Vacillent les ombres. Noyés dans la masse. Apparaissent brièvement sous les néons bleutés. Dominante silhouette. Perchée sur les hauteurs, observent. Cherchent les émeraudes. Verre porté aux lippes, s’abreuvent du nectar pour en absorber l’entière totalité. Silhouette familière. Apparait brièvement pour disparaitre. Avalée par la marée humaine. Provoque l’instinct. Dans ses veines, s’insinuent le jeu. Ouvre la chasse. Donne ainsi, l’impulsion nécessaire. Celle qui lui fait déserter sa position. Sacrilège. Accompagne ses mouvements. Les pas tus par les basses. Elles dont le son se répercute contre les murs de l’ancestrale Eglise. Perturbe sa psyché. Face à la foule, sa carcasse se dresse. Les bras découvert, le bleu luminescent danse avec l’encre. Rend vivant les dessins qui ornent sa peau. Chemin frayé. Les opales balayent la foule pour la trouver elle. Atteint l’endroit encore marqué par son empreinte. Plus profondément, il s’aventure. Trouvée. Entoure son ovale, la chevelure. Met en valeur le galbe de sa silhouette. Divine Ollie. Contre un pilier, il prend appuie. Fixe ses opales sur elle. Elle qui le ne voit pas encore. Rictus narquois. Savoure la vision.

savoureuse. utilise tes atouts pour faire ce que tu sais faire de mieux ollie. jouer, flirter avec le désir sans pour autant y consentir, provoquer l'ombre comme tu avais l'habitude de le faire avant. passe les portes de la vieille église. corps qui se pressent les un contre les autre. tu te faufiles. tu n'es pas en avance. première erreur que tu commets ce soir ollie. talons aiguilles qui claquent contre les dalles en pierre. tes ovales analysent, scrutent parce que tu te sens déjà chasser ollie. regard que tu ne discernes pas encore, tu élèves ton visage comme si ça te paraissait évident. tu te tiendrais ici, si tu avais été en avance. Avance jusqu'au bar, main qui se pose sur le comptoir. cambre ta silhouette pour faire ressortir ton cul. tu ne sais pas où il se trouve mais tu es un peu prêt sûr qu'il le remarquera. commande un martini blanc avec une olive. serveur qui t'apporte ton verre quelques minutes plus tard, tu saisies le verre prête à te tourner. à côté de toi. un inconnu s'installe. sourire qui le trahit déjà. doigts qui saisissent le cure dent pour apporter l'olive à tes lèvres. regard qui se faufile derrière son épaule. étouffe les paroles de l'homme. pour l'observer, lui, l'ombre de ton esprit. plisse les yeux. " ne dit plus rien. " ordre que tu soumets à l'inconnu. il se tait et tu glisses délicatement le cure dent vide entre ses lèvres. " bonne soirée. " passe à côté de lui pour rejoindre scott. silhouette qui s'arrête en constatant que l'ombre avait disparue.  

Lascives ondulations. Emportent les âmes errantes dans leur oublie. D’eux se dégagent les émotions jusqu’à créer un magma informe. Invisible à l’œil, mais qui contamine les errances. Sauf lui. Parce que son regard est rivé sur elle. Emmêlé au sien. En ressent la brulure. Trop intime pour qu’il laisse paraitre l’effet qu’elle à sur lui. Depuis le début. Joueuse gamine. Utilise l’inconnu qui lui adresse la parole. Ne fait qu’ouvrir un peu plus son ironie. Brille dans ses émeraudes, l’éclat machiavel. Spectateur du jeu. Il se fait témoin le temps nécessaire, avant de bouger. Aspiré par les corps. Patiente dans leur euphorie. Observe la vicieuse, se mettre en mouvance. Virevolte sa chevelure autour de son visage. Hypnotique aura. Occupe son esprit. Se mêle à sa pensée. Il attend qu’elle réalise qu’il a déjà disparu. Qu’il n’est plus à l’endroit supposé. Secondes défilent. L’insidieuse peur qui reste dans un coin de sa tête. A cause de ce qu’il ressent. De ce qu’elle provoque en lui. Il avait déjà vécu ça. C’était incomparable, mais il en portait encore les stigmates. Toujours présent. Finit par la faire taire. La réflexion. Celle qui pourrait l’empêcher d’avancer. Déplacement. S’infiltre entre les danseurs. Approchent de l’attraction. Se positionne derrière elle. Sans la toucher. Seul son corps, s’abaisse. Le murmure porté à son ouïe : « Danse Ollie... » Le sourire absent de ses lippes, c’est la domination qui perce. « Danse pour moi. »

