panique qui anime les iris de la thaïlandaise quand elle comprend. comprend que ace, il est plus là, plus à la adams, perdu dans un de ces épisodes qui a provoqué leur rencontre il y a des années déjà. sauf que là, jules elle est pas au milieu d'un hôpital. et surtout, ace, il va mal. laisse la tranquille. regard qui brille, larmes qui perlent et viennent épouser les courbes de son visage. eomma. juliette, elle a le coeur qui se serre, cette sensation qu'il ouvre une fenêtre sur un passé où elle n'a jamais mis les pieds. et jules, elle a l'impression de violer son intimité. d'entrer dans une propriété privée. puis finalement, il la voit. blondinette qui se faufile entre le mur et lui, attire son regard. « c'est toi qui devrait pas être là bas. » et elle sait pas où il est, ace. elle sait juste qu'il faut qu'il lui revienne. elle lève ses deux paumes, chasse ses larmes avec la pulpe de ses pouces. « ferme les yeux ace. » les doigts qui remontent, passent sur ses paupières doucement, pour finalement s'avancer et le prendre dans ses bras. « on est à la adams house. et bientôt, on va devoir sauter d'un putain d'avion et tenir une foutue banderole, et on va le faire ensemble parce que je suis là. et que t'es là. » mains nouées dans son dos, jules, elle le serre, tête contre son coeur, les yeux fermés. « rouvre les yeux. réel ? »

rien n’avait de sens, elle ne devrait pas être là. elle n’existait pas dans cette réalité là et il se retrouvait là, les bras ballants, le coeur qui tambourine bien trop fort dans sa poitrine, l’air hébété. il arrive plus à saisir, à comprendre, à dissocier le tout. il compartimente tout et semble pourtant incapable de le faire désormais. mais quand elle lui dit de fermer les yeux, il obtempère, sens ses doigts glisser sur son épiderme, inspire doucement alors que les mots viennent à ses oreilles. la adams house. il tente de réaliser alors que les bras de la fille se referme un peu plus autour de lui, lui procurant un sentiment d’insécurité qui semblait lui avoir échappé depuis un moment. inspire lentement, ouvre finalement les yeux. jules. ━ réel qu’il murmure, ses prunelles plongés dans les siennes, le coeur qui se calme peu à peu, l’endroit autour de lui qui devient moins étrange. inspire lentement, remarque que des membres sont arrivés. l’avion. ━ ils ont remarqués tu crois ? tout ça. tout ce qui le rends à chaque fois un peu trop bizarre, un peu trop étrange. il s’inquiète puis secoue la tête, constatant que les bizuts étaient visiblement bien plus affairés à terminer la banderole qu’autre chose. ━ tu vas vraiment sauter ? penche la tête sur le côté, l’air interrogateur. improbable, faudrait qu’il la pousse pour qu’elle le fasse.

Il s'agissait du bizutage de la Adams House. La jeune femme allait donc encourager les étudiants qui faisait le bizutage. Ushuaia était heureuse de ne pas faire le bizutage, puisqu'elle n'aurait sans doute pas aimé participer et faire un saut en parachute. Malgré tout, ça semblait amusant et désirait encourager les étudiants. Elle se rendit sur les lieux. Elle vit alors les étudiants qui ne faisaient pas le bizutage. « Salut. Je ne suis pas la seule à avoir eu l'idée de les encourager. » Ushuaia était vêtue de bleue, la couleur de la confrérie. Il fallait bien représenter les couleurs. « Vous allez y arriver. On croit en vous. » Shuchi avait le don d'être optimiste quand c'était le moment. L'avion n'allait pas tarder à décoller, afin qu'ils soient très hauts dans le ciel. L'idée de @Amalthia V. Spencer était très drôle. « Je suis d'accord avec toi. On pourrait, par la suite, les faire agrandir et les afficher dans la maison. »

