visage qui apparait derrière lui. fait glisser l'idée saugrenu d'un jeu différent de la dernière fois. mouvement circulaire de tes bras au dessus de l'eau, il te réponds. faible la réponse mais perceptible comme même. silhouette qui se retourne, regards qui se croisent de nouveau. il te provoque. tu le sais et tu le devines aisément. tactique identique à la tienne. corps qui s'éloigne pour se rapprocher du rebord. tu restes immobile, sur place. bras qui prennent appuient sur le rebord, tatouage qui se dévoile un peu plus. défis annoncé entre ses lèvres. hésite quelques secondes avant de finalement plonger de nouveau, poisson dans l'eau. tu nages jusqu'à lui. air que tu expulses des tes poumons, les bulles d'air glisses le long de son torse pour ressurgir au dessus de sa tête. visage qui apparait devant lui. regard qui vacille entre son regard et ses lèvres. " c'est facile " ta tête se penche, s'approche. lèvre suspendu aux siennes. " faut penser à rien " mouvement de pied qui réduit la distance. lèvres qui capturent les siennes dans un baisé fugace. acceptant le simple fait de l'utiliser pour atténuer ta douleur      

Elle nage jusqu’à lui, la sirène. Perturbe l’eau turquoise jusqu’à donner naissance à des sillons. A présent près de lui, elle divulgue sa réponse. S’approche un peu plus. Soie des lèvres. Baiser éclair. Presque chaste. Il n’y trouve aucune saveur. Et ça ne lui plaît pas. De la voir vide quand elle est près de lui. Du bord, un bras s’éloigne. Vient farouchement entourer la taille de la brune pour l’attirer à lui. Pleinement. Sur ses pulpeuses, il abat les siennes. Baiser forcer. Écarte ses lèvres violemment pour y laisser glisser sa serpentine. Déflagration. Le brasier prend déjà forme. Enflamme chaque terminaisons nerveuses. Jouant de pression, il fait en sorte qu’elle enroule ses cuisses autour de sa taille. Il la bloque Scott. L’empêche de fuir, tandis qu’il se prend de pleine face sa douleur. A elle. Aucune douceur. L’étreinte est étouffante. Dur. Cache l’avidité.

baisé fugace et leger. Loins de l idéal baisé imaginé. Bras qui s enlacent autour de ta taille, qui t'approche, te colle à lui. Expiration bruyante. Le regard qui s attarde sur ses lippes avant de s'écraser sur les tiennes. Sauvage. Force le barrage, au début résistante et finalement il embrase ton épiderme. Langue qui se mêle à la sienne. Libère tes emotions. Tes mains s'accrochent à son cou, tes jambes s enroulent autour de sa taille. Baisé qui dure, qui s intensifie. Main qui attrape sa machoire pour l obliger lui aussi à poursuivre. Etouffe tes emotions. Prisonnière entre ses griffes, tu te laisses t echapper en l utilisant. Tes mains se placent derrière ton dos, mouvement simple qui dégraphe ton soutien gorge sans bretelle. Retire la barrière pour la poser sur le rebord de la piscine.

Passionnelle étreinte. Il sent son bouclier se fissurer jusqu’à définitivement libérer ce qu’elle entrave. Les émotions trop vives. Trop difficile à gérer. Il le sait Scott. L’illusion que l’on se fabrique en pensant contrôler les choses. En bloquant ce qui a envie de sortir. Il s’en nourrie. Aspire ce qui la détruit en sachant pertinemment que ça ne sera qu’éphémère. Poitrine nue. Rencontre la peau de son torse. Il ressert davantage son étreinte. Les abdos contractés, il maintient la position. Mains baladeuses. Descend sur son cul. S’ancre dessus. La presse contre lui, tout en l’incitant à bouger. Qu’elle sente. L’effet qu’elle a sur lui.

