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    I'll pluck the thorns out of your feet ft. Joyce (14.02)
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    Ji-hun HwangMembre de la Pforzheimer House
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    Ji-hun Hwang
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    Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
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    Warning : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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    Lien du postLun 10 Avr - 9:23
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    Ji-hun n'était pas aux faits des critères de beauté que valorisaient les États-Unis. Même si les réseaux sociaux regorgeaient de demoiselles à la taille fine et aux courbes en forme de « huit », il y avait tout autant de visages dont le corps ne respectait pas ces traits physiques et il ne les trouvait pas moins jolis. Il ne pensait pas avoir un jour refuser de poser ses yeux sur une femme en jugeant sa silhouette, mais il était certain que la plupart de ses expériences s'étaient faites avec des demoiselles et dames minces. Parce que la population dans laquelle il avait vécu n'avait pas de quoi s'alimenter au point de marquer un quelconque embonpoint, et non parce qu'il en avait ressenti un quelconque dégoût ; la tension palpable lui avait souvent suffi pour se jeter à l'eau. Après tout, la première Bostonienne avec qui il avait flirté avait été une trentenaire, professeure d'histoire et maman d'un enfant qu'on lui avait enlevé lors d'un épisode tragique, alors...

    Le nord-coréen n'eut pas besoin de passer ses yeux sur le corps de Joyce pour l'exposer aux appréciations de ses semblables sud-coréens. Pour l'avoir de nombreuses fois parcouru de ses agates et doigts, il pouvait affirmer qu'elle y répondait sans soucis – hormis peut-être la peau claire qu'ils préféraient au bronzage. La forme de son visage ferait d'ailleurs des envieux. Ils passaient souvent sous le bistouri pour un front bombé, une mâchoire plus apparente et un menton plus pointu, sans compter la présence d'une arête nasale plus haute et mince qu'il avait très vite remarquée grâce aux tâches de rousseur qui parsemaient son nez ; devait-il aussi parler de ses yeux bien plus ronds que les siens ? Il se tut – il n'y avait aucun doute qu'elle lui plaisait à lui, et c'était un peu ce qui comptait le plus, pas vrai ? Il n'en dit plus et les laissa terminer leur repas dans le silence à présent, capturant les scènes suivantes de ses rétines.

    Les assiettes vides, vint le moment où Ji-hun désira connaître les préférences de sa copine. Bingley ressortit vainqueur, et ce fut Jane qui fut proclamée grande gagnante de son côté, sans surprise il l'espérait. L'asiatique fit aussi part de son agacement quant à la tournure que prit la relation de Elizabeth et Darcy. C'est ce qui t'a attiré aussi, voulut-il connaître, en posant ses yeux marrons sur son profil. Dans le récit bien évidemment, parce que ça n'avait pas été ainsi entre eux. Ni haine, ni coup de foudre, ni jalousie excessive, rien de totalement passionnel si ce n'était leur amour commun pour les sciences. Convenances qu'il avait trouvées en elle comme ces enfants de bonne famille qu'il rencontrait dans certains films, il l'avait choisi mais ne lui offrait pas encore son amour. Un « je t'aime » qu'il ne se voyait pas articuler avant leur dernier souffle, convaincu que ce ne sera qu'à ce moment-là qu'il aura fini d'apprendre à convenablement l'aimer.

    Ça ne l'empêcha pas d'être déçu pour elle, de s'en vouloir un peu de ne pas fonctionner tels que ces messieurs qui faisaient fantasmer. Déception compatissante qui ne marqua pas son visage pour autant, il préféra tourner le sujet à son avantage en lui proposant un massage. Parce qu'il n'était peut-être pas tombé amoureux mais il savait vouloir prendre soin d'elle, et lui donnait de son affection – ce qu'il savait faire le mieux sans paraître pour un grand romantique, puisqu'il ne lui semblait pas être de ceux-là. Bien élevé seulement. Le film pouvait continuer à tourner sans que l'histoire n'en soit incompréhensible. Joyce débarrassa le plateau et Ji-hun se servit sur le bureau de l'huile qu'il avait apportée pour compléter les activités de la soirée. De nouveau installés sur le lit, il profita des pieds tendus dans sa direction pour les placer sur ses jambes croisées. Il ne promettait pas d'être aussi doué qu'un professionnel, mais il s'était renseigné via quelques vidéos trouvées sur le net.

