La situation est devenue incontrôlable lors de cette soirée. Nous sommes tous fautifs et j'avoue avoir un mal de chien avec certains comportements. Les pardonner. Ne pas être rancunier. Pour Hans, j'arrive à passer au-dessus, même si une journée s'était passée avant que j'accepte d'le revoir. Le dimanche lorsque je suis rentré dans ma résidence, j'avais tout simplement fermé mes contacts. J'étais hors de moi, j'avais plusieurs sentiments négatifs. J'étais mitigé. J'étais énervé et pour une fois, je m'étais permis de me calmer et de réfléchir. Ainsi, la première soirée du dimanche, je suis parti à la suite avec la carte magnétique, mais je ne lui avais point autorisé l'accès de venir me voir. Il m'avait bien spécifié que je pouvais l'utiliser comme bon me semblait, n'est-ce pas...? Que si je ne voulais pas le voir, il n'avait aucun droit de passage et c'est exactement ce qui s'est passé. Le lendemain, les choses ont recommencées à s'activer et de fil en aiguilles, j'ai autorisé le pfo à me rejoindre. C'est là que nous sommes. Entrelacés au son de la pluie, la fraîcheur de l'automne qui cogne aux portes. J'en ai l'odeur du jaune dans les narines et elles bougent légèrement contre son haut, alors que mes doigts maintenant caressent sa peau après de grandes révélations. Je ne sais pas tout. Il y a des questions auxquelles je n'ai pas encore de réponses et la confusion se fait monstrueuse. Je n'aime pas le voir aller ailleurs et lui non plus, visiblement, mais cela ne nous empêche pas de le faire. Je sais que je serais incapable de permettre à la personne qui partage ma vie d'aller voir un autre... Ou une autre. Mais ça, il faut que ce soit officiel. Mis à part ça, je n'ai absolument aucun contrôle sur quoi que ce soit et ce n'est pas mon genre d'en avoir. Je sais qu'à son sourire, il aime mon toucher et je continue à promener mes mains contre sa peau chaude et j'affiche un petit rire amusé. Déconnectant temporairement de la dureté du moment. J'en ai largement profité lors de la deuxième poussée de la fumée afin de prendre possession de ses lèvres dans une étreinte plus longue, plus tendre peut-être même de ma part. Il est vrai que je peux lancer des phrases sans but précis sur le coup. "- Oui, à ce point là ! Même plus que tu penses... Je peux simplement me mettre dessous, m'étendre sur le sol et me laisser bercer par la pluie. Je peux m'endormir au son de la pluie..." Je souffle, amusé. Je commence à sentir les effets du joint, puisque mes yeux semblent un peu plus sensibles, plus lourds, aussi sans que je ne parle de fatigue. C'est vrai. Je parle beaucoup. C'est ainsi qu'il doit reconnaître que si je me tais, c'est que quelque chose ne va pas ou que la situation est sérieuse. Je penche un peu la tête sur le côté en l'observant. Il semble un peu surpris que je me livre autant, mais j'ai décidé de jouer franc jeu avec lui ce soir. Après ce que nous venons de vivre ce samedi, cette peur d'avoir merdé et que tout était terminé... Voilà. Mes ambres le fixe et l'écoute jusqu'à ce que j'entends qu'il parle des barrières qu'il ne veut pas mettre et je hoche lentement de la tête puisque je suis d'accord. J'essaie, de ne pas me poser inutilement des questions, mais la façon dont il me rend... Dingue, c'est un peu plus fort que moi. J'en ressens une envie irrésistible de l'avoir près de moi maintenant et je ne saurais dire par quel sorte il a réussi cette magie. Peut-être est-ce Octobre? Ce petit point dans ma tête me provoque un petit haussement de sourcil. M'ouais. Voilà ce qu'il m'en coûte de fûmer, parfois. Je relaxe, mais il se peut que des conneries sorties de nulle part arrivent à s'incruster dans ma tête. Le reste du joint vient et j'accepte de le terminer afin de ne pas qu'il soit gaspillé. Toutefois... Je sens la tension dans l'air. Très. Très vite. Ça se transforme et la tempêche approche. Je le vois aussi dans ses yeux que tout se met en place et que la vérité est sur le point d'éclater. Je me contente de me taire. D'être attentif et je plante mon regard dans le sien quelques secondes avant de les abaisser pour ne pas sembler inquisiteur.

