Sally ou ma meilleure amie ou la meuf qui tente coute que coute de me sauver, de plaider en ma valeur mais qui m'enfonce plus qu'autre chose. Je ne lui en voulais pas, je ne pouvais pas lui en pouvoir, elle était vraiment touchante et trop mignonne de faire tout ça pour moi mais, j'avoue que j'étais super mal à l'aise et gênée et il semblerait que Zakhar le soit tout autant. En même temps oui, il a pas mis une femme enceinte moi, j'ai fait pas mal de bêtises quand il était en Russie. Même si c'est vrai, elle n'avait pas tort, j'avais eu le coeur brisé et il fallait bien que j'avance alors qu'il m'avait dit ne jamais revenir à Harvard. Bref, on savait plus ou se mettre et voilà qu'elle parlait fiançailles. Wahou, elle partait loin là. Pourtant, elle sait parfaitement que c'est vraiment pas mon genre toutes ces choses. Evidemment je souris en lui précisant qu'on en parlerait plus tard et Zakhar approuve. Elle finit par partir en souriant, le sourire qui veut tout dire et en me précisant qu'il fallait que je passe chercher mon cadeau dans sa chambre et lui raconter un peu tout. Je passe bientôt promis !! Moi ? Virer ma meilleure amie ? Non, j'avais juste peur qu'elle dise encore un truc chelou. Je me suis retournée vers Zakhar en me mordant la lèvre inférieur d'un air gêné. Je suis désolée, je sais pas ce qui lui a pris ! Elle était droguée ou quoi ? Omg Sally !!! Du pur Sally cupidon !

Ouais j’étais bien pompette déjà, et là je venais de trouver une bouteille de rhum dans le sable qui me tendait carrément les bras, alors forcément j’avais eu la bonne idée de la ramasser, mais à peine dans les mains, y’avais le boulet, je nomme Alexander qui me l’arrachait des mains. Je me mettais à courir après lui, riant hilare. REGARDE LES BEAUX PAPILLONS ! VIENS VOLER ! Ouais aucun rapport non plus, mais faut croire qu’on était plus à ça prêt. Je l’attrapais, alors que je lui tirais le bras pour finalement nous faire lamentablement tomber par terre comme de gros cacas. Ce qu’on était un peu ce soir. J’éclate de rire, alors que je m’allonge sur le dos, bougeant mes bras et mes jambes pour faire un ange comme ceux que les gosses font dans la neige. Je suis un ange des sables. Totalement perché ma pauvre Lyson.

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On est d'accord, c'était MON anniversaire donc j'avais tous les droits. Et donc je pouvais piquer les bouteilles que je voulais où je voulais quand je voulais. Alors celle qui se trouvait dans les mains de Lyson et je m'étais mis à courir parce que j'avais même pas envie qu'elle me rattrape. C'était MA bouteille maintenant et j'étais pas du tout du genre partageur quand j'étais dans un tel état. « JE M'EN FICHE DES PAPILLONS C'EST MOCHE ET ÇA SERT À RIEN », avouais-je toujours en gueulant. Parce que c'est pas drôle si c'est pas pour faire chier le monde, n'est-ce pas. Mais voilà, elle m'a retenu dans mon élan et voilà qu'on fit une pirouette cheloue avant de tomber tous les deux sur le sable, juste hilare à cause de tout ce qu'on venait de débiter. Et puis la chute quoi, juste épique. J'aurais tellement kiffé la voir de l'extérieur en vrai. Alors qu'elle venait faire l'ange dans le sable à côté de moi, je me fis rouler et prenais place sur elle avant de me mettre juste à l'embrasser genre comme ça, yolo. Bah ouais, si elle m'collait comme ça, c'était bien parce qu'elle voulait baiser non ? J'pense ouais, c'était un signe, un vrai. Sinon j'm'appelle pas Alexander quoi.

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Il était sérieusement en train de péter un câble là. il avait beau s'être fumé un truc du tonnerre, sentir malgré tout qu'il était plus ou moins là, elle parvenait quand même à lui faire péter un câble putain. Briony lui faisait complètement perdre la boule, alors qu'il ne savait plus du tout sur quel pied danser avec elle. Et ce qu'il savait, c'tait qu'il détestait cette situation. Là, j’t’avoue, que j’aurai pas dû dire ça parce qu’en fait, j’en ai pu rien à foutre que tu t’envoies en l’air avec qui que ce soit. J’ai sûrement trop fumé aha. J’ai tiré le trait sur nous Wade et fais de même au lieu de venir me provoquer comme ça. Elle était sérieuse ? Qui est-ce qui venait de lui faire une crise à nouveau là hein ? Si elle en avait vraiment rien à foutre, elle lui ferait pas la tronche comme ça juste parce qu'elle sait qu'il couche avec son ex, des bonobos ou qu'importe. Mais malgré tout, il restait pas insensible à ce qu'elle lui disait là, alors qu'elle était clairement en train de le repousser. J’en veux pu, cadeau dit-elle en posant le joint sur la table avant de tourner les talons. Laisse-moi. Sauf que Wade, ben il aimait pas qu'on lui dise quoi faire, vous saviez pas ? L'attrapant par le poignet, il la força à se retourner, se retrouvant tout d'un coup tout près de son visage. Il vit cette lueur dans ses yeux, ses lèvres qui se pétrifiaient. Il pouvait même deviner son coeur qui s'accélérait là, alors qu'il la regardait droit dans les yeux en silence. Menteuse lâcha-t-il finalement avant de la relâcher et de tourner les talons. Sur le chemin, il aperçut Alex un peu plus loin en train de bécoter une fille apparemment et si il n'avait pas été aussi énervé, il aurait probablement souri. Arrivant au bar, il regarda autour de lui, cherchant Chrysta du regard qui la pauvre s'en était pris plein la tronche ce soir.