machiavel sensation. l'ovale qui observe mais qui ne voit plus. le corps qui s'arrête pour observer autour de toi, tu décides de boire ton verre dans sa globalité. sourire délicat qui s'affiche, provoque les flemmes celles qui se reposent depuis que les mots sont sortis. cristal que tu fais glisser sur le bar, tu t'en débarrasses pour commencer ta tracte. plonge dans l'abysse, là où les corps se dandinent. cherche, observe pour au final comprendre que tu ne le trouveras pas. s'arrête sur la piste, les yeux qui se ferment. esprit qui se met en pause, accueilles la musique celle qui raisonne dans ce lieu saint et funeste à la fois. visage qui bascule en arrière. la silhouette qui commence à bouger au rythme de la musique. ces mots raisonnent, provoquent cet vive sensation. immobile sur la piste. le derme qui réagit trop fort. différente sensation. ressent tellement plus les choses aujourd'hui. myocarde qui s'emballe. t'en es presque déstabilisée ollie parce que cette sensation là, tu ne l'avais jamais ressenti avant, pas aussi fort. le regard qui se fronce, la bataille qui se multiplie. révolté par cette place qu'il prends, trop grande. parfum d'hormone qui tiraille tes narines. il n'avait même pas besoin de parler pour que tu saches qu'il se trouvait derrière toi. silhouette qui pivote pour se retrouver face à lui. " tu décides enfin à te montrer " regard qui observe s'attarde sur chacune des parties de son visage. ignore sa volonté. corps qui s'élance sur le côté, ongle qui se pose sur son épaule dénudée. tu le fais glisser alors que tu t'amuses à tourner autour de lui. ongle qui parcours l'arrière de sa nuque pour venir glisser sur son autre épaule. revient se poster devant lui. regard plus perçant. " regarde moi " corps qui pivote de nouveau pour te retrouver dos à lui. respire à nouveau. tes hanches qui se mettent à bouger. les paupières qui se ferment de nouveau alors que le corps lui reste en alerte. bouge sur le rythme de la musique, s'abaisse pour remonter sensuellement contre lui. cul qui se redresse et se place là, où il ne peut rien contrôler, sans pour autant le toucher. joue de nouveau avec les visions, celle qu'il pourrait sentir si vous n'étiez pas dans un jeu.            

Apparait face à lui. Les onyx luisantes dans la pénombre. Transpercer par les néons. Révèle ses joues rougies par le feu. Se fait chasseresse. Tournoie autour de lui. La pointe de son ongle assassine. Provoque la réaction chimique. Se diffuse en lui comme un poison exaltant. A lui, elle revient. Prononce du bout des lèvres, la provocation. Mise en action. Elle lui tourne à nouveau le dos. Ondule son corps. Suit le rythme de la musique. Variations électroniques. Fracasse son pulsant. Endort ses pensées pour le plonger dans l’instant. Les billes vertes rivées à elle s’assombrissent. Trahissent l’intérêt. Le désir qu’elle continue d’accroitre en lui. Le contrôle moqué. Elle joue avec lui. Le manque qu’elle peut engendrer. L’égocentrisme vivace. Réagit d’instinct. Sur l’abdomen de la brune, sa main vient prendre place. Contre lui, il la bloque. Reprend le contrôle de la danse. Sollicite son corps. Qu’elle le sente. La luxure qu’elle peut éveiller. Lascivement, il l’a fait onduler. Frotte sur le tissu, sa paume. Il a parfaitement conscience de ce qu’il peut susciter en agissant de cette manière. « Tu penses toujours gagner ? » Flirte avec le derme de son oreille, les lippes. « Parce que tout c’que j’vois, c’est une meuf qui fait c’que j’lui demande.. » Murmures soufflés. « Qui donne tout en pensant contrôler la situation, mais tu contrôle rien Ollie .. » Resserre la pression de sa main sur son bas ventre pour la bloquer. « … j’ai gagné depuis longtemps.. » Inspiration silencieuse. Laisse les mots s’enfoncer en elle. Portée intensifié par la musique. « T’es à moi Ollie. Peu importe c’qui arrivera ou c’que tu penses savoir. » Démesure de l’égo. L’excès de confiance dont il a toujours fait preuve. Ressort plus fort. Se mêle à la possessivité malsaine.

