le jeudi 4 avril à 22h30 
silence pesant. il t'avait pourtant conseillé de lui parler ollie, de dire les choses, d'exprimer tes pensées les plus sombre. résignée à l'idée de tout lui dévoiler. ce silence a finalement provoqué un profond manque, celui provoquer par l'absence de parole. ignorant ces ressentis à lui, balayant d'un revers de la main la possibilité que lui fasse demi-tour. maitrise que tu pensais complète sur ta situation, c'est en le croissant ce matin que tu as compris. les regards qui se croisent pour finalement t'ignorer ensuite. situation qui s'est reproduite... plusieurs fois. les corps qui ne s'approchent pas maintiennent cette distance. celle que tu avais prise ollie... celle que tu as provoquée par l'absence de mot. verre entre tes mains, les pensées qui sont ailleurs que dans ce bar. soirée improvisée à laquelle tu t'es invité seule. silhouette inconnue qui s'approche pour se présenter à toi. toi. ton regard se tourne vers l'entrée. attirer par son aura. la peau brunie par le soleil. l'ombre qui débarque de nouveau. assaille et te renvoie à ta réalité. amertume. tu l'observes à distance comprenant rapidement que tu ne tiendras pas aussi loin.  
@Scott Guerin

Abruti les sens. Les basses tambourinent. Donne l’impression d’avoir les cellules qui y répondent. Vibrent à l’intérieur. L’alcool déjà dilué à son sang, circulent librement dans son corps. Du quotidien, le brun se déconnecte. Oublie les pensées en les noyant dans son verre. Accompagné, il débarque sur le lieu d’une énième fête étudiante. Encore vêtu de noir. Seul le camo contraste sur la noirceur. Peau brunit par les Caraïbes, éteint presque l’encre. Un ricanement secoue sa poitrine, tandis qu’à lui, la blonde joue les sangsues. Mais il s’en fou Scott. Ailleurs jusqu’à ce que son regard tombe sur elle. Son coupé. Le brouhaha devient indistinct. Ses orbes sur elle, il maintient le regard. Pense à hier. À toute les fois, où il l’évite, parce que pour une fois, il ne veut pas essayer de la comprendre. Ni d’apaisé un fardeau qu’elle tue la plupart du temps. Il a pas oublié. Quand elle a préféré se confier à Naim, avant lui. Quand elle semble vouloir le tenir à distance.

le jeudi 4 avril à 22h30 
hypnotique. cette fois-ci, tu ne baisses pas les yeux. l'observe au loin. silhouettes qui viennent parfois brouiller ta vision. tu bifurques sur celle qui tient son bras. magnifique perles blonde, tellement différente de ce que tu es. blanche colombe qui ne montre aucune imperfection. elle s'accroche à lui. tiraille les ficelles de la jalousie. celle que tu ne montreras pas. le regard qui se porte de nouveau sur lui. pression trop importante, vole l'éclat du verre entre tes mains. le regard qui s'abaisse sur la réalité. main ensanglanté. douleur que tu ne sens même pas. ce mec que tu ne connais pas, se place devant toi. brouille ta vision. émeraude qui s'assombrit. " ça va... j'ai pas besoin d'aide. " tu te tournes demande un mouchoir au serveur. le temps qu'il aille te chercher cela, tu venais de voler une bouteille de whisky. tu prends un torchon et l'encercle autour de ta blessure. la silhouette qui s'apprête à partir, elle te fait face. celle qui se trouvait juste à côté de lui. le regard qui la détaille. tellement parfaite. tu décides de ne rien dire, garde le silence. prends la direction des grands escalier pour prendre un peu l'air sur le toit. monte les escaliers. le visage qui s'élève pour le voir de nouveau. assis sur les dernières marche. t'avances doucement et tu t'arrêtes. " elle te cherche... "
@Scott Guerin

Foule devient compact. Brisé l’échange. Sous ses yeux, la brune disparaît. Et quelque part, il ressent du soulagement, parce que jouer la fuite, c’est toujours plus simple pour lui. Prévenant de son absence, l’ombre disparaît. Disparaissant derrière une porte dérobée, il fugue vers le toit. Pas discret sur les marches, il met peu de temps à arriver en haut. Légèrement, il entrouvre la porte. De quoi laisser passer un filet d’air. Puis, prend place sur les dernières marches. Alors seulement, il allume une clope. Savoure le calme. Le coude en appuie sur un genou, il se frotte machinalement un œil. Jusqu’à ce qu’un bruissement l’alerte. Relevant le regard, il la découvre. Ollie. Tenue saillante. Dentelle sur son derme. Elle est canon. Typiquement le genre de nana qui le fait facilement succomber. Martèlement discret. Son myocarde s’emballe. Ressort l’angoisse. « T’auras qu’à lui dire où j’me trouve. » Tirant une nouvelle taffe, le mouchoir sur la main de la jeune femme attire son regard. Il a envie de lui demander. De savoir ce qu’elle s’est fait, mais il n’en fait rien. Cloué par son mental.

