Pas le temps de me reposer, je voyais bien la rentrée se profiler sous mes yeux. Je venais à peine de mettre un pieds en dehors de l'avion que j'étais déjà de retour à Harvard. Cette petite fin de de vacances avec Reese avait été plus que satisfaisante, en ayant rattrapé un peu le bad standing du Laos, mais ce n'était qu'un détail au final. Je faisais finalement mon retour chez les Eliots, entouré de Noah et Davy, ça ne pouvait que bien se présager comme année. Car qui dit nouvelle année, dit nouvelles histoires, et même, nouvelle présidence. J'étais quand même impatient de voir qui allait se débattre le pouvoir cette année, même si les réseaux sociaux ces derniers temps ont bien spoilé la chose. J'haussais les sourcils en voyant le portique à l'entrée, il fallait toujours en rajouter des caisses. Même si forcément , une grosse part de moi aurait bien choisi une autre destination pour l'été, mais soit. Je passais le portique, repérant rapidement mes deux meilleurs potes. « Ca y est, t'es rentré du pays ? » lançai-je à l'attention de Noah, me demandant bien ce qu'il avait foutu là bas. « Et toi le Laos c'est bien terminé ? » demandai-je ensuite à Davy. Bah, c'était à se demander si Monsieur avait encore fricoté avec l'autre mather. Je tournais la tête vers Noah, apercevant la chevelure blonde d'Hippolyte. « Hippolyte. » lâchai-je simplement. Simple, cordial. Il en fallait pas plus.

@Davy Beckins @N. Hippolyte Dunford @Noah M. Ferrari

Tate à tes côtés, tu entends cette voix, qui te fait sourire. Aussitôt, tes yeux rencontrent ceux d'Hippolyte (color=#BABA07] Ma très chère Hippolyte, c'est très mal me connaitre, tu as parié sur le mauvais cheval cette année malheureusement, tu aurais du parier sur moi [/color] sourire en coin qui s'ajoute à tes paroles alors que ton Davy arrive et te fait la remarque. Tu déposes automatiquement ta main sur les reins légèrement de la jeune Dunford avant de sourire Toujours, surtout quand il s'agit de parler Bizutages et petits nouveaux, que veux-tu d'autre ? Ton meilleur ami avait le don d'arriver à pic finalement. Mais voilà que ton autre homme arrive, ton Tommen toujours aussi beau mais pas aussi beau que Davy, enfin quoi que et sa remarque te fait aussi sourire. Les affaires Ferrari ne sont jamais réglées. Je suis rentré ce matin, je voulais pas manquer cette soirée, tu crois quoi dis-tu en rigolant. Même si la moitié du récit était qu'un petit mensonge rien de plus. Disons qu'il ne valait mieux pas dire que tu avais passé la semaine avec Tessy, dans Rome et non dans les bureaux de la société de ton père. Petit détail juste infime. Mais voilà Tate qui fait son grand retour avec sa flute de champagne, tu l'coutes avant de rire Tu aurais du le dire, je serais venu de dire bonjour. T'abuse Tate sérieux, je suis sur qu'on aurait pu passé une soirée ensemble en plus. Et voilà la salle qui se remplissait petit à petit de personnes connues ou inconnues finalement
@N. Hippolyte Dunford @Davy Beckins @Tommen Hale @Tate L.Murray

La rentrée est désormais d'actualité et l'enfer de Deirdre commence. Tant que le quotidien n'avait pas refait surface, il était facile de prendre ses quartiers dans la peau d'Iris, l'effeuilleuse mystérieuse du Nirvana. Mais Deirdre Wheelan doit de nouveau s'insinuer dans ses veines, la fière et imperturbable Eliot. Le Sms de Cole l'a d'ailleurs rappelé dans le droit chemin, elle s'est fait trop discrète ces derniers temps, l'heure est venue de reprendre la place qui lui correspond. Pour l'occasion, la Brune a rassemblé sa chevelure noir de jais en un chignon haut , les cernes sont effacées grâce à un fond de teint de luxe et les lèvres sont peintes d'un rouge profond assortis à sa robe, cintrée, élégante, provocante mais pas vulgaire. C'est sur ses escarpins haut perchés que la Demoiselle fait son entrée, retrouvant ainsi le gratin habituel et quelques nouvelles têtes. Une moue dédaigneuse accueille le portique qu'elle s'applique à éviter, les parasites n'iraient pas sur sa peau diaphane. Les prunelles aciers détaillent l'assemblée, le décor et les lèvres sanguinaires s'étirent en un sourire satisfait. « Keep Calm and Domus On. » lance-t-elle d'une voix claire et posée tout en ne quittant pas des yeux Cole. Elle s'approche de lui. « Bravo, tout à fait à l'image de notre antre, je n'en attendais pas moins de ta part. »

