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yeaaaaaah! standing ovation!!! les tigers ont gagnés! ouais ok j'suis pas fan de beaucoup de sports en général, mais le basket fait parti des exceptions. j'adore ça, y jouer j'en raffole j'vais pas le nier. alors bien évidemment fallait que je vienne à ce match pour soutenir nos fauves. et voilà que la victoire est en poche, les gradins sont en feu, ça applaudie, siffle, tape des mains dans tous les sens et ça sent la bonne soirée en perspective. avec quelques copains on se demande si on reste ou non et c'est au moment d'me lever que je la vois, zoey. je fige un instant mais désolé j'peux juste pas la rater, surtout pas avec son super t-shirt link. et alors que les filles se mettent à danser an bas, moi je fais chier le monde pour remonter et foncer dans l'allée de zoey pour redescendre et la rejoindre, me penchant vers elle d'un "BOUH!" riant légèrement d'un pouce vers le haut, je me penchais un peu plus vers elle et de son oreille surtout d'un "tu as le t-shirt le plus canon de tout le gradin j'tenais à te le dire." et c'est pour ça que je l'ai repéré parmi toutes ces nanas.

forcément, faut toujours que tu me glisses des compliments. que tu retournes ce que je dis contre moi. mais ça me fait sourire et je te regarde, plus amoureuse que jamais. ouais, t'es l'amour de ma vie sans aucun doute. j'voudrais personne d'autre que toi et j'ai encore du mal à me dire que demain, à cette heure-ci, on serait réellement mariés toi et moi. et j'pourrais te susurrer des mots doux pendant des heures mais on s'fait interrompre par une blonde sortie de nul part. tant pis, j'suis tellement heureuse que je serais prête à donner de l'amour à n'importe qui là. sauf qu'en premier lieu, j'ai du mal à comprendre son charabia. ew ? help ? et finalement, c'était un sourire qui venait étirer mes lèvres alors que je sortais mon téléphone de la poche pour le lui tendre « pars pas en courant avec s'il te plaît, je l'aime beaucoup namnam » donc oui, je suis du genre à donner des surnoms à mon téléphone et puis ? il m'a couté une blinde, j'ai le droit d'agir comme s'il était vivant.

j'lève les yeux au ciel quand tu me sors que t'as à répondre à des interviews.. mais oui zed, c'est beau d'rêver. « ahhh, là je reconnais mon big bro! » que je m'écrie en lui attrapant le bras pour le traîner de force jusqu'au buffet mis en place dans un coin du gymnase. toute cette foule putain, au moins ils ont eu du public pour leur victoire. un joueur de l'équipe (nate) me remercie tandis que je mime un 'y'a pas de quoi' de ma main droite. « euh.. sa soeur jumelle, en fait? » je pouffe à sa remarque, c'est vrai qu'on me la fait rarement celle-là. puis j'veux dire, suffit de nous regarder pour comprendre que je serais trop bien pour lui dans tous les cas. zed nous stoppe - moi et une nana qui me semble familière sans que je sache poser de nom sur son minois (venus) - pour l'annonce de la chorégraphie traditionnelle des cheerleaders lors d'une victoire. drôlement nostalgique comme moment à vrai dire, car il y a un an de ça encore c'était mon frère qui me filmait tout ça par facetime en me racontant ô combien la vie étudiante était superbe, blablabla et aujourd'hui, il m'est donné de le vivre auprès de lui sans que des milliers de kilomètres nous séparent. j'profite du spectacle innocemment comme si j'étais à disneyland et en souhaitant faire une remarque à zed, je le découvre perdu dans ses pensées. littéralement. son regard est rivé sur une des cheerleaders depuis cinq bonnes minutes, c'est limite s'il bave pas partout à ce stade. « bah aloooors zed? on fantasme sur une jolie cheerleader? » je lui envoie un coup de coude pour le taquiner, agrippant un verre de ma main libre que j'ingurgite à toute vitesse.