@Amalthia V. Spencer @Scarlett R.-Strudwick @Maverick Tenenbaum

Premier bizutage de cette nouvelle confrérie. Je dois l'avouer, je suis plus qu'excité. J'aurais carrément été partant pour m'envoyer en l'air avec eux. Mais voilà, je ne suis pas bizut. Ceci étant, je peux au moins les encourager et comme à mon habitude, je manque pas l'occasion de faire un peu n'importe quoi. Mon ébène s'est changé pour l'occasion en bleu tout Adamsien ainsi que ma barbiche. Ça me donne certaines allures de fakir mais je sais que la coloration partira au bout de quelques lavages, ça me fait juste rire un peu. Pour l'occaz, j'ai aussi pris un argentique car j'adore faire de la photographie, je compte immortaliser les coulisses ainsi que les bizuts qui se pissent dessus. Avec Scar, on rejoint le petit groupe de membres qui viennent encouager les recrues et je traîne à droite et à gauche pour voler quelques portraits. Certaines têtes sont connues et d'autres moins, mais je ne mets aucun doute sur le fait que je vais apprendre à le faire. Amalthia propose de réaliser un avant/après et je trouve l'idée juste excellente. « Carrément, bien joué, ça immortalisera bien la première journée et surtout notre première fournée de bizuts. » Je souris lorsque Ushuaia encouage  également les nouveaux, je reste flegmatique la clope aux lèvres. « Vous avez vérifié le moteur ? » Me semble bien que la carlingue fait un drôle de bruit lorsqu'elle se met en route.  

Spoiler:

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Sauter ne me fait pas peur, bien au contraire même. Après m'être amusé avec Rio, on se retrouve avec de la peinture sur la gueule tous les deux, au moins on est aux couleurs de la Adams et on s'apprête à le montrer fièrement, en haut de cet avion. Les membres officiels arrivent, j'ai pas honte de la trace de main bleue qui orne ma joue. Je finis d'écrire mon mot, je suis carrément impatient de sauter. On y met tous du nôtre pour la banderole mais à un moment va falloir y aller. J'ai un grand sourire sur les lèvres et je fais pas mal le malin, mais au fond y a quand même un petit stress, une petite inquiétude. Je suis carrément prêt. Je regarde Rio «J'pensais tellement pas qu'on ferait ça ensemble.» sérieux, c'est assez étonnant quand on y pense. L'encouragement des membres me fait chaud au cœur et je sais que je vais m'envoler dans cet avion avec un grand sourire.

t'es au taquet toi. au taquet avec les bizuts de ta nouvelle confrérie. toi, t'aurais kiffé être à leur place. ils ont intérêt de gérer. c'est aux côtés de ton binome de toujours, le rouquin que toutes les filles s'arrachent en ce moment, t'as nommé... toni caldwell. ouais la classe, c'est ton meilleur pote. bref, trêve de plaisanterie, tu rejoins les autres, prêt à motiver les troupes. quand t'arrives sur les lieux, t'aperçois déjà la belle bande. signe de main, tu t'avances vers eux, reconnais quelques têtes, dont le grand brun et la grande rouquine aux beaux yeux avec qui t'avais fais du trampoline et biensur Amalthia, ton ancienne présidente de la kirk' qui a encore et encore des idées de dingues - putain, la bonne idée quoi... on va perdre en couleurs entre le avant et le après, ça c'est sur. - puis t'hausses les épaules l'air désolé - et puis... peut-être qu'il en manquera aussi. ça déconne souvent ces trucs là. - tu fais mine d'être discret pour pas affoler les autres. bon par contre, si jamais ça arrive vraiment... bref croisons les doigts et tout c'qu'on peut pour que le nombre du avant/après soit le même.

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Pour le soutien

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Elle était impatiente Elvia. Elle avait envie de le faire ce saut en parachute. Alors devoir attendre que tout le monde soit prêt devenait un supplice. Elle pourrait aider les autres à finir. Mais elle se dit que si la personne fait sa bannière seule elle n'en sera que plus fière à la fin. Alors elle attend. Une voix et un visage inconnu. Elle sourit à la fille qui est venu la voir. «Hey! Je suis plus que prête ! J'ai hâte de sauter. Par contre j'ai l'impression que t'es pas du toute prête toi.» Elvia lui serre la main. «Enchanté Ayana. Moi c'est Elvia. Et ne t'en fais pas tout va bien se passer. Tu réfléchis pas quand tu dois sauter et tu verras ça ira tout seul! Elle sourit pour la rassurer. Et ce qu'elle a dit elle le pense. Ne pas penser avant de sauter sinon c'était foutu.  L'arrivée des membres de la Adams était signe que le moment allait arriver. Elvia se lève pour écouter le petit discours. Elle était prête. Elle pris sa bannière et l'appareil mis à disposition. Jettant un coup d'oeil à sa nouvelle connaissance. Elle lui prit la main. En signe d'encouragement. Ça va aller.