Un soupire et me voilà face au miroir, une dernière retouche, une mèche de cheveux remise en place, et me voilà enfin prête. Cole avait convié les Eliot ancien comme bizut à ce retrouvé. Cette rentrée je ne l’envisager pas sous un bon œil, pour commencer la poignée de membre lancer dans la présidence se mené une guerre sans merci les uns contre les autres, ce qui m’agacée ! Je lance un dernier regard sur l’entrée, et je vois alors des portiques. Hors de questions que je passe à travers ses choses-là ! Je n’avais pas envie de me soumettre à un portique pour je ne sais quel raison en sachant que je ne revenais pas du Laos, mais de Paris ! Je m’avance dans la salle, une longue robe qui mettait ma taille de guêpe en valeur. Cette robe était unique, réalisée par un grand couturier en un unique exemplaire que je lui avais commandé. Tout juste entrée dans la salle, mon regard se posa sur Noah, je fronce légèrement les sourcils. Je voulais l’éviter et rapidement. Je me dirige donc vers mon cousin et lui offre un tendre sourire tout en venant lui faire la bise poliment. « Bonsoir cher cousin. La salle est parfaitement décorée, je vois que tu ne lésine pas sur les moyens mis en œuvre. » Je pouvais bien parlais moi avec ma longue robe bordeaux dont le dos était un dos nu en couture bénitier, avec un ceinturon à la taille entièrement réalisé en diment noir. J’avais relevé mes longs cheveux blonds en chignon et mis une parure que mon père m’avait offerte, en or blanc et diamant noir. Mes yeux de biche parfaitement maquillé se posèrent sur Cole, avant de chercher du coin de l’œil Noah, voir s’il était encore suffisamment loin de moi. Mon regard croise rapidement celui de Tate, puis d'Agathe, avant de finir par se reposer sur Cole.

C'était un souffle d'air frais les vacances, loin de ce quotidien où la pression est constante, ce séjour au Laos a été disons mouvementé, je ne pensais pas vivre autant de choses pendant ce séjour, que ce soit en bien ou en mal, j'ai finis par rentrer à Boston plus tôt, quelques jours avant le retour officiel. Harvard réouvre ses portes, l'Eliot House organise une soirée pour la rentrée, les retrouvailles, l’accueil des nouveaux, évidemment Cole compte sur ma présence, même si je n'y vais pas à coeur joie, je me pointe quand même, vêtu d'un costard cravate sur mesure. Quand j'arrive dans la salle commune des Eliots, je suis surpris de voir ce portique à l'entrée, une idée de Cole assurément et ça me fait même sourire alors que je passe à travers. C'est certain qu'il va remporter des votes avec cette idée, de toute manière il a mon soutien et il le sait, je m'avance dans la salle commune attrapant une coupe de champagne au passage, il y a beaucoup de monde, je ne connais pas certaines têtes, évidemment j'en reconnais d'autres et là je vois Cole en compagnie de Deirdre et c'est le sourire aux lèvres que je viens m'approcher d'eux. « J'adore le portique Cole. Très bonne idée. » lui dis-je passant une main sur son épaule quand j'arrive à sa hauteur avant de tourner mon regard vers Deirdre « Sublime robe Deirdre. Ravis de te retrouver. » lui dis-je m'approchant d'elle pour déposer me lèvres sur sa joue, posant une main sur sa taille avant de me reculer.
« C'est bon de revenir à la maison. » leur dis-je levant ma coupe,
lâchant un petit rire.

Les gens affluaient petit à petit et mon sourire s’élargissait. J’étais constater que malgré la soit disant réputation désastreuse dont je serais responsable selon mes détracteurs, l’attrait pour la Eliot et l’envie d’en faire partie était toujours plus que d’actualité. Des bizuts en nombre, peu de départs, les anciens fidèles au poste, oui voilà qui me faisait plaisir et nourrissait mes espoirs naïfs quant à l’année à venir. J’ignorais royalement les quelques têtes que je n’avais pas envie de voir et de saluer. Hippo attira mon attention quelques instants, mais ma magnifique meilleure amie partait déjà à la chasse aux bizuts, ce qui me fit sourire. Et puis on avait passé les deux dernières semaines non stop ensemble, je n’allais pas la coller encore toute la soirée. Un petit rire s’échappa de mes lèvres en entendant le commentaire d’un petit jeune (Davy) devant mon portique. Il me plaisait déjà celui là. Sourire entendu en direction d’Asra ensuite, en espérant qu’elle avait su faire un tri sélectif dans ses fréquentations qui étaient plutôt douteuses l’an passé, et puis je fus ensuite interpellé par Deirdre, renversante, as always. Une bise sur le dos de sa main, révérencieux : « Ravi de constater de mes propres yeux que tu es en pleine forme… et toujours aussi radieuse. » Je m’étais un peu inquiété du peu de nouvelles dernièrement, bien loin de me douter de la vraie raison du silence radio de mon amie. C’est ensuite ma cousine qui vint me saluer et me biser. « Une salle divine pour des nouvelles recrues divines. T’es ravissante chère cousine. Il va falloir qu’on parle de cette histoire avec Wade. Et que tu me présentes ce Amaël truc muche… » soufflai-je à ma blonde préférée avant d’être ensuite rejoint par ce cher Colin. Ce dernier approuva le portique, faisant s’agrandir mon sourire. « Il ne faut prendre aucun risque. J’espère que t’as pas fait trop de folies là bas Perol. » que j’ajoutai, taquin avant de l’imiter, d’attraper une coupe de champagne et d’entonner à voix forte et pour toute l’assemblée : « A nos retrouvailles, à cette nouvelle année qui commence, et à la Eliot. Domus ! » Et que la soirée commence officiellement…

