Did we say tango, already?
@Griffith Exner
tw : langage cru / vulgaire, propos sexuels, sexualité (+18), hide.
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L'amitié qui fait couler certains mots dans leur dos, au caractère souvent bien opposé, quand pourtant ils sont une paire qui s'embête et s'apprécie, se cherche et se trouve. Une alchimie indéniable, impossible à douter quand on les voit, mais deux coeurs trop difficiles. Deux qui ne veulent rien savoir du reste, mais deux amis qui se sont unis face à certaines difficultés qui ont rapprochées, jusqu'aux draps qui ont subis leurs assauts, des murs qui en ont tremblés jusqu'à manquer d'en briser des planches trop faibles. Ce soir, nulle doute que le même schéma se répète, quand l'ami doit venir me chercher pour un repas gratuit, mais pour payer une fabrication de tissu bien spécifique. Quand ses mansurations n'ont plus aucun secret pour moi, mais que je m'amuse bien à en définir chaque centimètre de mes ambres. Jusqu'au bout de ses cheveux et j'en souris seulement d'une envie précise quand mes pensées se font ainsi la malle. Mon épaule se pose contre le mur extérieur, la clope aux lèvres quand j'attends Griff. Je crois n'avoir jamais été autant occupé, même si ma première année n'avait guère été des plus exemplaires en terme de temps. Je tourne légèrement la tête en crachant d'la fumée lorsqu'un moteur ronronne non loin en tournant. J'en fais un pas vers l'avant pour me donner le petit élan nécessaire quand je reconnais de quelle voiture il s'agit. Expirant une dernière fois pour lâcher le poison dans l'air, j'en écrase le tison sur le sol avant de jeter le mégot dans l'endroit désigné. J'en contourne l'habituel marche jusqu'à ouvrir la portière passagère pour me glisser à l'intérieur, passant une main dans les cheveux rebelles pour boucler la ceinture. C'est là que je tourne mes yeux vers lui avec un petit sourire. " J'espère que tu as prévu un grand repas, j'ai sérieusement la dalle." Quand j'en mange déjà pour trois, ça lui donne la couleur de comment j'crève de faim, et ce qui va se passer en arrivant chez lui... Ne va absolument rien arranger à la faim. Au contraire... La dalle ne deviendra que plus féroce encore et je pose mon coude contre le rebord de la fenêtre, l'index contre ma tempe suite à l'ouverture légère de la fenêtre. L'air un peu plus frais de l'automne et surtout son odeur bien particulière me ravit plus que de raison.
(Khol Canova)