    Il imbiba ses paumes du liquide aux senteurs de tea tree et laurier que la vendeuse lui avait conseillé. Il avait refusé celui à la menthe poivrée, parce qu'il ne supportait pas cette plante, tant dans une tasse que dans les produits à utiliser. Il n'en faisait pas tout un plat s'il la croisait, mais s'il pouvait l'éviter... Il chauffa le produit entre ses palmes avant de l'appliquer sur la première plante de pied. Concentré, il écoutait d'une oreille le restant du film qui se jouait sur l'écran, tournant la tête lorsque le moment semblait intéressant. Il effectua les mêmes gestes que le masseur thaïlandais, chatouilla peut-être de temps à autre un point sensible sans le faire exprès, s'excusa pour mieux recommencer le procédé. Il n'appuya pas trop, probablement pas assez, mais il avait peur de trop s'acharner et de lui faire mal plus qu'il ne faudrait. Le silence laissa les acteurs jouer jusqu'à ce que le père Beckett offre la main de sa seconde fille à marier.

    C'était quand même une belle histoire, confia-t-il, même si elle ne sera pas sa préférée. Ji-hun préférait de loin les histoires concises, loin de tout ce méli-mélo de sentiments qu'il trouvait difficile à comprendre. Tu aurais pu finir ta vie avec une femme, d'ailleurs , demanda-t-il en terminant de badigeonner de caresses le second pied. Il se rappela qu'elle avait eu une histoire avec une fille, peut-être plusieurs il ne se souvenait plus trop de ce détail avoué lorsqu'ils faisaient encore connaissance. Ça l'intriguait, pour une raison qu'il ne saurait expliquer. Une question comme une autre qu'ils pouvaient se permettre d'aborder, le nord-coréen tentant de s'ouvrir à toutes ces différences acceptées ici qu'il n'aurait jamais supposées exister dans son pays.

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    Lien du postLun 17 Avr - 11:14
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    Si Joyce n’avait encore jamais vu le film dont les images se succédaient sur l’écran de son ordinateur, elle avait en revanche lu le livre peu de temps auparavant. Et si, bien sûr, l’écrit n’était jamais complètement similaire à son adaptation, les grandes lignes de l’histoire et la plupart des relations – les relations importantes du moins – restaient les mêmes. Elle pouvait donc prétendre non sans mal que déjà connaître cette romance et l’avoir en tout cas suffisamment appréciée pour la proposer pour cette soirée de la St Valentin sur le thème du romantisme. Était-ce pour autant cela qui l’avait complètement attirée dans les lignes de l’autrice ?

    – Je crois que ce que je préfère dans ce livre en particulier, c’est le fait d’être plongé dans une autre époque et de découvrir la manière dont les choses fonctionnaient à ce moment. Et puis j’aime bien la manière d’écrire de Jane Austen.

    Elle ne pouvait pas prétendre faire une profonde analyse littéraire de son style ; ce n’était après tout pas du tout dans ses cordes, les cours de littératures étant à présent loin derrière elle et les figures de style faisant figure d’inconnues dans sa tête. Mais l’utilisation des mots, placés les uns derrière les autres, chantaient juste dans sa tête, assez mélodieusement pour qu’elle l’apprécie sans pour autant pouvoir l’expliquer. Et ça lui allait bien dans le fond, rester dans une forme de subjectivité face à la beauté ressentie, ne pas constamment chercher à vouloir tout expliquer, à comprendre et analyser les émotions qui en ressortaient. D’autres faisaient ça bien mieux qu’elle dans le fond – et puis parfois il lui était difficile de comprendre ces sciences humaines, qui offraient moins de précision que ne pouvaient le faire les sciences dites dures. Comment pouvait-on se glisser dans la tête d’un artiste pour comprendre ce qu’il voulaient véritablement dire dans son sujet. Est-ce qu’une assonance revenait forcément à l’envie de mettre en avant l’initiale d’une muse ? Un champ lexical était-il pertinent pour parler du chagrin ressenti par un auteur ? Une palette de couleurs avait-elle vraiment un sens autre que l’esthétisme préféré de son peintre ? Elle s’était parfois demander, au lycée alors qu’ils étudiaient Shakespeare ou Hemingway, si ceux-ci se marraient dans leur tombe en entendant les théories farfelues à leur propos.
    Mais bien sûr, au-delà du style et de l’époque, Joyce avait ouvert ce livre pour la romance qui y résidait. C’était le genre de bouquins qu’elle appréciait après tout, qui la faisait voyager sur d’autres océans que ceux où un bateau pouvait la faire naviguer.