Va savoir pourquoi, j'adorais le basket. Le simple fait de voir ce sport rapide et enchainer les points si rapidement, ça m'enivrait. Non pas que j'adorais pratiquer, je le faisais pour mon simple plaisir quand j'étais encore qu'une adolescente, mais le voir jouer par ceux de notre université, c'était juste génial. Et ce soir, ils ont fait une performance digne de ce nom puisqu'ils ont gagné haut la main. Les choses ont été prévue pour cette possible victoire puisque des confettis tombaient de partout, la musique avait été d'un coup lancée et on avait même droit à un spectacle de cheerleaders. Mais ce que je retenais le plus, c'était Elijah qui venait vers moi, naturellement, ce qui me poussait à lui sourire. « Hey, merci » Je regardais alors le sien, qui représentait un Yoshi, ce qui me faisait rire. « Le tien est pas mal non plus » Et je m'humectais les lèvres, incapable de me lasser de le voir face à moi. J'espérais simplement que Laszlo ne soit pas là pour voir ça. « Tu sais, derrière ce t-shirt » Le mien, pas le sien. « Il y a cette drôle histoire d'enlèvements d'enfants. Enfin une enfant. Et les parents, ils sont incapables de faire quoique ce soit, d'autant plus que c'est une princesse. Alors c'est... roulement de tambours... UN ENFANT qui va la sauver. Mais aucun adulte ne semble prendre part à cette disparition de princesse, non, ils restent à leurs occupations, espérant le meilleur à Link pour battre un gros méchant tout seul, avec une simple épée et un bouclier. C'est dingue quand même, tu crois pas ? » Ok, c'était mon bizutage mais pour le coup, je pense l'avoir plutôt bien cerné en décalé l'histoire.

Le bonheur ressenti en cet instant était indescriptible. Tout se goupillait de nouveau comme il fallait et c'était de toute évidence le destin. Le destin faisait que la vie lui souriait et il avait juste une envie, c'était de sourire à la vie. Mais là, il se contentait d'embrasser sa fiancée, sa future femme. Demain à cette heure-ci, ils seront mariés et heureux. Une vraie famille telle qu'on les connait. Et il avait hâte Sullivan de se retrouver devant le maire pour se lier à jamais avec cette femme. La mère de ses deux enfants. « C'est toi la meilleure » Et il répondait à ce baiser une nouvelle fois avant d'être interrompus par la parade des cheerleaders. De toute façon, ça ne l'intéressait pas plus que ça Sullivan, il avait la plus belle créature à ses côtés.

sybel, ma petite amie... je grimace totalement en regardant nate - dis pas des trucs comme ça mec, putain... - je pouffe de rire, mais garde cet air dégoûté quand même. C'est évident que ma soeur est magnifique, mais imaginer des trucs comme ça, non merci. Puis je pointe un doigt vers nate, après que sybel est rectifié et lui dit arquant un sourcil - mais c'est pas pour ça que tu dois t'en approcher... - puis je fini en lachant un sourire et reportant mon attention sur le spectacle. Je déconne biensur... j'ai beau avoir été du genre très protecteur à l'époque, voir trop protecteur, mais aujourd'hui, je commence à me faire à l'idée que ma soeur est bel et bien une adulte. Complètement captivé par le show des cheerleaders, sybel me donne un coup de coude... ce qui me fait revenir à la réalité bien trop rapidement. Je grimace, puis lui fait signe de ralentir sur l'alcool  - wow, wow, t'as une descente toi... - je reporte mon attention vers le show, puis hausse les épaules et secouant la tête amusé, mais à moitié gêné - qu'est c'tu racontes toi... il m'en faut plus pour fantasmer qu'une cheerleader qui danse... t'es malade toi. - non en fait, il me faut juste romee. Sans vraiment m'en rendre compte, je souris bêtement. Sybel a du s'en rendre puisse qu'elle n'arrête pas de détailler du regard les expressions de mon visage depuis tout à l'heure... d'ailleurs, je m'en rend vite compte et la pousse en pouffant de rire - arrêtes de me regarder, profites du show... - Le show des cheerleaders touche à sa fin. Les lumières se rallument et tout le monde se réfugie vers la buvette, tandis que le coatch annonce une nouvelle fois - Merci à nos cheerleaders pour ce magnifique spectacle. Quel beau moment vous nous avez offert. [...] Nous vous invitons à venir vous servir au buffet... mais je vois que pour certaines personnes, c'est déjà fait! Ceci étant dit, il est maintenant temps d'accueillir plusieurs musiciens, chanteurs amateurs qui joueront et chanteront tout le long de la soirée... Bonne soirée à tous! Amusez-vous! - Les lumières se tamisent peu à peu... un premier groupe se met en place et la musique commence doucement à retentir. Je regarde Sybel et Venus en leur faisant signe de me suivre au buffet - Vous venez ? - je commence à arriver près du buffet et croise le regard de romee. Je souris, lui fais signe de main, mais trace ma route, petit sourire en coin. Je repense tout de suite à nos sms échangés hier soir... mais c'est tellement plus compliqué de l'avoir en face de moi...