Ton récit, Hans, commençait comme une histoire assez normale... Mais je ne m'attendais pas à t'entendre parler de trafic d'enfants. Je suis vraiment désolé que cela t'ai arrivé. Est-ce que tu sais vraiment ce qu'est devene ta mère biologique...? Peut-être qu'elle n'avait pas d'autres choix, même si son coeur de mère ne voulait pas t'abandonner ? Est-ce qu'on a profité d'elle pour l'acheter dans un grand moment de faiblesse...? Voulait-elle te garder...? J'ai des questions, mais je ne vais pas te les poser. Ce n'est pas à moi de le faire. Je n'ai pas le droit et tu n'as sûrement pas les réponses. Un frère jumeau ? Te ressemble-t-il autant que tu prétends le dire...? Identiques, à ce point...? Qu'aurait donc été ta vie avec lui...?

Je fronce les sourcils. Plus le récit s'allonge, plus ils se froncent et plus mon regard s'assombrit. Il sait, maintenant, comment mes émotions peuvent rapidement se modifier et puisque je n'ai plus à me cacher avec lui... Elles apparaissent beaucoup plus aisément et rapidement. Je baisse un peu plus le menton, mes yeux bougeant un peu. Ayant fûmé, mon temps de réaction est retardé. J'ai du mal à penser directement et correctement et ça prend un peu plus de temps. J'en viens à serrer un peu plus mes mains dans son dos avant de relever le menton vers lui. Détruire la famille Weatfield...? Mais à quel prix...? Pourquoi voudrais-je faire ça...? Je pince les lèvres. Toujours aucun mot, mais la fureur se lit temporairement dans mon regard avant que ce ne soit la tristesse qui s'y afflige. Qui prend son trône et je viens libérer son dos pour que mes mains chaudes glissent sur ses joues. Doucement, mes pouces viennent caresser la peau de ses pommettes et je viens ensuite les faire glisser dans son cou. "- La réalité du trafic d'enfants est inimaginable... Je ne peux pas comprendre ce que tu peux ressentir, mais je peux essayer. Juste... Essayer. Comment tu dois... Je ne sais pas comment le dire." J'en plisse le nez, cette fois. "- Je dirais que tu dois ressentir un sentiment de trahison de façon perpétuelle et je me rends compte de la plus grande pression encore que cet homme te mets sur le dos. On dit que notre famille ne s'arrête pas avec le sang, mais... Je me demande, dans ce cas-ci, ce qu'elle est..." Je glisse ensuite mes mains lentement sur son torse, faisant attention qu'il ne tombe pas à la renverse. Ainsi, je replace l'un de mes pieds. "- Je n'ai pas envie de faire tomber ta famille. J'ai toujours été une tombe pour les secrets et à moins que ta vie est menacée et que je doive vraiment couper l'herbe sous l'pieds de ton père... Je ne le ferais pas." Parce que ce n'est pas juste de détruire une personne. C'est une famille entière. Des réputations. "- Je suis désolé pour ta mère biologique..." Que je souffle. Cette partie me rend davantage triste. "- Je sais que tu ne veux sûrement pas que je te dise que je le suis... Mais une part de moi l'est et c'est comme ça." Je suis un peu ferme sur mes mots, mais je reste doux. "- Je ne sais pas comment on peut faire ça... Mais certaines personnes se croient tout permis et sont prêts à beaucoup pour obtenir ce qu'ils veulent et dans un monde dominé par le pouvoir, l'argent et l'arrogance... Je ne suis pas tant surpris." Voilà pourquoi il y a une part de moi qui n'a jamais été attiré par l'argent. Le vice qu'il représente et souvent quand la couleur de l'argent peut amener les gens à changer. À se modifier. J'en viens à me redresser avec le pfo dans les bras et doucement, je le fais glisser contre moi. Mes mains qui l'ont réceptionné dans le dos et je pose ma paume contre sa nuque, l'autre contre le bas de son dos afin de vérifier qu'il ne se casse pas la gueule en retombant sur ses pieds. J'en attrape son menton de cette main qui était dans son dos afin de venir l'embrasser. Ce n'est pas un baiser que je vole. Au contraire. Il