le jeudi 4 avril à 22h30 
garde tes distances parce que tu ne sais pas bien encore où on été réduit ses limites à lui. tu l'observes, suit le renflement de sa mâchoire qui accueil en trop grande quantité le liquide brunit. suit le chemin. s'appose sur la couronne de laurier. là. tu sais que tu l'observes de trop. le regard qui s'abaisse, se reporte sur ta blessure. matérialise l'âme fragile du moment. regarde pour voir si tu n'as pas encore du verre coincé entre tes plaies. rien. appuie de nouveau avec le torchon alors que sa question raisonne. " plus que ce que tu me donnes là " visage qui se relève pour le regarder. tu te redresses, les genoux au sol, tu te positionnes entre ses jambes. tu surélèves ton cul pour être un peu plus à sa hauteur. tu ne le touches pas. visage qui garde ses distances malgré la proximité. " j'arrive pas... " souffle qui s'accélère. " à te garder loin pour te préserver. "
@Scott Guerin

Longue gorgée. Se propage dans sa trachée. Sent le regard penetrant sur lui. Abaisse le visage pour la regarder à nouveau. Plus que ce que tu me donnes. On y est. Au désir enraciné. Celui qu’elle contourne par des mots qui n’ont pas de réel sens. Exactement comme lui. Sur le côté, il pose le verre. Sans la quitter des yeux. Entre ses jambes, elle vient se positionner. Face à face. Les pulpeuses continuent leur révélation. Fausse décontraction. L’ombre aspire une dernière fois le poison, avant de noyer le mego dans le verre. Déviant la tête légèrement, il crache la fumée. Puis, revient à elle. S’éternise les secondes. Il digère Scott. Ce qu’elle lui dit. Seulement, au lieu de bien les comprendre, il ne prend tout de travers. L’ego sanguin. « Me préserver ? » Sombre murmure. Pue le sarcasme. Main levée qui caresse sa joue. Se fait faussement douce. Dévalant sur sa mâchoire, elle se fait abruptement possessive. L’encadre. Odeur de cigarette sur les doigts. «  Me préserver d’quoi ? De tes angoisses ? T’crois que t’as autant d’impacts sur moi ? » Le trouble qui parle. Marque ses peurs. Et la poigne qui se fait plus forte. Amplifié par l’alcool qui annihile ses ressentis. Les effets eves qui s’accrochent à elle. S’enfoncent. « Qu’tu comptes assez pour que j’me rende malade ? » Alors qu’il la relâche, il se recule légèrement. Impose la distance.

le jeudi 4 avril à 22h30 
imperfection. visible avant même que sa serpentine n'agisse. abrupte sont les paroles. tes yeux s'assombrissent, prête à attaquer si tu juges qu'il va trop loin. doigts qui serpentent le long de ta joue pour accrocher ta mâchoire. emprise douloureuse. tu ne montres rien. refoule la grimace. doigts qui encerclent son avant bras. il n'est pas le seul, à être bourré d'imperfection. tu l'es aussi ollie. les doigts qui s'enroulent un peu plus sur ta mâchoire. tes ongles à toi s'enfoncent dans son avant bras à mesure qu'il sert. douleur... contre une douleur. relâche subitement, les mèches de cheveux qui viennent se poser sur ton visage. doigts qui viennent remettre de l'ordre. il s'est reculé un peu plus. impose sa distance. " pourquoi, tu m'évites alors ? " provoque, parce que tu ne veux pas être la seule à souffrir de cet échange. brûle la seule chose à laquelle tu te rattaches ollie. ravale l'amertume et finalement tu décides de lui faire face. tu te relèves. mains que se posent sur chacun de ses genoux, suspendu au dessus de lui. tu t'élèves pour venir le regarder dans les yeux. " si je n'avais aucun impact sur toi scott, tu m'aurais tej depuis longtemps ! " redis ce qu'il t'a déjà dit auparavant. " tu n'aurais pas chercher à faire semblant pendant tout ce temps. " approche son visage. mâchoire serrer. " maintenant va-y ment moi en pleine figure ! "    @Scott Guerin

Ongle dans la chair. Martyr de leur morsure. Il n’en ressent même pas la douleur. Le corps ayant engrangé trop de nectar. Sur elle, il crache son venin. Puis, recule. S’offre de la distance. Chose qu’elle finit par combler. Son ombre qui se redresse. Ancre ses mains sur ses genoux. Et son visage. Lui qui rempli sa vision. Les onyx trop profonde. Elles bouffent littéralement ses iris. Revancharde Ollie. « Qu’est-c’que t’en sait ? » Le mensonge qui brûle les lippes. Il agit par esprit de contradiction. « Tu l’as dis toi-même. J’aime ça… » La main s’aventure sur sa hanche. Touché la dentelle. « …jouer. » Lueur carnassière. Dérive ses doigts sur sa peau nue. « Utiliser les autres. » Est-ce que dans un sens, il ne le fait pas ? L’adrénaline que ça lui procure. L’impression de dominer l’autre. Perversion de l’ego. De ça, il en est accro. Inconsciemment. Mollement, retombe les mains. Prenne amarre sur la bordure de l’escalier.

