Je fronce les sourcils et mon nez quand il me dit ça. «J'suis pas si petit que ça !» c'est plus fort que moi, il faut que je me défende, et en plus je suis dans la normale. D'après les études... Bref, j'essaye de lui faire dire qu'il flippe et il assume enfin, je me sens tout fier. «Y a pas mal de gens qui ont l'air d'être dans le même cas.» je regarde tout autour. On est nombreux et de plus en plus de gens arrivent. Des visages qui me sont inconnus pour la plupart. Je me sens plus en confiance avec Rio bizarrement, même si j'aime voir de nouvelles têtes, c'est toujours mieux d'être avec quelqu'un qu'on connaît. Mais rapidement notre discussion se transforme en un jeu de qui mettra le plus de peinture sur l'autre. Je reste bouche bée quand il me fout sa main sur la joue. «Mec !» je m'écris alors que je sens que c'est pâteux. «T'as d'la chance que ça ait pas touché mon sweat, c'est un nouveau.» pourquoi j'ai dit ça ? Je suis con. «Si tu fais ça j'te renverse un pot de peinture sur la gueule.» Et puis je veux écrire mon mot tranquille ! Au moins, avec tout ce bleu sur le visage, on est dans le thème de la confrérie.

Il est en total panique à l'idée de sauter, bien prêt à faire demi-tout tellement l'idée ne lui fait pas envie. Puis il y a ce gars, qu'il ne connaît pas, qui vient lui dire de ne pas stresser. Il ne se rend pas compte, de tous les trucs qui peuvent leur arriver, en sautant en parachute ? Il ne se rend pas compte qu'ils risquent de s'écraser au sol et finir comme des crêpes ? "J'ai le vertige." Ca résume bien tout. Il ne pourra pas se calmer et arrêter de stresser Dae, il a trop peur du vide pour ça. "Imagine, le parachute ne s'ouvre pas. Ou une des courroies lâchent. Ou qu'on atterrisse en plein milieu d'un champ d’éolienne ou d'une voie rapide. Il y a trop de choses qui peuvent mal finir." Dae il ne parviendrait pas à sauter. Il ne pourrait pas, rien que l'idée lui donnait envie de vomir d'avance. Il ne pensait même pas à sa bannière, à son mot ou quoique ce soit. Juste l'idée que non, il n'allait pas sauter pour entrer dans une confrérie. Non non non.

et jules, elle sait. elle sait reconnaître cet air absent qu'il affiche, qu'il affichait déjà quand ils étaient gosses, ce moment où la lumière dans ses yeux semble éteinte, où il se perd loin des autres, et loin de lui-même. les iris de la blonde le sondent au loin, et quand il se redresse, s'écarte des autres, juliette, elle se redresse immédiatement sur ses deux jambes, baissant les yeux sur sun-woo. « excuse moi, je.. je reviens. » la seconde suivante, elle traverse la pièce, se glisse près du mur où il est, immobile, regard noir fixé contre la peinture. ailleurs. « ace ? » elle appelle, la gosse, pose sa main sur l'avant bras du brun, cherche son regard. « ace, regarde moi. » et s'il fallait qu'elle se dresse entre lui et le mur, elle le ferait, jules. ferait tout pour le ramener dans sa réalité, chaque fois. « ace, on va bientôt devoir y aller. » qu'elle répète, tentative d'attirer son attention.

J'adore tirer sur la corde vis-à-vis de sa taille. Il était loin d'être un nain, mais son expression grognonne me faisait tellement rire. Mais non, mais non... Puis il se gênait pas non plus pour se moquer, le bougre. J'espère qu'ils vont pas se contenter d'une seule photo, y'a moyen d'avoir des pépites avec ce saut. Même si très franchement, moi le premier j'aurai une gueule de merde. Et nous voilà tous les deux couverts de peinture, à quelques instants de devoir partir. On allait déjà se payer une tête digne d'un oscar, avait-on vraiment besoin d'être bleus ? La forme de ma main sur son visage et sa réaction me faisait mourir de rire. Même si en rajouter une couche me tente, je me rends compte qu'on est déjà limités niveau timing. Je vais arrêter les frais. Puis j'avoue que ça me ferait péter un plomb de souiller un nouveau pull, j'allais pas le faire à autrui. Quel bel élan de sagesse. Mais non t'inquiètes. Écris ton mot plutôt, on décolle dans pas longtemps. Littéralement. Perso j'étais prêt, j'étais pas inquiet. Mais ce serait bête que lui se retrouve avec un mot à moitié écrit.

est-ce qu’il est réel ? est-ce que les choses autour de lui le sont ? tête qui penche légèrement sur le côté alors qu’il observe le mur avec la plus grande des attentions. vision qui se brouille un peu, la sensation que tout bouge autour de lui alors qu’il jurerait être resté à la même place. ses mains qui changent de position, se pose sur sa tête pour taire le bourdonnement incessant. c’est plus un mur, c’est cette chambre. cette chambre qui l’a vu grandir, qui l’a tenu à l’écart de tout. lui qui était persuadé que le monde n’était qu’une invention et que rien n’existait en dehors des murs capitonnés. il se revoit dans le placard, à observer le plus grand monstre de sa vie via la légère ouverture. ━ laisse la tranquille qu’il souffle à plusieurs reprise. ━ arrête de pleurer eomma larme qui roule sur sa joue, voix lointaine qui l’interpèle. et il regarde finalement la fille à sa droite, celle qui accroche son bras. ━ tu devrais pas être là

On allait bientôt y aller, pourtant, certains semblaient ne pas vouloir ou pouvoir le faire. Et ça m’embêtais, je trouvais ça dommage. C’était une expérience à faire, au moins une fois dans sa vie celons-moi. Et surtout, il fallait qu’on le fasse tous ensemble.
Même si je comprenais que certains aient des appréhensions. Surtout avec le vertige. je savais que ça ne se maîtrisait pas.