réel. le soupir soulagé qui échappe à la blonde, ses doigts qui relâchent peu à peu la silhouette masculine, ses iris venant sonder les siens. apaisé, alors qu'à sa façon, il lui dit. c'est fini. du moins pour l'instant. mais jules comme chaque fois elle choisit de laisser mourir le sujet, rejette son air bouleversé et ses larmes dans un coin de sa tête. elle a rien oublié, juliette. pas la moindre de ses crises, et encore moins celle-ci, la pire qu'elle ai pu voir chez lui. ses yeux noirs balaient la pièce, tout le monde est occupé, termine sa banderole, tantôt rejoints par quelques membres déjà confirmés de la adams. « ils voient jamais rien. » habitués à être invisibles, et jules ça lui convient. elle relève les yeux vers lui, lèvres pincées, l'air contrit. « est-ce que j'ai le choix ? » bientôt ça allait être le départ d'ailleurs. elle le voyait à certains qui trépignaient déjà sur place. regard hagard, la blonde souffle alors, dans un aveu: « j'te mentirais si je te disais que j'ai pas peur. » vulnérabilité qu'elle ne laisse transparaître qu'avec lui. « ça t'effraie pas, toi ? » le vide, la hauteur, tout ça.

ça n’a rien de rassurant. encore moins pour jules. il sait que le vide, c’est pas vraiment sa tasse de thé. qu’elle préfèrerait largement rester au sol plutôt que se lancer dans le vide de la sorte. trop sur la réserve pour oser ce genre de connerie. mais il s’fait la promesse d’être là, de la rassurer autant que possible, de sauter avec elle quitte à ne pas s’occuper de la bannière et tant pis pour son entrée dans la maison. ━ bien sûr que tu l’as t’es maître de ta propre vie juliette. y a plus personne pour décider pour toi et si tu choisis de ne pas le faire, il te suivra dans tous les cas. et y a les membres qui débarquent, viennent fanfaronner devant les mines déconfites que certains bizuts peuvent arborer. sourire malicieux qui étire les lèvres de l’asiatique alors qu’il secoue la tête. ━ non ? lui, la seule chose qui l’effraie vraiment, c’est le noir, les pièces closes, tous les endroits qui lui donne l’impression de ne plus pouvoir sortir. sauter dans le vide, c’est la liberté. son évasion. ━ promis, j’te lâcherais pas souffle doucement pour la rassurer avant de lever un peu la voix, s’adressant à tout le monde. ━ bon, on y va dans cet avion ?

est-ce qu'elle allait vraiment faire ça ? monter dans cet avion avec tous ces gens, se jeter dans le vide, s'abandonner au monde comme ça ? jules, elle a jamais eu froid aux yeux, mais le vide absolu lui a toujours fait peur. faiblesse qu'elle n'avouera pas, sauf à ace, non sans baisser les yeux. et elle a toujours le choix, évidemment. mais elle veut pas être la gamine qui abandonne. pas être celle qui détourne les yeux. ace, il était serein, et juliette elle l'enviait pour ça. « j'voudrais avoir ton courage. » elle aussi, elle voudrait n'avoir peur de rien. mais il est là, à lui promettre qu'il la lâchera pas, et l'asiatique hoche doucement la tête, soupire tout en regardant du coin de l'oeil ceux qui sont en train de se préparer, auquel le brun ne tarde pas à s'adresser. on fonce, ou pas ? « allez, qu'on en finisse. » finit par approuver jules, tout en glissant discrètement son bras autour de celui du coréen. Où qu'il aille, elle ira.