talk to me
@Hans Weatfield
tw dans les rps à venir : propos cru/vulgaires, dépression, drogue, passé lourd, traumatismes, difficultés alimentaires, peurs.
tw dans les rps à venir : propos cru/vulgaires, dépression, drogue, passé lourd, traumatismes, difficultés alimentaires, peurs.
Noir.
L'état dans lequel je me trouve est sombre. J'en ai délaissé ma résidence pour la suite. Le petit sac avec des vêtements basiques, mon kit de couture et quelques vêtements que je peux travailler. Des livres d'études. Mais je refusais de participer en classe. Je refusais de manger... Mais je le faisais uniquement quand mon corps venait à me faire dire que j'allais tomber. J'en ai repoussé le repas à moitié mangé aujourd'hui et j'en ai pris une douche, même si je ne suis pas le plus en forme à voir. Les écouteurs dans les oreilles, je suis habillé d'un jogging noir et d'un t-shirt très simple. Mes bijoux normaux et mes cheveux sont sur le point d'être secs. J'ai avalé un comprimé pour me calmer, mais je ne suis pas très affecté. Je veux seulement me détendre... Essayer de penser à autre chose quand la vie me ramène toujours à des gifles consécutives. J'en baisse les yeux sur la cicatrice rosée dans ma main où le verre s'était brisé. Je serre un peu les doigts. Elle va disparaitre d'ici les deux prochaines semaines. Comme si elle n'avait jamais existée et mes yeux se soulèvent lorsque mon portable émet du son.
Hans.
Évidemment. Hans.
Mon coeur se serre légèrement et je m'accoude contre le petit bureau. Hier, je l'ai repoussé. Hier, je n'avais pas envie de voir personne. Je n'ai pas parlé. J'en baisse le menton en soupirant légèrement. Je finis par lui dire que je suis dans la suite et qu'il peut venir. Les mots ne sont nullement à caractères sexuels. Je n'en ai pas encore l'esprit. Je cherche le côté plus sérieux. Celui où il disait être présent pour moi. Vouloir me connaître. Que je peux me confier. Dans mes yeux, le chagrin est revenu, quand je suis seulement lasse d'un passé revenu me hanter et je passe les mains sur mon visage en soupirant lourdement. Je finis par frapper à plat. Et je me redresse en renversant la chaise que j'observe quelques secondes avant de me pencher pour la soulever. Je range, le repas à moitié mangé que je pose sur le comptoir et je finis simplement par venir poser l'épaule contre la fenêtre dans la suite. J'sais pas combien de temps ça lui prend avant de venir. J'observe toujours la vie nocturne d'un regard semi absent avant d'entendre le contact de la clef qui me fait tourner la tête vers la porte. Je le vois la franchir. Et pour la première fois... Je suis inquiet.
Inquiet de le voir la franchir en sens inverse et qu'il ne revienne jamais. Qu'il devienne mon nouveau fantôme.
L'état dans lequel je me trouve est sombre. J'en ai délaissé ma résidence pour la suite. Le petit sac avec des vêtements basiques, mon kit de couture et quelques vêtements que je peux travailler. Des livres d'études. Mais je refusais de participer en classe. Je refusais de manger... Mais je le faisais uniquement quand mon corps venait à me faire dire que j'allais tomber. J'en ai repoussé le repas à moitié mangé aujourd'hui et j'en ai pris une douche, même si je ne suis pas le plus en forme à voir. Les écouteurs dans les oreilles, je suis habillé d'un jogging noir et d'un t-shirt très simple. Mes bijoux normaux et mes cheveux sont sur le point d'être secs. J'ai avalé un comprimé pour me calmer, mais je ne suis pas très affecté. Je veux seulement me détendre... Essayer de penser à autre chose quand la vie me ramène toujours à des gifles consécutives. J'en baisse les yeux sur la cicatrice rosée dans ma main où le verre s'était brisé. Je serre un peu les doigts. Elle va disparaitre d'ici les deux prochaines semaines. Comme si elle n'avait jamais existée et mes yeux se soulèvent lorsque mon portable émet du son.
Hans.
Évidemment. Hans.
Mon coeur se serre légèrement et je m'accoude contre le petit bureau. Hier, je l'ai repoussé. Hier, je n'avais pas envie de voir personne. Je n'ai pas parlé. J'en baisse le menton en soupirant légèrement. Je finis par lui dire que je suis dans la suite et qu'il peut venir. Les mots ne sont nullement à caractères sexuels. Je n'en ai pas encore l'esprit. Je cherche le côté plus sérieux. Celui où il disait être présent pour moi. Vouloir me connaître. Que je peux me confier. Dans mes yeux, le chagrin est revenu, quand je suis seulement lasse d'un passé revenu me hanter et je passe les mains sur mon visage en soupirant lourdement. Je finis par frapper à plat. Et je me redresse en renversant la chaise que j'observe quelques secondes avant de me pencher pour la soulever. Je range, le repas à moitié mangé que je pose sur le comptoir et je finis simplement par venir poser l'épaule contre la fenêtre dans la suite. J'sais pas combien de temps ça lui prend avant de venir. J'observe toujours la vie nocturne d'un regard semi absent avant d'entendre le contact de la clef qui me fait tourner la tête vers la porte. Je le vois la franchir. Et pour la première fois... Je suis inquiet.
Inquiet de le voir la franchir en sens inverse et qu'il ne revienne jamais. Qu'il devienne mon nouveau fantôme.
(Khol Canova)