Spoiler:

Étreinte ardente. Ses lèvres le consument. Brûlant contact. Il la ressent. Cette fusion. Lui revient alors, le ressentie immergé par son amour pour une autre. Elle lui vide la tête Ollie. Bien mieux qu’il ne l’aurait pensé. Au point de provoquer quelque chose qu’il n’avait pas prévu. Et ça le déconcerte Scott. Aussi, lorsque sa voix s’immisce jusqu’à son esprit, il y trouve une brèche. Un échappatoire. Progressivement, il arrête les mouvements. « Pas comme ça. » Les mains sur ses bras, il fait en sorte de la décaler.

passion qui se déverse. trou béant dans ta poitrine. tu le combles en l'utilisant bêtement. suspendu dans le temps. douleur qui s'échappe en même temps que tu l'enlaces. tu te vides la tête ollie, mal... mais tu le fais. corps qui se réchauffe par cette passion retrouvée. lèvre que tu mords délicatement, tu lui proposes cette alternative. réponse qui provoque ce coup d'électricité, qui te ramène à une réalité que tu veux échapper. tu fronces des sourcils, capte qu'il te repousse en te décalant sur le côté. douleur qui tiraille de nouveau tes pensées. plus vive cette fois-ci. " comment ça ? " reste immobile, le questionne du regard tandis que ta bataille reprends.     

Sensation lourde au creux de la poitrine. Tire sur son pulsant. Difficilement, il l’éloigne de lui. Arrache sa chaleur à son derme pour ne rencontrer que la tiédeur de l’eau. Et il le ressent. Ce vide. Ça durait depuis combien de temps ? Cet attachement ? Questions se bousculent. Créer le désordre dans son crâne. Les émeraudes rivés à l’eau, il trouve une passion à fixer les ondulations. « Laisse tomber. » Redresse son regard sur elle. Se fait violence pour ne pas revenir en arrière. La vérité, c’est qu’il se trouve des excuses pour ne pas aller plus loin. Pour fuir. Parce qu’il réalise le brun. Qu’entre son ex et lui, Ollie avait réussis à l’impacter. Seulement, il est trop fier pour l’admettre. « J’vais t’ramener. » D’elle, il se détourne. Sort de l’eau en appuyant ses paumes sur le bord du bassin. Sur la terre ferme, il attrape une serviette qui traine. Sans doute oublié. Tant bien que mal, il s’essuie. Puis, commence à réenfiler ses vêtements.

repoussé. toi, tu ne comprends pas. corps qui se refroidit aussi vite qu'il s'était réchauffé. trou qui finit par s'agrandir. tes mains saisissent le rebords. tu l'observes seulement le retour à ta réalité te fait souffrir ollie. ignore ta question, te laisse sans réponse. silence qui s'installe, calme qui revient et que tu ne supportes pas. il se détache, les azurs qui t'évitent. mains qui prennent appuie sur le rebord, il quitte le bassin. tu ne dis rien, ravale cette frustration qui s'est installé. tu prends appuie toi aussi sur le rebord et t'élèves pour sortir à ton tour. tu prends ton soutien gorge. bras qui cachent ta poitrine. " pas besoin de t'emmerder avec ça, je me démerderai pour rentrer " passe proche de lui. tu marches en direction du vestiaire ou vous aviez déposer la plupart de vos habits. prends une serviette que t'enroule autour de toi. laisse l'ombre prêt de la piscine. émotion qui t'explosent à la gueule. tu rattaches ton soutien gorge, laisse glisser la serviette par terre alors que tu enfiles ta robe. difficulté que tu rencontres avec la fermeture éclaire, tu t'approches du miroir et tentes par toi même de la remonter.    

Habité par une frustration palpable, la brune sort de l’eau à son tour. Déserte le lieu pour trouver refuge dans le silence. Celui du vestiaire. Il a conscience Scott, que son comportement décontenance. Il le sait. Lunatique. Et peut-être qu’il ferait mieux de partir, mais c’était sans compter ses pas. Eux qui l’amènent déjà dans les vestiaires. Lumière froide. La lampe allogène grésille. Illumine la silhouette dans un coin de la pièce. Elle qui se débat avec sa robe. Soupire. Claque sur le sol carrelé, ses boots. Derrière la brune, il se positionne. Enveloppe sa main, avant de prendre le relai. Lentement, il remonte la fermeture. « J’te ramène. » Doigts sur sa nuque. Flirte avec ses cheveux humides. « Répond moi. » Change encore. Son humeur. Joue avec le chaud. Le froid. « C’est seulement pour oublier ? » Croise son regard dans le miroir. Doucement, sa main retombe le long de son corps. Carcasse sombre. Domine sa silhouette.