s'assume. Il est assez puissant contre ses lèvres et je prends le temps d'en perdre une partie de mon souffle avant que je pose quelques secondes mon front contre le sien. "- Merci de m'avoir raconté ton histoire, Hans.. Ta sincérité.. Je sais que ça ne doit pas être aisé pour toi non plus. Je comprends que je peux détruire ta famille... Et toi tu peux..." Soudain, je m'en rends compte et je recule légèrement la tête pour le regarder. "- Tu peux me détruire moi. Entièrement moi. ." Parce qu'il a la clef. Celle qui ouvre la cage intérieure et s'il la jette dans les oubliettes... Je crains qu'elle soit perdue à jamais. Cette trahison... Je ne crois pas que j'arriverais à la supporter. Je lui prends la main afin qu'enfin nous rentrions. Même si j'aime la pluie, j'en suis maintenant à lui donner ce qu'il m'a demandé de façon détournée : un verre. Je le lâche afin de m'approcher là où il y a l'alcool dans la suite afin de venir prendre un verre de fort. C'est quoi...? Du whisky ? Du bourbon ? Du rhum...? Putain j'sais pas, mais je me retourne et je cherche un peu les verres avant d'les prendre pour les poser sur le comptoir. J'ouvre la bouteille sans mal et j'en verse l'équivalent d'un double. Je les prends et je me rapproche de lui, le lui tendant. Je fais en sorte que les verres trinquent. "- Aux... Secrets" que je souffle quand ce sont les nôtres et que dans cette chambre, les passés se sont révélés. Noirs. Lourds. À leur façon. Parce que nous sommes tous différents et qu'aucun passé n'est pire que l'autre. J'en bois l'entièreté du verre d'une traite avant de me tourner afin de poser le cristal contre le marbre. Je me rapproche ensuite de lui et ma main se pose sur son ventre. Je glisse un peu sur mes pieds pour venir dans son dos et mon souffle s'écrase contre sa nuque. "- Et si je te faisais l'un de ces bons massages, hm...? Je suis sûr que ça te fera du bien. Que tu vas retrouver des couleurs." Ma main qui est sur son ventre glisse un peu sur sa hanche et je m'autorise à ne pas lui laisser le temps de répondre avant de venir mordiller sa nuque. Je tente de lui changer les idées. Soit ça lui plaira et il va se détendre, soit ça va le chauffer ou il n'en aura rien à faire. L'une des trois options et je ne sais pas laquelle.

c'est comme un pansement sur une plaie. suffit de tirer dessus une bonne fois pour toute pour l'enlever. besoin de parler de cette histoire à quelqu'un. c'est un fardeau que je ne peux plus porter tout seul. mon jumeau est au courant mais ce n'est certainement pas avec lui que je pourrais parler de tout ça. c'est à toi que je me livre ce soir. j'ai envie que tu comprennes que je ne fais pas semblant avec toi. je suis même prêt à parler de la partie la plus importante de ma vie. celle qui m'a hanté durant toutes ces années. je parle. j'essaie de m'ouvrir au maximum. je m'engage dans un monologue interminable, t'expliquant ce qu'il s'est passé dans les moindres détails. tu m'écoutes et ne me coupe la parole à aucun moment. j'ose à peine te regarder, c'est plus facile comme ça. et lorsque le récit est terminé, un silence s'installe. je le trouve froid, interminable. il n'a sans doute duré que quelques secondes mais ce fut les secondes les plus longues de toute ma vie. je ne sais pas comment tu vas réagir et je crains ça. j'ignore comment on peut réagir à ce genre de révélation. je déglutis lorsque tu prends enfin la parole. « mh ouais, c'est à peu près ça. je ne me sens pas à ma place dans ma famille et par extension, je ne me sens à ma place nulle part » je ne sais pas vraiment qui je suis. je ne me sens à ma place nulle part dans ce monde. l'impression d'être un imposteur dans tous les aspects de ma vie. j'ai dû m'adapter dans un univers qui n'est pas le mien. mon père m'a modelé à son image mais ce n'est tellement pas moi. j'ignore ma véritable identité. ce que je serais devenu