L’ordre percute l’oppressante atmosphère. Suivit d’un enchainement d’action qui lui déplaise, parce qu’elle le pique Ollie. Lui sert avec une facilité agaçante, le prix de leur jeu. Elle parle et il ne l’écoute pas. Le corps tendu. Les bras crispés, gardent position le long de son corps. Il serre les dents l’ombre. Rejoue à ses oreilles, une situation presque similaire. Pitié. Pitié. Tourne en boucle, le mot qu’il déteste tant. Sensation désagréable de faire l’aumône. Pas un bruit de sa part. L’aura glacée, refroidie instantanément l’ambiance. « C’est ça qu’tu veux ? » Les mains qui remontent jusqu’à celle de sa partenaire. Les enveloppes pour l’arracher de sa nuque. Pression exercé. Pour qu’elle redescende. Quitte son corps. « Que j’te baise aussi facilement ? » Hargneux. Le ton virulent mélangé à un sarcasme froid. « Ça m’intéresse pas. » Commence à faire demi-tour l’homme.

tu te hisses dans l'espoir de faire taire ces paroles qui ne sortent pas. silence pesant, tu le casses avec ces questions qui vous animez la plupart du temps. tu pensais bien faire ollie, tu pensais même t'être adouci, en lui offrant un contact que tu ne maitrisais pas. question tranchante, voix crispée. tu sens que ce n'est pas la réaction que tu attendais. sans t'en rendre compte, t'avais dépasser la ligne qu'il avait instaurer ce soir pour t'offrir à toi seule, ce semblant de liberté. ses mains te repoussent, pour te retirer de son dos. vos regards se croisent. toi t'encaisses sans rien dire, parce que tu veux pas aggraver la situation. le corps qui fait demi tour, corps immobile. tu grognes dans les airs léger de l'Amazonie. tu récupères une de tes chaussures qui étaient tomber et tu trottines derrière lui. silhouette qui le dépasse pour lui faire face et le stopper dans sa lancer. tu lèves les mains comme pour lui indiquer que tu ne feras rien. " okay.. je m'excuse. " t'as merdé ollie, t'as pas assez écouter pour ce soir. grimace qui se lie sur ton visage. " s'était absolument pas, ce que je voulais provoquer. " les bras qui gigotent en montrant la situation. " désolé. " sincère. ollie. le regard qui cherche celui de l'autre.

Il l’entend derrière lui. Se dépêcher de le rattraper. Croisement. Arrivé au carrefour. Entre deux pontons, elle lui fait face. S’excuse. Encore et encore. Et sans le vouloir, s’enfonce. Empire la situation. Le sentiment d’être pris en pitié est exacerbé. Deux fois en quelques jours, ça faisait beaucoup. Trop pour lui. « Tu t’souviens ? » La langue mauvaise. « Tu m’as demandé si j’serais capable d’te dire en face si j’me lasse ou pas. » Cercle vicieux. Le schéma qui se répète. Blessé dans son ego, il écrase. Même s’il le sait, il en faut plus pour enterrer Ollie. C’est peut-être pour ça, qu’il se permet certaines choses. « J’me lasse. » Assène les mots. Joint perdu dans la bataille. Il a pas d’échappatoire le brun. Pour l’occuper. Alors, il continue. « T’es pas si différente qu’toutes les autres finalement. » Carcasse qui la surplombe. Affronte ses pupilles.

face à lui, tu lui bloques le passage. bien décidé à ce qu'il écoute tes excuses. regard qui se braque contre toi, ce regard tu ne connaissais pas. les épaules qui s'alourdissent. t'es excuses, il en a rien à foutre. son visage ne se calme pas. bête qui rugit, sauvage, animal. tu l'observes s'enterrer vivant dans ce sentiment de colère. celui que tu as ressenti, il n'y a pas si longtemps que ça. les paroles qui reviennent, sur ce souvenir. " hm " simple réponse de ta part. tandis que tes lèvres souhaiteraient répondre d'avantage. tu les fais taire en mordant l'intérieur. les prunelles qui accrochent les tiennes et qui balance ses mots. mots qui ont du sens et qui devrait t'indiquer d'abandonner ce jeux. ses mots sont tranchant, utiliser pour t'effrayer. ton corps ne bouge pas et là tu décides de l'ouvrir. tu plisses les yeux. tu ne t'excuseras plus. oh que non, ce privilège, il avait pu l'obtenir sans s'en rendre compte. " m..e...n..t..e..u.. r ! " épèle distinctement comme si cette fois-ci tu cherchais à le provoquer d'avantage. mâchoire qui se serre. " va falloir pousser la chansonnette un peu plus fort scott pour que je me mette à te croire " ouai parce que t'es pas du genre à lâcher les armes pour si peu. visage qui s'approche pour prononcer encore ces mots. " et pourtant, t'as été trop loin dans le game, on le sait tout les deux " envie brûlante, celle qui vous empêche de concevoir une éventuelle abandon. toi, tu le ressens comme sa. corps qui prends de l'espace. les yeux qui l'observent. " pousse moi et pars, si ça te lasse. "  