    – L’histoire d’amour entre Lizzie et Darcy est divertissante, mais je crois que je la préfère sur du papier ou sur un écran que dans la réalité, je ne crois pas que ce soit très sain, ni pour l’un ni pour l’autre. Tu vois, c’est comme… les tempêtes. C’est super intéressant de regarder un documentaire là-dessus ou de lire un article qui les analyse, mais quand on y était confrontés avec mes parents, c’était tout de suite bien moins agréable et beaucoup plus terrifiant.

    Peut-être finalement, n’était-elle pas si mauvaise en figure de style pour ainsi construire des métaphores. Dans sa tête en tout cas, ça fonctionnait bien ; les drames étaient toujours plus palpitants lorsqu’ils arrivaient dans la fiction que lorsqu’il fallait les subir directement. Après tout, elle en avait en quelques sorte fait l’expérimentation avec Denzel ; les longues hures d’attente à se morfondre de son retour, les retrouvailles en pleine mer, cette autre qui s’était insérée dans leur histoire – et dot elle connaissait désormais l’identité, déesse Hera avec laquelle elle avait elle-même coucher lors de sa pause avec le marin. Tout cela faisait beaucoup d’agitation et Jay avait été le calme après la tempête, les eaux plus tempérées qui lui avaient redonné le sourire. Sans néanmoins qu’elle ait l’impression que leur relation soit dénuée de passion ; elle était simplement ailleurs. Dans celle qu’ils mettaient pour parler de leur sujet de prédilection, dans la réclamation des corps qui s’entendaient si bien – lorsque l’on les y autorisait.
    Pour l’heure, ce n’était pas le cas, même s’ils avaient pu avoir un moyen de contraception – corps encore trop fragile de Joyce qui avait besoin de se reposer après l’épreuve vécue. Il faudrait se contenter donc de ce massage offert, qui la chatouille par moment, éclats de rire abandonné plus face aux caresses sur ses plantes que pour le film ; les orteils s’agitaient comme des petits grelots. Seuls vrais bruit qui troublent la fin du film jusqu’à sa conclusion finale.

    – La prochaine fois tu choisiras le film, propose-t-elle, consciente qu’il ne lui imposerait pas de film d’horreur, sa limite personnelle – ça et un film sur les araignées, mais il ne lui imposerait sûrement pas ça.

    Récupérant ses pieds après qu’il ait terminé le massage, elle croise sur ses genoux de manière à ne pas tacher les draps avec un peu d’huile. Il lui faudra attendre pour pouvoir marcher jusqu’au bureau et chercher un peu de chocolat, tradition de la St Valentin.

    – J’aurais pu.

