Sa réponse te rire un sourire. Ne rien dire aurait pu faire l’affaire aussi, du coup. Tu la cernes encore un peu, cette Estrella qui veut pourtant ne rien laisser paraître. Silencieux, tu l’observes préparer sa peinture et ses pinceaux. Un petit pot d’eau et quelques feuilles d’essuie tout. Elle s’installe et plaque les premières couleurs sur ta peau. C’est froid, un frisson te parcourt. Tu n’perds pas une miette du balai qui se joue sous tes yeux. Elle change de pinceau en fonction des zones à peindre, bloque les autres un peu partout : entre ses dents, derrière son oreille. Estrella est passionnée par ce qu’elle fait, ça crève les yeux, même à trois heures du matin et à peine réveillée. Sa voix vient rompre le silence. Oh non, j’crois que j’ai assez bu. qu’tu réponds, sourire sur l’coin des lèvres. Continue. qu’tu murmures presque. Puis finalement.. Tu fumes, toi ? Et à ton regard, tu sais très bien qu’elle sait qu’tu n’parles pas que de cigarette..

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

t'es fatiguée mais tu peins comme même. la peinture n'a jamais été une contrainte même à trois heures du matin. pinceau qui caresse son épiderme. tu as ta petite idée, plus les couleurs apparaissent et plus ton idée semble plus clair dans ta tête. tu ne parles pas beaucoup, habituellement tu mets toujours un petit son de musique mais le silence te convient aussi. après plusieurs minutes de travail, tu décides enfin d'interrompre ce silence. tu lui proposes à boire. regard qui se lève lorsqu'il te répond. " c'est pour sa que tu m'écoutes plus ? parce que tu as trop bu " simple déduction que tu fais. t'aimerais savoir si l'alcool qu'il a dans le sang joue en ta faveur ou pas. pinceau qui touche de nouveau sa peau. tu relèves de nouveau le regard lorsqu'il te demande si tu fumes. " tient moi sa " tu lui tends tes pinceaux. regard interrogateur. " s'il te plait. " mains qui viennent tenir tes outils. tu t'approches d'un meuble, tu ouvres un tiroir et tu sors un joint rouler le soir même. t'as toujours cette habitude. visage qui se penche en arrière pour allumer le poison. tu souffles la fumée dans l'air et tu finis par lui dire en te plantant de nouveau face à lui. " sa répond à ta question. " tu souris et tu finis par reprendre les pinceaux qu'il te tient. tu lui tends et lui dis. " t'en veux ? "

 

Peut-être, ouais. T’es surement plus docile avec d’l’alcool dans les veines. On t’avais jamais fait la réflexion, en fait, jusqu’à aujourd’hui. La plus part du temps, les gens sont dans l’même état qu’toi, ou pire. A ta question arrive un nouvel ordre. Ca devient une habitude, fait gaffe. qu’tu grognes en souriant. Un s’il te plait. T’attrapes ses pinceaux et la regarde fouiller dans un meuble et se redresser, victorieuse, avec un joint entre les doigts. Elle le glisse entre ses lèvres et l’allume avant d’en tirer une taf. Tu hoches la tête, ça répond carrément à ta question ouais. Si t’en voulais ? Putain, ça serait pas raisonnable. La question c’est, est-ce que tu veux vraiment voir c’que ça donne le cocktail alcool et herbe sur moi ? Tu attrapes le joint d’entre ses lèvres et le glisse entre les tiennes. Tu expires la fumée. Tu les charges bien, putain. Tu n’répondrais plus de rien d’ici quelques instants, t’en étais certain. Qu'est-ce que tu m'fais, du coup ? qu'tu lui demandes en penchant la tête pour tenter de voir ce qu'elle avait fait jusqu'à présent. Mais de c'point de vu, ça semblait totalement abstrait.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

tu plisses les yeux et tu finis par te mettre à sourire. dans le fond, toi sa t'arrange. moins fermé, plus ouvert. tu sembles en découvrir un peu plus. tu lui donnes tes pinceaux et tu filles dans le meuble pour prendre le joint que tu avais rouler le soir même. " je suis l'artiste, sa me donne des droits " tu souris un peu plus. dans le fond, sa ne te donnait aucun droit. tu l'allumes et tu fais circuler la fumer dans les airs. t'es habituée à fumer. tu te postes devant lui. tu penches la tête légèrement sur le côté, curiosité qui t'anime de nouveau. " et sa donne quoi ce coktail ? " doigts qui viennent attraper le joint que tu as entre les mains. il l'apporte à ses lèvres et tire une latte. " tu m'as pas laisser le temps de te prévenir. " toi c'est habituel. tu ne sens plus grand chose. tu l'observes de nouveau, le laissant gouter de nouveau. autres questions qu'il finit par te poser. " attends je vais te montrer. " tu vas vers ton miroir, miroir que tu positionnes vers lui. " et voilà, j'ai pas finit. il reste beaucoup de chose à faire mais je pense que tu peux deviner " futur résultat tu t'avances vers lui et tu viens lui prendre le joint des mains. " alors sa donne quoi sur toi ? " tu regardes ton joint et tu le regardes.

