regard qui s'éparpille sur le plafond de ta tente. tu ne t'es pas démaquillé, ni changé. la soirée s'était montré hippique et le calme venait de revenir doucement dans la soirée. lumière tamisée du feu de camps, tu t'étais montrée assez discrète ce soir. les verres qui s'étaient multiplié pour noyer ces mauvaises pensées. allongée, seule dans ta tente. tu soupires et décides finalement de te lever alors que les autres dormaient pour la plupart. gilet que tu enfiles sur tes épaules, tu t'approches du feu de camps, les flemmes légères mais réconfortante. pique que tu prends et enfonces un marshmallow. bâton que tu suspends au dessus du feu. les yeux fatiguées, éreintées mais qui ne se ferment pas. craquement qui attire ton attention. visage qui se relève et se fronce immédiatement. " y a quelqu'un ? " tu te redresses, le bâton fumant face à toi. tu t'avances alors que tout le monde serait resté assis. t'avances, doucement. prête à surprendre celui qui se faisait entendre. " et oh..." dernier pas avant de surprendre deux étudiants en train s'enlacer, s'embrasser. " oh merde, okay euh désolé " main qui se porte à tes yeux. tu rigoles presque. " continuer hm. " ouvre les doigts et captes la silhouette qui se cache devant lui. tes sourcils se froncent, visage qui se tends. décharge qui irradie. tu décides finalement de faire machine arrière. balance le bâton dans les flemmes pour revenir à ce putain point de départ. retour dans la tente.

Noire Salem. Forêt assassin. Rode dans ses ronces, les âmes errantes. Témoins de la folie. Entre les branchages, observent. Il pourrait presque sentir leurs mortels pupilles. Histoires de fantômes. Raconté par une mère passionnée. Une mère différente de ce qu’elle était devenue. Cerveau embrumé. Défonce qui rougie ses orbes. Les dilate. Enterre sa concentration. L’alcool qui court dans ses veines l’ankylose. Assez pour donner du mou à celle qui lui parle depuis une bonne demi-heure. A ses paroles, il ne comprend rien. Enchainent simplement des mouvements de tête. L’esprit à la recherche de celle qui se fait absente. Collante. Les lèvres épaissies par le gloss, s’écrasent sur les siennes. L’engluent. L’information met du temps à se connecter à ses neurones. C’est la voix derrière qui le ramène. Le sort de sa torpeur pour faire face à l’instant présent. A la rouquine qui aspire littéralement sa bouche. Respect inexistant. Repousse la jeune femme pour rattraper celle qui se cache dans sa tente. Elle dont il a recherché l’énergie. Dénué de gêne, il s’immisce dans la tente. Mouvement de pied, se dégage de ses chaussures. Abandonnées à l’entrée. Le taulard tombe littéralement sur le matelas. Près d’elle. « T’voilà. »

profond est l'écho. tu te faufiles, pour rejoindre ce qui ressemble à ton repère. retourne dans la tente, tu te débarrasses de ton gilet que tu balances sur le côté. corps qui s'allonge lourdement sur le matelas pneumatique. tu soupires bruyamment consciente de ce que tu ressens au fond de toi. jalousie. celle qui ne s'expose pas, reste muette. tu te mords la lèvre intérieur, les bras qui s'enroulent autour de ton cousin. tes paupières se ferment, tentent d'oublier ce que tu viens de voir. bruit sourd de la fermeture qui remonte. tes paupières s'ouvrent et ton visage se relève. Pour le voir apparaitre, lui. retire maladroitement ses chaussures et se laisse tomber à tes côtés. ton corps qui se soulèvent, les coudes qui maintienne le haut de ton corps. " tu t'es trompée de tente... " le regarde, le détaille alors que son parfum embrume déjà l'espace. " la tente de la rousse, elle se trouve là bas. " pointe du doigt l'extérieur de la tente. le regard qui détaille son déguisement, plus prêt de toi. " t'as passé une bonne soirée ? " mort encore tes lèvres. celles qui aimeraient aboyer.

Lourdement, il s’écrase sur le matelas. Provoque une légère secousse. Sur ses coudes, la brune se redresse. Rappel à lui, la présence de la rouquine. Gamine agacée. ça le fait sourire Scott. Il devine une pointe de jalousie. Assez présente pour lui faire plaisir. Etrangement. « Soit pas jalouse. Je m’en branle d’cette meuf. » Moqueur sourire. Croise les bras derrière sa nuque, tout en maintenant le contact visuel. « Elle sera meilleure maintenant que j’suis là. » Il a pas oublié Scott. La conversation qu’ils avaient eue par message. Et même si en vrai, il ne s’attend pas obtenir grand-chose, il s’en amuse. Fou une pression sur les nerfs de la jeune femme. Elle qui n’a de cesse de l’amuser. De le faire sourire. Léger élan. Il roule sur un coude. « J’viens chercher c’que tu m’as promis. » Prétentieuse est l’ombre. A travers le tissu de la tente, le feu lointain, dessine des ombres inquiétantes, mais surtout, fait ressortir les traits de la jeune femme. Lui donnant ainsi, plus de profondeur.

sourire qui se dessine sur ses lèvres. qui agace d'avantage ton subconscient, celui qui a été touché par la vision qu'il t'a offerte. le corps qui ne bouge pas. jalouse. tu l'es, à cet instant même. supportrice d'un sentiment que tu détestes, qui te rappelle au bordel dans lequel tu es. attaché à lui. trop attaché. aspire pour pouvoir lui répondre. ton souffle se noie et tes lèvres ne bougent pas. consciente que nier l'évidence n'arrangera rien. " c'est dommage, elle avait l'air de bien aspirer " le sourire faux sur tes lèvres. celui que tu dessines quand t'es agacée. repose ton visage contre ton cousin, visage tournée vers lui, il arrive à attirer cet attention. roule sur le côté, légèrement plus proche. le regard sans aucun obstacle. " parce que jt'ai promis quelques choses ? " corps qui se tourne aussi, se place sur le côté. face à lui. mains qui aplatit le rebond du coussin pour mieux le regarder. intense échange." j'ai besoin que tu me le rappelles, y a beaucoup de chose qui ont été dites depuis. "