Ah mais ouiiii, les mathématiques appliquées?! Pourquoi n'y avais-je pas pensé? C'est vrai qu'en regardant son petit air timide et pas dragueur pour un sous, il serait bien dans ces études. Mais quand même, quelle idée aussi d'étudier les maths! Avec la physique en mineure en plus?! Décidément, je ne comprendrais jamais les étudiants qui pouvaient prendre du plaisir à étudier tout ça. Une véritable horreur à mes yeux. Je grimaçais alors. « Je n'ai jamais été douée en mathématiques... » Ni en informatique d'ailleurs. Bref, tout ce qui est les formules et tout ça, très peu pour moi. Pas étonnant que je sois dans une majeure plus littéraire on va dire. Parce que bon, le droit, c'est surtout de la connaissance pure et une pratique des codes, donc ça voulait dire une excellence mémoire. Heureusement que j'en avais une. Je retenais facilement ce qu'on me racontait du coup, j'assistais presque à tous les cours. Comme quoi, une mémoire de type auditive sert aussi! « Non, je ne suis à Harvard que depuis ma troisième année, j'étais à Oxford en Angleterre. »

Oh tient, enfin la voilà ! Et, apparemment, ça avait bardé par ici. Qu’importe, moi, je venais rejoindre la Dunster (Juliet). J’arrivai près d’elle et des autres (Max, Dorian, etc) et la prit par la main. «Salut les jumeaux! Désolé les gars, je vous l’emprunte! » Je leur fis un clin d’œil avant de m’éclipser plus loin avec la brunette qui n’avait même pas eu le temps de répliquer.

Je parlais avec Dorian lorsque quelqu'un me prenait par la main. Je fis un petit sourire gêné aux jumeaux. Ça va hein, ils étaient pas cons, ça se vouait à mon visage que je kiffais Marshall. Je ne dis rien, suivant Marshall un peu plus loin et lorsque je l'avais en face de moi, je lui offris mon plus beau sourire. J'étais contente qu'il soit venu, qu'il veuille toujours bien me parler depuis la bagarre avec Tate, d'ailleurs, je n'avais plus parler ni vu l'eliot depuis le bal. Je lâchais pas ma main de la sienne. Je suis désolée pour tout... je m'en veux de t'avoir giflé, d'avoir embrassé Tate et de vous avoir encourager à vous battre. je respirais calmement, c'est bon je l'avais dit.

Juliet me sourit largement, gardant sa main dans la mienne. Je baissais les yeux dessus quelques secondes, souriant à mon tour avant de reporter mon attention sur elle. J’étais content d’la voir mine de rien. « Je suis désolée pour tout... je m'en veux de t'avoir giflé, d'avoir embrassé Tate et de vous avoir encouragé à vous battre. » J’hochai lentement la tête. Franchement, dans tout ça, je lui en voulais seulement pour avoir embrassé ce crétin. Du reste, je n’avais rien à foutre. La gifle, je la méritais. La bagarre? C’est moi qui l’avait déclenché et, soyons franc, j’avais pris mon pied à lui défoncer la gueule. Je me touchai les côtes de ma main libre. « Ça va, j’peux encore faire du sport malgré tout! » Je ris doucement, tentant de détendre l’atmosphère.

Je présentais mes excuses à Marshall, c'était bien la première fois que je faisais ça. D'habitude je l'engueulais la plupart du temps en le rabaissant, sauf que ça a changé. S'il avait frappé Tate, cela voulait dire qu'il tenait à moi et ça me touchait beaucoup. Finalement, je n'avais plus besoin de mots de sa part pour me rassurer, cette bagarre m'avait apporté beaucoup de réponses à mes questions. Je fis une petite grimace en regardant ses côtes. Il devait avoir mal. Je veux bien te faire un petit massage. j'essayais de me rattraper comme je pouvais.

Juliet grimaça en voyant mes côtes et je souris de plus belle. Non pas que je veuille qu’elle me prenne en pitié, mais surtout que je préférais la voir grimacer comme ça que pleurer parce qu’elle ne supportait pas la violence dont je faisais preuve. « Je veux bien te faire un petit massage. » J’haussai les sourcils avec un sourire en coin. « Mmh… tu m’intéresses là! » Je croisai mes doigts aux siens et pensai pendant un moment que peut-être, je dis bien peut-être, que les choses pourraient enfin être simples entre nous. Étais-je loin du compte?

Si Marshall avait mal c'était parce que j'avais demandé à Tate qu'il se batte, mais je m'attendais pas à ce qui lui défonce les côtes. Je lui proposais de lui faire un massage et je voulais bien hein, mais je savais pas trop où était donné que la salle était composée de deux étages. Celui où nous étions était plus relaxant, il y avait des tables, plusieurs bars. Quand au-dessus, c'était la grosse teuf. Faudrait se trouver un endroit plus sympa pour ça, mais en attendant on peut aller chercher à boire? lui lançais-je gaiement. Puré il fallait que j'arrête d'être trop gentille et de sourire tout le temps.