 

Non, tu n’lui avais pas laissé le temps. En soit ça n’change rien, chargé ou pas, l’herbe a un effet rapide sur toi. Surement parce que t’en consommes qu’occasionnellement et qu’ton métabolisme ne s’est jamais habitué à la sensation ? Tu reportes l’attention sur la peinture qui commences à recouvrir ton torse. Du orange, du noir, un peu de jaune, t’arrives pas bien à discerner c’que ça donne dans la lueur tamisée de la pièce. Ton reflet dans le miroir. Un tigre ? qu’tu demandes en arquant un sourcil. Tu devines l’animal non terminé. Pourquoi ? qu’tu demandes en te réinstallant sur la chaise après avoir réajusté la serviette autour de ta taille. Tu tires une nouvelle taf du joint et penches la tête en arrière. Hm ? Tu suis son regard. Un éclat de rire, à nouveau. Tu verras bien. Un sourire fatigué sur les lèvres, celui de quelqu’un qui commence déjà à planer. Putain, c’était peut-être pas une bonne idée. Mais t’es plus rationnel quand t’as bu. Allez, continue à peindre. J’ai hâte qu’on attaque la deuxième partie. qu’tu souris en tirant à nouveau sur le joint avant d’le glisser entre ses lèvres, à elle.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

t'es à côté de lui. tu sembles plutôt fière du début de ton oeuvre. t'es fatigué, il est presque quatre heures du matin. alors tu sembles plutôt satisfaite. tu l'observes, il plisse les yeux. tente de deviner. tu vas finir par mal le prendre si il ne devine pas. tu soupires bruyamment. " j'ai cru que tu n'allais pas reconnaitre. " ouai, tu laisses échapper ton soulagement. tu hausses les épaules et tu finis par dire. " parce que tu sembles indomptable et qu'il est genre quatre heures du matin. " tu souris à ta phrase. il se rassoit sur la chaise après avoir réajuster la serviette. fumé qui s'échappe de nouveau d'entre ces lèvres. tu peux facilement deviner qu'il n'est pas habituer à fumé de l'herbe. ces manières de faire, de réagir à chaque fumé inhaler. " tu vas pas vomir hein... sinon je vais te chercher une bassine tout de suite. " que tu dis en pointant ta cuisine du doigt. tu rigoles. " comme sa, t'as hâte que je te peigne en bas... t'aurais pu le dire, j'aurai commencer par la directement " joint qu'il approche de ta bouche, tu le regardes et finalement, tu pinces le joint entre tes lèvres. tu restes immobile, tu regardes la peinture que tu viens de lui faire tout en fumant une latte. " j'ai besoin que tu sois allonger. " tu te relèves et balance au sol les coussins de ton sofa. " tu peux t'allonger, sa sera pas super confortable mais j'en ai pas pour longtemps. " corps masculin qui vient s'allonger, tu t'accroupi à côté de lui. visage au dessus de lui. pinceau qui reprend son chemin. " ça va toujours ? "

 

Il fallait juste le temps qu’mon œil s’habitue, roooh. qu’tu réponds en souriant avant de rire à sa réponse. T’es l’indomptable, selon elle. Ca t’fait sourire, t’aimes bien cette image là. Un tigre comme animal totem, pourquoi pas. Eh oh, fait moi confiance un peu ! Sache que j’vomis jamais. Tu n’te laissais jamais atteindre ce point parce que vomir, ça t’faisait peur. Tu détestais ça, erk. Menteuse. C’est l’premier truc que t’as caché pour pas être déconcentrée… tu n’aurais jamais pu commencer par là. qu’tu t’moques doucement en lui glissant le tube d’herbe entre les lèvres. Elle t’observe. Ou plutôt, elle observe son œuvre. Elle s’met à balancer quelques coussins au sol pour que tu t’y allonges, en ayant vraisemblablement besoin pour la suite. Bien. qu’tu réponds en soufflant. Tu t’lèves, la serviette glisse, tant pis. T’façon, il serait bientôt temps qu’elle l’enlève pour passer à la suite. Tu t’allonges sur les coussins, pas si inconfortables que ça finalement. Allongé, les yeux rivés sur le plafond qui tourne. Estrella accroupie à tes côtés, qui reprend son œuvre. Chuut. Peint. qu’tu lui intimes lorsqu’elle te demande si ça va. Tu penches la tête sur le côté pour la regarder. Elle est jolie quand elle est concentrée, elle a la son p’tit bout de langue qui sort à la manière d’un enfant qui met toute son énergie dans la tâche qu’il effectue. Tu faisais un rêve, quand j’t’ai reveillé ? qu’tu lui demandes, tout soudain.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