le jeudi 4 avril à 22h30 
tu t'arrêtes. délie les langues, celle que toi tu gardes close depuis plusieurs jours. lui assis et toi encore debout. observe sa carcasse, celle que tu connais que trop bien. mords spontanément l'intérieur de tes lèvres. frisson qui parcourt ton échine. échange futile. t'auras qu'à lui dire où je me trouve. refuse d'être la messagère de ces autres femmes, celles qui pourraient activement prendre ta place ollie. simplement " tu sais que je le ferai pas " dire où tu te trouves, parce que ça te laisse un semblant d'espoir ollie. d'être encore celle qui pourrait le trouver facilement. monte quelques marches, réduit la distance pour te poster devant lui. un pied avant l'autre, ton épaule qui s'appuie contre le mur pour prendre appuie. la main blessée qui se tend vers lui " donne moi ton verre. " le regard qui appuie ta demande. " s'il te plait. " tu sors de l'autre main, la bouteille que tu cachais sous ta veste en cuir.
@Scott Guerin

Bien sur qu’il le sait. Qu’elle n’en fera rien. Il le sait, parce qu’il connaît l’effet qu’il a sur elle. De ça, il n’en doute pas. Ressort l’ego. Lui qui capte les regards. Qui durcie la confiance qu’il place en lui même. Approche la gamine. Emplie ses sens de son parfum. Elle monte les marches pour se place pas loin de lui. Dans un mouvement de tête, elle tourne son ovale. Demande son verre avec une politesse qui ne lui ressemble pas. Entre ses lippes, l’ombre coince sa cigarette. Lève son visage vers elle. Découvre la vision de sa silhouette qui le domine. Bras tendu. Il ne dit toujours rien. Garde ses questions pour lui.

le jeudi 4 avril à 22h30 
main tendu vers lui. le regard qui s'implante sur toi. tu le sens ce soubresaut. celui qu'il provoque à chaque fois quand les choses deviennent plus profonde. retire la serviette que tu as autour de ta main, trop compliqué pour faire quoi ce soit. torchon souillé que tu coinces dans ta poche arrière de pantalon. dénote avec la noirceur de ta tenue. buste qui s'abaisse, doigts qui s'enroulent autour de son verre qu'il vient de te tendre. tu viens t'asseoir à côté, une marche plus basse que lui. myocarde qui se contracte, la mâchoire qui se serre. rempli son verre pour le lui tendre de nouveau. le regard qui se relève enfin sur lui. vent glaciale qui fait circuler cette odeur, que tu pourrais  reconnaitre si facilement.  " je peux pas jouer à ça... " au jeu de l'ignorance. prétendre que vous ne comptez pas pour l'autre. " c'est impossible. " bouteille que tu n'as pas refermé. tu la poses sur le côté, cigarette qu'il décoince de ses lèvres. tu viens sans lui demander l'autorisation la lui prendre. empoisonne ton âme.  
@Scott Guerin

Observateur. Suit du regard, le mouchoir. Le faisant disparaître dans sa poche, elle laisse au passage, les taches de sang se dévoiler. Et encore une fois, il se retient. Ne dis rien. Parce que qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre hein ? Du moins, c’est ce dont il essaie de se convaincre. Verre arraché. En dessous de lui, elle s’assoit. Coule le liquide brun dans le récipient. Odeur alcoolisé. Assaille ses narines. Appel à la noyade. La sienne. Avec précaution, il le récupère pour le poser sur sa droite. Elle est la première à dérider sa langue Ollie. À entamer la conversation sur ce qu’il tente d’étouffer. Cigarette volée. Il la laisse faire. A la place, il prend son verre pour boire une gorgée. Gardant le silence pour ne pas sortir de la merde. Pour ne pas aller trop vite. « À quoi ? » Il active la carte habituelle. La fausse ignorance. C’est tellement plus simple de faire parler les autres que d’ouvrir sa propre bouche.

le jeudi 4 avril à 22h30 
Cherche la discussion. Les lévres qui sont restées closes trop longtemps. Affirme que tu ne pourras pas jouer à ce jeu. Impossible pour toi de prétendre qu il n'existe pas. " faire comme si tu n'existes pas. " le visage qui s'élève pour le regarder. " moi j y arrive pas " feindre l ignorance. Doigts blessés qui entachent le bout du filtre de la cigarette. Tu aspires le poison pour le recracher dans les airs. La peau de ton cou qui s étire, les clavicules qui resortent. Tu décides enfin à troquer la cigarette contre son verre. Un poison contre un autre. Verre que tu apportes à tes levres, la trachèe anesthesié. Le sang qui se depose sur le crystale. Tu viens renouer avec le torchon. Ignore encore la blessure. Mèche de cheveux qui s élève au vent. " je veux pas être l insignifiante. " pause le verre entre ses jambes. Regard qui s implante nouveau dans le sien.
@Scott Guerin

Vérité lancée. Elle retire son masque Ollie. Parle ouvertement du sujet. En réponse, il avale une plus grande gorgée avec l’intention d’éradiquer la désagréable sensation. Ovale offert à l’obscurité du plafond. Toujours en silence, il observe ses mouvements. Il ne réagit même pas quand elle échange la clope contre le verre. Carmin sur le cristal. Souille le verre. Tire les lippes. Sur le bâton. Puis, écarte un peu plus les jambes. Penche son corps en avant pour venir reprendre le verre. Autour du translucide, sa main se referme. Le poison coincé entre les doigts. Sans se relever, son ovale se tourne vers elle. Le corps en pause. « T’veux être quoi ? » La carcasse qui reprend sa position initiale.