amertume dans le palet. observe ce qui se joue devant toi. mouvement de recul pour ne pas attirer l'attention, tu venais de monter les escaliers pour te terrer dans ta chambre. le regard qui s'attarde sur lui et cette fille que tu ne connais pas. elle passe la porte de sa chambre, lui emboîte le pas et referme la porte. visage figé. se bousculent une nouvelle fois les ressentiments, les émotions. celles que t'essayes d'éloigner depuis le début. pas précipités, tu t'enfermes à ton tour dans la chambre voisine. souffle longuement pour retenir cette envie d'y aller tout de suite. passe les minutes, les heures. allongée sur ton lit, silence qui immortalise l'absence. le regard qui se noie dans la blancheur du plafond. mâchoire qui se serre en entendant un énième coup dans le mur. prends un gilet que tu enfiles. frappe à la porte de son voisin. de lui. toujours lui. porte qui s'ouvre. fumée toxique qui se dégage. " tu pourrais éviter de faire claquer sa tête contre le mur s'il te plait ! "  

Basse dans les oreilles. La fenêtre ouverte laisse passer la fine brise hivernale. Disperse la fumée provoquée par son joint. Assis au sol contre son lit, l’ombre contemple ses cartes. Le bâton aux lippes. Collante gamine. Troisième année tombée dans les griffes de son collègue. Avec elle, une copine. Aussi sirupeuse que le miel. Accroché à ses basques dans l’attente. Sans intérêt. Se contente de jouer. Partie gagné. Le gage lancé. Sur le mur, la blonde frappe trois coups, avant de faire un tour sur elle même. Complètement ridicule. Mais ça l’amuse l’autre. Alors, quand un coup retenti contre la porte, il y voit un échappatoire. Du sol, il s’élève. Ouvre la porte pour la regarder elle. Sur ses lèvres, apparaît le sourire amusé. Brille jusque dans son regard. « Qui te dis que c’est pas mon pieu ? » Écœurant gloussement. Résonne derrière lui.

frappe sans vergogne. les phalanges qui brûlent presque. la porte s'ouvre et les visages s'affrontent. relève le tient, légèrement plus petite que lui. douce odeur de poison dans la chambre. attention qui s'évade sur le côté comme pour voir de nouveau cette fille. jalousie marquante. incontrôlable presque. les yeux qui se plissent à sa réponse. provocation amusée, sourire qui libère ses canines. ricanement qui émane de son épaule. grognement involontaire. " on va vérifier. " passe la porte, bouscule pour rentrer. regard qui s'arrête sur les trois personnes présente dans sa chambre. un homme et deux filles. visiblement une déjà bien occupée et l'autre qui te regarde. t'observe. " fait le bouger ton pieux. " les bras croisés contre ta poitrine. " je te regarde "

L’ironie ricane. Vole dans l’atmosphère, ne faisant qu’accentuer le sourire de l’ombre. Passage forcé. Dans la chambre, elle s’impose. S’arrête quand elle repère les trois individus. Et lui, il jubile. Regarde la jalousie en action, parce que c’est ça. Il en est presque sûr. Il peut la voir suinter d’elle même. Perturber le champ magnétique. La porte toujours ouverte, il donne une impulsion. La laisse se refermer dans un bruit sourd. « Fais-le toi. » Comble ses traits, l’insolence. En fait briller l’émeraude de ses orbes. Ignorant les regards moqueurs, il prend assisse sur le lit qui fait face au sien. « J’te regarde. »

observe. s'écarte de l'idée que tu t'étais faite en regardant ce plafond dans ta chambre. s'attarde sur la solitaire, celle que tu soupçonnes déjà d'être trop proche. tu ne dis rien parce que tout tes gestes te trahissent déjà. tu le sais, tu le sens. brûlure qui ne s'estompe pas. les sourires moqueurs s'affichent et la provocation attire ton attention sur lui. s'assoit sur le lit voisin. " parce que tu crois que jv... " phrase qui ne se finit pas. présence féminine qui s'impose à ses côtés. s'assois à côté de lui, dans le même lit. épaule qui se touche. tu t'avances vers son bureau, vole le débo en train de se consumer. ouvre ton gilet d'une autre main. tu t'avances et t'approches du lit voisin, où les deux t'observent. approche de cette fille, genou qui s'appuie sur le rebord du lit. tu t'assois sur ses cuisses à elle. regard néanmoins rivée sur lui. " aucune chance que ce soit ton plumart " main sui se pose sur son front à elle. tu lui cognes l'arrière de la tête contre le mur. " s'était un bruit sourd ! comme celui la "

