337 résultats trouvés pour rplibre

ciel étoilé. grisaille du sable se transforme en poudre d’or qui glisse entre mes doigts. robe blanche, mi cuisse, fluidité qui caresse le derme frissonnant. humidité mélangée à la brise, voile frais caresse la peau dénudée. bière à moitié enterrée à portée de main, à moitié vide, juste là en guise de faible soutient. goût fade traverse la trachée, aucun réconfort dans les gorgées que j’avale machinalement. les résultats étaient tombés. pas le coeur à s’en réjouir, pas l’âme à se voiler la face sur l’échec attendue. même si, quelque part l’espoir de me voir réussir persistait naïvement. appel entrant. papa. excite le myocarde, rends la respiration compliquée. regard qui se tourne vers l’écran avant de l’éteindre. la crainte qui torpille l’estomac, la fuite minable ne durera qu’une soirée. parce que j’le sais, il sera là demain. bout de plage discret, trouvant le soulagement dans le fracas des vagues envoûtant. chant maléfique, attire la silhouette vers le bord de l’eau. les pieds entraînent les grains de sable dans leurs mouvements, jusqu’à l’arrêt. l’echo devient plus proche, plus violent, frappe contre les chevilles et roule jusqu’à la pointe des pieds pour s’en aller. engloutit par une mer agitée. relâche le soupire, plus lourd que les mots. bordures des yeux qui se remplissent d’une eau plus douce. un battement de cil faisant déborder le liquide, dégringole la goutte le long de la joue.

C’est pas bon. Pas bon du tout. Ce matin, on t’a appelé pour te prévenir que ta mère a retrouvé le chemin de la société. Elle est libre. Cette femme qui t’a ôté ta soeur, elle va pouvoir redémarrer sa vie comme si de rien n’était. Les médecins ont décrété qu’elle était stable et qu’elle pouvait se réinsérer. Bordel, elle a tué une enfant. Elle peut abandonner son traitement, recommencer. Elle est toujours au Nouveau-Mexique, mais elle pourrait entamer des recherches et te retrouver. Elle pourrait renoncer à son suivi. S’enfuir. Qui sait, elle est peut-être déjà en route. L’angoisse grimpe. Tu perds le contrôle. Tu sautes sur tes cachets. Encore. T’en prends deux. Et puis tu sors la boite sous ton lit. Tu déverrouilles le cadenas et tu en sors l’arme que t’as acheté à ta majorité. Tu la sors et tu la pointes en direction du miroir. Ton reflet fait peur. Tu la ranges dans ton jean, à l’arrière et tu remets ton tee-shirt par dessus. C’est bon, t’agis plus de manière raisonnée. Tu deviens paranoïaque. Il fait nuit dehors. T’es incapable de dormir. Tu ouvres la porte et tu sors de la Dudley alors que le campus est encore fréquenté par les étudiants. Tu suis un itinéraire dont tu as l’habitude et puis tu te poses sur un banc après un long parcours. Un voile de transpiration recouvre ton épiderme. Une brise assèche la pellicule salée. Et puis tu fond en larmes. Des pas approchent. Entre deux sanglots, tu attrapes la crosse de l’arme et tu la pointes en direction de la silhouette qui évolue vers toi. « J’ai pas peur d’appuyer sur la gâchette ! » Le pistolet qui tremble, tu distingues un homme dans la pénombre, pas une femme. Pas ta mère. C’est foutu. Il va appeler les flics et c’est toi qui va te retrouver derrière les barreaux. {#}rplibre{/#}

need help. with #rplibre
Les examens de fin d'année étant désormais derrière toi, tu n'as plus qu'à te focaliser sur le boulot et les tournées des festivals avec le groupe. Un emploi du temps plus léger certes mais qui restera néanmoins conséquent. A toi de trouver le rythme par rapport à ta maladie cardiaque d'autant plus que tu ne sais pas si ça a empiré ou pas du tout. Des examens de santé que tu dois faire avant de t'envoler pour l'Europe ou le tour du pays. Aujourd'hui, tu as eu envie de changer un peu d'air et d'aller du coté de le baie de Boston. Yue, ta chienne de Samoyède en profite pleinement et se dépense avec loisir. Vous vous marchez tout le long de la côte et il est temps de rentrer. Tu prends la direction du chemin du parking lorsque ta compagne canine se met à aboyer. Tu tournes le regard vers Yue qui aboie de plus en plus et tu comprends pourquoi : quelqu'un rage contre son vélo. Et de loin tu peux constater que l'une de ses roues a été crevée …  le dernier aboiement de ta chienne attire l'attention de la personne et tu vas à sa rencontre. « Vous avez besoin d'un coup de main ? ».