    Même si désormais elle peinait à s’imaginer avec quiconque d’autre, femme comme homme. Elle le lui avait dit à la montagne après tout : Joyce se voyait vieillir avec lui, réalité d’autant plus palpitante depuis qu’ils avaient évoqué l’idée d’avoir, un jour, des enfants.
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    Lien du postJeu 20 Avr - 8:55
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    Ji-hun ne comprenait pas tellement l'histoire d'amour qui se jouait sur l'écran, la trouvait même très compliquée. Les caractères des deux protagonistes ne semblaient pas se compléter, offrait des frictions qui ne paraissaient pas agréables au brun. La jeune femme avait du répondant, beaucoup plus que lui ne pourrait jamais accepter, et l'homme était d'un froid sans égal, en jouait presque pour titiller la curiosité de Elizabeth et l'attraper dans ses filets. Si c'était ça le romantisme, alors il faisait bien de ne pas s'y fier et d'agir comme il lui convenait. Dans son pays, le seul véritable amour qui existait était celui que les citoyens ressentaient pour leur suprême leader, le cœur ne prenait pas partie dans les relations amicales, « amoureuses », ni même familiales. Les femmes se devaient d'être discrètes, n'étaient pas autorisées à choisir l'élu ; c'étaient les hommes qui faisaient le premier pas lorsqu'ils étaient prêts à s'engager. Pour prouver leurs bonnes manières, les nord-coréennes devaient se refuser trois fois avant d'accepter – c'était comme signer un contrat pour le restant de sa vie.

    L'asiatique ne s'était jamais senti prêt à sauter le pas, trop occupé à répondre aux obligations qui lui incombaient en tant que jeune membre de l'élite. Pour remercier d'avoir été choisi parmi les trois cent jeunes hommes autorisés à étudier à l'université de sciences et technologies de Pyeongyang, il avait dû être un exemple irréprochable. Ce qui avait signifié travailler dur, se porter volontaire pour les travaux manuels matinaux et lors des vacances scolaires, ainsi que s'engager quand il le pouvait à l'armée ou intégrer la réserve militaire. Il était assez instruit pour ne pas faire partie de ceux qui pensaient que se tenir la main pouvait faire tomber enceinte, il avait donc pu profiter des plaisirs en abondance, mais ça n'avait jamais été plus loin. Um, acquiesça-t-il à la suite, je n'ai pas trop envie de prendre exemple sur ça. Il préférait de loin privilégier un rapport simple et de qualité. Même si ça pouvait paraître excitant sur le papier de jouer au chat et la souris, apportant un peu de suspens et beaucoup de passion, il n'était pas certain que ça puisse durer pour l'éternité. Et « sortir » pour « sortir » ne l'intéressait pas.

    Le biochimiste continua de masser la plante des pieds de sa copine, ne forçant probablement pas assez pour que ce soit véritablement efficace. Il lui prodiguait au moins un peu de tendresse et d'affection. Les corps se refusaient l'intimité depuis deux semaines, et devront faire avec davantage encore depuis que l'idée de la contraception féminine avait été abandonnée. Pour l'instant, ça ne lui paraissait pas insurmontable, mais il devinait déjà que ça sera un véritable combat avec lui-même d'accepter cette décision qu'elle avait prise sans même lui en parler ou ne proposer d'autres solutions. Le film se termina sur l'accord bienheureux de Monsieur Bennett et le nord-coréen avoua avoir trouvé le film passionnant malgré l'histoire d'amour principale à laquelle il n'avait pas adhéré. Un film d'action coréen, peut-être , réfléchit-il à la longue liste qu'on lui avait proposé afin qu'il s'accorde un peu de temps pour glander ; ce n'était pas gagné. Je crois qu'il est possible de changer la langue sur Netflix , crut-il avoir aperçu l'option. Au pire, il était toujours possible d'ajouter des sous-titres.

    Il termina de laisser les dernières caresses chatouiller les orteils de Joyce puis la laissa croiser ses jambes pour éviter que l'huile ne tache les draps. Une question survint, sans réelle rapport avec la conversation qu'ils avaient engagée sur le prochain visionnage qu'ils s'autoriseront ensemble. La curiosité piquée quand il se rappela qu'elle avait couché avec une fille – deux exactement, mais il ne s'en rappelait plus vraiment. Uhm, laissa-t-il vibrer ses cordes vocales en apprenant qu'elle aurait pu finir sa vie avec une autre femme. Bisexualité, homosexualité, polygamie, transgenre et non-binaire – entre autres – étaient des mots, des identités, des orientations qui n'existaient pas dans le vocabulaire nord-coréen et auxquels il ne s'était pas penché depuis son arrivée ici. C'était encore complexe pour son cerveau qui n'y était pas habitué, même si ça ne voulait pas dire que ça n'avait pas existé. Les hommes des classes basses à moyennes appelés à faire leur service militaire durant dix ans, ne revenaient que très peu – voire pas du tout – auprès des siens. Il avait bien fallu combler les désirs physiques autrement.

