C’est désormais un petit groupe de membres de la Adams, qui se réunissait pour encourager les bleuets, un peu pâles. Il faut dire que ce premier défi demandait une bonne dose de courage. Il allait falloir affronter le vide, et se laisser submerger par l’adrénaline. Les prunelles vertes se portaient sur ses acolytes qui s’amassaient. Maverick, toujours fidèle au poste, suivi d’Amalthia qui proposait de les prendre en photo. Demoiselle s’enthousiasme : « Très bonne idée ! Ca pourrait être le petit rituel, une photo de bizutage. On aura un mur rempli de photos de tortures de bizuts à la fin de l’année. » Qu’elle s’amuse, tout en laissant la jolie brune prendre cette photo. Flanque ensuite un coup de coude dans les côtes du géant Tenenbaum, quand il parle de moteur. Et salue Ushuaia et le bellâtre du trampoline d’un sourire ravi. Toujours ravie, la rousse. Même quand il s’agit d’envoyer les bizuts se faire flipper dans les cieux. « Allez-y, le pilote s’impatiente ! » Ce dernier était sorti de l’avion, et les attentait d’un pied ferme. Il y avait aussi quelques professionnels, pour les harnacher une fois en vol. Ca serait dommage de sauter sans parachute. « Bon courage, on s’retrouve en bas ! » Les prunelles traînent sur Morgan, sur Rio, sur ces visages qui lui parlent. Sur les autres aussi, armées de bienveillance.


Le défi se terminant le 21 octobre, il est temps d’accomplir le saut  

Spoiler:

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les minutes s’écoulent et personne ne semble apte à bouger et ace, lui, il veut juste clôturer ce moment, retourner dans sa chambre, oublier l’égarement qu’il a pu avoir quelques minutes plus tôt. chasser pour quelques heures les démons qui le hante, oublier tout pour une fois. et au milieu de sa conversation avec la blonde, y a le flash qui crépite, une photo prise. bordel, il aura sûrement les yeux fermés -ce qui ne changera pas de d’habitude, cliché d’asiatique. et c’est une rousse membre qui donne le feu vert, un avion les attendant visiblement à l’extérieur. alors ace, il accroche la main de jules dans la sienne, le tire avec lui, l’estomac qui se noue un peu en voyant l’engin. ━ t’en fais pas, tout ira bien il souffle prenant l’air certain. parce qu’il se doit d’être courageux pour elle. et sans la lâcher, il l’entraîne à l’intérieur de la machine, des spécialistes s’affairant déjà à leur enfiler combinaison et autres ustensiles visant à les protéger du début à la fin. sourire qui se veut rassurant en direction de l’écossaise livide alors qu’il reprend doucement ━ t’as confiance en moi ?

Prenant la bannière avec moi, je mis mes lunettes sur la tête avant de poser pour la photo souvenir. J'étais impatiente de sauter. Montant ensuite dans l'avion, l'une des personnes prévues s'occupa de moi pour m'harnacher bien comme il fallait. M'installant alors sur l'une des banquettes se trouvant dans l'appareil, je pris l'appareil photo entre les mains pour faire un peu de place sur la carte mémoire. Il ne manquait plus que j'ai à faire le tri en vol... Vérifiant que la bannière était bien avec moi, je l'attacher de manière à avoir les mains libre pour pouvoir immortaliser ce moment en paix.

tout ira bien. la photo est prise, les bizuts embarqués assez rapidement dans l'avion, et juliette, elle lâche pas ace d'une semelle, à l'exception près du moment où les professionnels sont venus l'équiper pour le saut. elle va pas y arriver. blonde qui trépigne sur place en regardant autour d'elle, le guette toujours, son phare en pleine mer déchaînée. et jules elle se sent si petite et insignifiante dans ces moments là, si jeune et candide. l'ingénue se fait relâcher, et alors que le moment fatidique approche et qu'elle joue nerveusement avec ses mains, elle lève les yeux vers ace, et hoche faiblement la tête. « toujours. » même au bord du précipice, elle aurait toujours confiance en lui. même si dans l'immédiat, la blonde, elle était absolument terrifiée par le vide.