tw : prostitution, drogue, overdose

Je sortais de chez un client, et alors que j'avais pas mal abusé sur l'alcool et la drogue, je ne me sentais pas bien. Pas assez pour prendre la voiture du moins. Je commençais à me dire qu'il fallait que j'arrête de venir en voiture, sachant pertinemment que je sors toujours de mes entrevues en mauvais état. Pas en état de conduire. Mais ce soir, j'avais l'impression que c'était différent. C'était pire. Alors que j'avais l'impression que mon corps commençait à s'habituer aux substances ingurgitées, ce soir ce n'était pas le cas. Je suais, ma vue s'embrouillait. Je n'arrivais plus à me tenir sur mes jambes. Je retirais alors mes talons, pensant que ça m'aiderait à marcher, le temps de trouver un taxi. Mais plus la vue s'embrumait moins j'arrivais à avancer. Je m'aidais d'un mur pour me retenir et ne pas tomber totalement à terre. Juste le temps d'envoyer un message à Erika "sos", la seule chose que j'arrivais à lui envoyer avant de m'effondrer totalement sur le bitume du parvis. Inconsciente, j'étais au sol, chaussures à côté et téléphone à quelques centimètre. Avant de tomber au sol, je n'avais vu personne aux alentours. Plutôt normal à cette heure-là de la nuit. En effet, à 4h du matin, les gens sont normalement chez eux.

{#}rplibre{/#}

Spoiler:

flower power.

le soir du bal, après les awards et razzies.
w/ {#}rplibre{/#}

La conversation avec Roman m'a tourmenté et ce, plus que je ne le voulais. Assise à table, la tête dans les nuages, je décide de quitter la salle et de me diriger vers la partie qui a été aménagée dehors. Je sais qu'il y a quelques activités mais n'y est, pour le moment, pas du tout prêté attention. Curieuse, j'épie les gens qui se donnent aux photos, ceux qui n'en ont rien à faire de l'état de leur maquillage et plonge la tête dans un tonneau d'eau pour attraper une pomme et me dis que ceux-là sont bien plus courageux que moi. La présence des tentes pour passer une nuit à la belle étoile est une idée qui m'aurait plu si tout avait été différent. L'esprit tourmenté, le corps tendu et les pensées perdues, je décide de me diriger vers le stand de confection de bouquets et de regarder ce qu'il se fait. Le jeune homme à côté de moi en regarde un et, joueuse, je tends la main, un large sourire sur le visage. C'est pour moi ? Merci, il est magnifique ! Je glisse mes doigts sur les tiges des fleurs et rapproche le bouquet près de ma poitrine. Je crois qu'il est pris par surprise vu le peu de poigne qu'il avait sur sa création. Merci beaucoup... Je laisse ma voix en suspens, attendant - en guise de réponse - le prénom du jeune homme aux traits occidentaux. Du grand Louise, celle qui prend ce qui lui plaît pour engager la conversation.

Tenue de bal : le voilage fleuri fait sur mesure.

tw : mention de violences

ce soir j'ai décider de sortir au lord hobo boire un verre, ça fait une semaine que je rentre directement chez moi après les exams et je suis certaine de les avoir totalement foirer d'ailleurs. défendre un ami en boîte de nuit et se prendre finalement un coup forcément ça refais monter mes traumas d'enfance en tête quand mon père me frapper lorsqu'il en avait envie. j'ai eu l'impression de redevenir la petite fille fragile. je suis donc un parfait cliché ce soir de la fille qui boit un verre pour noyer son chagrin. je me suis confier à quelques personnes, mais j'ai eu l'impression que c'était de ma faute et je le comprends c'est moi qui l'ai chercher après tout, comme d'habitude. j'ai devant moi mon verre de whisky, le barman me regarde assez bizarrement forcément le bleu sur ma joue se voit malgré mon fond de teint et il doit se demander pourquoi. on peut arrêter de me fixer ? je lève les yeux au ciel et je porte mon verre à ma bouche.

tw : mention de drogue, sang

je me suis mis à dealer récemment, bosser au diner c'est sympa mais comme je n'y bosse pas à temps plein ça ne me rapporte pas assez et j'ai pas envie de me plier aux règles de mon paternel de venir bosser pour lui cet été plutôt crever. j'ai donc pris des cours de boxe, je sais me défendre je suis de nature un peu bagarreur mais j'avais besoin de venir en salle pour me défouler et apprendre mieux les coups ça peut me servir si je tombe sur des mecs pas trop commodes un soir en allant faire une livraison. short de sport, torse nu, les gants de boxe à la main je monte sur le ring pour faire face à un mec aussi baraqué que moi. l'entraînement commence, j'essaye d'éviter le plus mais son poing part sur ma joue. malgré la douleur je ne me laisse pas abattre, je lui donne un coup dans le ventre il enchaîne en touchant mon arcade qui se met à saigner. je termine le combat, je fais sortir toute la colère que j'ai en moi depuis des années et je cogne, je ne m'arrête pas jusqu'au moment ou l'arbitre me dit d'arrêter car je viens de gagner le combat. je me suis mis dans ma bulle, je salue ce mec et je sors du ring pour aller directement me soigner auprès de toi. je ne sais pas ce que tu fais exactement dans la vie, mais tu viens souvent prendre soin de ceux qui se battent sur le ring, peut-être qu'en tant que femme ça te plaît de voir des mecs se battre va savoir. toujours au rendez-vous à ce que je vois je te souris pendant que tu désinfecte et que tu me mets un pansement pour arrêter le saignement.