isolement total pour la soirée. coupe toute les distractions possible pour pouvoir avancer, rattraper le retard que tu avais accumulé en fin d'année. les lunettes sur le bout de ton nez, le casque sur tes oreilles. berce l'esprit pour ne pas penser au reste. le cerveau qui se concentre sur ce que tu sais normalement faire de mieux. concentration visible sur ton visage, tu décides enfin de relever ton visage de ton bouquin. la nuque raidie par le temps passé. regard qui s'attarde sur lui. finalement pas très loin, le sourire léger qui s'affiche sur tes lèvres. depuis quand était-il là ? tu n'en savais rien. venu sans doute faire la même chose que toi, après tout, t'étais dans son endroit. observe de loin. détaille sa posture. tatouage recouvert mais que tu imagines aisément sous la couche de tissus. repousse le casque que tu as sur tes oreilles. tu décides de te lever pour allez à sa rencontre. marche pour arriver derrière lui. lèvres qui s'approchent pour lui mordre légèrement le derrière de la nuque. approche pour s'appuyer sur la table, celle ou il bosse. doucement " ça fait longtemps que t'es là ? "    

Opaque silence. Ne résonne qu’à ses oreilles, le bruit d’un stylo sur le papier. Stylo qu’elle porte à ses lèvres. Mordille. Sans le voir, mais lui, il l’a voit Ollie. Perdu dans ses bouquins. Et il se demande, à quoi est-ce qu’elle pense ? Qu’est-ce qui se passe dans sa tête en ce moment même ? Est-elle vraiment studieuse ? Parce que lui, c’est à elle qu’il pense. Au fait qu’elle le déconcentre. Il avait été surpris de la trouver là. A cette heure. Alors, il s’était contenté de s’installer. De bosser un peu en espérant bucher un maximum, avant que son père ne le rappel pour une nouvelle mission. Asservie. Est-ce qu’il l’est ? Soumis ? Parfois, il en vient à douter. Et puis, il se rappel de la sensation que ça lui procure. De l’adrénaline qu’il ressent et dont il tente de repousser l’addiction. Tourmalines ébènes. Il est démasqué l’ombre. Le casque retiré, elle se lève. S’avance jusqu’à se positionner derrière lui. Canines mordeuses. Déclenche le frisson, tandis qu’elle vient se positionner près de lui. Les mains sur ses photocopies. Montre des cartes anciennes. Approximatives. « Une heure peut-être. » Contre le dossier de la chaise, il se recule. Appose son regard amusé sur sa silhouette. « T’étais trop concentré. »

fesses qui s'appuient contre le rebord de la table. s'octroie une pause. les cernes qui se dessinent facilement sous tes lunettes. les pensées endormies qui se réveillent petit à petit. tu décides de retirer tes lunettes pour les déposer devant lui. écoute. sourire qui s'élargit un peu plus. son corps, à lui, s'écarte pour venir reposer son dos contre le dossier. le visage qui se relève pour observer autour de toi, vous êtes pratiquement seul. au loin se cache une silhouette puis une autre dans un recoin. trop concentré pour relever le visage. " tu tombes bien scott. " se redresse, les mains qui viennent se poser sur chacune de ses épaules. tu fais passer ta jambe au dessus des siennes et vient t'asseoir à califourchon sur lui " j'ai mérité une pause. " sourire qui se dessine, espiègle gamine. " t'as réussi à réviser toi ? "    

Présences discrètes. Etouffées par la lourdeur des reliures. Disparaissent de la vision du brun, parce qu’uniquement comblé par elle. Elle qui prend place sur lui. Rempart contre ses études. Distraction. Déclenche un sourire sur ses lippes, alors qu’il entoure sa taille. « Une pause hein. » Glisse sous son t-shirt, les pouces. Viennent caresser le derme nu de son dos. Adoucit ses mains meurtris par les longues heures de révisions. « Un peu. » Malice dans le regard. S’accroches aux opales de la jeune femme. « Et toi ? » Doigts sur sa taille. « T’as réussis ? » Pouce droit qui s’aventure plus loin. Touche le bas de son ventre pour venir flirter. Fait sauter le bouton de son pantalon. « T’as besoin de quelle genre d’pause ? » Reprend les premiers mots. Nargue l’étudiante. Elle qui se presse contre lui.

rompt la plénitude, celle que t'avais apporté cette parenthèse de révision pour retourner dans ton monde à toi. assise sur lui, malice qui se lit sur ton visage. s'attarde sur ce sourire étiré. " hm hm " mouvement de tête qui confirme tes aveux. doigts frais qui se posent sur ta peau chaude. frisson involontaire qui s'éparpille. tes mains s'aventurent elles aussi, descendent le long de son tee-shirt pour venir s'y glisser en dessous. " t'as besoin d'aide ? je peux t'aider s'tu veux. " canines qui pressent tes lèvres. brûlante peau, les doigts qui glissent le long de ses abdos pour redescendre ensuite. joue avec la ligne médiane de son aine. " j'ai réussi ouai " sourire qui s'allonge un peu plus " jusqu'à ce que je te vois. " fatalité. l'idée même de prendre une pause était venu en le voyant lui. faiblesse qui se dessine au fur et à mesure. bouleverse les ruines d'un passé encore marqué. pouce qui s'aventure, dégrafe le bouton de ton pantalon. les yeux qui s'immobilisent. pensées qui s'accordent ensemble dans un jeu que vous connaissiez. haut du corps qui se presse contre lui, les lèvres qui s'approchent de son oreille. laisse courir une respiration trop grande, trop lourde pour ne pas être remarquer ou imaginer. joue avec le bruit, celui qu'il te procure dès qu'il s'implante de trop. " le genre de pause qui anesthésie mon cerveau scott. " canine qui s'implante sur sa carotide, embrasse sa peau. " mais je veux d'abord voir... " embrasse de nouveau. " si t'as réellement réussi à réviser. " mains qui regagne la fraicheur de l'extérieur. tu la fais passer derrière ton dos. feuille que tu prends au hasard. carte ancienne assujetti à de nombreuses définitions. " c'est quoi  un prasat ? "