le jeudi 4 avril à 22h30 
balaye la distance. implante ta présence. le regard qui ne voit là que l'ombre d'un jeu. douloureuse situation, celle que tu n'avais pas vu venir parce que vous avez été deux à reculer. qu'est-ce que t'en sait ? tu le sais ollie... c'est tout. ombre qui se redresse, la main qui se pose sur ta hanche. provoque la déflagration. doigts qui frôlent ta dentelle. myocarde qui s'affole, ressent les battements de ton coeur dans ton cou. poils qui s'irisent sous ta veste en cuir. tu restes stoïque. jouer... utiliser les autres... c'est le départ de votre relation, le commencement de votre histoire. s'éloigne de nouveau. ses mains qu'il encre au rebord de l'escalier. tu refermes ses genoux et sans lui demander son avis, tu t'approches, vient t'asseoir à califourchon sur lui. main qui vient à ton tour se refermer sur sa mâchoire, serre pour finalement faire glisser tes doigts encore ensanglantés le long de son cou. s'arrête sur son artère jugulaire. " tu m'expliques ? alors ? " tire sur son cou, ton visage qui approche toi aussi. le regard qui vacille entre ses prunelles et son cou. " pourquoi t'arrives pas à le contrôler lui ? si c'est qu'un putain de jeu " la mâchoire fermée. assaille la réponse. " tu m'as dit de te faire confiance scott alors je te fais confiance. " mais va-y scott brise... les dernière rempart qu'il reste encore. les doigts qui se détendent pour finalement se retirer.     @Scott Guerin

Le rejet repoussé. Elle s’impose la gamine. Refuse le retrait pour venir se placer sur lui. Marque son épiderme de son carmin. Afflux de mots. Beaucoup trop. Épuise l’esprit déjà plongé dans le brouillard. Lunatique. Les émotions qui se chamaillent. Changent de caractéristique rapidement pour se faire imprévisible. Les yeux dans les yeux, elle ne lui laisse pas le choix. Force le contact en le maintenant par le menton. Douleur à peine vivace. « Barre toi. » Mouvement de tête de gauche à droite. Il tente de se départir de sa pression, avant de finalement l’attraper par le poignet et de la relâcher.

le jeudi 4 avril à 22h30 
trop proche. raisonne pourtant ses battements entre tes doigts. tu te rattaches à ça, ce qu'il ne peut pas maitriser. mensonge que t'essaye de contrer. son corps se tends et tu comprends encore une fois que tu as été trop loin. cru son les mots. barre toi. refuse la confrontation. poignet qu'il encercle pour t'indiquer de le relâcher. fêlure profonde. là maintenant. tu ne sais plus quoi faire. sensation de le voir s'éloigner trop loin de toi. impose finalement une distance que tu as provoqué mais que tu ne veux plus. tu te relèves parce que t'as compris que ce jeu là ne servait à rien. les nerfs qui s'irritent " dit le.. " la main accroché à la rambarde. " que tu veux plus de ça. " l'autre main qui fait un allez retour entre lui et toi. " que je t'effraie. "  le coeur qui se contracte " je suis désolée... d'avoir voulu préserver la seule chose qui a l'heure actuelle me faisait du bien. je voulais pas que ça te pète à la gueule, je voulais pas que mes émotions changent quoi ce soit entre nous. je voulais pas que t'es l'impression de devoir absorber un mal qui me ronge parce que ma vie, c'est de la merde. " la langue qui se délit. tu t'avances furtivement pour attraper la bouteille de verre à terre. " je suis imparfaite scott ! totalement imparfaite. "  @Scott Guerin

Evite son regard, mais il le devine. Sur elle. Silhouette dominante. Il n'y a plus d'égalité. Plus de masque, parce qu'elle l'oublie. Ouvre les vannes pour délivrer ses mots. Ceux qu'il devine contenu trop longtemps. Comme une claque, il se mange chaque syllabe. Frappe son esprit. Enfonce ses sons dans son coeur. Lame. Transperce chaque partie de son âme. Imparfaite. Sait-elle à quel point il l'est ? A quel point tout ça l'effraie ? Qu'à chaque fois qu'une relation devenait sérieux, il faisait en sorte de tout foirer. Parce qu'il a peur Scott. De devoir donner et prendre le risque de perdre. De trop recevoir et de ne pas être à la hauteur. Obstinément, il garde les yeux rivés sur le sol. S'empêche de la regarder. Comme un gamin qui boude, mais surtout comme un enfant qui ne veut pas voir à quel point il est effrayé. Il ne sait pas Scott. Ce que sait de totalement s'ouvrir. Même quand il a essayé ça a foiré. Et il le sait, ça fera pareil avec elle. " Arrête." Basse est la voix qui murmure. Enroué par l'alcool. Presque cloué par sa crainte.

le jeudi 4 avril à 22h30 
le regard qui cherche le sien, qui ne le trouve pas. malgré tes mots, tu te sens complètement démunie, à cours d'explication. le coeur qui se referme qui cherche à reconstruire la barrière qu'il avait réussi à dégommer parce que là, tu sens que ça se pète la gueule à l'intérieur de toi. la mâchoire qui se crispe. tu te décides enfin à dévier le regard. regarde ailleurs. arrête. sonne dans ta tête l'alerte. l'oxygène te manque presque ollie. la porte en contrebas qui s'ouvre. apparait le visage angélique de la blonde. sonne la fin de cette échange. la gorge serrée, tu décides de te tourner pour descendre les marches. dos à lui. " jsuis désolée. " explosion que t'ira noyer dans le liquide qui se trouve dans ta bouteille.   @Scott Guerin

Il ne trouve rien à dire. Quand elle s'échappe. Le pulsant qui martèle jusqu'à ses tympans. Il ne trouve pas le courage de l'arrêter. De dire quelque chose. C'est comme si sa gorge était platrée. Qu'elle ne laissait filtrer aucun son. La place cédé, il voit la blonde arriver. Et il ne la repousse pas, parce que ça fait partie du jeu. De fermer sa gueule. De jouer la comédie. Juste pour s'assurer qu'Ollie ne fera pas marche arrière. Pourtant, une partie de lui, le voudrait. Que tout soit mis de côté. Qu'il la récupère. Mais cette part toxique, elle prend trop de place. L'etouffe. Et lui subit son joug. Incapable de se raisonner. Comme si tout devenait brouillon.