T'es jamais à l'heure, c'est ton défaut, celui qui résulte du fait que tu ne sais pas attendre, que t'es un putain d'impatient incapable de te tourner les pouces, t'aimes trop être occupés, faire des choses pour rester comme un con à attendre quelqu'un, a attendre dans une file d'attente. C'est parfois un vrai supplice pour toi quand au supermarché t'as quelques clients devant toi en ligne de caisse et qu'ils ont des caddies plein à craqué. T'es pourtant pas une homme pressé, un homme qui n'a le temps de rien faire, t'aimes prendre ton temps quand les choses sont intéressantes, t'aimes te poser à une table juste pour faire connaissance avec des gens, comme c'est par exemple prévu ce matin avec Ange. T'as galéré d'ailleurs à avoir ce rendez-vous avec lui, monsieur te foutant un râteau avant de finalement revenir vers toi et tenter de négocier, de te faire juste accepté de l'avoir comme plan cul quand il est clean. Sauf que t'as bien compris que ses occasions là seront des plus rare, que si tu veux réellement passé du temps avec lui, tu dois trouver autre chose... Et il t'intrigue, t'as envie d'en savoir plus sur lui, de le découvrir et même de l'aider.

La clochette au dessus de ta tête qui retentit, signalant ton entrée dans la boulangerie, tu laisses ton regard tourné dans la pièce, cherchant ton chiot et t'es alors totalement surpris. Tu sais pas comment réagir sur le coup, tu pensais pas qu'il le ferait réellement ou plutôt tenterait de le faire car la serveuse là déjà repéré. Tu t'approches alors d'elle. "Laissez je m'en occupe." Parce que t'as une plus grande carrure qu'elle, que t'es aussi un homme et que la demoiselle, elle doit penser avoir affaire à un déviant sexuel. Tu t'approches alors de la table sur laquelle il trône, à moitié habillé. "Rappelle moi de ne plus te mettre au défi." Ton sourire reste sur tes lèvres alors que tes proches de lui et l'invite à se redresser tout en te penchant toi un peu vers l'avant parce que t'as juste envie que tes lèvres rencontres les siennes à cet instant, parce que son corps, il te plait, que si il était clean, pour sûr que tu l'aurais fais venir chez toi et que c'est sur ta table qu'il serait nu et que tu serais entrain de le baiser. Et t'en a rien à faire de passer pour un déviant à ses côtés, t'en a rien à faire du regard des gens même si clairement dans peu de temps, si il ne se rhabille pas, vous finirez tout les deux à la porte ou peut-être même au poste de police pour exhibitionnisme,,, enfin, lui surtout, parce que toi, hormis passé pour un pervers en l'embrassant, t'as pas fait grand chose de fou.

L'attirant vers toi, tu l'invite à un baiser, sans aucune réelle contrainte, il pourrait l'esquiver, te repousser, n'en faire qu'à sa guise et pourtant, ses lèvres entre en contact avec les tiennes. Contact plaisant alors que tu l'attires un peu plus contre toi, qu'il se colle aussi de lui-même un peu plus contre toi. Tu maudis dès lors l'endroit, ce lieu public dans lequel vous êtes et qui pourrait vous empêcher de faire bien plus qu'un simple baiser... Tu le sais pourtant qu'il n'est pas totalement clean, il te l'a dit, il te l'a avoué alors tu devrais tenir tes distances, ne pas jouer avec le feu... Mais ce gars il a ce petit quelque chose qui t'attire malgré toi, malgré tes principes et tu te demande si, tu serais pas assez fou pour ne pas suivre tes propres règles à cause de lui... Sauf que tu le sais, qu'après le moment de folie, tu regretteras, t'aurais cette impression d'avoir abusé de lui contre sa volonté, d'avoir été un putain de profiteur, et ce même si il te montre tout les signaux de son accord.

Ses lèvres quittent les tiennes et tu reprends une respiration, écoutant ses mots alors qu'il t'annonce avoir perdu le défi étant donné qu'il n'est pas tout nu sur la table... Il renchérit alors, pour provoquer la suite des choses, pour te dire qu'il pouvait continuer et tes bras se referment alors complètement autour de lui, pour le bloquer, pour l'empêcher de continuer à faire de même. "Garde ça uniquement pour moi." Lui susurre tu alors à l'oreille, comme un secret, une réelle demande de ta part parce qu'il est vrai que t'as pas envie de partager son corps avec celui d'autre personne alors que t'es pourtant le premier à te foutre à poil pour être dessiné par des étudiants. Mais là, c'est une question d'argent, pas de défis stupide, pas d'exhibitionnisme.