@sybel burgess, @romee aldridge @nate mclaren

Je suis à la bourre. Callum gardait la petite alors que je devais faire quelques emplettes mais la queue au supermarché avait pris des proportions gigantesques et me revoilà, qui cours presque pour rentrer chez moi. Je sais qu'il a un truc urgent après et ça m'embête d'être aussi en retard. Je veux lui envoyer un message pour lui dire de prendre de l'avance, Jane devrait pouvoir survivre avant mon retour mais mon téléphone s'éteint. Plus de batterie. Merde. Je passe devant le gymnase duquel s'élèvent ce qui ressemblent à des cris de joie. Il devait sûrement y avoir un match, quelque chose dans ce goût là, qu'est-ce que j'en sais moi ? Pas investie le moins du monde dans la vie du campus. Mais il y a fort à parier que je trouve quelqu'un qui puisse me filer son téléphone. Je trottine vers le bâtiment et pénètre rapidement au milieu de la foule en délire. Fallait que j'aborde quelqu'un, gratter son téléphone et envoyer un texto à Callum. Rapide et efficace. J'aperçois une rouqine (Meghan), elle a une bonne tête, ça m'inspire. Elle félicite un beau basketeur d'un baiser tendre (Sullivan) mais je l'arrache à son Apollon l'espace d'un instant, sans scrupules. "Hey, hum, figure toi que je viens de temps très reculés où personne ne se sert de la technologie, c'est pour ça que je dois pas avoir la main : j'ai pas eu la bonne idée de mettre mon téléphone à charger ! Eh, hum, bref." Waw. Quelle approche nullisime. J'avais oubliée que je n'avais jamais fait d'humour, j'étais pas une nana drôle, je sais pas comment j'ai eu l'idée de faire une blague. Je me gratte le dos de la nuque gênée puis marmonne rapidement : "Tu peux me prêter ton téléphone, j'ai un coup de fil à passer, j'en ai pour une seconde ?" Je souris, terriblement gênée après cette entrée en scène calamiteuse. Heureusement qu'elle a l'air sympa cette rouquine ou j'aurais déjà pris mes jambes à mon cou !

Spoiler:

forcément, faut toujours que tu me glisses des compliments. que tu retournes ce que je dis contre moi. mais ça me fait sourire et je te regarde, plus amoureuse que jamais. ouais, t'es l'amour de ma vie sans aucun doute. j'voudrais personne d'autre que toi et j'ai encore du mal à me dire que demain, à cette heure-ci, on serait réellement mariés toi et moi. et j'pourrais te susurrer des mots doux pendant des heures mais on s'fait interrompre par une blonde sortie de nul part. tant pis, j'suis tellement heureuse que je serais prête à donner de l'amour à n'importe qui là. sauf qu'en premier lieu, j'ai du mal à comprendre son charabia. ew ? help ? et finalement, c'était un sourire qui venait étirer mes lèvres alors que je sortais mon téléphone de la poche pour le lui tendre « pars pas en courant avec s'il te plaît, je l'aime beaucoup namnam » donc oui, je suis du genre à donner des surnoms à mon téléphone et puis ? il m'a couté une blinde, j'ai le droit d'agir comme s'il était vivant.