-Tu sais, c’est très encadré, ils ne vont pas nous envoyer à la mort. A la limite on risque une petite foulure à l’atterrissage mais c’est tout. Y a des normes, y a vraiment une chance infime pour que tout ce que tu viens de dire arrive. On est tous ensemble, ça va bien se passer. Je lui souriais en essayant d’être rassurant. Tu penses à quel mot pour la bannière ?

Pas sûr que le sujet soit assez éloigné pour qu’il pense a autre chose, mais j’essayais. J’avais vraiment envie de l’aider. Mais s’il décidait de ne pas le faire. Je n’étais pas sûr de pouvoir le convaincre du contraire malheureusement.

Tout se passe si rapidement que j’ai de la difficulté à suivre le fil. Oui, je suis habillée comme ils nous ont demandés. C’est-à-dire dans les couleurs de la confrérie, oui, je suis présentement à genoux devant une banderole à aider mes comparses à la préparer pour s’envoler dans les airs, mais je suis anxieuse. Très stressée de devoir me laisser tomber dans le vide. Je finis par me lever et aperçois une fille seule non loin de nous. (@Elvia Novak ) Je ne sais pas si elle est aussi anxieuse que moi, mais si c’est le cas, elle ne devait pas rester seule. J’ai donc envoyé la main aux personnes avec qui j’étais et me suis avancé vers elle, sourire aux lèvres. « Salut ! T’es prête pour le grand saut ? Pas trop stressée ? » Est-ce que ça parait dans mon visage que je ne suis pas du tout prête moi ? Sans doute, je dois être aussi blanche qu’une serviette. « Je m’appelle Ayana au fait. » Et je lui tends la main. Si on peut se serrer les coudes et s'aider dans cette épreuve, ça serait encore mieux. Surtout que le décompte venait sans doute de commencer...

C'est vrai, il n'était pas précisé que les photos devaient être nets mais ça ferait réellement un super souvenir si ça pouvait être le cas. Vérifiant du bout du doigt que ma banderole était bien sèche, je l'enroulais sur elle même avant de mettre une corde autour. J'étais armée et parée. J'espère que tu n'as pas peur du vide. Sinon la journée commence déjà assez mal. Riant doucement, je remontais la fermeture de ma veste en souriant avant de plonger la main dans mon sac pour sortir mon appareil photo et une paire de lunettes d'aviateur. Ça faisait longtemps qu'elle traînait dans mon sac et c'était le moment idéal pour s'en servir. Je remis le sac sur mon épaule avant de m'appuyer contre le mur et mettre les lunettes sur la tête en attendant le départ.

@Aela Ferguson

Premier bizutage pour cette nouvelle confrérie, et l'objectif fixé était ambitieux. C'est dans ces moments là, qu'on est bien heureux d'être membre titulaire. Pourtant, il était évident que les membres de la Adams allaient soutenir leurs futurs compatriotes bleus. C'est armée d'un drapeau bleu, et d'un rouge à lèvre de la même couleur, qui jurait surement affreusement avec son roux, que Scar se pointe au lieu de rendez-vous, où s'étaient réunis les Téméraires pour faire leur banderole avant de devoir monter dans l'avion. Un large sourire à la bouche bleutée, et la girafe accélère le pas, traînant derrière elle Mav'. « Alors les bleuets, vous êtes prêts ?! » L'avion n'allait pas tarder à décoller, et vu l'impatience du pilote, valait mieux qu'ils commencent à se préparer psychologiquement à l'imminence de l'épreuve. « On vous encouragera d'en bas, là-haut, faudra que vous soyez solidaires les uns des autres. » Parce que sous les prunelles vertes, demoiselle, elle voit bien que ca défaille chez certains. Elle-même n'aurait pas été sereine. C'est qu'elle taperait dans ses mains d'excitation la gamine. « J'ai trop hâte de voir tout ce bleu ! » Ca va être magnifique, et quand leurs pieds toucheront le sol, ils ne formeront plus qu'un groupe uni.

Spoiler:

Spoiler:

Je crois que si j'avais été à leur place, je n'aurais pas été ravis de participer à un bizutage aussi délirant. Je n'ai pas forcément peur du vide, mais l'idée de sauter d'un avion en chute libre me donne des frissons. Et je peux voir sur le visage des petits bizuts qu'ils vivent mal l'expérience. Lorsque j'arrive sur place, je vois au loin Scarlett et Mav qui sont en train de parler aux petits nouveaux avant qu'ils ne montent dans l'avion. J'arrive derrière eux et me faufile entre les deux amis, un bras derrière chacune de leur épaule, "Heureusement qu'il fait nuageux, sinon on aurait pas vu les banderoles bleues avec le ciel bleu juste derrière" Je ris un peu et je sors mon téléphone, "Et si on faisait une photo de groupe avant le saut et une après ? Je suis sûre qu'on pourra jouer au jeu des sept différences avec !" Je me moque parce que c'est le but du bizutage mais clairement : les pauvres.