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l'isole dans ce recoin. ton corps qui fait barrage mais qui ne le touche pas, l'oblige à t'affronter réellement. poigne plus forte, il pourrait te mettre chaos en deux secondes. tu le sais et pourtant tu ne te défiles pas ollie. obstinée à cette idée, tu balances les coups avant s'approcher trop prêt. son corps qui se heurte au tient. sensation étrange qui émane de ça. autre corps, autre visage. loin de celui que tu avais l'habitude de côtoyer ces derniers temps. les poings qui s'immobilisent. tu ne peux plus bouger, maintient la pression. trop grande, trop invasive pour toi. il ose alors que d'autre fuie. le regard noirci. " parce que tu penses avoir la situation en main ? " sourire machiavel qui se dessine. rallume cette flemme, celle d'un jeu dont tu connais les ficelles. le regard qui l'observe un peu plus en détail. " tu devrais te méfier... quand on est trop prêt. on a accès à ça. " le genou qui remonte sans prévenir. coup volontaire porté à ses parties intimes. ses bras te relâchent et toi ton sourire s'étire d'avantage. " à tes couilles ! "
@Basile Lawson

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erreur qu'il avait commise en s'approchant trop prêt de toi. le regard noircit par la profondeur de l'âme. tu l'observes en gardant tes distances. tes mains sur tes gardes. le regard qui se plisse. cherche le prémisse de quelques choses. aucune douleur ne marque son visage et toi, ça t'étonne. les poings qui finissent pas se détendre, tu relâches ta garde." c'est toi, qui a décidé de rester. j'étais ici avant toi. " rediscute encore et toujours ses tirades. une manière pour toi de le garder loin. tu te recules pour reprendre la bouteille d'eau. gorgée que tu avales encore. " jsuis pas d'accord. " tu le regardes et tu décides de t'assoir sur le banc. " d'ici on a une vision d'ensemble " pour mieux voir justement. tu ne fais pas partie de celle qui se lance tête baissé. toi, t'analyses chaque détaille, chaque faille avant de te donner réellement. " par contre, y a un truc que je comprends pas. " les poing rougis pas trop d'exercice. tu les sens maintenant les mains douloureuse. " soit t'as pas de couille, soit j'ai mal visé. " les sourcils qui s'élèvent comme si tu réfléchissais à voix haute. " mais je suis un peu prêt sur d'avoir bien visé. "
@Basile Lawson

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énigme qui se joue devant toi. l'observe a distance. les jambes qui flagellent, les bras qui tirent. tu les sens ses muscles, ceux qui ont été utiliser trop longtemps. tu ne comptes plus les minutes mais t'es là déjà depuis plus d'une heure. le regard qui regarde enfin tes phalanges, rougie par l'usure de tes coups. visage qui se relève vers lui, ce sourire qui te donne presque encore envie de frapper. mots qui fracassent, touchent ce qu'ils devraient ignorer. les sourcils qui se froncent d'avantage. silence qui s'installe, tu décides de venir t'asseoir sur les bancs. douleur trop présente pour être ignorer. début de crampe qui titille. tu restes stoïque. " j'ai pas besoin de parler, j'ai pas besoin de dire quoi ce soit... et encore plus à quelqu'un que je connais pas. " pourquoi, lui, il aurait le droit à un passe droit ? tes pensées, tu les gardes secrètement pour toi. silencieuse âme, celle qui réfléchit et souffre silencieusement. les mains qui tiennent le banc fermement, tu ne contrôles plus cette douleur vive, celle qui irradie dans toute ta cuisse. le visage qui se ferme, se tords de douleur. tu ne vois pas que d'autres choix que de dire entre tes lippes. " aides moi. "
@Basile Lawson

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impossible à repousser. douleur trop importante pour réfréner quoi ce soit. les doigts qui agrippent le banc, les phalanges qui blanchissent. l'avantage, c'est que là ollie, tu ne réfléchis plus. pensée bousculée par la douleur. il s'accroupit dangereusement, sur ses gardes, il t'observe. les yeux que tu fermes parce que contrairement à lui, la douleur est insupportable. crampe qui a juste besoin de passer. tu sais que cette douleur est passagère pourtant, elle immortalise. la sensation. celle que tu caches au fond de toi. douleur presque identique. martyrise le pulsant et le crâne. doigts qui se posent sur sa cuisse. entoure le muscle. masse pour te soulager. la main qui sait quoi faire pour calmer la douleur. Elle finit d'ailleurs par s'estomper, le visage qui se relâche enfin. respiration haletante. tu les réouvres tes iris. " tu boxes depuis combien de temps ? " assez longtemps pour ne rien montrer. ça c'est sûr. tu restes assise, ne repousses pas la main. tu le laisses faire.
@Basile Lawson