Je suis plus que prêt à sauter, le moment se rapprocher, y a un petit stress mais je gère, accumulation de ces dernières heures à devoir préparer les bannières, tout ça pour en arriver là. On pose tous sur la photo souvenir, je fais un grand sourire, qui m'a pas quitté depuis le début, puis on embarque, les uns après les autres, on s'assoit sur les banquettes, je vois les visages stressés. L'avion monte, chacun a sa petite méthode pour pas trop angoisser sûrement, moi je me contente de regarder le peu de ciel que je peux voir à travers le hublot, ça fait bizarre de s'en approcher de plus en plus. Résultat, on va devoir sauter. Je pense clairement à rien au moment où je me retrouve face au vide, je pense que c'est la bonne méthode. Je passe dans les premiers, je me dis que comme ça, ce sera fait, j'espère juste que leur truc est bien sécurisé... Pas le temps d'y réfléchir plus longtemps, je saute.

et putain il sait que ça va être difficile. que le bizutage en lui même demande beaucoup trop de self control. éviter de se concentrer sur la peur du vide, déplier la bannière, bien trop de chose à penser quand le commun des mortels seraient plutôt du genre à hurler à plein poumons tout au long de la descente. alors ouais, il se veut rassurant ace. il cherche réellement à apaiser jules de sa voix, en lui prouvant que rien de mal ne pourrait lui arriver. et finalement, il inspirait profondément, remarquant que tout le monde était finalement occupé jusqu’à ce que le pilote annonce qu’ils avaient assez d’altitude pour se lancer. sauter, tirer sur la manette pour déclencher les parachutes, déployer la bannière. p’tain.. elle allait probablement se déchirer pendant le vol celle-là. et pourtant, face à tous les autres, il inspire profondément. ━ trois, deux.. sa main qui resserre son emprise sur celle de jules. ━ un et c’est le grand saut. be ready pour la crise cardiaque du siècle.

Alors que les premiers s'étaient jetés dans le vide, je leur emboîtais le pas. Juste le temps de régler mes lunettes et de bien serrer la dragonne de l'appareil photo. Je n'ai pas peur, la seule chose qui m’intéresse et de réussir cette photo, qu'elle soit un souvenir inoubliable de cette journée. Le premier jour du reste de notre année. Me plaçant correctement, ma bannière s'affiche d'elle même et je me place après quelque seconde, prête à shooter. Je ne prononce pas le moindre mot, je n'ai pas envie d'avoir du vent dans mes poumons. Attendant que les plus téméraires forment un cercle, je cadre et je déclenche.

Il était temps de s'envoyer dans les nuages, dans les hauteurs et c'était rien de plus attirant que découvrir le septième ciel. Un saut en parachute serait une première pour toi et malgré tout, tu stress même si tu n'as aucune peur du vide. Comme entendu, le pilote commençait à s'impatienter et c'est avec tout le matériel que tu entrais dans l'avion avec une petite boule au ventre, celle-ci augmentait considérablement en fonction de l'altitude que vous preniez, le moment du saut approchait jusqu'à voir tout le monde se préparer suite aux instructions. Le moment où le petit feu passait au vert que les premières personnes sautaient et sans réfléchir, tu suivais le pas pour te présenter face à la porte ouverte et le vide face à toi, tu ferme les yeux et saute. Tu sens ton cœur battre de façon tellement forte que tu t'en sens mal à laise, ce stress te crispe alors que tu es entrain de voler dans les airs et c'est avec difficulté que tu rejoins les autres pour former ce cercle dans les airs.

Les membres de la Adams était venue nous encourager, il essayait de nous faire peur pour certain, mais ça m’amusait plus qu’autre chose. La photo d’avant le saut fait, avec un grand sourire, je suivais ensuite le groupe pour aller dans l’avion, mes vêtements bleus et ma bannière a la main. Le décollage, l’altitude qui augmentais de plus en plus. Il allait falloir y aller.
Bien préparer, ma pancarte bien accrochée, je sentais l’appréhension et l’adrénaline alors que les premiers sautaient. Je suivais rapidement le pas. Cette sensation était merveilleuse, je voulais tout graver dans ma mémoire.
On essaya de former un cercle pour la photo comme on pouvait, j’espérait que les photos seraient réussies.

Elle monte dans l'avion. Sans vraiment réfléchir. Elle fait le vide dans sa tête. L'avion se rempli petit à petit. Une personne s'occupe d'elle. Afin de lui mettre l'équipement nécessaire pour faire le grand saut. Son cœur tape dans sa poitrine. Elle est excitée à l'idée de se jeter dans le vide. Elvia regarde le sol s'éloigner d'elle. Elle prend de la hauteur. De plus en plus. Une fois la bonne hauteur atteinte, elle écoute les derniers conseils qu'on lui donne. L'appareil photo en main elle attend que les premiers se jettent dans le ciel. Elle est dans sa bulle. Impatiente. Puis vient son tour. Une dernière grand respiration et elle se lance. Elle prend l'appareil photo en main et commence son travail. Elvia fait de son mieux pour bien carder. Ne pas prendre des clichés trop flou. Elle ne verra le résultat qu'une fois en bas.