.implante ses envies dans son esprit, joue avec ces images en lui offrant la danse qu'il désirait. doigts masculins qui s'implantent sur ton ventre, il s'approche. prisonnière de ces filets, il instaure le tempo. esprit en ébullition, derme qui s'éveille au simple touché, à cette simple putain de main. oblige ton corps à bouger à son rythme contre lui. contrôle ton aura en évitant toi aussi d'imaginer. peine perdu ollie. ton esprit est déjà ailleurs, tu imagines déjà la suite. mots qui s'élèvent, viennent donner plus d'intensité à son attaque. visage qui s'abaisse en avant pour mettre des images sur ce moment. corps qui bougent ensemble, qui s'attirent, s'aimantent. évidence même que tu te prends en pleine figure. contre ça, aucun jeu ne pourra prouver le contraire. sourire aux lèvres tu gardes le silence. provocation balancées. celles qui t'obligent à garder une distance tant tu parais trop facile à avoir à ses yeux. pression qu'il resserre sur le bas de ton ventre, fait contradiction dans ton esprit. t'aimerais qu'il est tords, mais aujourd'hui cette sensation de ne rien contrôler s'avère bien présente. raisonnent ces mots, ceux qui fouettent ton égaux. prête à rétorquer avant qu'il n'assène le coup de grâce. à lui. promesse déjà faite mais qui sonnait différemment aujourd'hui... plus profonde maintenant. Et pour cause, le chemin s'était allongé dans ton esprit, lui laissant d'avantage de place. rythme qui s'emballe de nouveau. tu décides de te retourner pour lui faire face à lui. les visages qui s'effleurent tant la proximité est grande. sourire qui annonce les représailles. tu ne le touches pas. " tu te trompes  scott " approche son visage lèvres qui effleurent le derme de son visage. " la vérité, c'est que jusqu'ici, il n'y a aucun gagnant... " respiration bruyante, approche son visage pour venir coller tes joues aux siennes. lèvres qui s'approche de ses oreilles. donne l'intensité de ta réponse " toi non plus, tu ne contrôles plus rien. " paume de la main qui s'approche, pour venir fricoter avec ce qui le trahit déjà, son entrejambe. appuie contre son pantalon. " la preuve scott. " appuie un peu plus. ignore ce qui t'entoure. " tu la sens cette passion, celle que je provoque si facilement " appuie toi aussi sur l'égocentrisme. mains qui se desserre. respiration qui marque ce temps d'arrête. " mais le pire dans tout ça, c'est que pendant que t'as les yeux braqués sur ta queue. moi. j'envahis tout ce qui a dans ta tête scott. je marque chaque centimètre de ton esprit parce qu'avant d'être à toi. t'es à moi scott. " visage qui effleure sa joue en écartant ton visage du sien. retire la main, celle qui te gardait prisonnière. recule pour instaurer l'espace. regard qui garde cette même intensité. lèvres qui prononcent, trop loin pour qu'il entende mais trop prêt pour qu'il puisse lire sur tes lèvres " vient me baisé, scott. je t'attends. " provoque de nouveau le jeu. quitte la piste, pour prendre la direction de cet escalier. celui qui t'amènera en haut.