Je suis un peu nerveux ce soir. Hans m'a offert ce costume, beaucoup trop cher pour que je puisse imaginer l'acheter une fois dans ma vie. Mais à son regard, je savais qu'il lui plaisait. A ce gala, il y a du beau monde. Je reste près de mon "boss" en cas de besoin, mon regard s'attardant avec véhémence sur sa "femme" ou avec crainte sur Monsieur Weatfield Senior. Je sais qu'il attends quelque chose de moi. Ce soir, il va vouloir qu'on se parle mais en me concentrant sur Hans, j'ai l'impression d'y échapper. Je me penche à son égard, m'assurant que lui seul m'entende. -- Oublie pas de sourire, ça te va mieux au teint. Je ris en reculant mon buste, j'avais envie de l'embêter un peu.

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nous avons une mission avec aspasia, celle de prouver à mon père qu'on est amoureux et que ce mariage peut marcher. juste pour le faire chier. le faire regretter. elle a été déshéritée et depuis que mon père sait ça, il fait tout pour nous séparer. c'est mort, je sais qu'il va essayer de me recaser avec une fille à la seconde même où le divorce sera prononcé. j'en ai marre d'être sa marionnette. son pantin. alors ce soir aspasia et moi allons jouer la comédie. j'hausse les sourcils en direction de ruben puis retourne mon attention sur ma femme. « ouais vas-y, on se retrouve après » petit clin d'oeil pour qu'elle n'oublie pas notre plan de ce soir. tendre baiser sur le bord de ses lèvres. j'essaie de jouer les amoureux mais ça ne me va tellement pas. une fois partie, je me tourne vers ruben et soupire. « même mon sourire pue l'hypocrisie » une serveuse passe, j'attrape deux verres et rapidement un troisième en voyant khol en face de nous « viens, j'ai quelqu'un à te présenter » on se rapproche de lui. coupe de champagne tendu en direction du pfo puis du dudley. « khol je te présente ruben, mon assistant. ruben, khol. »

- @Khol Canova @Ruben Strauss

Qu'est-ce que... J'ai les ambres qui fixes, qui jugent, peut-être, quand je suis pourtant ouvert d'esprit. J'en ai une certaine brûlure dans les veines quand j'observe ce qui se passe devant moi. Non, ce n'est pas de la jalousie. Mais tout ça... C'est une histoire folle qui ne me concerne pas. Qu'est-ce ce que j'y fais, en réalité ? J'en plisse légèrement les yeux quand Hans s'approche de moi pour me présenter un homme que je connais et j'en penche légèrement la tête sur le côté en coulant mes yeux ambrés sur le concerné. "- Hey " que je réponds alors que mes mains glissent dans mes poches. Je reconnais mes travaux, je reconnais. Je tends la main pour prendre la coupe que je porte à mes lèvres. Quand je me rends compte maintenant que le Ruben en question, ce prénom... Je le connaissais. Et qu'il est, en plus, proche de quelqu'un qui m'est également proche, en ne parlant pas de Hans. Un autre détail qui m'échappe. Mais je m'en fou, qu'il se tape bien qui il veut, mais ce sont les putains de mensonges qui me rendent électrique. Si mon débit de paroles est souvent élevés, cette fois je ne suis que tombe, car mon esprit en a trop.
Mais je sens que l'une des personnes avec qui je serais potentiellement le moins dur sera la jeune femme. Surtout qu'elle se retrouve contre son gré, elle aussi, dans cette histoire. Et j'en serre légèrement les doigts contre le verre. Loin elle est, la jalousie. Inexistante. Mais la fureur, elle, elle guette.

