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Oh... Si je m'attendais à lui... Le voilà devant moi après avoir ouvert la porte de ma chambre. J'attendais un autre visiteur bien plus plaisant que sa personne. Dès que la personne s'était ouverte, je pensais que c'était Hans qui arrivait. Malheureusement pour moi... C'est l'une des pires personnes en ce monde. Immédiatement, mon sang s'était mis à bouillir. Si je ne criais pas, ma voix tonne. Entre les murs de ma chambre, la guerre débute. Et entre deux hommes s'en vient le temps d'une bagarre débutant sans mots. Je m'étais simplement jeté sur lui sans une once d'hésitation. Coups. Ils sont rendus.. Mais je suis tellement énervé que ça ne me fait pas encore mal. J'en viens à renverser l'homme au sol. M'asseyant directement sur lui pour l'empêcher de bouger quand la seule scène qui s'offre à la prochaine personne ouvrant la porte sous les grands injures furieux, mais même criant de l'homme... C'est moi qui le tien par le collet, à nouveau le poing levé et prêt à lui faire manquer quelques dents.

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j'en ai des marques déjà. Les coups ont pleut les uns après les autres dans un excès de rage mutuelle, même si la mienne est certainement beaucoup plus grande. J'en ai du liquide rougeâtre qui coule légèrement le long de ma lèvre et du sourcil, mais ce n'est pas ça qui va m'arrêter. Mon regard n'est plus colérique... Il est meurtrier et je lève la tête pour croiser les yeux d'Hans lorsque sa voix se porte dans la chambre. "- Ça ressemble à quoi ?" Que je lance avec colère, encore capable de la baisser face à lui. "- Et si tu disais bonjour, papa ?" Que je lance d'une voix froide en soulevant le col de l'homme au sol. Le mot "papa" que j'avais prononcé avec dédain. Un sourire un peu plus mauvais apparaît. "- Je me fou de pourquoi t'es ici... Mais tu vas vite repartir." Quand je ne l'ai pas vu depuis plus de huit ans. Il s'en fou de moi... Il ne s'est jamais occupé de moi. Alors pourquoi ? Je suis prêt à continuer de frapper, les conséquences me passant au-dessus de la tête.

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Je ne relève pas, trop enragé pour ça par l'homme sous mes mains et un rire.mauvais me traverse. "- en chair et en os.." que je siffle avant de l'entendre me demander s'il est vivant. Je secoue brutalement l'homme par le coup avant qu'une insulte longue en italien s'exclame. "- ah, voilà .." je le regarde droit dans les yeux. "- t'es loin d'Italie... Qu'est-ce que tu veux ?" Et là... "- Te ramener. T'as assez passé de temps au loin." Je rêve ? "- Vous en avez jamais rien eu à foutre de ma personne... Ni toi. Ni maman." "- les choses changent. Les gens aussi." Oh.. un rire mauvais me traverse et je frappe la tête au sol. Pas assez violemment, je finis par me lever. "- 17 ans sans changer. 8 ans sans un mot. J'y crois pas." je me retourne vers Hans . "- C'est une mauvaise blague pas vrai ? "

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"- Il faut que tu viennes prendre soin de ta mère. C'est aussi ton devoir." En tant que fils, pas vrai ? Mais le devoir d'une mère, elle...? Je siffle, prêt à me repencher pour frapper lorsque la voix d'Hans m'arrête et je me redresse pour le regarder. Je suis peut-être un chaton sauvage comme il a l'habitude de voir, mais là.. je suis devenu le tigre prêt à mordre au cou de l'homme au sol. "- J'ai pas envie de les voir dans ma vie. Je leur avais déjà dit adieux en quittant l'Italie." Mes sourcils se froncent un peu. "- Pourquoi ? " Quand je ne comprends pas qu'il a quelque chose derrière la tête et mon père finit par se redresser. Il avait réussi à se rendre ici avec de l'argent sale. Un échange de mauvais procédés dans le pays. Mais ça.. je l'ignorais et je m'en fou, tout simplement.

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Je vois l'index se pointer sur moi et mon visage se ferme. Je maugreer dans mon coin en croisant les bras. Néanmoins... Je ne m'attendais pas à ça... Et si j'étais en rage si  intense et prêt à mettre mes mains à son cou... Mon monde venait de s'arrêter. Jamais l'argent n'avait réussi à m'acheter moi. Jamais. Mais je le vois dans les yeux de mon père que le combat est réel. Entre moi. Et l'argent. Moi... Et l'argent... Quand ça ne devrait pas être un débat. Ce rendait-il compte qu'il venait de faire ce que ses parents avaient fait dans un sens..? Mon visage perd un peu de couleur comme si on venait d'éteindre une lumière. C'est si rapide et mon père me regarde. Les deux Canova s'observent sans un mot et je sais que le combat est fini. Et je sais qu'au fond je n'ai jamais compté. Sa femme est malade. Lui aussi. " À la seule condition que Khol soit présent aux funérailles." Quand je me rends compte un peu plus du pourquoi. J'en ai deux qui me regarde et je finis par  le regarder. "- Puisque c'est ce que tu veux. Maintenant va-t-en. Je te donnerais ses coordonnées. " Je les veux hors de ma vie, à jamais... Mais est-ce que je pensais mériter plus que d'être échangé contre de l'argent ? Oui. J'espérais. Mais.. ce n'était pas le cas. Et mon père franchit la porte. Et ce sera assurément la dernière fois avant la tombe que je le vois.