Les gars, on est en train de tourner une discussion dite lambda entre deux meilleurs amis... à un discussion toujours entre bff (et ne pas oublier un des deux f car le sens change du tout au tout ahahaha) mais philosophique quoi. Est-ce que quand on habite dans une confrérie.. on est plus de la confrérie qu'une autre personne ? Sûrement. Parce que ça expliquerait pourquoi Feldt est partie, pourquoi j'aurai envie également de partir par moment, pourquoi Hendrix est parti après son voyage autour du monde mmh. Anyway, j'attendais donc la réponse du président. "C'est pas forcément c'que je veux dire.. On se sent pas 'moins mather'... Mais y'a clairement un truc qui se passe qui fait que.. y'a plus cette même communion avec les autres. Fin c'est normal, comme dans toute maison, les choses changent, et quand on est en dehors du cercle, c'est plus difficile à suivre. J'veux pas être un président absent qui ne comprend plus rien à ce qui se passe dans sa propre maison.." J'approuvais les propos d'Alexander, j'savais que lorsque j'avais été présidente ou même vp, j'aurai pas aimé habiter à l'extérieur de la mh. J'vouais ma vie à ma confrérie en fait à c'moment là aha. J'comprends c'que tu veux dire. Mais j'voulais t'faire passer en premier fuck..

Il était clair que j'avais une vision de la Mather House assez pointilleuse et me demander de faire des transgressions à ça, ça n'allait pas. Alors non, je n'allais pas vivre chez elle, me sevrer comme elle le voulait.. J'allais pas faire ça. Je le ferai sûrement un jour ouais, mais pas de cette façon. Et puis, ça sera quand je serai prêt, ce qui n'est pas le cas. Dans ce genre de situation, il ne faut pas pousser les gens à aller dans le sens qu'on veut, mais leur indiquer le chemin pour qu'ils comprennent par eux même. "J'comprends c'que tu veux dire." Je hochais alors la tête, content qu'elle comprenne, vu que c'est quand même important pour moi. "Tu comprends alors que j'peux pas venir chez toi.." L'emploi du verbe "pouvoir" est bon finalement. Même si c'est en partie une question de volonté, le fait d'être président m'empêchait de pouvoir le faire.

"Tu comprends alors que j'peux pas venir chez toi.." J'soupirais, essayant d'hors et déjà de trouver un plan pour essayer de sauver mon meilleur ami de la drogue autrement. J'voulais pas être de ces personnes qui laissent leurs personnes proches dans la drogue, sous prêtexte que soit disant ils ont pas leurs mots à dire. Bien sûr que si qu'on a à faire quelque chose, on est les personnes qui peuvent LE PLUS les faire changer d'avis, les sauver. J'veux pas perdre, en aucun cas, Alex d'une overdose, j'voulais pas qu'il en fasse, j'voulais qu'il reste avec moi, qu'il soit le parrain de mes enfants, le témoin de mon mariage, le.. chais pas, tout. J'voulais qu'il soit avec moi, tout l'temps, dans un mois, dix ans, vingt cinq ans. Ne m'oublies pas Alex. Ouip.. On va abandonner le sujet, j'pense, y avait pu rien à dire là maintenant. Jt'aime. dis-je finalement en souriant. C'est le plus important.

Et voualaaaa. J'avais réussi à convaincre la Silver et c'était pas chose aisée. Mais elle devait comprendre que ça pouvait pas s'faire comme ça, en un claquement de doigts malheureusement. Donc bon, avec persévérance, j'avais réussi et elle capitulait. "Ouip.." finissait-elle par dire, presque timide. Mais au moins, elle était résignée et c'était bon à savoir. Je ne me voyais pas de tout façon continuer à lui dire non et peut-être qu'elle m'aurait eu à l'usure. Mais je pense dans tous les cas que Billie n'aurait pas été opé donc c'était un mal pour un bien. "Jt'aime." Je venais passer mon bras autour de son cou en me collant à elle et, après avoir posé mes lèvres sur le haut de son crâne, je lui répondais simplement "Moi aussi j't'aime." Wala, c'était aussi simple que ça.

"Moi aussi j't'aime." J'me serrai contre lui, appréciant le contact entre nous deux. Non, pas parce que j'avais envie de lui, erk, mais parce qu'être tout près de mon meilleur ami, qu'il aille bien ou mal, personnellement, ça m'faisait toujours du bien. Ca m'rassurait presque. Sans Alex, j'serai pas grand chose. Il était la première personne vers qui j'me tournais généralement avec Keyla, et il était l'une des personnes les plus importantes dans ma vie. C'tait Alex. J'crois que rien ne peut mieux résumer c'que j'ressentais pour lui. Bon, on va fait quoi du coup maintenant ? On est à la Nouvelle Orléans quand même, on peut pas que papoter. On mange aussi. Une gaufre ? Oui, j'ai faim et alors ? J'restais près d'Alex, attendant sa réponse. J'suis sûre qu'il a faim, il a toujours faim.

Un je t'aime, un câlin et vouala qu'on était les deux meilleurs amis du monde, sans repenser à tout ce qu'on avait pu endurer. "Bon, on va fait quoi du coup maintenant ? On est à la Nouvelle Orléans quand même, on peut pas que papoter. On mange aussi. Une gaufre ?" Je haussais les épaules avant de hocher la tête positivement. Gaufres ? Mon estomac dit oui sans hésiter. "Fais péter les gaufres!" Comme si j'allais pouvoir refuser.. Nan mais, elle me connait bien quand même... enfin, elle connait bien mon estomac.

Mon meilleur ami, j'le connais par coeur voyons. Des fois ça me manquait le moment quand on s'découvrait tous les deux mais franchement, pour rien au monde j'regrettais qu'on en soit à c'stade. J'l'aime tellement gad. "Fais péter les gaufres!" J'rigolais un peu, avant d'accélerer avec Alex près de moi. J'voulais ma gaufre également, j'avais faim et j'tais sûre que comme j'tais en voyage, comme à chaque fois que j'tais en vacances quand j'tais gamine, les gaufres ici seront bien mieux que celles de Chicago ou bien celles de Cambridge. Le reste de l'après midi se passa très bien, t'façon, le temps que j'tais avec Alex, c'est tout c'qui me suffisait.