- @Hans Weatfield @Ruben Strauss

J'ai le frisson qui me parcourt le corps entier, à en avoir envie de vomir quand je vois les lèvres d'Hans touchées celles d'Aspasia. Même si je sais qu'il ne l'aime pas, ça me fait quelque chose. Je détourne mon regard loin de lui, d'elle et de son père pour reprendre mes émotions comme ils le perçoivent tous. J'ai trop sacrifié pour cette histoire, ce n'est pas le moment de faiblir. Je lâche un petit rire à sa réponse, aussi hypocrite que son sourire. J'accepte volontiers la coupe de champagne et commence à en boire une longue gorgée alors que j'en remarque une troisième. Je n'ai pas vraiment le temps de me préparer à ce que j'allais vivre. Mon regard alterne Hans puis Khol. -- Bordel.... c'est avec une douleur immense que je tente de contrôler mes émotions, pas pour qu'Hans ne le remarque pas, mais son père. Qu'il ne puisse pas lire ce que je ressens vraiment. Il est assez loin pour que je puisse répondre. -- On... On se ... connait. Mon regard s'arrête sur Hans, je le fixe d'une manière à ce que lui seul comprends la manière dont je le connais. Mais ce que je comprends vite, c'est la manière dont eux se connaissent. Je connais assez mon "ami" pour savoir que ce n'est pas chaste entre eux. Et ma jalousie prends forcément le dessus. -- Je vous conseille d'éviter de faire plus que des échanges verbaux ce soir. Puis mon regard se plante sur Khol. -- Si tu es si bienveillant, ne mets pas Hans dans la merde. Il est loin le docile Ruben. La jalousie et le désir de protéger Hans sont bien plus forts que tout ça. Puis je ferme ma bouche, la moue sur mon visage sent bien à quel point les émotions négatives me submergent. C'est alors que mon regard rencontre celui de Papa Weatfield. Merde. Je serre les dents, réfléchissant déjà aux comptes qu'il va me demander.

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il y a quand même des points positifs à cette soirée. la présence de ruben, celle de khol. les deux seuls à savoir pour la supercherie de mon mariage. ça me fait du bien de les voir là. leur présence me rassure un petit peu. je me sens compris et épaulé. trois coupes de champagne en main et nous voilà maintenant auprès du dudley. je sens rapidement une tension s'installer. sourcils qui se froncent. « quoi bordel ? » ruben me confirme qu'ils se connaissent. « comment ça vous vous connaissez ? » ça ne fait qu'un tour dans mon cerveau. je comprends bien vite ce qu'il se passe et la gênance de la situation. le pfo se braque. c'est la première fois que je le vois comme ça. aussi piquant, aussi agressif. « je pourrais dire la même chose sur vous deux ! » c'est quoi cette situation là, elle est irréaliste. je ne m'attendais pas à ça ce soir. « khol est au courant de la situation et il ne fera aucun scandale, ne t'en fais pas. j'ai confiance en lui » je bois l'intégralité de ma coupe d'une seule traite. mon regard se tourne en même temps que celui de ruben. je suis le sien. « pourquoi mon père te regarde comme ça ? » okay, c'est trop weird pour moi là. je ne sais pas ce que ça donne vu de l'extérieur mais ça n'a rien d'une situation normale.

- @Ruben Strauss @Khol Canova

Le voilà assez honnête pour une fois afin de dire que ce patron avec qui il disait ne pas coucher est... Hans. J'en hausse un sourcil face aux mots qui se déclenchent entre ses lèvres, nullement impressionné par le ton qu'il emploi. Néanmoins, l'orage gronde dans mes ambres. "- Vraiment ? Je me fiche bien que tu te le tape, mais ne me dit pas quoi faire." Soudain, je me penche un peu plus vers lui. Mon aura devient écrasante. "- Si tu me menace encore de quoi que ce soit ce n'est pas de plaisir que je vais te faire couiner la prochaine fois. Tu crois que je m'amuse à mettre des amis dans la merde ? Réfléchit un peu et range moi cette jalousie de merde." J'en crache du venin, parce que cette fois c'est une situation sur laquelle ça me bute royalement. Ça me chauffe le sang et j'en ai limite la veine tapante, déjà. "- C'est pas de ma faute si t'es amoureux de ton patron, qui... Soit dit en passant.. que tu ne te tape PAS.. et qui est HÉTÉRO alors je t'en prie." Ouais j'ai dis amoureux. Mais qui réagit comme ça quand ce n'est pas le cas ? Les deux mots sur lesquels j'ai appuyé plus que les autres. Mensonges que je révèle au grand jour avant de légèrement pivoter quand je sens une autre présence. Pourquoi j'étais venu en fait ? Oui, on m'a invité. Et le milieu de la mode... Mais je ne suis pas le clown d'une quelconque soirée et j'en termine vite mon verre. Le scandale, ce n'est pas de moi qu'il vient. Mais de Ruben. Et comme Hans : je frappe en second. Je n'ai pas frappé le premier. La conversation du patriarche ne me concerne pas et je me contente de les laisser. Un petit geste du poignet avec le verre, sortant de leur petit cercle pour marcher. Et j'ai beau ne pas savoir où je suis, ni où je vais... Mais je me suis toujours débrouillé.  