Ouais c’était peut-être l’anniversaire d’Alexander, mais j’estimais que j’avais droit d’avoir une bouteille de rhum, ce qui était tout à fait légitime, non ? Du coup je lui courrais après comme une demeurée, dans l’espoir de récupérer ce qui était à MOI. C’EST BEAU LES PAPILLONS, C’EST POETIQUE, D’ABORD ! J’explosais de rire, alors que je le rattrapais finalement pour le faire tomber, et m’étaler moi comme une lui, comme de grosses merdes dans le sable. Je commençais alors à faire l’ange, hilare, comme-ci je faisais quelque chose de super important. J’étais tellement péter, que je voyais les nuages tourner, sauf que les nuages ça tournait déjà non ? J’arrêtais alors de bouger, alors qu’Alexander se fit rouler jusqu’à moi, se plaçant au dessus de moi, et m’embrassant avec tout le naturel du monde, comme-ci tout était parfaitement NORMAL. Et puis qui collait vraiment l’autre d’abord, hein ? Je souriais contre ses lèvres, répondant sans gênes à ce dernier. Je reculais alors mon visage du sien. Tu veux baiser, toi. Je souriais en coin, alors que je posais mon regard dans le sien, éclatant de rire une nouvelle fois, totalement déchirée. C’était du beau tout ça.

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J'en avais clairement rien à foutre des papillons. C'est moche, ça vole et ça sert strictement à rien. Donc ouais, j'en avais rien à foutre de ses foutus papillons. « J'EN AI RIEN À FOUTRE DE TA POÉSIE » Et puis de toute façon, on finissait par terre parce que madame avait jugé bon de nous stopper dans notre élan en me retenant le bras. Et bimbadaboum quoi. Complètement allongé au sol, je la regardais faire nawak avec ses bras et ses jambes et moi, j'voulais pas y aller par quatre chemins. Je venais m'positionner sur elle, commençant alors à l'embrasser. Sachant qu'elle répondait aux baisers sans demander son reste, je comprenais que je n'avais pas tort et que c'était ce qu'elle voulait. Alors qu'elle me regardait avant d'éclater de rire, je laissais ma main vagabonder sur son corps, genre le long de sa cuisse, remontant sous sa robe d'été. Beh quoi ? Faut bien la mettre en condition. « Avoue que c'est c'que tu veux toi aussi » avant de me mordre la lèvre légèrement. Putain ouais j'veux baiser et faut pas qu'elle m'foute en plan là.

Moi j’aimais bien les papillons, je trouvais ça fort charmant. Et puis même que c’était les fées des animaux qui peignaient les ailes des papillons, alors c’était trop classe, pas vrai ? ESPECE DE CHACAL DES BOIS ! Ok, je crois qu’on partait carrément loin avec Alexander, mais au moins je rigolais bien, voyez-vous. Et puis lui, en mode normal tout va bien, il vient se foutre au dessus de moi, pour venir m’embrasser. Le coquin. Je souris contre ses lèvres, loin d’être contre cette initiative, et puis il était canon, et on disait pas non à un canon. Je sentais sa main glisser sur ma cuisse alors que je souriais amusée, ouais il était chaud lapin, le mather. Je suis pas contre du tout, ça c’est sur. Je souriais d’avantage alors que je me redressais finalement, attrapant sa main pour l’aider à se relever à son tour. Bon sang que j’étais déchiré, j’savais même si j’allais réussir à marcher jusqu’aux dunes. Viens Dom Juan, allons se trouver un coin tranquille pour forniquer. Je souriais grandement, alors que je l’entraînais avec moi, plus loin sur la plage.

Bien sûr que je m'étais mis à l'embrasser. La meuf me collait depuis un moment maintenant, et sachant que j'étais célibataire maintenant, j'ai pas hésité une seconde. Fallait bien sauter le pas à un moment donné. Certes ce n'était pas Billie mais elle ferait l'affaire, j'en étais certain. Donc malgré tout ce qu'elle pouvait dire qui n'avait pas grand intérêt, j'étais bien content de fourrer ma langue dans sa bouche. Tant qu'à faire hein! Mais du coup, assez vite elle venait se redresser, m'aidant même à me relever à mon tour pour qu'on se déplace. Merde, j'trouvais qu'on avait un bon spot là elle et moi en fait. « Viens Dom Juan, allons se trouver un coin tranquille pour forniquer. » Sourire sur les lèvres, je la suivais sans vraiment dire grand chose, parce que bon j'allais la baiser donc bon.