Lèvres pleines. Dont s’écoule la demande. Le corps assaillit par des tremblements. La main toujours sur la portière, il marque un moment d’hésitation. Et finalement, cède. Dans l’habitacle, il fond. Empiète sur son espace à elle. Sur le velours, il prend place. L’inonde d’eau. Claquant la porte, la lumière au plafond s’éteint. Seules les néons de l’enseigne du bar, éclaire faiblement l’intérieur. « Tourne-toi. » S’exécute la gamine. Derrière elle, il la surplombe toujours. Saisie la couverture de chaque côté pour la faire glisser vers le bas. Attrape les pans de son débardeur noir. « Lève les bras. » Prononce la phrase, alors que son souffle caresse sa nuque. Lentement, il fait remonter le t-shirt. Fait face à son dos laiteux. Nue. Et quand il relève les yeux, il devine aisément la forme de sa poitrine dans la vitre. Vision flou. Abandonnant le haut, il fait glisser ses mains devant. Sous la couverture, il gagne le bouton de son short. La déboutonne, alors que son regard sombre croise celui de la jeune femme.

hésitation que tu lis dans son regard et dans sa manière de faire. ta demande dépasse t-elle les limites ? tu n'en as pas l'impression. ce soir, tu réfléchis tellement ollie, cette pensée et ces nombreuses questions, tu as voulu les faire taire. en inondant ton corps de ce trop plein d'alcool. étudiant qui prends appuie et qui vient se faufiler prêt de toi. il referme cette portière noyant vos deux âmes dans la pénombre. ordre que tu exécutes. tu prends appuie sur le siège qui se trouve devant toi. tu te retournes. corps qui grelotent instinctive et qui se bat contre le froid. couverture qui glisse. tu te laisses faire. doigts masculin qui tirent sur les pans de ton débardeur, il t'ordonne encore. frisson qui parcourt ton corps et qui s'électrise. visage qui se tourne sur le côté, tu le sens proche de toi. il te retire ton haut, sein mise à nu. tu ne portes aucun soutien gorge. regard qui cherche le reflet du sien dans la vitre d'en face. tu te résignes. sa main passe sous la couverture pour déboutonner ton short. rapide. trop rapide. ton corps se penche en arrière pour prendre appuie sur lui. " t'es bien réelle hm ? " regard qui s'élève et qui croise celui de l'étudiant. ta main, vient rejoindre celle de scott sous ton short. doigts qui s'emmêlent aux siens pour finalement se poser contre ta culotte. " c'est de la pitié qu'il y avait sur ton visage, juste avant ? " question qui te trotte dans ta tête. tu te sens obligée de lui là poser.  

Divine Ollie. Le profil qui se dessine. Quelques instants. Et puis, c’est son regard qu’il voit dans la vitre. L’incandescente insolence. Elle réside toujours dans ses prunelles. C’est celle-là même qui lui a plu. La première fois. Contre lui, elle prend appuie. Lève ses prunelles vers lui. Saisie par leur immensité. Le short à peine déboutonné, la main de la brune le rejoint. Prend possession de lui pour l’amener contre sa lingerie. Manipulation dissimulée. En a-t-elle conscience ? Pris au dépourvu. Par sa question. « Non. » Résonne la réponse. Contre les vitres, elle continue de tambouriner, la pluie. Dessine des ombres sur l’ovale du brun. « Seulement... » Le timbre qui murmure. « …je constate juste à quel point, la vie t’as pas épargné. »

dos nu qui prends appuie sur son torse. ta peau réagit au contact de ses vêtements mouillé. frisson qui parcourt ton corps dans son entièreté, tes tétons se forment et durcissent. vision qu'il ne t'était pas donné de voir avant, t'analyse son visage vu d'en bas. abandonne la vision flou de la vitre pour celle que tu as là. visage plus claire, mouillé mais déterminé. main qui vient rejoindre la sienne sous ton short, tu le pousses à venir déposer ses doigts contre ta lingerie. pression sous ses doigts, ton corps s'électrifie.. question qui se volatilise alors que ton corps l'appelle à l'aide. pourtant, il prends le temps de te répondre. ignorant sa réponse. tu préfères ne pas t'y attarder, parce qu'il a raison. corps qui se redresse instinctivement, sa main et la tienne sont éjecté aussitôt de ton short. tu te tournes vers lui pour lui faire face. jambe qui se surélève, tu te faufiles maladroitement sur lui. cuisses qui l'encadrent. tes mains se posent sur les pans de son tee shirt que tu relèves " toi aussi tu vas attraper la mort. " vêtement que tu balances à terre. ta poitrine se colle contre son torse bouillant; " hm, plus agréable comme ça "    

Prend le contrôle la gamine. Le corps qui se balance au-dessus du sien. Son ovale face à lui. Contre son dos, le velours de la banquette arrière se colle à son t-shirt trempé. T-shirt qu’elle lui ôte. Laisse choir sur le sol de l’habitacle. A lui, se presse sa poitrine délicate. Glacée. « Agréable comment ? » Croise les bras autour de sa taille. Plus fort, la pluie continue son bordel. Amplifié par le tonnerre lointain. Boston sous la fureur. Résonnance avec celle qui couve. Entre eux. Les corps unis dans une étreinte. Le désir qui s’allume comme à chaque fois qu’elle se trouve près de lui. Et il sait, qu’il ne devrait pas aller plus loin. Pas dans son état, mais il est égoïste Scott. Assez pour prendre sans réfléchir. « Dis-moi Ollie. » Chuchotement dans la pénombre. Les billes provocatrices rivées sur elle. En elle.

jeu bancale qui ne tient plus. tu n'es pas en capacité de suivre tes règles, celles que tu as l'habitude de tenir. muraille qui s'effiloche petit à petit. assise sur lui, tu prends sans demander. tu te contentes simplement d'apprécier ce moment. poitrine qui se presse contre son torse, ton visage se baisse. regard qui se pose sur le tatouage de son cou. tes doigts suivent le tracé, effleurent parfois. sa question raisonne, désir qui s'anime. tes doigts continuent leur chemin, lèvre qui s'approche de tes oreilles. il insiste en chuchotant. prunelle qui se relève pour croiser les siens. d'un naturel qui pourrait paraitre perturbant, tes mains s'accrochent à son visage, l'approche du tient pour venir l'embrasser. langue qui retrouve celle qui lui avait finalement manqué. baisée passionnée, t'oublies de reprendre ta respiration. ton inspiration finit par être bruyante. " agréable au point de vouloir reprendre là ou s'était arrêté " dans l'église. lèvre qui finit par descendre pour venir se poser dans son cou, baisé tendre sur son épiderme. tu continues. " mais je veux pas ne pas me souvenir de ce moment. " consciente que le trop plein pourrait te faire perdre la mémoire.