- @Hans Weatfield @Ruben Strauss

Je détestais cette soirée. Je détestais Khol. Et aussi Hans. Tout. Je voudrais m'enfuir et si je n'étais pas retenue par ces chaines, je l'aurais déjà fait. Hans essaie de me rassurer mais ne voit-il pas que ce n'est pas ça qui prédomine dans ma réaction ? La jalousie bave de tout mon être. Je savais que ça arrivait mais quand c'est en face de soi, ce n'est pas la même chose. Je m'étais préparé à ce moment mais je savais que je n'étais pas prêt à y faire face. Encore moins quand Khol vient balancer son venin. Il menace de me frapper si je continue de le menacer. Je pourrais mais les derniers mots ne font qu'ébranler tout mon être. -- Tu vas t'imaginer trop de choses. Je suis pas amoureux d'Hans. Et je t'ai dit ça pour le protéger. parce que je le ferais jusqu'à perdre mon âme et tout ce qui est imaginable de perdre. Tout comme je nie mon affection pour lui. J'en ignore le regard du pfo pour ne pas qu'il lise cette demi vérité qui m'a été volée. Je remarque le père d'Hans, qui se demande ce qui se passe. Celui-ci me demande pourquoi il me regarde comme ça. -- Il nous regarde tous les trois. je mens. Je ferme les yeux pour essayer de contrôler le peu d'émotions qu'il me reste alors que Khol s'éloigne. -- Tu devrais prendre soin de ton nouveau mec, je m'occupe du vieux. Retrouves moi avant qu'il te recroise. pour que mon mensonge soit raccord avec ce qu'il lui dira. Je pourrais même donner mon âme au diable si je pouvais échapper à cette torture. Mais je n'ai pas le choix. Je m'éloigne à mon tour, à contrecœur, en direction du paternel Weatfield. Je suis fébrile mais je tente de rester entier. Il m'invite à s'éloigner et je le suis. Qu'est-ce que je vais dire ?

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la conversation m'échappe totalement. je n'ai plus aucun contrôle sur ce qu'il se passe et franchement, je ne comprends pas tout. les mots que khol prononcent sont forts. il ne les mâche. je les entends mais ma seule putain de réaction est de tourner mon visage vers mon père en priant pour qu'il n'entende rien. la merde dans laquelle je serais n'aurais pas de nom. je reste silencieux. je les regarde l'un après l'autre jusqu'à ce que le dudley ne s'éloigne de nous. regard vers ruben qui m'annonce qu'il s'occupe du vieux, j'en déduis de mon père. ma main agrippe son bras pour le rattraper. « tu vas lui dire quoi exactement là ? » j'ignore le début de sa phrase, ça ne ferait que rajouter de l'huile sur le feu. je suis obligé de lâcher son bras avant que quelqu'un nous remarque. mon regard suit khol au loin, j'emboite le pas pour le rattraper. « khol ! » j'hausse un peu la voix pour qu'il m'entende. je me presse pour arriver à sa hauteur. « viens avec moi. » je ne lui laisse pas vraiment le choix. ce n'est pas la première fois que je viens ici. je connais les lieux. on emprunte un couloir puis contourne un peu jusqu'à arriver dans la petite cours extérieure. l'air frais me fait un bien fou. j'inspire longuement avant de me tourner vers lui et lui tendre un joint parfaitement roulé. « pars pas s'il te plait. je suis désolé pour ce qu'il s'est passé, je ne savais pas que vous vous connaissiez tous les deux. »

