ses côtés, sinon qui était-il dans cette relation ? Il y avait de ces faits qu’il pouvait accepter, comme les futurs départs de sa compagne pour un temps indéterminé quand il aurait aimé avoir au quotidien une femme pour lui faire à manger, et d’autres pour lesquels c’était plus compliqué.

    Il vida son sac alors, et le fait qu’elle ne lui coupe pas la parole fut apprécié. Il ne posa pas un seul regard sur elle, préféra contempler ses pouces se faire la guerre sur ses cuisses. C’était douloureux de tout déballer, bien plus que ce ne fut libérateur en tout cas, mais il le devait pour éviter que leur relation se ternisse au gré de problèmes comme celui-là. Ils venaient de deux mondes bien différents, et lui, malgré tous les efforts possibles qu’il pouvait faire, ne sera jamais américain. Son discours fut clair et détaillé, il ne laissa pas de place aux doutes ou à l’incompréhension. Les mots filèrent droits entre ses lèvres, comme un exposé scientifique expérimental marquant les faits et les conséquences. Un bref silence lui permit de souffler pour mieux lâcher la solution. Il avait besoin qu’elle ait besoin de lui, même si elle devait le simuler pour ça. Elle devait l’impliquer davantage au risque qu’il devienne vraiment fou. Et il comprenait parfaitement que ce n’était pas la personne qu’on aimerait avoir auprès de soi dans un moment comme celui-là, parce qu’il était plus raisonné qu’émotif qu’il avait donc relativisé quant à la situation, et avait probablement déjà fait son deuil aussi à l’heure qu’il était, mais est-ce qu'il sera forcément moins apte à la soutenir ?

    Il ne la vit bouger que lorsqu’elle prit place sur ses jambes, et fut obligé de relever ses yeux bridés quand ses doigts furent attrapés et enlacés. Le vide dans son regard – pas de tristesse, ni de colère, pas plus de joie non plus. Le masque sans faille qu’il ne savait que trop bien arborer dans ces moments-là, si bien qu’il ne lui en voulait même pas, à Joyce, de ne pas l’avoir remarqué. La voix devait tout porter ; au moins il ne risquait pas de mourir ici pour avoir parlé. Il l’écouta et comptabilisa. Est-ce que ces deux instants suffisaient pour l’ancrer dans le processus de guérison ? Deux instants, pour combien d’autres durant lesquels elle s’était sentie faiblir ? Il ne put soutenir davantage le marron de ses pupilles, baissa ses pierres parce que de son point de vue ce n’était pas assez. Il les releva toutefois, au moment où elle avoua avoir beaucoup de mal à engager la conversation à ce sujet, et la question qui effleura ses lèvres mais ne sortit pas fut : pourquoi ? Il n’eut pas besoin en tout cas, puisqu’elle l’expliqua. Une si petite et minuscule portion de vie qui semblait laisser un très gros vide dans le cœur. Et dans le ventre de sa partenaire, si plat qu'on ne pouvait deviner qu'il avait porté durant six semaines le résultat d'une très belle nuit d'amour.

    Il allongea ses doigts sous la robe, remplit comme il le put l’espace sur son abdomen et devina les cicatrices boursouflées sous ses empreintes. Elles étaient un peu épaisses mais pas imposantes. Et ça ne disparaîtra jamais , fût-il incapable de lui mentir, c’est pour ça que je me dois d’être avec toi. Pour que ce soit moins lourd à porter, le temps que ça finisse par s’estomper ; le rôle d’un homme, tout simplement. Il n’y a pas de toi avant, ni de toi après , secoua-t-il la tête, tu as toujours eu ces deux femmes en toi, l’une d’elles se montre un peu plus aujourd’hui , c’est tout. Il n’avait pas connu Joyce autrement, et lui fit rappeler : tu as la mémoire courte, on dirait. Celle que j’ai rencontrée était tout autant triste que toi. Elle l’avait bousculé et avait éclaté en sanglots, ça n’avait pas été une raison pour l’abandonner ou patienter de côté qu’elle se soit calmée. Je n’ai pas peur de ta sensibilité , confia-t-il – pas plus de sa tristesse ou de sa mélancolie, je n’ai pas envie que tu me caches quoi que ce soit de ta personnalité. Et qu’elle se renferme ou s’éloigne pour l’en protéger parce que : je dois tout connaître de la femme qui partagera ma vie, tu ne crois pas ?

    Ji-hun porta son attention sur sa main cachée par le tissu et se laissa aller à quelques mouvements de ses phalanges pour offrir des caresses à sa peau. Ça faisait deux semaines qu’il ne l’avait pas touchée, pas même effleurée, et c’était agréable de se réapproprier un peu de cette intimité qu’on leur avait enlevée – pour des raisons médicales, mais pas que. C’est peut-être bête , commença-t-il, sortant doucement de sa réflexion, mais j’ai l’impression que, si tu avais eu le choix, tu aurais décidé de le garder. Depuis son hospitalisation, toutes leurs conversations tournaient en boucle dans sa tête, et à mesure qu’il les écoutait il y avait de ces conclusions qui se chamboulaient. C’était ça « le vide », l’impossibilité de s’être sentie « pleine » ? Il retira sa main de sous sa robe et lui assura : on aura des enfants. Il opina plusieurs fois du chef pour affirmer davantage ses paroles, – quand ils estimeront que ce sera le bon moment. Un ou dix, tu choisiras, lui offrit-il même le choix, j’ai contré un D.I.U, ce n’est pas l’absence d’une trompe qui m’arrêtera. Il fallait qu’elle se rassure, leur future vie de famille était loin d’avoir pris fin le jour de son opération.