si je n'avais pas été enlevé. « pour l'instant tu n'en as pas envie.. mais je te donne là un certain pouvoir sur moi. je me montre vulnérable khol. » prends en conscience. je viens de te donner le pouvoir de me détruire directement. mon point faible. ma pire faiblesse. j'hausse les épaules quand tu me dis que tu es désolé pour moi, pour ma mère biologique. pour tout ce qu'il s'est passé. il n'y a rien à répondre à ça. je ne vois pas ce que je pourrais dire. c'est comme ça, personne ne peut changer et modifier le passé. même si je le voulais, je suis impuissant. tu te redresses. mes pieds touchent de nouveau le sol. j'essaie de ne pas trop le montrer mais je suis assez perturbé par cette conversation. mes yeux plongent dans les tiens et on s'embrasse. putain ce que je le kiffe ce baiser. il est différent de tous les autres. peut-être parce qu'on vient de se montrer plus vulnérables que jamais. mes mains se saisissent de tes hanches pour te rapprocher de moi. à la fin de ce baiser torride, tu poses ton front contre le mien, gardant cette proximité. je lâche un petit rire. « ce n'est pas mon intention ... dans l'immédiat » que je rajoute à la fin pour te taquiner un peu. en soi je n'ai aucune raison de te détruire pour l'instant. on apprend à ce connaitre. c'est fluide. on a pas à lancer les hostilités, même avec ce qu'il s'est passé hier soir. on rentre à l'intérieur et je te regarde prendre possession des lieux. te servir un verre. nous servir un verre. tu choisis une bouteille et verse son contenu dans deux verres. la pression des révélations est en train de descendre doucement. bien trop doucement. même si je ne le montre pas vraiment, je suis monté haut. je reste silencieux à ta proposition de trinquer aux secrets. je suis d'accord avec toi, évidement. c'est pour ça que mon verre claque contre le tien. je bois une grosse gorgée qui vide la moitié du verre puis le repose sur le plan de travail. mes yeux se relèvent vers toi. fin sourire qui apparait enfin sur mes lèvres. « ah ! » je lâche un léger rire, très léger mais qui a le mérite d'exister. « là je ne dis pas non » et sans attendre une seconde de plus, j'enlève mon sweat ainsi que mon t-shirt. « t'as tout ce qu'il faut pour me masser ? » je ne me fais pas prier pour m'allonger sur le lit, sur le ventre. ma tête se cale contre l'oreiller. « vas-y franco, je dois être tout noué, n'ai pas peur d'y aller franchement » je rigole. mon dieu que l'idée est bonne. il ne m'a pas fallu longtemps pour m'allonger sur ce foutu lit. déjà prêt à sentir tes mains malaxer mon dos pour me détendre.

Oh je sais Hans... Je sais la peur de la trahison quand on se livre parce que je ressens la même que lui. Je suis inquiet de sa situation, quand ses sentiments je les prends en compte. Il m'est important et tout chez lui est important. Je n'ai aucun jugement pour lui. Je veux juste être ouvert et le réceptionner. L'aider. Le protéger d'une certaine façon et j'en suis touché. Touché de ses confessions et mon coeur s'était mit à battre un peu plus vite parce qu'il ne peut en être autrement maintenant. Les questions, elles ne se posent pas... Mais mon coeur, lui, bat. Et je le laisse faire, quand je devrais le faire taire. Je n'ai plus envie de retourner sur le sujet directement maintenant qu'il est passé et mes dents taquinent la peau tendre de sa nuque afin de le faire gentiment réagir, ma main sur son ventre alors qu'il lâche un son qui me fait doucement rire. L'atmosphère enfin qui semble changer et je me recule lorsqu'il bouge. Mes yeux coulent sans gêne sur ce corps que je connais afin d'en admirer les courbes qui se dessinent. Je me mords légèrement l'intérieur de la joue. Ces foutues pensées plus lubriques ne me lâche pas même si je le voulais. Je l'observe se retourner pour s'allonger et je me mords le pouce quelques secondes avant de me diriger vers mon sac.