    J'en ai mis un peu trop, regarda-t-il ses paumes briller de l'huile de massage. Il rapprocha son nez pour humer les senteurs de tea tree et de laurier qui se dégageaient de sa peau et conclut : heureusement, ça ne pue pas. Même si les notes n'étaient pas assez masculines pour lui. Il avait l'habitude des gel douche et shampooing aux tons puissants. Il tenta d'atténuer la quantité en l'étalant jusqu'à son avant-bras et proposa : je ramène les sucettes en chocolat ? Peut-être même pouvait-il trouver les pâtisseries qu'elle avait confectionnées avec sa mère ? Sauf si elles reposaient dans la cuisine de la Dudley ; il ne préférait pas prendre le risque d'être repéré.

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    Lien du postMar 9 Mai - 15:13
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    À l'analyse de Jay, Joyce pose un regard songeur sur lui. C’est vrai que leur relation, en tout cas, n’avait jamais ressemblé à ce qu’on pouvait trouver dans la plupart des films et livres romantiques, ces tropes qui mettent la passion au cœur de toute chose, par mille et une manières – dont la trahison, d’ailleurs. Une comédie romantique était généralement construite toujours de la même façon : un amour absurde pour une raison ou une autre – les protagonistes se détestaient au début du récit, ou alors ils étaient bien trop différents, ou encore il y avait un autre personnage qui les empêchaient d’être ensemble –, une situation qui les obligeait à collaborer et ainsi à se rendre compte à quel point ils étaient sur la même longueur d’onde. L’amour pointait son nez, suivant le genre et l’âge du public s’en suivait des scènes plus ou moins torrides et on pensait que tout était résolu – sauf qu’il restait encore 1 heure de film à combler ou 200 pages blanches. Donc c’était le moment pour une nouvelle trahison afin de redonner du jus aux dernières péripéties.


    – Ça tombe bien, je crois pas qu’on soit comme eux.

    Même s’ils avaient eu leur lot de complications également, c’était autre choses qui les avait trahis – satané probabilités dont le 1% avait décidé de les frapper, et pas simplement en plus. Désormais les conséquences étaient gravées sur sa peau, là pour toujours, ou en tout cas jusqu’à ce que son corps périssent et commence à se décharner, peau qui deviendrait poussière avant que les os ne succombent à leur tour. Lourd souvenirs qui la hanterai et qu’il faudrait apprendre à surmonter, avec lesquels elle apprenait chaque jour à vivre avec ; car si les entailles avaient cicatrisés en fine lignes blanches et qu’à l’intérieur son corps faisait le travail, petit réparateur ambulant qui pansait les plaies. Pour sa tête en revanche, tout était encore bien différent et il y avait certains actes qui restaient encore impensables. Il fallait, à certaines blessures, bien plus de temps qu’à d’autres pour guérir.
    En attendant, l’affection se trouvait ailleurs, dans des petits rien, des repas partagés, des roses envoyées et des massages de pieds au bouquet d’huiles essentiels. Il faudrait continuer à trouver la simplicité de ces moments sûrement un petit temps encore, celui d’avoir à nouveau confiance dans la vie et dans tout ça. D’autres films seraient donc sûrement à prévoir puisqu’il ne pouvait pas passer le temps de la manière dont ils étaient pourtant les plus doués – si doués même qu’un petit être avait tenté de s’incruster au spectacle. Et puisque ce soir le choix avait été sien, il lui semblait normal qu’il lui fasse à son tour découvrir quelque chose – tout, tant que ce n’était pas un film d’horreur, et elle le connaissait heureusement assez pour savoir que ça ne se porterait pas sur ça.

    – On mettra les sous-titres sinon. Peut-être que ça me permettra d’apprendre quelques mots en coréen.

