"C'est quoi le rapport ? On en trouve de partout des carrousels", je ris en continuant de chercher, quand une chanson se fait entendre. Bien sûr, Terminator ne perd pas une seconde pour me faire une réflexion, ce qui me fait lever les yeux au ciel. "Non sérieux ? Je pensais que c'était une charmant musique d'ambience", je rétorque en pointant ma lampe torche sur elle. Je reprend mon chemin et là, je trébuche sur quelque chose qui me fait tomber. "Bordel, ça fait mal", je grogne en passant ma main dans le dos. J'en ressors...."LE NOUNOURS !', je m'écris presque, tandis que Bohème vient m'aider à me lever. "Oui, ça va merci", je répond en attrapant la main de mon ami, léger sourire à Carmella. Tandis qu'ils choisissent un nouvel endroit, de mon côté, je range le nounours dans mon sac. Là au moins, on ne le perdra pas. Cette fois-ci, nous partons à la recherche du Ticket au niveau des auto-tamponneuses. "Qu'ils le mettent en marche, je leur ferais manger ton arme !!", je grogne en allant sur la piste, là où les voiturettes nous attendent. Je regarde sur le siège, puis lève la tête vers le guichet de l'attraction. "Je vais voir là-dedans", je leur dis en me dirigeant vers la petite cabine. Je regarde autour, même au niveau de la porte.

t'imagine sans peine lui refaire sa gueule de clown façon Picasso période destructurée que je m'exclame, toujours aussi admiratif de la façon de réagir de Carmella toujours aussi vive. À croire que rien ne puisse la faire s'effondrer. Bien que nous soyons tous deux aussi acharnés du travail l'un que l'autre, je ne peux m'empêcher d'être ébloui par sa volonté et sa capacité à toujours se relever. Hey tout doux les filles, on doit restés soudés... sinon on fait le jeu des barjos qui gèrent l'animation si je peux dire ça comme ça que je reprends après avoir aidé Faye à se relever. On passe au manège suivant, les auto tamponneuses où chacun de nous recherche dans un coin précis : Carmella dans une voiture, Faye dans une cabine et moi dans la structure en elle-même, en m'armant de mon téléphone pour scruter tout en détail. M'étonnerait pas qu'ils aient encore coincé l'objet dans un endroit improbable... de la chance de votre côté ? que je lance d'une voix un poil plus forte. Je suis presque sous le manège, donc autant qu'elles m'entendent.

Mes fesses sur le sol, je remercie Bohème qui m'aide à me relever et Carmella qui me félicite. "On est soudé, on communique c'est tout", je hausse les épaules. Une drôle de façon de communiquer, mais bon. Nous passons au manège suivant ; les auto-tamponneuses. J'ai envie de faire un tour de ce manège, mais hélas on est pas là pour ça et surtout, rien ne marche ici. Je ris à la réplique de Terminator, qui commente le fait que je ferais manger son flingue à n'importe qui. De mon côté, je me rend dans la cabine, faisant tout de même attention. J'entend Carmella qui demande à Bohème de faire attention, ce qui me fait tourner la tête vers eux, pour voir ce qu'il fait. Il est sous le manège ou je rêve ?. "Bo, évite de mourir s'il te plaît, je vais devoir gérer Terminator seule sinon", je ris, puis replonge dans l'inspection de la cabine. J'entend à nouveau la voix de la jeune femme, qui s'adresse à moi pour le coup. Une nouvelle fois, je redresse le visage pour les voir à travers la vitre. "Rien pour le moment, mais j'ai un tiroir qui bloque". Au même moment, je vois la brune qui tape dans un ballon. "Pourquoi est-ce qu'il est ici celui-là ?", je fronce les yeux, puis soudain, le ballon revient vers la brune. "Qu'est-ce que ?...", c'est une blague. "Dites-moi que c'est l'un de vous qui l'a fait revenir", je leur demande, alors que je sais très bien que ce n'est pas possible. Je tire une dernière fois sur le tiroir, qui s'ouvre enfin, avant de les rejoindres.


- Nounours

J'esquisse un petit clin d’œil à l'attention de Carmella, promesse silencieuse de faire baffe où je mets les pieds. Loin de moi l'idée de jouer les cadors, je veux simplement que ni ma jolie brune ni Faye ne se blessent en parcourant des endroits improbables. Alors que j'avance progressivement sous l'armature de la structure, je scrute et analyse chaque détail à portée de ma torche. Autant dire que ma position est improbable et que si j'ai un torticolis carabiné demain, je saurais pourquoi. Je suis toujours vivant ! que je cabotine joyeusement et suffisamment fort pour que les deux demoiselles m'entendent. Rien de mon côté pour le moment, mais il y a pas mal d'endroits susceptibles d'être des cachettes... je continue ! Précautionneusement je m'engouffre davantage dans la structure jusqu'à ce que le cri de Faye ne me fasse légèrement cogner la tête de stupeur. Qu'est-ce qui se passe ?! Qu'est-ce qui est revenu? Je suis prêt à sortir à tout instant, les sens en alerte maximale.