Le bal ; table quatre

Bon, la conversation avait tourné sur la grossesse d'Alexis et c'était un peu awkward mais bon, je gérais. Surtout qu'Hendrix avait le sourire aux lèvres donc ça avait l'air de lui plaire non ? Il s'était même rapproché pour me taper à l'épaule, ce qui me fit rire. "My gaaad... Bah mon vieux, t'es pas dans la merde! Non je déconne. Plus sérieusement vous comptez le garder? Enfin vous avez prévu quoi?" J'allais lui répondre mais Tennesse arrivait et je lui souriais. "Merci." Je hochais la tête, elle s'installait et elle se doutait de la conversation qu'on avait eu, et après avoir tourné la tête pour regarder quelqu'un, elle se mit à nous regarder de nouveau. "Wow, félicitations Alex." Je lui souriais, content qu'elle me le dise. "Merci.." Je me mis à boire le verre d'eau devant moi et je regardais Hendrix pour lui répondre finalement. "Elle veut le garder... Et puis, pourquoi pas. C'est pas comme si il n'aurait rien, elle a de la tune. Il va être bien le p'tit." Ouais, elle avait beaucoup d'argent et limite ça sera elle qui subviendra aux dépenses de la famille. Parce que ouais, on va être une famille, gosh.

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t'es en retard. tu de dépêche malgré l'entrave que représente ta longue robe pas moindre superbe. le col est au raz-du-coup, et le dos largement découvert. on peut presque y deviner la naissance de tes reins. sa couleur beige-champagne a ce côté de jadis qui colle parfaitement au thème du bal, d'autant plus lorsque l'on remarque qu'il s'agit d'une d'époque, simplement extirpée des placards encore intacte de feu ton arrière grand-mère. à ton cou dégagé des tes cheveux, relevés en un chignon élaboré, ploie une rivière de diamant. brillant de mille feux, elle éclipse presque ta propre beauté. tu termines de lacer tes chaussures à haut talons, elles aussi, serties de discrets joyaux. elles remontent jusqu'à la cheville en de fines lanières délicates d'une couleur opaline. tu vérifies ton rouge à lèvres rouge tandis que tu rejoints ta table, la démarche cette fois-ci plus légère et conquérante. tu apercois ô combien elle est magnifique, ta feldt. la rejoindre n'est plus qu'une question de seconde et tu ne tardes guère à être à ses côtés. « salut beauté. » tu la taquines tout en lui déposant un baiser sur la joue, ne sachant si t'as le droit à plus. « désolée du retard, mais je trouvais plus le collier, et puis bon, je suis un peu lente parfois. »