"- J'ai amené quelques effets.. je me suis dit que c'était mieux comme ça." Que ça passe des protections, au lubrifiant comme à l'huile. J'avais tout. Je me penche pour l'ouvrir et j'en sors la bouteille aux teintes bleutée avant de me diriger vers le lit. J'affiche un sourire amusé quand il semble si impatient que je le masse. Je retire aussi mes hauts afin d'être plus à l'aise. J'aime l'entendre rire et je me redresse pour que mes genoux se posent sur le lit et je lève une jambe pour l'enjamber. Calmement, je viens m'asseoir contre ses fesses et j'attrape la bouteille d'huile. Franco..

J'ouvre et je fais couler directement le liquide sur sa peau basanée avant de la fermer et de la jeter plus loin. Je frotte mes mains afin de les réchauffer et je les pose ensuite sur sa peau. Mélangeant l'huile, je me penche vers l'avant afin d'appuyer mon poids. Mes mains glissent. Mes doigts se creusent et franchement je ne suis pas si doux dans le sens où j'appuie fortement et quand je sens un nœud, mon pouce comme mes jointures glissent et tournent un peu afin de le déprendre même si je sais que c'est inconfortable. Je siffle un petit air calme, italien. Je suis bon chanteur, mais là ce n'est qu'un vibrement de la gorge plus qu'autre chose. Et ça me plaît de prendre soin de lui de cette façon... Je me laisse ainsi porter dans mon contact. Remontant à sa nuque que je masse, ses épaules, ses reins.. les contours de sa colonne vertébrale sans la toucher directement afin d'éviter de coincer une vertèbre. Je dois bien le masser pendant une bonne demi heure avant que l'huile commence vraiment à d'absorber et je glisse mes mains vers le haut pour venir les plonger dans ses cheveux. Cette fois je me penche pour que mon torse colle à son dos et quand je remonte celui-ci, je viens déposer plusieurs baisers contre sa nuque avant de descendre de ses fesses. Je glisse mes mains sous lui afin de défaire son pantalon et je le lui retire sans toucher a son boxer. Je viens me placer près de ses jambes, rattrapant la bouteille d'huile et j'en fais couler sur mes mains. La refermant encore, je commence à lui masser la jambe. Appuyant. Jusqu'à la cheville. Je remonte juste avant la courbe de ses fesses avant de passer sur l'autre jambe. Et y a une partie de moi qui crie de le toucher... Mais l'autre veut un peu le faire relaxer tout comme de le frustrer peut-être de ne pas aller dans le plus sensible. Je ne pose pas de questions comme si ça lui plaît ce que je fais et je me contente de continuer.

sourire satisfait sur mes lèvres lorsque tu confirmes avoir pris des affaires en conséquence. « t'as géré » personnellement je n'aurais jamais pensé à un truc pareil, surtout dans les circonstances de ces derniers jours. je ne me fais pas prier pour enlever mon haut et me jeter sur le lit. allongé sur le ventre, j'attends bien sagement que tu viennes me masser. mes prières sont rapidement exhaussées puisque tu grimpes sur moi et déposes tes mains huilées sur mon dos. un « mhhhh » s'échappe de mes lèvres. c'est délicieux. ce massage est divin. tu t'appliques à me faire du bien. tes mains expertes parcourent mon dos pour me détendre. juste pour moi. j'apprécie un peu trop ce contact. cette sensation. le fait que tu prennes soin de moi. que tu me chouchoutes. j'aime assez. beaucoup même. t'en profite même pour retirer mon jean et me masser les jambes. je te laisse faire sans bouger du tout. les muscles de mon corps se détendent les uns après les autres. dommage que ça soit encore le bordel dans mon esprit. je prends une grande inspiration et me décide à parler, les yeux toujours clos. « mon père m'a fait une proposition dimanche midi » je me décide enfin à t'avouer ce qui a été dit. les menaces habituelles que j'ai reçu mais surtout cette proposition. je t'en parle pour essayer d'avoir ton avis. que tu me dises ce que tu en penses et me conforte dans mon choix qui est quasiment déjà fait. « ça fait deux ans que je lui demande pour arrêter harvard, il a toujours refusé. dimanche midi il m'a proposé le deal suivant : je peux quitter harvard pour me consacrer pleinement à la weartfield company, à condition de divorcer d'aspasia... » et je te laisse le temps d'analyser la proposition pour me dire ce que tu en penses. je veux une réponse franche khol. ne passe pas par quatre chemin.