    Confiant, le doctorant élargit une fois de plus son esquisse avant de glisser une main au-dessus de la nuque de Joyce. Il malaxa un peu les racines de sa chevelure puis tendit ses lèvres vers la bouche de sa copine. Il s’arrêta à mi-parcours toutefois, pour inspirer entre ses dents, et avouer, petite mimique renfrognée greffée sur les traits de son faciès : je… préfèrerais quand même que tu ne choisisses pas le dix. C’était d’une évidence, mais savait-on jamais. Okay…, laissa-t-il en suspens. C’était dit, ça ne le torturait plus, il pouvait enfin l’embrasser.

    @Joyce Millett



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    Lien du postVen 17 Fév 2023 - 16:10
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    Les cicatrices comme les souvenirs étaient désormais inscrits. Figés dans la chair, elles bougeraient un peu, désenfleraient avec le temps, deviendront plus claires, trancheraient moins en été sur la peau bronzée, mais existeraient pour toujours. Chaque fois que les phalanges de Jay casseraient son ancre, remarquant les imperfections qui s'y étaient incrustées, il saurait. Chaque fois que le miroir lui renverrait l'image de ces griffures, elle saurait. Quelque chose était né entre eux, quelque chose qui n'était pas un enfant puisque le corps de la biologiste l'avait empêché de se réfugier au bon endroit, l'avait bloqué en plein chemin, refus incontrôlable. Et ça ne pourrait pas disparaître, jamais.
    Assise, droite, sur ses cuisses, elle écoute les mots qui ruisselle autour d'elle et cette main qui caresse ce ventre vide. Parler lui est difficile, ça lui donne l'impression de devoir arracher le masque de Joy, la joyeuse biologiste marrante, toujours rigolote et souriante. Ca la fait retomber dans le cauchemar de cette autre, Joyce qui voit les émotions marquer au fer sa peau, picots qui s'enfoncent un peu plus douloureusement chaque jour. Sa propre réécriture du mythe de Dr. Jekyll et M.r Hide. Et si Jay dit vrai, si elle avait bien été cette autre lors de leurs premières rencontres, il avait réussi depuis à raccrocher un sourire sur ses lèvres, tellement convainquant quand il disait qu'il ne partirait pas avant qu'elle soit heureuse - et il n'avait pas failli à sa mission. Elle devrait le savoir, que devant lui elle peut se laisser aller, elle peut être elle. Lui offrir cette version moins parfaite, moins jolie, cette face écorchée.

    - Oui...

    Les doigts remuent sous le tissu blanc, caresse futile et pourtant étrange, presque intime quand ils n'ont plus rien fait depuis toute cette histoire. C'est un autre sujet encore, ça, l'aspect plus charnel de leur relation quand la peur d'avoir fauter les hante encore. Elle ne sait pas quand elle se sentira prête à le laisser entrer en elle - est-ce que ça finira seulement un jour par arriver ? L'angoisse de revivre la même chose, encore et encore, inlassable boucle qui se refermait sur elle et l'étranglait. Ce sentiment de vide que Jay a deviné en elle, qu'il a analysé à sa manière, conclusion qu'il lui offre alors qu'elle l'observe, attentive. Bien sûr qu'elle s'est déjà posée la question, mais n'y a pas trouvé de réponse. Pas de réponse autre en tout cas que la certitude de désirer, un jour, un enfant. Un embryon qui s'accrocherait au bon endroit, ne se laisserait pas avoir par un stérilet ; et cet enfant, elle le veut de Jay. Ca aussi il l'a compris, l'a deviné, et lui fait la promesse que cette image du futur n'est pas une simple invention de son esprit à elle.

    - On peut s'arrêter à 9, plaisante-t-elle, tout en sachant que ses ambitions sont loin d'être aussi grande.

    Les lèvres se trouvent et s'accrochent, tandis que les doigts de Joyce se glissent entre les mèches foncées, dans le délice de ce baiser retrouvé. Il y a beaucoup de doutes dans toute cette affaire, beaucoup d'incertitudes, mais pas celle de son amour. Peut-être même que ça a creusé quelque chose en elle, renforcé ce sentiment dans la traversée douloureuse de cette mer houleuse, mais en sachant que contre sa paume se tient celle de Jay.
    Lorsque les bouches se séparent, elle reste là un instant, son front contre le sien, les caresses égarées de ses doigts sur sa joue, avant de revenir à ce qu'il lui a dit.

    - Sincèrement, je n'ai aucune certitude. C'est difficile de dire ce que j'aurais choisi sans avoir vécu ce choix... Mais elle... - elle hésite un instant, réalise ce qu'elle vient de dire et donne une explication dans un papillonnement de paupières - je ne sais pas pourquoi je me suis persuadée que c'était une fille alors que je sais très bien qu'à ce stade les organes sexuels ne sont même pas encore développés. Enfin bref, j'ai le sentiment qu'elle me manque.

    Sourire triste qui échancre ses lèvres, elle laisse ensuite sa tête coulisser dans le cou chaud de Jay, se réfugie contre son odeur, ce refuge pour balayer les lames glaciales du vent.
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