- @Khol Canova @Ruben Strauss

J'ai été dur, mais je suis d'une rancune tenace quand on s'en prend à ma personne alors que je n'ai rien fait. Si l'homme en est incapable de se tenir, je ne me laisserais pas faire. "- félicitations, tu fais très bien ton boulot, visiblement. Meme un extra." Quand c'est du sarcasme pur qui franchit mes lèvres. Et c'est Ruben qui manque à la sécurité de Hans, pas moi. C'est lui qui en a démarré les hostilités et je ne fait que répondre. S'il croyait que j'allais tendre l'autre joue... Il rêve ! Maintenant je me fou bien d'où il est parti, l'assistant quand je me barre de la présence des richissimes personnages. Quand au fond je ne suis qu'un intru et un joker dans cet endroit. J'en suis l'intrus, même si mon apparence laisse penser que je n'en suis pas un. Maître des vêtements pour soigner son apparence. J'entends mon prénom, mais je n'en ai pas envie. Non... Mais le voilà à ma hauteur. Je n'ai pas d'autres choix que de le suivre lorsqu'il me l'impose et je regarde le joint s'allumer. Je suis toujours furieux. Hans ne m'avait jamais vu furieux, et pour le moment il en a vu que la pointe de l'iceberg. Si Ruben n'était pas si proche de lui... Je l'aurai certainement frappé. J'en viens à glisser le joint entre mes lèvres pour l'allumer. L'ami implore de rester. Une demande presque impossible quand j'en suis déjà à vouloir casser la gueule de deux personnes.
"- Ce n'est pas à toi de t'excuser. Ce n'est pas à toi de prendre les fautes pour un homme qui est incapable de contrôler sa jalousie. Tu crois qu'il ne ressent rien pour toi ? Ça crève les yeux pourtant. Faut être aveugle... Je suis pas la troisième roue d'une histoire." J'en tire une longue taffe que je retiens quelques secondes dans ma gorge avant de souffler. "- J'ai dis que je couchais sans sentiments et oui, j'ai couché avec lui. On s'est amusé et ça s'arrête là. Ce qui m'a énervé c'est surtout qu'il a menti comme quoi j'avais deviné qu'il couchait probablement avec son patron. Et que monsieur était marié, et hétéro." Mes ambres sont toujours bien orageuses. "- Maintenant je comprends. Mais j'suis pas là pour tenir votre relation. Je pensais passer un bon moment et pas me faire menacer par un gamin jaloux." Et c'est là que je tends le joint vers lui. "- J'suis pas là pour te mettre dans la merde.. Mais si ton assistant est aussi mauvais avec sa jalousie.. je vois pas ce que je fais ici. Ça va juste tout gâcher."

- @Hans Weatfield @Ruben Strauss

Mon coeur s'arrête quand je sens sa main sur mon bras. Je n'ai pas envie de lui parler davantage. J'ai beaucoup trop mal pour m'exprimer. Je devais me concentrer sur ce qui allait venir. Lorsqu'il me lâche, je m'enfuie. Même si je vais pour affronter pire que ce qu'il vient de se passer. Avec Mr. Weatfield, on se retrouve dans une pièce vide de personnes. Seules quelques tables et chaises remplissent la pièce. Il me demande ce qu'était l'embrouille, je soupire. -- Ce n'est rien. Cet homme est un ami commun à Hans et moi. Et Hans ne m'a pas prévenu qu'il l'a fait venir. Je tenais à le briefer pour qu'il ne ternisse pas l'image des Weatfield. Il est étudiant à Harvard en Mode, je pense que ce que porte Hans est sa création. Vous connaissez votre fils, au fond, il est gentil, il doit sûrement vouloir l'aider à se faire connaitre. ça ne se reproduira plus. Vous savez que je travaille encore mes émotions, je prend tout à cœur. Ce que je ressens m'aide à rendre mes mots crédibles. Il me demande si j'ai enquêté sur ce "garçon". Je secoue la tête positivement, même si c'est faux. -- Oui, ce n'est pas quelqu'un de méchant, un peu sanguin mais il a de bonnes valeurs. Je pense que c'est une bonne idée d'Hans de se créer des relations dès l'université. ça peut porter ses fruits. je n'en sais rien de ses objectifs mais je dirais tout qui conviendrait à son père, tant que ça le protège. Quand il me parle de la fiancée, je prône l'amour et la force de leur couple. J'use des attentions d'Hans à mon égard pour alimenter ses (fausses) actions auprès d'elle. -- Je peux y aller ? Il acquiesce en me félicitant de mon travail et me signifie qu'il me fera un virement pour me récompenser. Je serre mon pantalon entre mes doigts, écoeuré de cette finalité. Je sors dans la grande salle, recherchant Weatfield fils du regard.

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