Tu recules un peu ta tête pour plonger ton regard dans le sien, non pas sans avoir mordiller son lobe d'oreille après tes mots pour le provoquer un peu, au risque qu'une bosse se forme dans son boxer à la vue et au sue de tous... Pour ta part, la bosse, elle, elle est déjà légèrement là, parce que putain son corps, il te plait. Entre la profondeur de son regard, ses tatouages, les courbes de son fessier. Bref, il te plait clairement physiquement et peut-être même un peu trop, pour ça que tu cherches à en savoir plus sur lui. "Allez rhabilles toi, j'aimerais manger mon croissant." Il esquisse un petit sourire avant de ramasser son t-shirt et le lui tendre, même s'il est presque en regret de le voir se rhabiller... Mais le lieu n'est pas opportun pour ça.

Un fin sourire prend place sur tes lèvres quand tu entends son gémissement suite à ta légère morsure sur son lobe, moyen de le provoquer après avoir été provoqué de la sorte. Jeux dangereux, qui pourtant tu le sais se terminera par une défaite de vous deux à cause de tes propres règles. Tu pourrais en faire une entorse, mais après tu regretterais, tu te prendrais la tête comme un con. Tu souris d'ailleurs un peu plus quand tu constates que tu lui fais de l'effet, que t'es pas le seul à bander un peu. Comme quoi, il n'est pas insensible à toi, chose que tu apprécies très fortement. Tu lui rends d'ailleurs sa chemise, même si tu regrettes au fond de toi de ne pas pouvoir admirer un peu plus son corps, parce qu'il est plaisant à regarder.

Tu rigoles légèrement à sa réponse, homme qui tente de te provoquer. "Tu es justement trop coutumier du fait qu'on te mange toi, j'ai envie de changer tes habitudes." T'esquisse un nouveau sourire, un brin provocateur alors que tu t'installes sur la chaise en face de lui. "Pourtant, jusque là, tu te débrouilles bien, même si je doute que la serveuse ai envie de s'approcher encore de notre table." Tu rigoles doucement, t'accoudant sur la table entre vous. "Et t'inquiète pas, j'aime faire la conversation aux gens, alors tu vas voir, je vais te faire parler my Puppy." Il vient de t'appeler le sauveur alors tu peux bien lui donner son surnom aussi non ? T'es d'ailleurs impatient de voir quelle réaction il peut avoir en face à face quand tu l'appelles ainsi, en texto, il semble toujours s'offusquer, alors là, tu ne comptes pas détourner les yeux, trop impatient de ce qu'il pourrait dire ou afficher sur son appréciable faciès comme réaction. Colère ? Agacement ? T'avoues que tu t'attends un peu à un sentiment négatif, vu que les mots qu'il t'as toujours adressé après ce surnom ont toujours été un refus de celui-ci.

Un léger rire franchit tes lèvres alors qu'il te laisse entendre cette invitation. T'aimerais y céder, passer un autre type de moment avec lui, parce qu'il te plait, que t'es loin d'être insensible à ses charmes et pourtant, tu te fais violences. "Ce n'est que partie remise." Invitation à une prochaine rencontre entre vous, sans drogues, sans alcool. Tu le veux clean et il le sait. Foutu principe que tu as, qui dernièrement te tire plus d'une balle dans le pieds. T'es en froid avec un ancien plan cul à cause de ça, tu te frustres à cause de ça. A croire que tes valeurs ne sont pas les bonnes pour ton entourage, pour cette époque. Pourtant, tu comptes y rester fidèle, parce qu'elle te tienne à coeur et que tu estimes qu'elles ont de la valeur, que cela fait de toi un homme de principe.