Semblant de victoire. Enterrer, avant d’être exhiber. Aussitôt, elle réplique. Appuie sur chaque syllabe, alors qu’elle le traite de menteur. Confiante. Le pire, c’est qu’il se retrouve en elle. A sa façon de fonctionner. Et ça lui plait autant que ça l’insupporte. Droit. Elle annonce le duel. Refuse de fuir. L’aplomb dans l’âme, elle le provoque. Force la confrontation pour voir s’il va prendre la facilité. Bouillonne les émotions. L’impulsivité mise à mal. Excité par les paroles de la joueuse. Dans ses paumes, les picotements le torturent. Grimpent les veines de ses avant-bras. Et la dernière provocation fuse. Amplifient l’ébullition. Colérique garçon. Poussé à bout par un de ses reflets. « C’est baiser qu’tu voulais ? C’est ça ? » Détourne la situation à son avantage. Revient en arrière pour l’effrayer. Ou était-ce une manière de passer ses nerfs ? D’aller au bout de l’inacceptable. La poigne qui encercle un de ses poignets, il la tire. Pénètre l’enceinte d’un bungalow désert. D’un coup sec, il plaque la provocatrice contre le bois. Tremble les murs. A plat dessus, son bras l’empêche de s’échapper. Proche est leurs visages. De sa dextre, il prend sa taille en assaut. Y appose son contact brûlant. Communique sa colère. Violente, elle remonte sur ses côtés. Le dessous de sa poitrine. « Vas-y. Fais-le. » Brutal. « Rend toi intéressante. »

provocation ultime. tu la laisses en suspend, le regard qui fusille. tu ne te laisseras pas faire, mais tu refuses d'être celle qui abandonnera aussi facilement. alors tu lui proposes cette porte de sortie. celle qu'il pourrait prendre là maintenant. t'es claire ollie. tu ne le suivras pas. une fois, pas deux. duel, muscle tendu, bille noircis. il reste muet un instant avant de finalement enchainer de nouveau, ignorant la proposition que tu lui avais faite. doigts qui se referment sur tes poignets, il te tire trop fort. corps qui s'alerte, tu le suis d'un pas trop rapide. il se dirige vers cette cabane déserte. tu fronces les sourcils. " elle est à quelqu'un cette caba.... " t'as pas le temps de finir, qu'il te plaque brutalement sur le mur en bois. grimace qui se lit sur ton visage, il t'a fait mal. un mal passionnant et enivrant. le genre de douleur camoufler par les autres émotions. tu les vois ses bagages qui ne t'appartiennent pas. bras qui t'empêche de bouger, t'es prise au piège par l'animal en colère. visage proche du siens, ton corps s'éveille malgré ce qui se cache derrière. doigts qui s'appuie sur ta hanche qui serpentine jusqu'à tes cotes pour finir sous tes seins. robe qui remonte à son toucher et qui dévoile tes dessous. toi, tu ne le touches pas. contrarié par son refus de tout à l'heure, tu te refuses donc à tout contact. corps qui s'opposent à lui en lui rentrant dedans. mâchoire qui se serre, ton visage s'approche pour se poser contre sa joue. mouvement de tête qui cherche à le faire reculer mais qui persiste à rester proche de toi. les bras qui se lèvent comme tout à l'heure. mains qui montrent qu'elles ne feront rien. tu arrives à chopper son regard.  " okay embrasse moi " tu le regardes.  

Les corps qui s’affrontent. Il l’a sent sous ses mains. Prête. Mais, elle persiste. Refuse de s’incliner. La distance nulle, elle tente une percer. Essaie de le pousser. Echoue lamentablement, parce qu’il ne bouge pas. Embrasse-moi. Offensive lancée. Provoque un ricanement bas. « T’as qu’ça à m’proposer ? » Raillerie froide. Dénuée de chaleur. Mouvement soudain. Les mains la saisissent par la taille. Brusque. Légèreté entre ses griffes, il retourne la gamine.

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