    Même s’il fallait être honnête avec elle-même : Joyce n’avait jamais été très douée pour les langues étrangères, rechignant toujours au moment où ses parents sortaient les manuels d’espagnol sur le bateau. Elle trouvait la moindre excuse pour fuir, avait un niveau tout juste potable et, quand à 16 ans elle avait débarqué au lycée à San Francisco et qu’il n’y avait plus eu de “c’est la météo idéale pour plonger” ou de ”je te jure que j’ai entendu une Sterne de Forster” pour s’esquiver, les cours avaient été très difficile à suivre. Et sa moyenne tout juste acceptable. C’était bien dommage, pourtant, il aurait été pratique de maîtriser mieux les langues étrangères pour naviguer ; ça n’avait cependant jamais été son fort, sans pourtant qu’elle puisse comprendre pourquoi. Quand il fallait apprendre des centaines de nom de poisson, il n’y avait aucun problème ; quand il était question de verbes irréguliers, tout devenait plus flou – peut-être simplement que ce n’était pas assez concret pour elle.

    La conversation, cependant, ne s’attarde pas sur les films, mais dérive sur toute autre chose. Attirance pour les femmes que Joyce avait toujours assumé, depuis qu’elle s’en était rendu compte, ayant la chance d’avoir des parents particulièrement ouverts sur le sujet et quelques exemples d’homosexualité dans son entourage – tout du moins, dans son entourage avant qu’ils ne partent tous les trois en ermite sur les océans. Ça n’avait donc jamais été un secret, ni pour elle, ni pour sa famille, pour qui le genre de la personne avec qui elle était ne changeait absolument rien – si ce n’est qu’un utérus ne pouvait pas la faire tomber enceinte.

    – Tu t’es jamais posé la question toi, de si tu pouvait être attiré par un homme ?

    Elle se doutait que la Corée du Nord ne faisait pas partie des pays qui valorisaient l’homosexualité ; cela n’empêchait pourtant pas les attirances de se créer, même s’il fallait parfois les enterrer sous une montagne de déni. Est-ce que Jay c’était déjà simplement poser la question où était-il sûr de son orientation depuis toujours, sentiment renforcé depuis son arrivée aux États-Unis ?

    Ramenant ses jambes à elle, la doctorante observe son amoureux éponger les restes d’huile sur sa propre peau avant de proposer de se lever pour aller chercher le dessert. Maintenant que le film était terminé, un peu de chocolat ne lui ferait certainement pas de mal.

    – Prends aussi la boîte violette sur mon bureau, indique-t-elle en hochant de la tête.
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    Quartier.s d'habitation & Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
    Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
    Études & Métiers : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
    Date d'inscription : 16/04/2022
    Pseudo & pronom IRL : Huimei (elle)
    Icon : I'll pluck the thorns out of your feet ft. Joyce (14.02) - Page 3 Tumblr-a7d2d7d74b9001bacd4f0b676c0fbac3-b2a9229d-400-gif
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    Warning : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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    Veritas
    Lien du postMar 16 Mai - 8:54
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    Choc qui forma d'abord le contour de ses yeux à la question posée, d'un plausible penchant pour les hommes ou d'une simple envie de tester, c'était comme lui demander de confier qu'à un moment de sa vie, il avait été tenté par l'infidélité à la puissance de son pays, que par l'homosexualité n'aurait pas décidé de la faire perdurer aussi. Un mot inscrit dans le vocabulaire sud-coréen mais qui n'avait jamais existé dans le sien, les rapprochements physiques au temps de l'armée n'étaient pas non plus ceux qui étaient les plus clamés, juste là pour combattre ce que ses semblables devaient subir durant dix années. Lui n'y avait pas goûté et, à ce jour, n'y avait jamais pensé. Un rire gêné s'échappa alors pour sonner l'absurdité de l'idée ; comment aurait-il pu oser ? Pas qu'il ne respectait pas ceux qui aimaient, – parce qu'ils pouvaient bien faire comme ils le sentaient dans ce pays où la liberté primait, mais jamais ça ne lui arriverait. Non, fut-il affirmatif, secouant la tête pour s'assurer qu'elle ne le supposera plus, non, non. Des femmes, il n'y avait eu qu'elles pour le combler – dans tous les sens du terme qu'on pouvait imaginer.