un beau sourire de ma zoey, y'a que ça de vrai! j'sens que depuis la soirée.. ça se décoince de plus en plus et ça fait du bien. un merci et le spectacle continue en bas alors qu'elle complimente mon t-shirt yoshi, le plus mignon des perso de mario. je tire sur mon t-shirt d'un air fier "le yoshi noir c'est le plus cute de tous." mon préféré, une couleur que j'vois normalement j'dirais. et je profite d'un léger break dans la discussion pour regarder autour et alors remarquer sybel avec son frère (zed) plus loin et là? zoey part dans un délire, elle décide d'me raconter l'histoire de son t-shirt et je tourne les yeux vers elle en tâchant de retenir un sourire de plus en plus évident, fronçant les sourcils un coup avant de rire légèrement à l'écouter enchainer ça comme ça normal d'un coup. ma zoey j'vous jure elle est folle, comme moi en fait, c'est pour ça que je l'aime. et je fais une moue pseudo admirative, hochant doucement la tête avant de rire "c'est une bien jolie interprétation ou plutôt description de l'histoire j'dois dire, dit comme ça on pourrait limite en faire un film. fin un vrai film." ouais car on en a eu des bouses sur zelda. je tourne à nouveau la tête vers zed qui annonce la suite des festivités et je lâche à ma zoey "bordel ça m'donne faim, soif et envie de chanter." ayant comme une illumination "tu te souviens quand on chantait du disney dans le quartier? viens on le refait!" que j'dis soudainement enthousiaste, l'envie d'en remettre une couche.

Grincheuse, tu soupires. Tentant pour la énième fois de lui faire changer d’avis. Mais ta meilleure amie (Lucky) demeurait terriblement têtue. Essayant vainement de te convaincre d’assister au match des tigers. Sortie qui ne te réjouissait pas. Clairement, ça ne t'emballait pas. T'avais pas le coeur à sortir. Ni à faire quoi que ce soit d'ailleurs. En soit, t’avais rien contre cette équipe. Mais sa présence à lui (Zed) t'empêchait d'apprécier correctement la compétition. Ne pouvant t'empêcher de repenser à lui. Parfois tentée d'intercepter son regard à chaque fois qu'il regardait dans ta direction. Pourquoi tu t'accroches encore à lui, Hae ? Pourquoi t'espères encore ? Cesses de te faire souffrir inutilement. Assises dans les gradins en compagnie d'Agathe, vous demeurez scotchés face au spectacle qu'ils vous offraient. Tentant de rire face aux agissements comiques d'Agathe et les remarques de ta meilleure amie. Applaudissant respectueusement dès lors que le verdict du match tomba. Ils avaient gagné. Réjouis-toi Hae. Et pourtant, t'arrivais tout bonnement pas à te mettre dans l'ambiance. Zed, il ne cessait de regarder en direction des cheerleaders. Et toi, bêtement, tu le suivais du regard. Haut le coeur. Coeur qui se froisse dès lors que tu comprends qui pouvait être cette fameuse romee dont il t'avait parlé. L'offre de Lucky d'aller vous ravitailler te tire brutalement de tes pensées. T'acquiesces, les suivant sans grande conviction vers les buffets. Bel apollon (Antonio) qui vient d'apparaitre dans ton champ de vision. Une connaissance d'Agathe apparemment. "Enchantée Antonio ! Je suis HW pour les intimes" tu répliques, le saluant délicatement, sourire discret venant naitre sur tes lèvres. "Va pour deux tequila dans ce cas !" tu ajoutes à son intention, le remerciant chaleureusement pour son invitation. Attrapant ta boisson alcoolisée au passage, l'incertitude s'inscrivant sur tes traits de visage. T'avais plus rien à perdre de toute façon. " Je boirais pour toi chaton, ne t'en fais pas" tu murmures discrètement dans l'oreille de Lucky, ne sachant pas si les autres étaient au courant de sa situation personnelle. Reculant de quelques pas. N'ayant pas capté que tu venais de bousculer ton voisin de derrière par mégarde. Tu fais volte-face, empressée à l'idée de t'excuser. "Vraiment déso..." tu te stoppes net. Lui faisant désormais face. Il avait fallu que ce soit lui. Parmi toutes les personnes présentes. Sérieusement ? Zed, il parait aussi étonné que toi. Ne devant pas s'attendre à te revoir. Et certainement pas à l'un de ses matchs de basket. Tu sentais venir le malentendu. Dans ce bordel sans nom, tu captes la présence de sa soeur, Sybel. T'as ce sourire rassuré pendu à tes lèvres dès lors que vos regards se croisent. Espérant sincèrement qu'elle viendrait te sortir de ce pétrin. Parce que là tout de suite, t'as juste envie de le fuir.