Retrouver les siens lui ferait presque oublier les bas fonds dans lesquels elle s'aventurait désormais. Deirdre ne se sent elle-même que parmi l'élite, la grandeur de ce monde, retrouver les siens l'enveloppe d'une singulière sensation de confort, chose qu'elle n'a pas ressenti depuis la rencontre de Jonas. Son sourire s'élargit alors que Colin l'attrape par la taille, sa main gracile frôle la nuque de son ami « Merci, tu es parfait toi aussi. » Comme toujours, Colin était un homme de goût, comme chacun des hommes qu'elle estimait à la hauteur de sa fréquentation. Cole lui fît part de son bonheur de la revoir, malgré l'ambition de son ami, elle est heureuse de constater qu'il s'inquiète des siens. « Faut croire que l'air de Cambridge me réussit mieux que celui du Laos. » Elle attrape une coupe de champagne pendant que Cole accueille un peu tous les anciens et nouveaux et se glisse de nouveau aux côtés de Colin. Lui comme elle a sans doute remarqué l'absence de Willow. Deirdre lève son verre en même temps que les autres et rétorque d'une voix forte une nouvelle fois « Keep Calm and Domus on ! Vive la Eliot House et Vive Cole ! » avant d'adopter un sourire satisfait au visage et de boire une gorgée du liquide doré qui l'enveloppe d'une chaleur bienfaisante.

tg eliot · soirée de bienvenue pour les bizuts — Une soirée du type mondaine, clairement ça allait être bien mieux que tout ce qui s'est passé cet été. Du luxe, de la propreté. On était clairement dans un meilleur endroit que le Laos. Alors je me complaisais à me préparer avec une belle chemise, un pantalon de prix supérieur à la plupart de toute la garde-robe des étudiants lambda ici et je faisais en sorte d'avoir une apparence irréprochable. Me coiffant un peu, parfum et j'étais prêt à séduire encore une fois la femme que je convoitais. Agathe, elle allait être présente. J'ai réussi à l'avoir en tant que bizutrice, et ce Cole pensait que j'allais l'aider à la faire virer. Non, ce n'était pas comme ça que ça fonctionnait au final. Moi, si je couche avec Agathe, je le garde pour moi puisque ça faisait une étape de plus dans ma reconquête. Arrivant sur place, je découvrais alors un portique répandant un produit anti-parasitaire pour ceux qui ont été au Laos. “J'ai dit oui aux vaccins, pas à un truc puant dégueulasse.” Alors forcément, je le contournais, pas forcément d'accord avec ce genre d'humiliation publique. Et j'attrapais une coupe de champagne avant d'être rejoint par celle qui faisait battre mon cœur. “Tout se passe dans le meilleur des mondes Agathe ?” demandais-je avant d'être interrompu par Cole et son discours médiocre. Il aurait quand même pu mieux faire pour un candidat à la présidence et ancien vice-président. Et mon regard se portait ensuite sur Deirdre. Vive Cole, sérieusement ? Il allait falloir que je touche deux mots à mon amie. “Ils sont tous crédules de penser que c'est le Messie de la Eliot.” confiais-je à Agathe.

Après le retour de tout le monde à la suite du Summer Camp, voilà que nous avions tous été invités à une soirée de bienvenue pour les nouveaux qui intégrerons la maison bleue à la rentrée. Les vacances étaient finit et il fallait prendre les habitudes d'école, de soirées le week-end, de sortie moins fréquentes en semaine. Enfin, je dis ça mais on sait tous que dès qu'il y aura une soirée on sautera sur l'occasion d'aller faire la fête. Les histoires habituelles reprendrons leurs cours, et je doit avouer que j'avais un peu peur de se dont j'allais avoir droit comme bizutage. J'arrivais un peu en retard à la soirée ne connaissant que très peu de monde sur le campus, je venais seul ce soir, la salle avait été décoré, et bien du monde était déjà présent. Que faire ? Qui aller voir ? Je mordillais ma lèvre, l'un des signes de stresse présent. Puis finalement, je me décidait à entrer plus franchement dans la salle à la recherche d'un verre à boire, ensuite je pourrais me mettre ans un coin pour voir un peu ses nouvelles têtes qui me deviendrons peut-être plus familière plus tard dans la soirée.