Ton attention portée sur la demoiselle alors qu'il ne cesse de la provoquer, tu rigoles doucement. "T'as vraiment envie qu'on finisse ailleurs toi." Il fit cependant un geste à la jeune femme pour l'inviter à venir vers vous. Elle est supposé te savoir plus raisonnable que l'homme à qui tu fais fasses, cependant, elle a vu aussi que tu le fréquentais et de ce fait, que peut-être tout comme lui, tu n'étais pas sain d'esprit. Pourtant elle fini par arriver et vous pouvez sans soucis sentir son malaise face à la situation. Peut-être qu'elle espérait que tu le ferais partir quand t'as dit que tu allais t'en occuper et pas que t'allais t'asseoir à une table avec lui pour lui taper la discussion. "Navré pour le dérangement, c'est entièrement ma faute, je lui ai lancé le défi de le faire en pensant qu'il ne ferait rien..." Tu t'excuses alors, prenant les responsabilités des actions d'Ange sur toi. Parole qui peut-être détendra un peu la demoiselle étant donné les conneries que tout le monde peut entendre sur les bizutages d'Harvard. Il est tellement courant de voir des bizut de la Winthrop house faire le tour du campus à poils alors avoir un gars qui fini en boxer sur la table d'une boulangerie-pâtisserie, c'est pas plus surprenant non ? "Tu désires quoi ?" Mon regard se pose sur Ange, surpris de ne pas avoir eu de protestation quand au surnom que je lui donne cette fois-ci. A croire que petit à petit, il s'y fait ou qu'il a simplement abandonné l'idée de te faire entendre raison ? Tu l'observes, un petit sourire sur les lèvres. "Pour moi, ça sera un café allongé et un croissant." Informes-tu la serveuse.

La belle partie pour préparer la commande, tu reportes toutes ton attention sur le noiraud qui te provoque une nouvelle fois. "T'aimes un peu trop la provocation non ?" Parce que clairement, il te cherche, pour te faire comprendre qu'il te veut encore dans son lit, que vous voulez en soit la même chose, même si tu es bien plus raisonnable que lui sur ce point. "T'as quel âge ?" Parce qu'il faut bien commencé quelque part non ? Poser une première question pour vraiment chercher à faire connaissance et délier petit à petit sa langue.

Tu le sais ce qu'il veut, ce qu'il désire et clairement, tu voudrais pouvoir lui dire oui, viens on va chez moi, mais tu peux pas et il en connait la raison, il sait pourquoi tu peux pas céder à cette envie que vous partagez, il a merdé en n'étant pas clean, mais après tout, tu le sais qu'il n'aurait pas pu l'être en lui proposant un truc si tôt surtout en plein week-end, quand les fêtes battent leurs plein, que c'est justement le meilleur moment pour se défoncer et trouver des partenaires à baiser. Tu lui souris quand même doucement, un petit air navré présent sur ton faciès. Il a pas de chance d'être tombé sur un type comme toi, avec ce type de principes, mais il aurait très bien pu te nexter, ne pas revenir vers toi en connaissant tes exigeantes. Tu l'observes, le détail, ses traits marquant son attirance pour toi, mais aussi son agacement de la situation. Pourquoi tu t'es pas assis à côté de lui, ainsi t'aurais pu le toucher, simple caresse qui aurait peut-être un peu apaisé la tension... Ou bien à l'inverse attisée celle-ci ?

La serveuse qui approche timidement pour prendre votre commande, deux cafés et un croissant. T'observe ton partenaire, mais ne commente aucunement son choix de ne rien prendre. Tu le forces déjà à être là de bon matin, alors tu vas évité de lui prendre la tête en lui disant de manger un truc. T'es pas son père et plus encore, tu lui en fais déjà assez bavé comme ça en le sortant de sa zone de confort. Pourtant il ne cesse de te provoquer, de chercher à te faire céder pour lui, mais tes convictions sont bien trop forte pour que tu cèdes comme ça.

Tu poses alors ta première question, une question plus que classique, mais qui permet de lancer les hostilités, d'enchainer ensuite naturellement et puis t'es curieux de connaître son âge, savoir si il est plus jeune ou pas que toi, et effectivement, il l'est, mais seulement de quelque mois. Il te retourne alors la question. "L'inverse de toi, j'ai eu 28 ans il y a quelque mois." En février plus exactement. "Tu les auras quand toi ?" Pour le lui souhaiter, être présent si bien entendu, d'ici là, t'es encore en contact avec lui, mais si il continue à faire des efforts pour toi, clairement, tu ne vois pas pourquoi tu lui tournerais le dos comme ça.