    Il cessa de la regarder pour se concentrer sur ses mains huilées, conclut qu'il en avait peut-être mis trop plus que pas assez. Il dut s'atteler à s'en dépêtrer, étalant la matière sur son avant-bras pour tenter de la faire pénétrer. Massage rapide qu'il se procura pour la première fois, parce qu'il était plutôt habitué à prendre soin de son visage, badigeonnant l'épiderme fine de lotion, crème et sérum hydratantes et revitalisantes qui l'aidaient à repousser les marques de l'âge. Il proposa de passer au dessert chocolaté, à coup de sucettes achetées et pâtisseries qu'elle avait faites. Il se leva, dans le sac il plongea. Sucreries chapardées, il se dirigea vers le bureau et mit la main sur la boîte violette que Joyce avait laissé trainer. Le tout ramené sur les draps froissés où ils étaient installés, il défit le papier pendant que sa copine s'occupait d'ouvrir le couvercle qui gardait au chaud ses protégées. Regard jeté vers les gâteaux confectionnés plus tôt dans la journée, il ne put s'empêcher de lécher ses babines affamées. Je pensais que mon estomac était rassasié , avoua-t-il, rieur, mais je me suis trompé ; et quelle bonne odeur dans cette chambre s'invitait!

    Il en dégusta un seul, parce que le repas avait déjà été bien équilibré, mais, même s'il préférait le salé ou sucré, sans les plats avalés, il y serait retourné. Il refusa le bonbon au chocolat, avoua : c'est déjà trop pour moi. Pas vraiment habitué à manger ça, il préférait ne pas tomber malade cette nuit-là, eut une meilleure idée pour combler la sucette qu'ils ne partageront pas. Pendant que tu t'en régales, je vais commencer à te lire des poèmes, tu veux, lui proposa-t-il. Il ne pensait pas être un grand romantique, mais trouvait ces écrits magnifiques. Il avait sélectionné un recueil qui collait avec la Saint Valentin – plus ou moins. En hangeul écrit complètement, il était possible pour lui de le traduire respectueusement. Livre à la couverture épaisse, florale et colorée, il avait l'allure d'un bouquin rempli de dignité, tout droit venu du siècle passé. De retour, il s'installa contre le mur, et l'invita à se lover contre lui. Bras passé au-dessus de son épaule fine, il pouvait tourner les pages sans qu'il ne les abîme. Lèvres plaquées sur ses cheveux, les cordes vibrèrent à la recherche d'un poème d'« amoureux ».

    Voilà,  s'exclama-t-il en s'arrêtant à une page. Voix clarifiée, elle se voulut douce, apaisante et imprégnée ; quasiment faite pour réciter. Il commença :

    Naega dangsineul saranganeun geoseun
    Je t'aime
    Katalgi eobneun geosi animnida.
    Et il y a une raison à ça

    Dareun saramdeuleun
    Les autres
    Naui honganmaneul saranghajimaneun
    Aiment ma jeunesse
    Dangsineun naui bekbaldo
    Mais toi
    Saranghaneun katalgimnida.
    Tu aimes mon âge aussi.

    Naega dangsineul geuriweohaneun geoseun
    Tu me manques
    Katalgi eobneun geosi animnida.
    Et il y a une raison à ça.

    Dareun saramdeuleun
    Les autres
    Naui misomaneul saranghajimaneun
    Aiment mes sourires,
    Dangsineun naui nunmuldo
    Mais toi
    Saranghaneun katalgimnida.
    Tu aimes mes pleurs aussi.

    Naega dangsineul gidarineun geoseun
    Je t'attends
    Katalgi eobneun geosi animnida.
    Et il y a une raison à ça.

    Dareun saramdeuleun
    Les autres
    Naui geongangmaneul saranghajimaneun
    Aiment ma santé,
    Dangsineun naui jugeumdo
    Mais toi
    Saranghaneun katalgimnida.
    Tu aimes ma mort aussi.

    [The reason I love you, by Han Yong-woon]

    Et plein d'autres suivront, car à défaut de savoir dire « je t'aime », il savait avouer combien il tenait à elle.

    @Joyce Millett



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