Scène qui se déroule. La vicieuse fait son cinéma, mais surtout, elle s’expose. Vulnérable. A-t-elle seulement conscience ? De ce qu’elle montre ? Claquement. Contre le mur, résonne le coup dur. Déclenche l’hystérie. « Maintenant qu’tu m’le montre, ça m’dis quelque chose. » Parle par-dessus les voix. « mais j’aurais tapé plus fort. » Du lit, il se relève. Ironie peinte sur les lèvres. Il abandonne la pièce de théâtre. Retrouve le silence du couloir, tout en se dirigeant vers les escaliers.

provocation qui se répand. sentiments honteux qui prends trop de place à ce moment là. tu le regardes alors que sa serpentine s'adoucît. sourire étrange sur les lèvres, il se relève pour ouvrir de nouveau la porte de sa chambre. disparait l'ombre. les sourcils qui se froncent. toi aussi, tu décides de te relever. tends le joint à la fille. " bonne soirée. " suis l'hôte jusqu'à l'escalier. déjà plus là. hésite quelques secondes. sensation étrange d'être déjà à terre ollie. voix permanente qui raison dans ta tête. tu descends toi aussi les escaliers. silence des lieux. t'observes sans rien voir. introuvable. soupire longuement. tu te diriges vers le frigot commun. bouteille de lait que tu sors, tu prends un verre et te dirige vers la table gigantesque des dudleys. vient au abords d'un recoin, tu décides de t'assoir. verre de lait que tu venais de te servir. tu l'entends ce bruit, celui qui attire ton attention de nouveau. " c'est pas beau à voir hm ? "  

Disparaît dans le mutisme de la confrérie. Divague pour prendre l’air. Juste un instant. Assimilant le spectacle de la brune. Il fait le mec Scott. Celui qui gère, mais sa démonstration, elle provoque. Montre l’attachement de la jeune femme. Déclenche l’angoisse sourde de se retrouver dans quelque chose qu’il ne maîtrisera pas. Gifle glaciale. Elle le sort de ses pensées. Le ramène à lui. A l’instant. Quittant le jardin, il pénètre à nouveau l’intérieur. Chaleur. Picote sa peau. Déchaine sa brûlure sur la froideur de son derme. Attiré par des bruits, il se dirige vers la cuisine pour la trouver elle. Hargneuse. «  C’est pas c’que j’dirais. » En quelques enjambées, il la rejoint. Derrière elle, il tend une main pour attraper son verre de lait. Amené à ses lippes, il en boit presque l’intégralité de son contenu. Noie la fumée empoisonnée qui stagne dans sa trachée. Puis, le repose devant elle. Cristal bruit. Sur les coins du tabouret, il appose ses mains pour tirer brusquement dessus. Par contrainte, il la fait pivoter. La poigne toujours attachée aux bords de son assise, il se penche dangereusement. « Tu t’affaiblis Ollie. » Joue les moqueurs. S’arrachant à son emprise, il déroule sa carcasse pour se redresser entièrement.

silence pesant. se retrouve avec ses pensées, à analyser le résultat des émotions. vulnérable. rejette tout bonnement, l'idée qu'il peut avoir un impact aussi important dans ta vie. accepte l'attachement mais refuse cette soumission malsaine. silhouette qui réapparaît. réponds vaguement. les pas qui se rapprochent. refuse de se retourner. pesante ombre qui vient boire le verre. déglutition qui résonne dans ton oreille. imagine le coup qui s'allonge. la perle de lait qui coule le long de sa trachée. tes yeux se ferment comme pour ralentir l'imagination. les hormones qui tambourinent. tabouret qu'il fait pivoter. face à lui. il s'approche sans te toucher. garde la distance tout en étant oppressant. paroles qui lacèrent. " tu m'empêches de dormir. " excuse minable. tu te lèves, contourne une nouvelle fois l'étudiant pour appuyer sur ses épaules et lui faire prendre ta place. assis sur le tabouret, debout face à lui. tu t'avances. encombre l'espace entre ses jambes. Prends le bidon de lait pour te verser un nouveau verre.. " tu faiblis aussi. " le regard qui l'ignore. reste focalisé sur ce que tu fais. " l'autre soir, où tu m'as dit toutes ses choses. " ou t'as sous entendu que t'étais une mascarade.

Sort de ses lippes, l’excuse. Position détournée. Force l’ombre à prendre sa place. Rencontre la surface tiède. Sur elle, se relève ses opales. Regarde la vicieuse prendre place entre ses cuisses. Jouer les dominantes. Dédaigneuse, elle se sert un nouveau verre. Balance les mots avec flegme. « C’est d’la faiblesse pour toi ? » Suspend le mouvement de la brune en la bloquant par le poignet. Force l’inconfort. « Regarde-moi. » Le timbre bas qui ordonne. Meurt contre les murs. Pression du pouce sur les veines bleutées. Appuie la demande sur l’intérieur de son poignets.