t'es rassurer en quelques part. du moins ton âme d'artiste est rassurée. tu lui demandes par la suite s'il ne pas vomir, après tout tu ne sais pas qu'elle sera sa réaction. tu préfères être prévenante. " très bien, je te fais confiance. pas de vomi. " tu supportes pas sa toi non plus. rien que d'en parler sa donne la nausée. tu lèves les yeux au ciel, effectivement, il avait peut être raison. tu n'aurais pas pu commencer par la tout de suite. t'as besoin de t'acclimater. besoin d'avoir un peu d'aspiration pour espérer pouvoir peindre quelques sur cette partie de son corps. tu t'apprêtes à reprendre, joint qu'il coince entre tes lèvres. tu le remercies avec un petit sourire. tu lui demandes de s'allonger, dernier ordre selon toi. il s'allonge et tu t'accroupis à côté de lui. nudité totalement dévoilé, tu ne peux pas louper l'anatomie de ton sauveteur. gorge qui se serre, tu ne fais aucune remarque. allonger, t'allais pouvoir mieux travailler, être plus précise. " très bien.. jme tais " que tu dis en levant les yeux. dans le fond le silence ne te déplaisait pas. tu te concentres de nouveau, tu passes au petit détaille, ceux qui demande de la concentration. concentré, ton regard se relève pour croiser celui de l'intéresse lorsqu'il te pose cette question. " je rêvais oui. " tu le regards et tu sens qu'il veut en savoir plus. tu te redresses, t'as mal au dos et tu sens tes yeux qui se fatiguent. " tu m'as tirer d'un rêve érotique, c'est mieux comme réponse ? " tu décides de poser tes pinceaux. t'as besoin d'une nouvelle pose. " j'ai besoin d'une pose, sinon, j'arriverai jamais à finir le reste. " tu reprends le joint que t'avais poser dans le cendrier juste à côter de toi. tu l'allumes de nouveau et tu viens t'allonger à côté de lui. sur le sol, toi sa te dérange pas.

 

Tout tourne autour de toi. Ou bien est-ce dans ta tête.. l’alcool, l’herbe, le cocktail commence à faire effet et tu t’sens planer. Le monde ralenti. Il tourne au ralenti, c’est ça. T’ose même pas savoir la couleur de tes yeux, l’rendu que pourra avoir la photo de son œuvre pour son putain d’projet artistique. Un tigre défoncé et bourré, voilà c’qu’il y aura au cœur de son projet. Le silence devient pesant. En réalité, tu veux savoir si t’es pas mort, alors tu parles. Elle rêvait, ouais. Et elle sent bien qu’la question te démanges, mais elle est plus rapide et te devances. Tu ris. Tu m’en veux pas j’espère ? qu’tu dis en t’mordillant la lèvre. Les rêves érotiques, tellement agréables. Elle s’allonge à tes côtés, ayant besoin d’une pause. Psst, t’endors pas ! qu’tu souffles, la tête tournée vers elle. Tu attrapes le joint après qu’elle ai tiré dessus et aspires sur le cône à ton tour. Okay… à mon tour. qu’tu murmures en te redressant un peu, posant ton coude contre le sol et ta tête dans le creux de ta main. Tu tiens toujours ces pinceaux qu’elle t’as gentimeeeent demandé de tenir tout à l’heure. Tu les laisses tomber pour n’en garder qu’un. Il est encore humide de peinture et tu le laisse glisser sur la peau de l’artiste. Il y a là, juste au-dessus de sa culotte, un petit espace créé par sa position – la chemise a légèrement remonté huhu.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

un peu ? surtout que tu as du mal à trouver le sommeil en ce moment estrella. pensée qui vont souvent tout droit vers des souvenirs que tu aurais aimé garder éloigner. tu as du mal à bien dormir. à penser à autre chose. alors dans le fond, quand tu as entendu ses doigts claqués contre ta porte d'entré, ouai, tu n'as pas pu t'empêcher de le détester un peu. " presque pas. " épaule qui se hausse. tu souris néanmoins. et ton regard s'attarde sur ces lèvres qui mordillent. sourcils qui se froncent, tu décides de t'arrêter un peu. corps qui s'allonge à côté de lui, tu fixes toi aussi le plafond. " t'en fait pas, je suis pas du genre à m'endormir quand y a un mec à poil à côté de moi " et là, tu peux pas t'empêcher de sourire amusement. bedo entre les lèvres, il vient te le prendre de nouveau, attirant ton attention. tu lèves légèrement ta tête, ne comprenant pas ce qu'il était en train de dire. il se redresse un peu, lâche les pinceaux pour en garder un entre les doigts. pinceau qui se touche ton épiderme, tu prends une aspiration. t'étais pas prête. ventre qui bouge un peu, tu maitrises ta respiration. " et comment sa se fait que tu n'es pas reparti avec une fille ce soir ? " tu l'observes. visage légèrement concentré, tu prends le temps de mieux le regarder. trait de son visage qui t'interpelle. bien évidemment que tu le trouvais canon. tes doigts viennent déboutonner quelques bouton, offrant alors plus de surface à hugo. " sa sera plus facile, je pense. " t'es pas habitué à être la toile.